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Untitled

Jan 20th, 2020
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  1. */-+Épreuve commune de contrôle continu
  2. Classe de première
  3. Enseignement scientifique
  4. Sujet 01810581
  5. Durée : 2h
  6. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  7. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  8. Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
  9.  
  10. Exercice 1
  11. TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME SOLAIRE
  12. Le système solaire est formé d’une étoile, le Soleil, autour de laquelle des planètes, des
  13. satellites, des astéroïdes sont en orbite. La distance entre ces objets et l’étoile a une
  14. influence sur leur température de surface mais il semble que cela ne soit pas le seul facteur
  15. entrant en jeu…
  16. Document de référence : Caractéristiques de quelques objets du système solaire :
  17. Planètes
  18. Caractéristiques
  19. Distance au Soleil
  20. (106 km)
  21. Puissance solaire
  22. reçue par unité de
  23. surface (W×m-2)
  24. Importance
  25. qualitative de l’effet
  26. de serre
  27. atmosphérique
  28. Albédo**
  29.  
  30. Mercure
  31.  
  32. Venus
  33.  
  34. Terre
  35.  
  36. Mars
  37.  
  38. 57,91
  39.  
  40. 108,21
  41.  
  42. 149,6
  43.  
  44. 227,94
  45.  
  46. 2290
  47.  
  48. 656
  49.  
  50. 342
  51.  
  52. 148
  53.  
  54. Pas d’effet de Effet de serre
  55. Effet de serre
  56. serre
  57. atmosphérique atmosphérique
  58. atmosphérique très marqué
  59. modéré
  60. 0,07
  61.  
  62. Effet de serre
  63. atmosphérique
  64. faible
  65.  
  66. 0,7
  67.  
  68. 0,3
  69. 0,15
  70. La Lune :
  71. Phobos :
  72. Satellites
  73. Aucun
  74. Aucun
  75. Pas d’atmosphère Pas d’atmosphère
  76. Albédo : 0,07
  77. Albédo : 0,07
  78. ** L'albédo du système Terre-atmosphère est la fraction de l'énergie solaire qui est réfléchie
  79. vers l'espace. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus une surface est réfléchissante, plus
  80. son albédo est élevé. Les éléments qui contribuent le plus à l'albédo de la Terre sont les
  81. nuages, les surfaces de neige et de glace et les aérosols. Par exemple, l'albédo de la neige
  82. fraîche est de 0,87, ce qui signifie que 87 % de l'énergie solaire est réfléchie par ce type de
  83. neige.
  84. D’après : Géosciences La dynamique du système Terre de Christian Robert et Romain Bousquet,
  85. https://www.actu-environnement.com et https://www.futura-sciences.com
  86.  
  87. Partie 1 : Des données expérimentales à un modèle mathématique possible.
  88. Document 1 : Montage expérimental permettant de mesurer la puissance lumineuse reçue par
  89. un récepteur en fonction de la distance à la source lumineuse.
  90. On dispose d’une lampe et d’un
  91. capteur, le luxmètre*, permettant de
  92. mesurer l’éclairement lumineux reçu.
  93. L’expérimentateur réalise une série de
  94. mesures en éloignant progressivement
  95. le luxmètre de la lampe. On présente
  96. ces mesures dans le tableau cidessous.
  97. Tableau des mesures réalisées :
  98. Distance par rapport à
  99. la lampe (en mètres)
  100. Éclairement lumineux
  101. reçu (en lux**)
  102.  
  103. 0,2
  104.  
  105. 0,3
  106.  
  107. 0,4
  108.  
  109. 0,5
  110. 0,7
  111.  
  112. 0,8
  113.  
  114. 0,9
  115.  
  116. 1
  117.  
  118. 10 800
  119.  
  120. 53 00
  121.  
  122. 3 100
  123.  
  124. 1 800
  125.  
  126. 1 000
  127.  
  128. 700
  129.  
  130. 500
  131.  
  132. 400
  133.  
  134. D’après : https://www.pierron.fr/news/fiches-tp-svt-2nd.html
  135.  
  136. * Luxmètre : Appareil de mesure de l'éclairement lumineux comportant une cellule
  137. photosensible.
  138. ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
  139. de surface).
  140. 1- Le graphique de l’annexe 1 (à rendre avec la copie) permet de représenter les variations
  141. de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
  142. d’énergie, Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
  143. 2- A partir de l’allure du nuage de points obtenu à la question 1, un tableur permet de
  144. proposer une modélisation mathématique par une fonction. Cette fonction, notée f, est
  145. définie par :
  146. 432
  147. f(d) = )
  148. d
  149. où d représente la distance à la lampe (en mètre) et f(d) l’éclairement lumineux reçu (en lux).
  150. 2-a- En utilisant cette modélisation mathématique, compléter le tableau de valeurs donné en
  151. annexe 2 à rendre avec la copie. On arrondira les résultats à l’unité.
  152. 2-b- Représenter la fonction f dans le repère donné en annexe 1.
  153. 2-c- Cette modélisation mathématique semble-t-elle pertinente pour caractériser la relation
  154. entre l’éclairement lumineux reçu par le capteur et la distance à la source lumineuse ?
  155. Justifier.
  156.  
  157. 3- On admet que la loi illustrée expérimentalement dans le document 1 est générale : la
  158. puissance lumineuse par unité de surface reçue par un objet est inversement proportionnelle
  159. au carré de la distance qui le sépare de la source lumineuse. En s’appuyant sur le document
  160. de référence, choisir, parmi les affirmations suivantes, celle qui est correcte. L’écrire sur la
  161. copie et justifier la réponse donnée
  162. L’éclairement lumineux provenant du Soleil et reçu sur Venus est environ
  163. a) deux fois plus grand que celui reçu sur Mercure
  164. b) quatre fois plus grand que celui reçu sur Terre
  165. c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
  166. d) quatre fois plus petit que celui reçu sur Mercure
  167. Partie 2 : Confrontation du modèle mathématique à la réalité.
  168. Dans cette partie, on admet que la puissance reçue par unité de surface par les objets du
  169. système solaire est inversement proportionnelle au carré de leur distance au soleil, d’une
  170. façon analogue à l’étude menée en partie 1. Moyennant certaines hypothèses, on peut en
  171. déduire une loi de variation de la température moyenne des planètes en fonction de leur
  172. distance au soleil (voir le document 2)
  173.  
  174. Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
  175. Le graphique ci-dessous précise :
  176. - Les températures moyennes effectivement mesurées à la surface de différentes
  177. planètes en fonction de leur distance au soleil (points gris).
  178. - L’évolution modélisée de la température moyenne d’un objet en fonction de la
  179. distance au soleil (courbe continue)
  180.  
  181. ua : Unité astronomique
  182. (1 ua » 150 x 106 km)
  183.  
  184. D’après : Collection in vivo, SVT 2de 2004, Magnard
  185.  
  186. 4- Quels sont les objets considérés dans le document 2 pour lesquels la loi modélisant
  187. l’évolution de la température des planètes en fonction de leur distance au Soleil est bien
  188. vérifiée ? Quelles propriétés ces objets ont-ils en commun ?
  189. 5- A partir de vos connaissances, expliquer qualitativement l’influence de l’albedo et de l’effet
  190. de serre sur la température terrestre moyenne.
  191. 6- Proposer une explication du fait que la température de Vénus est anormalement élevée
  192. par rapport aux autres objets considérés.
  193.  
  194. Exercice 2
  195. GAMME TEMPÉRÉE ET GAMME DE PYTHAGORE
  196. Il y a eu dans l’histoire de nombreuses constructions de gammes pour ordonner les notes à
  197. l’intérieur d’une octave. Cet exercice étudie deux types de gammes à douze notes : la
  198. gamme tempérée et la gamme de Pythagore
  199. L’octave peut être divisée en douze intervalles en formant douze notes de base (Do, Do#,
  200. Ré, Mib, Mi, Fa, Fa#, Sol, Sol#, La, Sib, Si). La gamme fréquemment utilisée de nos jours est
  201. la gamme tempérée, dans laquelle le rapport de fréquences entre deux notes consécutives
  202. est constant.
  203. 1- Préciser la valeur du rapport des fréquences de deux notes séparées d’une octave.
  204. 2- Expliquer pourquoi la valeur exacte du rapport des fréquences entre deux notes
  205. consécutives de la gamme tempérée est 12 2 .
  206. 3- La fréquence du La3 est égale à 440 Hz. Calculer la valeur, arrondie au dixième, de la
  207. fréquence de la note suivante (Si3b) dans la gamme tempérée.
  208. 4- Jusqu’au XVIIe siècle, la gamme la plus utilisée était la gamme de Pythagore, obtenue à
  209. partir des quintes successives d’une note initiale. Le tableau ci-dessous donne les
  210. fréquences des différentes notes de la gamme de Pythagore en partant de 440 Hz.
  211.  
  212. Note
  213. Fréquenc
  214. e (Hz)
  215.  
  216. Mi3
  217.  
  218. Fa3
  219.  
  220. Fa3#
  221.  
  222. Sol3
  223.  
  224. Sol3#
  225.  
  226. La3
  227.  
  228. Si3b
  229.  
  230. Si3
  231.  
  232. Do4
  233.  
  234. Do4#
  235.  
  236. Ré4
  237.  
  238. Ré4#
  239.  
  240. 330
  241.  
  242. 352,4
  243.  
  244. 371,3
  245.  
  246. 396,4
  247.  
  248. 417,7
  249.  
  250. 440
  251.  
  252. 469,9
  253.  
  254. 495
  255.  
  256. 528,6
  257.  
  258. 556,9
  259.  
  260. 594,7
  261.  
  262. 626,5
  263.  
  264. 4-a- Calculer le rapport des fréquences des notes Si3 et Mi3 et donner le nom d’un tel
  265. intervalle.
  266. 4-b- On considère la fonction Python freq_suivante ci-dessous qui permet de construire
  267. la gamme de Pythagore.
  268. def freq_suivante(f) :
  269. f = 3/2*f
  270. if f >= 660 :
  271. f = f/2
  272. return(f)
  273. Donner les nombres renvoyés après l’exécution de freq_suivante(330)et de
  274. freq_suivante(440).
  275. Préciser les notes correspondantes.
  276.  
  277. Annexe à rendre avec la copie
  278. Exercice 1
  279. TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME SOLAIRE
  280. Partie 1 – questions 1- et 2-b
  281.  
  282. Partie 1 – question 2-a𝑑 ( en m)
  283.  
  284. 0,5
  285.  
  286. 0,6
  287. 0,8
  288. 1
  289.  
  290. 𝑓(𝑑) (en
  291. lux)
  292.  
  293. 10800
  294.  
  295. 4700 ⋯
  296.  
  297.  
  298. 1728
  299.  
  300. 675
  301.  
  302. Classe de première
  303. Enseignement scientifique
  304. Sujet 00110582
  305.  
  306. Exercice 1
  307. DIAMANT ET KIMBERLITE
  308. La kimberlite est une roche qui peut contenir des cristaux de diamant. Elle est issue
  309. du refroidissement d’une lave et doit son nom à la ville de Kimberley en Afrique du
  310. sud, où elle fut découverte pour la première fois.
  311. Observation de la kimberlite
  312. La kimberlite est présentée à différentes échelles sur le document réponse en
  313. annexe.
  314. 1- Identifier les structures observées en inscrivant, parmi les propositions suivantes,
  315. les réponses dans les cadres prévus : « cellule », « roche », « organite »,
  316. « minéral », « modélisation à l’échelle de l’atome ».
  317. 2- Cocher la proposition juste dans le QCM du document réponse à rendre avec la
  318. copie.
  319. Structure cristalline du diamant
  320. Des diamants sont souvent présents dans la kimberlite sous forme d’inclusions. Le
  321. diamant est un minéral transparent composé de cristaux de carbone pur. Cette
  322. « pierre précieuse » est connue pour être le minéral le plus dur qui soit.
  323. On cherche à savoir si, dans le cas du diamant, le carbone cristallise sous une forme
  324. cubique à face centrée.
  325. Données :
  326. • Rayon d’un atome de carbone : 𝑟 = 70 pm
  327. • Masse d’un atome de carbone : m = 2,0x10-26 kg.
  328. 3- Étude d’un réseau cubique à faces centrées.
  329. 3-a Compléter le schéma de maille d’un réseau cubique à faces centrées présenté
  330. dans le document réponse en indiquant la position des atomes.
  331. 3-b Déterminer, en le justifiant, le nombre d’atomes présents à l’intérieur d’une
  332. maille.
  333. Document 1. Vue d’une face du cube (réseau cubique à faces centrées)
  334.  
  335. Illustration de l’auteur
  336.  
  337. 3-c Le paramètre de maille, noté a, est la longueur d’une arête du cube.
  338. Démontrer que a = 2√2𝑟
  339. 3-d Montrer que la masse volumique 𝜌 qu’aurait le diamant s’il possédait une
  340. structure cubique à faces centrées vérifierait approximativement la formule 𝜌 =
  341. 𝑚
  342. 0,18 × 𝑟 3 ( avec m : masse d’un atome de carbone et r : rayon d’un atome de carbone
  343. modélisée par une sphère).
  344. 4- La masse volumique du diamant est 3,51x 103 kg.m-3. Indiquer si le diamant
  345. possède une structure cubique à face centrée.
  346.  
  347. Recherche de la profondeur de formation du diamant
  348. Le carbone pur est présent dans la nature sous deux formes principales : le diamant,
  349. qui est transparent, et le graphite, qui est gris et opaque. En laboratoire, il est
  350. possible de fabriquer artificiellement du diamant à partir du graphite en modifiant les
  351. paramètres de pression et de température : le diamant peut être produit si la
  352. pression est comprise entre 5 et 12 GPa
  353. (1 GPa = 1x109 Pa).
  354.  
  355. Document 2. Pression en fonction de la profondeur sous la surface terrestre
  356.  
  357. D’après un modèle simplifié de la structure de la Terre
  358. 5- À l’aide du document 2, estimer la profondeur minimale à partir de laquelle les
  359. diamants peuvent se former.
  360.  
  361. Exercice 2
  362. GAMME TEMPEREE ET GUITARE CLASSIQUE
  363.  
  364. Après avoir rappelé quelques généralités sur la gamme tempérée, cet exercice
  365. s’intéresse à l’espacement des frettes d’une guitare classique.
  366. Partie A. Gamme tempérée
  367. Il y a eu dans l’histoire de nombreuses méthodes de construction de gammes pour
  368. ordonner les notes à l’intérieur d’une octave.
  369. On peut diviser l’octave en douze intervalles à l’aide de treize notes de base (Do,
  370. Do#, Ré, Mib, Mi, Fa, Fa#, Sol, Sol#, La, Sib, Si, Do). La gamme fréquemment utilisée
  371. de nos jours est la gamme au tempérament égal (ou gamme tempérée), dans
  372. laquelle le rapport de fréquences entre deux notes consécutives est constant.
  373. 1- Rappeler la valeur du rapport des fréquences de deux notes situées aux
  374.  
  375. extrémités d’une octave.
  376. 2- Expliquer pourquoi la valeur exacte du rapport des fréquences entre deux notes
  377. 12
  378. consécutives de la gamme tempérée est √2.
  379. 3- Le tableau suivant indique les fréquences (en Hertz), arrondies au dixième, de
  380. quelques notes de la gamme tempérée.
  381. Note
  382. Mi3
  383. Fa3
  384. Fa3#
  385. Sol3
  386. Sol3#
  387. La3
  388. Si3b
  389. Si3
  390. Fréquence
  391. 329,6 349,2
  392. 370,0
  393. 392,0
  394. 440,0
  395. 466,2 493,9
  396. (Hz)
  397. Calculer la valeur, arrondie au dixième, de la fréquence qui manque dans le tableau
  398. ci-dessus.
  399.  
  400. Do4
  401. 523,3
  402.  
  403. Partie B. Application aux frettes de la guitare classique
  404. En observant le manche d’une guitare classique, on remarque que les barrettes
  405. métalliques, appelées frettes, situées sur les cordes, ne sont pas espacées
  406. régulièrement : plus on s’approche du chevalet, plus elles sont resserrées.
  407. Cette partie se propose d’expliquer pourquoi.
  408.  
  409. Document 1 : manche d’une guitare classique
  410. Une guitare classique est constituée de 6 cordes. La longueur située entre le
  411. chevalet et le sillet est la plus grande longueur de corde pouvant vibrer. On la note
  412. 𝐿0 . On suppose ici que 𝐿0 = 650 mm. Le manche de la guitare est divisé en plusieurs
  413. cases délimitées par les frettes. Ces frettes permettent au joueur de guitare de
  414. modifier la longueur de la corde pouvant vibrer, et par conséquent de faire varier la
  415. fréquence du son issu de cette vibration.
  416. On se place dans le cas simple où le joueur utilise une seule corde.
  417.  
  418. S’il joue à vide, c’est-à-dire sans pincer la corde au niveau d’une case, la corde qui
  419. vibre, de longueur 𝐿0 , produit un son d’une fréquence 𝑓0 . Lorsqu’il pince la corde au
  420. niveau de la case 𝑛, située juste au- dessus de la 𝑛-ième frette, la corde qui vibre, de
  421. longueur 𝐿𝑛 , émet un son de fréquence 𝑓𝑛 .
  422. Ces grandeurs sont reliées entre elles par la relation :
  423. 𝐿𝑛 × 𝑓𝑛 = 𝐿0 × 𝑓0
  424. où :
  425. - 𝑛 est le numéro de la frette, compté à partir du haut du manche (𝑛 = 0 pour une
  426. corde jouée « à vide »).
  427. - 𝐿𝑛 est la longueur de la corde entre le chevalet et la 𝑛-ième frette.
  428.  
  429. - 𝑓𝑛 est la fréquence de la note jouée lorsque l’on pince la corde au niveau de la case
  430.  
  431. 𝑛.
  432.  
  433. 4- Lorsqu’on joue à vide la corde la plus fine de la guitare, le son émis est le Mi3.
  434.  
  435. Pour obtenir un Mi4 le joueur pince cette même corde au niveau de la 12e case
  436. (située juste au-dessus de la 12e frette), ce qui produit un son de fréquence 𝑓12 = 2 ×
  437. 𝑓0 .
  438. 4-a- Le Mi4 est-il plus aigu ou plus grave que le Mi3 ?
  439. 4-b- Parmi les réponses suivantes, indiquer celle quelle qui correspond à la longueur
  440.  
  441. 𝐿12 correspondant à la fréquence 𝑓12 . Justifier la réponse.
  442. 1) 𝐿12 = 2 × 𝐿0
  443.  
  444. 2) 𝐿12 =
  445.  
  446. 𝐿0
  447.  
  448. 2
  449.  
  450. 3) 𝐿12 = 𝐿
  451. 2
  452.  
  453. 0
  454.  
  455. 5- Longueur de la 1re case.
  456. 12
  457.  
  458. On rappelle que la fréquence du Fa3 est égale à 𝑓1 = √2 𝑓0 . Pour obtenir un Fa3, on
  459. pince la corde au niveau de la première case, la longueur de la corde vibrante étant
  460. alors égale à L1.
  461. Sachant que 𝐿1 =
  462.  
  463. 𝐿0
  464. 12
  465.  
  466. , donner l’expression de la longueur de la première case en
  467.  
  468. √2
  469.  
  470. fonction de L0.
  471. Annexe à rendre avec la copie
  472. Exercice 1
  473. Question 1. Observation des constituants d’une kimberlite à différentes échelles
  474.  
  475. Question 2. QCM
  476. Cocher la proposition exacte pour chacune des questions suivantes ci-dessous.
  477. 1. Lorsque les minéraux sont présents dans une pâte amorphe. Cela indique :
  478. Un refroidissement rapide
  479. Une forte pression
  480. Un refroidissement lent
  481. Une oxydation de la roche
  482.  
  483. 2. La roche de kimberlite a une origine :
  484. Sédimentaire
  485. Volcanique
  486. Anthropique
  487. Biologique
  488.  
  489. Question 3a. Position des atomes dans la maille d’un réseau cubique à faces
  490. centrées
  491. Compléter le schéma en indiquant la position des atomes de carbone dans la maille
  492. d’un réseau cubique à faces centrées.
  493.  
  494. Classe de première
  495. Enseignement scientifique
  496. Sujet 03010612
  497.  
  498. Exercice 1
  499. UN POISON RADIOACTIF
  500. Un écrivain vous contacte pour achever un roman d’espionnage … suspense !
  501. Document 1 : lettre de l’écrivain à votre attention
  502. Bonjour, je suis Jules Servadac, écrivain de roman policier. Je vous sollicite afin de
  503. valider quelques aspects scientifiques de mon roman.
  504. Voici mes premières lignes :
  505. « Pierre et Marie Curie ont découvert le polonium, juste avant le radium qui les
  506. rendit célèbres. Le polonium-210 (210Po) est mille fois plus toxique que le plutonium,
  507. et un million de fois plus encore que le cyanure. Sachez que dix microgrammes (µg)
  508. sont nécessaires pour empoisonner un homme de poids moyen en quelques
  509. semaines et que cette dose mortelle est invisible à l’œil nu. »
  510. Dans mon roman, Tiago, agent secret de Folivie, souhaite s’en servir pour éliminer
  511. un agent infiltré. Celui-ci dîne tous les soirs dans le même restaurant : l’agent secret
  512. compte en profiter pour « poivrer » à sa façon son dîner.
  513. Pour cela, Tiago doit se procurer du polonium-210. Pour des raisons logistiques, il
  514. ne peut récupérer le polonium que 100 jours avant le dîner programmé dans un
  515. autre pays. Or le polonium perd la moitié de sa radioactivité tous les 138 jours.
  516. J’ai deux problèmes à vous soumettre concernant la quantité de polonium que Tiago
  517. doit transporter :
  518. -
  519.  
  520. Restera-t-il suffisamment de Polonium-210 radioactif à la fin de son voyage ?
  521. La dose sera-t-elle invisible à l’œil nu ?
  522.  
  523. Document 2 : données relatives au polonium
  524. Le polonium est un des rares éléments à cristalliser dans le réseau cubique simple.
  525. Paramètre de maille : a = 3,359 x 10-10 m
  526. Masse molaire du polonium : M(Po) = 209,98 g∙mol-1
  527. Donnée complémentaire : nombre d’Avogadro NA = 6,022 x 1023 mol-1
  528. Il est rappelé que la masse molaire d’un élément est la masse d’une mole de
  529. quantité de matière de cet élément
  530.  
  531. Partie 1 : la radioactivité du polonium
  532. L’objectif est ici de vérifier qu’en partant avec 20 µg de polonium-210, il restera
  533. suffisamment de polonium radioactif à l’issue du voyage.
  534. Document 3 : courbe de décroissance radioactive du polonium
  535.  
  536. Nombre d'atomes restants (×1016)
  537.  
  538. Courbe de décroissance d'un échantillon de
  539. polonium 210
  540. 7
  541. 6
  542. 5
  543. 4
  544. 3
  545. 2
  546. 1
  547. 0
  548. 0
  549.  
  550. 50
  551.  
  552. 100
  553.  
  554. 150
  555.  
  556. 200
  557.  
  558. 250
  559.  
  560. 300
  561.  
  562. 350
  563. 400
  564.  
  565. 450
  566. 500
  567.  
  568. 550
  569.  
  570. durée en jour
  571.  
  572. 1- Déterminer en µg la masse initiale de Polonium présente dans l’échantillon utilisé
  573. pour réaliser le graphique du document 1.
  574. 2- Jules Servadac écrit dans son roman : « Le polonium perd la moitié de sa
  575. radioactivité tous les 138 jours ».
  576. 2-a- Définir scientifiquement la grandeur physique sur laquelle il appuie cette
  577. affirmation, en donnant son nom.
  578. 2-b- La faire figurer sur le graphique du document réponse à rendre avec la copie en
  579. laissant apparents les traits de construction.
  580. 3- Justifier, par la méthode de votre choix, que pour l’échantillon considéré la
  581. quantité de polonium restant après le voyage sera suffisante pour accomplir la
  582. mission.
  583. Partie 2 : la structure du polonium
  584. L’objectif est ici de vérifier que les 10 µg de polonium dont Tiago a besoin pour
  585. empoisonner l’agent infiltré sont bien invisibles à l’œil nu.
  586.  
  587. 4- À partir de vos connaissances et des informations apportées par le document 1,
  588. répondre aux questions suivantes :
  589. 4-a- Représenter la structure cubique simple du polonium en perspective cavalière.
  590. 4-b- Dénombrer, en indiquant les calculs effectués, les atomes par maille.
  591. 5- Montrer que la masse volumique du polonium est de 9,20 x 106 g.m-3
  592. 6- Comparaison avec la taille d’un grain de poivre
  593. 6-a- Calculer le volume occupé par la masse de polonium utilisée par Tiago (10
  594. microgrammes).
  595. 6-b- Sachant qu’un grain de poivre broyé occupe un volume d’environ 10-10 m3 et est
  596. difficilement visible à l’œil nu, justifier que l’échantillon est invisible.
  597.  
  598. Exercice 2
  599. ENREGISTREMENT DE FICHIERS SONORES
  600. On s’interroge sur la pertinence d’utiliser un smartphone pour télécharger et stocker
  601. de la musique. Pour cela, on étudie le lien entre la qualité de la numérisation d’un
  602. signal audio et la taille des fichiers numériques correspondants.
  603. Partie A : échantillonnage et quantification d’un signal audio
  604. Le document 1 donné en annexe et à rendre avec la copie représente une portion de
  605. signal enregistré et l’échantillonnage effectué avant la conversion en signal
  606. numérique.
  607. 1- Préciser la fréquence d’échantillonnage, choisie parmi les valeurs proposées
  608. ci-dessous :
  609. 2 000 Hz ;
  610. 12 500 Hz ;
  611. 26 000 Hz ;
  612. 44 100 Hz
  613. 2- Après l’échantillonnage du signal audio, on procède à sa quantification. On
  614. admet que la tension quantifiée ne prend que des valeurs entières ; la valeur
  615. quantifiée d’une tension est l’entier le plus proche de cette tension.
  616. Sur le document 1 en annexe, à rendre avec la copie, représenter la courbe
  617. des tensions après quantification.
  618. 3- Une plateforme de service de musique en ligne propose de la musique en
  619. qualité « 16-Bits / 44.1 kHz ».
  620. Expliquer ce que représentent ces deux valeurs.
  621. 4- Combien de niveaux de quantification différents peut-on obtenir lorsque le
  622. codage s’effectue sur 16 bits ? Choisir la bonne réponse parmi les
  623. propositions suivantes :
  624. 16
  625.  
  626. 2 × 16 = 32
  627.  
  628. 162 = 256
  629.  
  630. 216 = 65 536
  631.  
  632. Partie B : taille d’un fichier en haute définition
  633. Dans un studio d’enregistrement, on enregistre un morceau de musique en stéréo
  634. haute définition en choisissant un encodage sur 24 bits et une fréquence
  635. d’échantillonnage de 192 kHz.
  636. 5- La taille T(en bit) d’un fichier audio numérique s’exprime en fonction de la
  637. fréquence d’échantillonnage 𝑓𝑒 (en Hertz), du nombre 𝑛 de bits utilisés pour la
  638. quantification, de la durée Δ𝑡 de l’enregistrement et du nombre 𝑘 de voies
  639. d’enregistrement (une en mono, deux en stéréo) selon la relation :
  640. 𝑇 = 𝑓𝑒 × 𝑛 × Δ𝑡 × 𝑘
  641. Vérifier que l’espace de stockage nécessaire pour enregistrer en stéréo haute
  642. définition une seconde de musique est de 1,152 Mo. On rappelle qu’un octet
  643. est égal à 8 bits.
  644.  
  645. 6- Avec 200 Mo de stockage, dispose-t-on de suffisamment d’espace pour
  646. enregistrer cinq minutes de musique en stéréo haute définition?
  647. 7- Le dispositif d’encodage et de compression FLAC (Free Lossless Audio Codec)
  648. permet, par compression sans perte, de réduire de 55 % la taille des fichiers.
  649. Son taux de compression, défini comme le rapport de la taille du fichier compressé
  650. sur la taille du fichier initial, est donc de 45%.
  651. Avec 200 Mo de stockage, dispose-t-on de suffisamment d’espace pour
  652. enregistrer cinq minutes de musique en stéréo haute définition compressées par
  653. FLAC ?
  654.  
  655. Annexe à rendre avec la copie
  656. Exercice 2- Question 2
  657. Représentation de la tension d’un signal audio analogique en fonction du temps et
  658. mesures après échantillonnage.
  659.  
  660. Classe de première
  661. Enseignement scientifique
  662. Sujet 02610302
  663. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  664. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  665.  
  666. Exercice 1
  667. L’OR : EXPLOITATION ET CONSÉQUENCES SANITAIRES
  668. L’objectif de cet exercice est d’étudier la structure cristalline de l’or puis de
  669. comprendre en quoi l’exploitation de l’or peut favoriser le développement de troubles
  670. neurologiques dans les populations humaines.
  671.  
  672. Partie 1. La structure du cristal d’or
  673. Document 1. Représentations de la maille cristalline de l’or
  674. L’or cristallise en réseau cubique à faces centrées. Les atomes d’or sont assimilés à
  675. des sphères rigides, tangentes entre elles, de rayon r = 144,2 pm (1 pm = 10#$% m).
  676. Les points de tangence sont situés sur la diagonale d’une face du cube.
  677. Ci-dessous, les points représentent la position des centres des atomes d’or dans la
  678. maille : chaque atome au sommet du cube appartient à huit mailles et ceux au centre
  679. de chaque face appartiennent à deux mailles.
  680.  
  681. On donne la représentation plane de la face d’une maille ci-dessous ; 𝑎 est la
  682. longueur de l’arête de la maille et 𝑟 est le rayon d’un atome.
  683.  
  684. 1- On note 𝑎 la longueur de l’arête du cube représentant une maille. Démontrer par
  685. le calcul que 𝑎 = 407,9 pm. En déduire le volume 𝑉, d’une maille cubique en pm3.
  686. .
  687.  
  688. 2- On rappelle que le volume 𝑉 d’une sphère de rayon 𝑟 est 𝑉 = / 𝜋𝑟 / . Calculer, en
  689. pm3, le volume 𝑉1 d’un atome d’or.
  690. 3- On définit la compacité 𝐶 d’un cristal par la relation :
  691. 𝐶=
  692.  
  693. Volume occupé par les atomes d'une maille
  694. Volume de la maille
  695.  
  696. Calculer la compacité du cristal d’or.
  697.  
  698. Partie 2. Conséquences sanitaires de l’exploitation d’or
  699. L’extraction de l’or nécessite d’utiliser de grandes quantités de cyanure et de
  700. mercure. Chez les adultes, les effets d'une exposition importante au mercure se
  701. remarquent par des symptômes affectant le système nerveux : des tremblements et
  702. des pertes de capacités sensorielles, avec notamment la perte de coordination entre
  703. les cellules musculaires et nerveuses, des troubles de la mémoire, et des déficiences
  704. intellectuelles. Le mercure est considéré par l’Organisation Mondiale de la Santé
  705. (OMS) comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques
  706. extrêmement préoccupants pour la santé publique.
  707. Document 2. Les effets du méthyl-mercure sur les êtres-vivants
  708. Le cyanure et le mercure, utilisés sans précaution pour l’extraction de l’or,
  709. contaminent les sols et les nappes phréatiques à jamais. Même après la fermeture
  710. des mines, les gravats traités au cyanure génèrent pendant des décennies des
  711. acides sulfuriques toxiques.
  712. Le mercure peut se transformer dans l'environnement en méthyl-mercure. Ce méthylmercure tend à s'accumuler dans les eaux et dans les espèces aquatiques. […]
  713. Le méthyl-mercure a la capacité de provoquer une réaction chimique dégradant les
  714. phospholipides de la membrane plasmique. Le méthyl-mercure peut pénétrer dans la
  715. cellule à travers ces membranes et peut se fixer sur certains organites notamment
  716. les mitochondries, et sur des protéines cytoplasmiques, dont le fonctionnement est
  717. alors altéré. Les cellules nerveuses sont particulièrement touchées.
  718. D’après Segall HJ, Wood J.M.(1974). Reaction of methyl mercury with plasmalogens suggests a
  719. mechanism for neurotoxicity of metal-alkyls. Nature.248: 456-8.
  720.  
  721. Document 3. Suivi microscopique de la croissance de cellules nerveuses dans
  722. différentes conditions (sans et avec exposition au méthyl-mercure)
  723. La même cellule nerveuse est suivie,
  724. dans différentes conditions
  725. environnementales.
  726. a – Avant exposition au méthylmercure.
  727.  
  728. b – Après une exposition de 10
  729. minutes au méthyl-mercure.
  730.  
  731. c –Après une exposition de 40
  732. minutes au méthyl-mercure.
  733.  
  734. .
  735.  
  736. La barre d’échelle visible en bas à droite des photographies mesure 30 µm.
  737. La flèche noire permet de comparer un même point sur chaque image.
  738. (D’après Retrograde degeneration of neurite […] in vitro exposure to mercury - Christopher C. W.
  739. Leong et al. – NeuroReport – Decembre 2000)
  740.  
  741. 4- À partir de l’exploitation des documents et de vos connaissances, expliquer
  742. l’origine cellulaire des symptômes présentés par les individus fortement exposés au
  743. mercure. Une réponse argumentée structurée est attendue. Elle ne doit pas excéder
  744. une page.
  745.  
  746. Exercice 2
  747. LA PHOTOSYNTHÈSE POUR RECHARGER NOS BATTERIES
  748. Il est possible de produire de l’électricité en installant des électrodes
  749. dans un sol gorgé d'eau où poussent des plantes telles que le riz. Cette
  750. technologie permet de convertir l’énergie chimique issue de la
  751. photosynthèse en énergie électrique. Le rendement de ce dispositif
  752. reste pour le moment faible mais cela pourrait à terme transformer les
  753. rizières en unités de production électrique.
  754. On cherche ici à déterminer si cette technologie peut réellement
  755. constituer une solution d’avenir.
  756. Les deux parties peuvent être traitées indépendamment.
  757.  
  758. Partie 1. La photosynthèse et ses caractéristiques
  759. On cherche à identifier les conditions de la synthèse d’amidon par les feuilles.
  760. ◄ Expérience :
  761. Sur un pied de géranium
  762. panaché*,
  763. une
  764. partie
  765. de
  766. quelques feuilles est masquée
  767. par du papier noir et est
  768. vivement éclairée pendant un
  769. certain temps.
  770. Après plusieurs heures, l’une
  771. des feuilles est débarrassée de
  772. son cache puis décolorée par de
  773. l’éthanol bouillant.
  774. La feuille est ensuite plongée
  775. dans une boîte de pétri
  776. contenant de l’eau iodée.
  777. L’eau iodée est un indicateur de
  778. couleur jaune qui est utilisé pour
  779. mettre en évidence la présence
  780. d’un glucide, l’amidon, au
  781. contact duquel elle devient bleu
  782. foncé.
  783. D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article356
  784.  
  785. *une feuille panachée n’est pas
  786. totalement chlorophyllienne ;
  787. l’extrémité de la feuille est
  788. blanche.
  789.  
  790. 1- En utilisant vos connaissances, indiquer les résultats attendus dans chacune des
  791. quatre zones de la feuille.
  792.  
  793. Partie 2. La conversion de l’énergie chimique en énergie électrique
  794. Cette partie présente le principe de fonctionnement de la « pile végétale » étudiée et
  795. ses applications potentielles.
  796. La plante utilise la photosynthèse pour produire de la matière organique. Autour des
  797. racines vivent de très nombreux microorganismes qui se nourrissent de la matière
  798. organique issue du végétal. La réaction chimique correspondante peut être exploitée
  799. au sein d’une pile comportant deux électrodes dont l’une est positionnées près de la
  800. racine de la plante et l’autre en est plus éloignée. Cette pile peut délivrer un courant
  801. électrique qui transporte de l’énergie. On admet que la puissance électrique fournie
  802. par une « pile végétale » de cette sorte est proportionnelle à la surface que les plantes
  803. exposées au soleil et qui se trouvent au voisinage des électrodes occupent sur le sol.
  804. 2- L’énergie solaire moyenne reçue en une année par unité de surface est égale à 107
  805. J et on peut estimer en moyenne qu’une plante doit recevoir 20×106 J d’énergie solaire
  806. pour produire 1 kg de matière organique.
  807. Montrer que 1 m2 de surface végétale peut produire théoriquement 0,5 kg de matière
  808. organique au cours d’une année.
  809. 3- On peut estimer qu’une « pile végétale » de 1 m2 de surface fournit une puissance
  810. de 3 W et que l’énergie moyenne nécessaire à la recharge d’un smartphone est de 10
  811. Wh.
  812. Indication : le Watt-heure (Wh) est l’énergie correspondant à une puissance d’un Watt
  813. fournie pendant une durée d’une heure.
  814. 3-a- Calculer la durée de recharge d’un smartphone avec 1 m2 de surface de « pile
  815. végétale ».
  816. 3-b- L’énergie moyenne consommée par une famille pendant une année est 3000
  817. kWh. Calculer la surface nécessaire en m2 de surface de « pile végétale » pour
  818. fournir l’énergie annuelle à une famille.
  819. 4- À partir des arguments issus de l’étude des deux parties de l’exercice et de vos
  820. connaissances, indiquer un intérêt et une limite au procédé de la « pile végétale ».
  821.  
  822. Classe de première
  823. Enseignement scientifique
  824. Sujet 00020131
  825.  
  826. Exercice 1
  827. HISTOIRE D’EAU
  828. Deux méthodes historiques permettant d’estimer l’âge de la Terre
  829. Deux approches ont permis d’estimer l’âge de la Terre au cours du XIXe siècle. La
  830. première utilise la mesure de la salinité de l’eau des océans tandis que la seconde
  831. se base sur l’étude des phénomènes de sédimentation et d’érosion.
  832. Partie 1. Estimation de l’âge de la Terre à l’aide de la salinité des eaux de mer
  833. À la toute fin du XIXe siècle, le physicien irlandais John Joly proposa une méthode
  834. d'estimation de l'âge de la Terre basée sur le taux de sel dans les océans, la salinité.
  835. Les eaux de pluie ruissèlent à la surface de la Terre et se chargent en sel contenu
  836. dans les roches de la croûte terrestre pour ensuite alimenter les rivières qui à leur
  837. tour se déversent dans les océans. La quantité de sel dissous dans les océans
  838. résulterait donc du déversement du sel contenu dans les rivières.
  839. La première question porte sur le calcul de la masse de sel contenue dans les
  840. océans.
  841. 1-a Calculer le volume total des océans en km3, modélisés sous la forme d'un
  842. parallélépipède rectangle (cf. schéma ci-dessous)
  843. SURFACE
  844.  
  845. HAUTEUR
  846.  
  847. Données utilisées par John Joly :
  848. • Superficie totale des océans : 360  106 km2
  849. • Profondeur moyenne des océans : 3,797 km
  850. • Masse volumique moyenne des océans : 1,03  109 tonnes par km3
  851. • L'eau des océans contient environ 1,07 % en masse de sel dissous.
  852. • Déversement des rivières dans les océans : 2,72  104 km3 par an
  853. • Concentration moyenne du sel dissous dans les rivières : 5 250 tonnes par km3
  854. 1-b Calculer la masse totale des océans en tonnes.
  855. 1-c En déduire que la masse de sel contenue dans les océans est d’environ :
  856. 1,5  1016 tonnes. On fera apparaître le calcul.
  857. 2- Calculer la masse de sel apportée chaque année par les rivières à l'océan.
  858. 3- En déduire comme l’a fait John Joly que l'âge de la Terre calculé par cette
  859. méthode est d’environ 100 millions d'années.
  860. 4- En réalité, une partie du sel dissous subit une sédimentation dans certaines
  861. régions littorales et peut également être échangé avec du calcium lors de l'altération
  862. sous-marine du basalte, commenter la validité de la méthode de calcul proposée par
  863.  
  864. Partie 2. Érosion et sédimentation
  865. Document 1 - Un exemple de destruction due à l’érosion.
  866. Le “Grind of the Navir” correspond à une ouverture faite par la mer dans une falaise des
  867. îles Shetland. Cette ouverture est élargie d’hiver en hiver par la houle qui s’y engouffre.
  868.  
  869. Extrait de la sixième édition de Principles of geology (1833) par Charles Lyell.
  870.  
  871. Document 2 - L’argument des temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin,
  872. extrait de L’Origine des espèces (1859).
  873. “Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos couches
  874. de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que la croûte terrestre
  875. a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces énormes entassements de
  876. couches superposées, étudier les petits ruisseaux charriant de la boue, contempler les
  877. vagues rongeant les antiques falaises, pour se faire quelque notion de la durée des périodes
  878. écoulées [...]. Il faut surtout errer le long des côtes formées de roches modérément dures, et
  879. constater les progrès de leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce
  880. qu’est l’immense durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la
  881. vue des résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui nous
  882. paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi convaincu de la
  883. lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des vagues sur les côtes rongent
  884. la surface terrestre, il faut ensuite, pour apprécier la durée des temps passés, considérer,
  885. d’une part, le volume immense des rochers qui ont été enlevés sur des étendues
  886. considérables, et, de l’autre, examiner l’épaisseur de nos formations sédimentaires. [...]
  887. J’ai vu, dans les Cordillères [une chaîne de montagnes], une masse de conglomérat3 dont
  888. j’ai estimé l’épaisseur à environ 10 000 pieds [3km] ; et, bien que les conglomérats aient
  889. dû probablement s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne sont
  890. cependant composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun l’empreinte du
  891. temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi considérables ont dû s’entasser. [...]
  892. M. Croll démontre, relativement à la dénudation produite par les agents atmosphériques, en
  893. calculant le rapport de la quantité connue de matériaux sédimentaires que charrient
  894. annuellement certaines rivières, relativement à l'étendue des surfaces drainées, qu'il
  895. faudrait six millions d'années pour désagréger et pour enlever au niveau moyen de l'aire
  896. totale qu'on considère une épaisseur de 1 000 pieds [305 mètres] de roches. Un tel résultat
  897. peut paraitre étonnant, et le serait encore si, d'après quelques considérations qui peuvent
  898. faire supposer qu'il est exagéré, on le réduisait à la moitié ou au quart. Bien peu de
  899. personnes, d'ailleurs, se rendent un compte exact de ce que signifie réellement un million”.
  900. Extrait “Du laps de temps écoulé, déduit de l’appréciation de la rapidité des dépôts et de l’étendue
  901. des dénudations”, L'Origine des espèces, Charles Darwin, (p. 393 - 398).
  902. 1 - La dénudation correspond à l’effacement des reliefs par érosion.
  903. 2 - Les agents atmosphériques désignent les agents responsables de l’érosion comme la pluie, le gel,
  904. le vent.
  905. 3 - Un conglomérat est une roche issue de la dégradation mécanique d'autres roches et composée de
  906. sédiments liés par un ciment naturel.
  907.  
  908. 5- Expliquer la démarche utilisée par C. Darwin permettant d’estimer un âge minimal
  909. pour la Terre. La réponse ne doit pas excéder une demi-page.
  910. 6- Commenter les résultats obtenus par ces deux méthodes au regard de l’âge de la
  911. Terre estimé aujourd’hui.
  912.  
  913. Exercice 2
  914. LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
  915. Les analyses stylistiques des peintures et des objets ornant une grotte d’Europe de
  916. l’ouest ont permis aux paléoanthropologues de dater son occupation par Homo
  917. sapiens à la fin du Paléolithique supérieur.
  918. Un désaccord persiste cependant entre les scientifiques lorsqu’il s’agit de préciser si
  919. les peintures et objets ont été réalisés au Gravettien, au Solutréen ou au Magdalénien,
  920. les trois dernières périodes géologiques du Paléolithique supérieur comme l’indique le
  921. document ci-dessous.
  922. Les périodes géologiques de la fin du Paléolithique supérieur
  923. Fin du paléolithique supérieur
  924. Magdalénien
  925.  
  926. Gravettien
  927. Solutréen
  928. -27000 ans
  929. 27000
  930.  
  931. -20000 ans -18000 ans
  932. 27000
  933. 27000
  934.  
  935. -12000 ans
  936. 27000
  937.  
  938. 0 an
  939.  
  940. +2000 ans
  941.  
  942. D’après https://multimedia.inrap.fr/archeologie-preventive/chronologie-generale
  943.  
  944. Remarque : la proportionnalité sur l’échelle des temps n’est pas respectée.
  945. 1. Préciser ce qui distingue un noyau stable d’un noyau radioactif. Définir la demi-vie
  946. d’un isotope radioactif. Préciser si, pour un échantillon macroscopique contenant cet
  947. isotope, la demi-vie dépend de la quantité d’isotopes présente initialement.
  948. 2. L’élément carbone présent dans le bois d’un végétal provient de l’air et a été
  949. assimilé dans le végétal grâce à la photosynthèse au niveau des feuilles. En
  950. analysant le document ci-dessous, justifier l’utilisation de la méthode de datation au
  951. carbone 14 pour dater les peintures ornant la paroi de cette grotte.
  952. 3. Compléter la courbe en annexe représentant la décroissance radioactive du
  953. nombre d’atomes de 14C au cours du temps (annexe à rendre avec la copie – les
  954. coordonnées des points calculés doivent être précisées).
  955. 4. En s’appuyant sur le document ci-dessous, expliquer, sous la forme d'une courte
  956. rédaction argumentée, comment la datation au 14C permet de faire évoluer le
  957. désaccord entre les scientifiques sur la période de réalisation des peintures.
  958.  
  959. Document.
  960. Principe de la datation au carbone 14
  961. Le carbone 14 (14C) est un noyau radioactif en proportion constante dans
  962. l’atmosphère.
  963. Les êtres vivants, formant la biosphère, échangent entre eux ainsi qu’avec
  964. l’atmosphère du dioxyde de carbone (CO2) dont une fraction connue comprend du
  965. carbone 14. Tout être vivant contient donc dans son organisme du 14C en même
  966. proportion que l’atmosphère..
  967. À sa mort, un être vivant cesse d’absorber du dioxyde de carbone, par contre le
  968. carbone 14 qu’il contient continue à se désintégrer.
  969. En 5730 ans la moitié des atomes de carbone 14 aura disparu d’un échantillon
  970. macroscopique de cet être vivant. C’est la demi-vie (t ½) de ce noyau radioactif. Audelà de 8 demi-vie, la quantité de 14C présente dans l’échantillon, inférieure à 1 %,
  971. est trop faible pour que la méthode puisse être utilisée pour dater un évènement.
  972. Décroissance du nombre d’atomes de 14C dans une feuille fossilisée après sa
  973. mort.
  974.  
  975. Grand nombre d’atomes de 14C
  976. Grand nombre d’atomes de 14N
  977. Source : illustration de l’auteur
  978.  
  979. Résultats des mesures effectuées sur un fragment de charbon de bois prélevé dans
  980. la grotte
  981. Pour réaliser les peintures ornant les parois de la grotte, les êtres humains du Paléolithique
  982. supérieur ont utilisé du charbon de bois.
  983.  
  984. Les mesures, réalisées sur un prélèvement de ce charbon de bois par les
  985. scientifiques, montrent que la quantité de 14C mesurée en l’an 2000 n’est plus égale
  986. qu’à 8,0 % de la quantité du 14C initialement présent dans l’échantillon.
  987.  
  988. Annexe à rendre avec la copie
  989.  
  990. LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
  991. Exercice 2 : question 3
  992.  
  993. Classe de première
  994. Enseignement scientifique
  995. Sujet 00020352
  996. 1,5  1016 tonnes. On fera apparaître le calcul.
  997. 2- Calculer la masse de sel apportée chaque année par les rivières à l'océan.
  998. 3- En déduire, comme l’a fait John Joly, que l'âge de la Terre calculé par cette
  999. méthode est d’environ 100 millions d'années.
  1000.  
  1001. 4- En réalité, une partie du sel dissous subit une sédimentation dans certaines
  1002. régions littorales et peut également être échangé avec du calcium lors de l'altération
  1003. sous-marine du basalte, commenter la validité de la méthode de calcul proposée par
  1004. John Joly.
  1005. Partie 2. Érosion et sédimentation
  1006. Document 1 - Un exemple de destruction due à l’érosion.
  1007. Le “Grind of the Navir” correspond à une ouverture faite par la mer dans une falaise des îles
  1008. Shetland. Cette ouverture est élargie d’hiver en hiver par la houle qui s’y engouffre.
  1009.  
  1010. Exercice 2
  1011. MASSE, FRÉQUENCE, GAMME
  1012. Les parties 1 et 2 peuvent être traitées indépendamment l’une de l’autre.
  1013. Partie 1. Masse et fréquence.
  1014. On dispose de trois marteaux M1, M2 et M3 de masses respectives m1 = 0,24 kg,
  1015. m2 = 0,48 kg et m3 = 1,44 kg.
  1016. L’expérience consiste à les laisser tomber sur une enclume. Un logiciel d’acquisition
  1017. enregistre le signal sonore émis.
  1018. On désigne respectivement par f1 , f2 et f3 les fréquences fondamentales des sons
  1019. émis par les marteaux M1, M2 et M3 lors de l’expérience.
  1020. Document 1 : spectres des fréquences des sons émis lors de la chute des
  1021. marteaux
  1022. Spectre du son obtenu avec le marteau 1 :
  1023.  
  1024. Spectre du son obtenu avec le marteau 2 :
  1025.  
  1026. Spectre du son obtenu avec le marteau 3 :
  1027.  
  1028. 1- Lire sur le document 1 les fréquences fondamentales f1 , f2 , et f3 des sons émis
  1029. lors de l’expérience et noter leurs valeurs sur la copie.
  1030. 2- Comparer ces fréquences. La masse du marteau influe-t-elle sur la fréquence
  1031. fondamentale du son émis ?
  1032. Partie 2. Construction d'une gamme
  1033. On souhaite construire une gamme musicale en harmonie avec la note obtenue en
  1034. tapant sur l'enclume de la partie 1. On admet que cette fréquence vaut environ
  1035. 3600 Hz.
  1036. 3- Cette note, jugée trop aigüe, doit être diminuée de plusieurs octaves-pour obtenir
  1037. une fréquence proche de 440 Hz, correspondant à la fréquence du La3 servant
  1038.  
  1039. communément de référence. Combien d’octaves séparent la note obtenue en tapant
  1040. sur l’enclume et le La3 ?
  1041. 4- Dans une gamme de douze notes au tempérament égal (aussi appelée gamme
  1042. tempérée), la fréquence de chaque note est obtenue en multipliant la fréquence de la
  1043. 12
  1044. 1
  1045.  
  1046. précédente par racine douzième de deux, notée √2 ou 212 .
  1047.  
  1048. 4-a- Recopier et compléter l'algorithme ci-dessous pour qu'il permette de construire
  1049. la gamme de douze notes au tempérament égal à partir de la note de fréquence
  1050. F = f0
  1051. 𝐹←⋯
  1052. Pour i allant de … à …
  1053. Afficher F
  1054. 𝐹←⋯
  1055. FinPour
  1056.  
  1057. 4-b- Donner la valeur de B dans le tableau des fréquences ci-dessous :
  1058. Note 0 Note 1 Note 2 Note 3 Note 4 Note 5 Note 6 Note 7 Note 8 Note 9 Note 10
  1059.  
  1060. Fréquence 455 482
  1061. 𝑓
  1062. = 𝑓0
  1063. (en Hertz)
  1064. Rapport
  1065. 𝑓
  1066. 𝑓0
  1067. 1
  1068.  
  1069. 511
  1070.  
  1071. 541
  1072.  
  1073. 573
  1074.  
  1075. 607
  1076.  
  1077. A
  1078.  
  1079. 682
  1080.  
  1081. 723
  1082.  
  1083. 765
  1084.  
  1085. 21/12 22/12 23/12 24/12 25/12
  1086.  
  1087. B
  1088.  
  1089. 27/12
  1090.  
  1091. 28/12 29/12 210/12
  1092.  
  1093. Note 11
  1094.  
  1095. Note 12
  1096.  
  1097. 859
  1098.  
  1099. 910
  1100.  
  1101. 211/12
  1102. 2
  1103.  
  1104. 811
  1105.  
  1106. 4-c- Expliquer pourquoi A2 = 682 × 607 puis donner la valeur de A.
  1107. 5- On rappelle que la quinte juste introduite pour construire les gammes de
  1108. 3
  1109. Pythagore est exactement 2.
  1110. Déterminer la note de la gamme pour laquelle l’intervalle qu’elle forme avec la note 0
  1111. est le plus proche de la quinte juste.
  1112.  
  1113. Classe de première
  1114. Enseignement scientifique
  1115. Sujet 00810211
  1116.  
  1117. Exercice 1
  1118.  
  1119. Terre Plate ou Terre sphérique
  1120. Anaxagore (v. -500 ; -428) et Ératosthène (v. -276; v. -194) sont deux mathématiciens
  1121. qui se sont intéressés à la forme de la Terre : Anaxagore pensait qu’elle était plate
  1122. alors qu’Ératosthène pensait qu’elle était sphérique.
  1123. Document 1 : Anaxagore
  1124. Anaxagore est un philosophe grec qui s’est
  1125. intéressé aux mathématiques et à l’astronomie. Il a
  1126. l’intuition, par exemple, que la Lune brille en
  1127. réfléchissant les rayons du Soleil et fournit une
  1128. explication valable des éclipses lunaires et solaires.
  1129. Il pense, d’autre part, que la Terre est un disque plat
  1130. et, sous cette hypothèse, il cherche à calculer la
  1131. distance de la Terre au Soleil.
  1132. Il a appris par des voyageurs venant de la ville de
  1133. Syène (S) que, lors du solstice d’été, le Soleil (H)
  1134. est au zénith à midi et donc que les objets n’ont pas
  1135. d’ombre à ce moment précis. Au même moment,
  1136. quelques 800 km plus au nord, à l’emplacement de
  1137. ce qui deviendra la ville d’Alexandrie (A), le soleil
  1138. éclaire un puits de 2 m de diamètre jusqu’à une
  1139. profondeur de 16 m.
  1140.  
  1141. Figure 1
  1142.  
  1143. La figure 1 représente la situation à midi lors du
  1144. solstice d’été.
  1145.  
  1146. 1- Compléter le schéma de l’annexe avec les informations chiffrées du document 1.
  1147. Quelle longueur de ce schéma Anaxagore cherche-t-il à calculer ?
  1148. 2- Calculer la distance Terre-Soleil dans le modèle d’Anaxagore.
  1149. 3- On estime aujourd’hui que la distance moyenne Terre-Soleil est de 150 millions de
  1150. kilomètres soit 25000 fois plus. Expliquer pourquoi la valeur trouvée par Anaxagore
  1151. est très éloignée de la valeur réelle.
  1152.  
  1153. Document 2 : Eratosthène
  1154. Eratosthène, autre philosophe grec intéressé lui
  1155. aussi par les mathématiques et la forme de la
  1156. Terre, considère que la Terre est sphérique et il
  1157. cherche à calculer son rayon.
  1158. Il connaît lui aussi la distance de 800 km entre
  1159. Syène (S) et Alexandrie (A) et sait qu’à midi, lors
  1160. du solstice d’été, le soleil est au zénith à Syène.
  1161. Il fait une hypothèse importante pour son
  1162. modèle : il pense que le soleil est très éloigné de
  1163. la Terre et que, par conséquent, ses rayons sont
  1164. parallèles en arrivant sur la Terre.
  1165. Il utilise un instrument de mesure qui lui permet
  1166. de trouver un angle d’un cinquantième de tour,
  1167. soit 7,2°, entre les rayons du soleil et la
  1168. verticale à Alexandrie.
  1169. Figure 2
  1170. La figure 2 représente la situation à midi lors du
  1171. solstice d’été. Le segment [EA] représente la
  1172. verticale à Alexandrie et C le centre de la Terre.
  1173.  
  1174. 4- Compléter le schéma de l’annexe avec les informations chiffrées du texte du
  1175. document 2.
  1176. Quelle longueur de ce schéma Ératosthène cherche-t-il à calculer ?
  1177. ̂ . Justifier la réponse en s’appuyant sur des
  1178. 5- Déterminer la mesure de l’angle ACS
  1179. propriétés géométriques.
  1180. Calculer la circonférence de la Terre puis en déduire le rayon de la Terre au kilomètre
  1181. près.
  1182. 6- On estime aujourd’hui que le rayon de la Terre est de 6371 km. Calculer l’erreur en
  1183. pourcentage commise par Ératosthène. Commenter.
  1184.  
  1185. Exercice 2
  1186. Détermination de l'âge de la Terre par Buffon
  1187. Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de
  1188. la Terre (proposée par Buffon au 18e siècle) et de la mettre en perspective avec une
  1189. méthode actuelle.
  1190. Partie 1. Expérience de Buffon et détermination de l’âge de la Terre
  1191. Document 1. Description du protocole expérimental mis en œuvre par Buffon
  1192. « J'ai fait faire dix boulets de fer forgé et battu :
  1193. Le premier d'un demi-pouce de diamètre. Le second d'un pouce. Le troisième d'un
  1194. pouce et demi. Le quatrième de deux pouces. Le cinquième de deux pouces et demi. Le
  1195. sixième de trois pouces. Le septième de trois pouces et demi. Le huitième de quatre pouces.
  1196. Le neuvième de quatre pouces et demi. Le dixième de cinq pouces.
  1197. Ce fer venait de la forge de Chameçon près de Châtillon-sur-Seine, et comme tous les
  1198. boulets ont été faits du fer de cette même forge, leurs poids se sont trouvés à très-peu près
  1199. proportionnels aux volumes. [...]
  1200. J'ai cherché à saisir deux instants dans le refroidissement, le premier où les boulets
  1201. cessaient de brûler, c'est-à-dire le moment où on pouvait les toucher et les tenir avec la main,
  1202. pendant une seconde, sans se brûler ; le second temps de ce refroidissement était celui où les
  1203. boulets se sont trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à
  1204. 10 degrés au-dessus de la congélation. »
  1205. Extrait : Premier tome, rédigé par Buffon (1774)
  1206. Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
  1207. Diamètre (en pouce)
  1208. 1
  1209.  
  1210. 1,5
  1211. 2
  1212.  
  1213. 3
  1214.  
  1215. 4
  1216.  
  1217. Temps de
  1218. « refroidissement au
  1219. point de la température
  1220. actuelle » (en minute)
  1221.  
  1222. 93
  1223.  
  1224. 145 196 308 415
  1225.  
  1226. 5
  1227.  
  1228. 1- « Le boulet de 5 pouces a été chauffé à blanc en 34 minutes. Il s'est refroidi au
  1229. point de le tenir dans la main en 3 heures 52 min. Refroidi au point de la température
  1230. actuelle en 8 heures 42 minutes. »
  1231. Indiquer laquelle des quatre valeurs proposées ci-dessous correspond à la valeur
  1232. manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
  1233. Valeur A : 842
  1234.  
  1235. Valeur B : 352
  1236.  
  1237. Valeur C : 522
  1238.  
  1239. Valeur D : 232
  1240.  
  1241. 2- Le pouce est une ancienne unité de longueur, valant environ 2,7 cm. Convertir en
  1242. centimètre le diamètre du plus grand boulet.
  1243.  
  1244. 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de
  1245. « refroidissement au point de la température actuelle » (en minute) en fonction du
  1246. diamètre du boulet (en pouce).
  1247. 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation
  1248. entre le diamètre du boulet en fer forgé et son temps de « refroidissement au point
  1249. de la température actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
  1250. • Affirmation A : « Le temps de refroidissement est proportionnel au diamètre. »
  1251. • Affirmation B : « La vitesse de refroidissement est proportionnelle au diamètre. »
  1252. • Affirmation C : « L’accroissement du temps de refroidissement est proportionnel à
  1253. l’accroissement du diamètre. »
  1254. 5- L’utilisation d’un tableur permet d’ajuster le nuage des points construits à la
  1255. question 3 par la fonction f définie par 𝑓(𝑑) = 108𝑑 − 16 pour des valeurs de
  1256. 𝑑 supérieures ou égales à 1 et où d correspond au diamètre (en pouce) et f(d) la
  1257. durée de refroidissement (en minute).
  1258. À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km,
  1259. calculer l’âge de la Terre (en année).
  1260. Partie 2. Mise en perspective avec les connaissances actuelles
  1261. Nous cherchons à porter un regard critique sur l’utilisation de boulets en fer pour
  1262. déterminer l’âge de la Terre.
  1263. 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des
  1264. boulets de fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
  1265. Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
  1266. Composition chimique des différentes
  1267. enveloppes terrestres
  1268.  
  1269. Croûte
  1270. (continentale
  1271. et océanique)
  1272.  
  1273. Oxydes de :
  1274. Si (50 à 70 %)
  1275. Al (13 à 16 %)
  1276. Fe (5 %)
  1277.  
  1278. Manteau
  1279.  
  1280. Oxydes de :
  1281. Si (45 %)
  1282. Mg (37 %)
  1283. Fe (8 %)
  1284.  
  1285. Noyau
  1286.  
  1287. Alliage fernickel (teneur en fer
  1288. environ 98 %)
  1289.  
  1290. D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
  1291.  
  1292. Légende :
  1293. Si : silicium
  1294. Al : aluminium
  1295. Fe : fer
  1296. Mg : magnésium
  1297. 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
  1298. pour déterminer cet âge et décrire son principe.
  1299. Annexe à rendre avec la copie
  1300.  
  1301. Exercice1- Question 1
  1302. H représente le Soleil, S la ville de Syène, A la ville d’Alexandrie et le segment [𝑃𝑅]
  1303. le fond du puit. Le schéma n’est pas à l’échelle.
  1304.  
  1305. Exercice 1- Question 4
  1306. C représente le centre de la Terre, S la ville de Syène, A la ville d’Alexandrie et le
  1307. segment [𝐸𝐴] la verticale à Alexandrie. Le schéma n’est pas à l’échelle.
  1308.  
  1309. Exercice2- Question 3
  1310. Représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point de la
  1311. température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
  1312.  
  1313. Classe de première
  1314. Enseignement scientifique
  1315. Sujet 01410201
  1316.  
  1317. Exercice 1
  1318. DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
  1319. Première Partie
  1320. Buffon est un scientifique du XVIIIe Siècle, voici un extrait de son Premier Mémoire.
  1321. Document 1 : Recherches sur le refroidissement de la Terre et des
  1322. planètes
  1323. En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer, que
  1324. la Terre ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par le feu, il
  1325. est démontré, par nos expériences, que si le globe était entièrement
  1326. composé de fer ou de matière ferrugineusea, il ne se serait consolidé
  1327. jusqu’au centre qu’en 4 026 ans, refroidi au point de pouvoir le toucher
  1328. sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne se serait refroidi au point de la
  1329. température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais comme la Terre, dans
  1330. tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de matières
  1331. vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que les
  1332. matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est
  1333. consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au
  1334. point de pouvoir le toucher en 33 911 ans environ, et à la température
  1335. actuelle en 74 047 ans environ.
  1336. Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la terre.
  1337. Notes :
  1338. a. Matière composée en grande partie de fer.
  1339. b. Qui peut être changé en verre.
  1340. 1- Dans le document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre.
  1341. Il modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
  1342. 1-a- Indiquer les trois étapes du refroidissement de la Terre décrites par Buffon.
  1343. 1-b- Donner l’argument sur lequel s’appuie Buffon pour réévaluer sa première
  1344. estimation de l’âge de la Terre.
  1345. 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
  1346. se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces) :
  1347.  
  1348. Document 2 :
  1349. Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se brûler »
  1350. Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
  1351.  
  1352. 1 3
  1353.  
  1354. Temps 𝑡 de refroidissement observé
  1355. (en minute)
  1356.  
  1357. 12 58 102 156 205
  1358. 5
  1359.  
  1360. 7
  1361.  
  1362. 9
  1363.  
  1364. Dans le repère du document-réponse 1 de l’annexe, placer les points représentant
  1365. les données du tableau, puis tracer la droite passant par les points d’abscisses 3
  1366. et 9.
  1367. 3- On suppose que la Terre a un diamètre égal à 12 740 km, c’est-à-dire à environ
  1368. 1 milliard de demi-pouces.
  1369. La droite précédemment tracée a pour équation 𝑡 = 24,5 × 𝑑 − 15,5, où 𝑡 est la durée
  1370. de refroidissement (en minute) et 𝑑 le diamètre de la boule (en demi-pouce).
  1371. En supposant que cette droite modélise l’évolution du temps de refroidissement en
  1372. fonction du diamètre, retrouve-t-on les 46 991 années obtenues par Buffon comme
  1373. temps de refroidissement d’une boule de fer de la taille de la Terre ? Présenter les
  1374. calculs permettant de répondre à la question.
  1375. Deuxième Partie
  1376. Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
  1377. décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
  1378. créé, en particulier l’isotope radioactif 235𝑈. L’examen de roches montre
  1379. qu’aujourd’hui, il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la
  1380. Terre.
  1381. 4- Le graphique du document-réponse 2 de l’annexe représente le nombre de
  1382. noyaux d’uranium 235 restants en fonction du temps.
  1383. On note 𝑁0 le nombre de noyaux à l’instant initial 𝑡 = 0.
  1384. 4-a- Sur ce graphique, repérer la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235. Faire apparaître
  1385. les traits de construction.
  1386. 4-b- Sur ce graphique, graduer l’axe des abscisses en multiples de la demi-vie.
  1387. 4-c- En utilisant ce graphique, estimer au bout de combien de demi-vies il ne reste
  1388. plus que 1% des noyaux d’uranium 235 ? On notera sur la copie la bonne
  1389. réponse parmi les trois suivantes, sans justifier.
  1390. Réponse A : entre 1 et 3 demi-vies
  1391. Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
  1392. Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
  1393.  
  1394. 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
  1395. proposer une estimation de l’âge de la Terre
  1396.  
  1397. Exercice 2
  1398. NEW-YORK - PÉKIN EN AVION
  1399. Les constructeurs d’avions ayant fait de grandes améliorations en matière de
  1400. sécurité sur leurs biréacteurs, les autorités américaines de l’aviation civile ont revu fin
  1401. décembre 2011 la réglementation sur ces avions, en les autorisant à voler au-dessus
  1402. du Pôle Nord.
  1403. Ce sujet étudie les durées de vol sur le trajet New York-Pékin en fonction de deux
  1404. trajectoires possibles : soit le long du 40e parallèle, soit en passant par le Pôle Nord.
  1405. Document 1 : deux planisphères - deux représentations de la Terre
  1406. Figure 1a – Représentation de la Terre en projection cylindrique
  1407.  
  1408. Figure 1b – Représentation de la Terre en projection polaire
  1409.  
  1410. N
  1411.  
  1412.  
  1413. •P
  1414.  
  1415. Equateur
  1416. ur
  1417.  
  1418. N représente la ville de New York.
  1419. P représente la ville de Pékin.
  1420.  
  1421. Document 2 :
  1422. représentation de la Terre pour l’étude du trajet en passant par le Pôle Nord
  1423.  
  1424. N : New York
  1425. P : Pékin
  1426. O : centre de la Terre
  1427. H : centre du cercle
  1428. formé
  1429. par le 40ème parallèle
  1430.  
  1431. Le rayon de la Terre
  1432. 1- On admet que la longueur du méridien terrestre est égale à 40 000 km. En déduire
  1433. le rayon de la sphère terrestre.
  1434.  
  1435. Trajet New York – Pékin en suivant le 40e parallèle
  1436. Jusqu’au début des années 2010, la liaison aérienne New York – Pékin à bord
  1437. d’avions biréacteurs suivait une route relativement proche de la ligne du 40e
  1438. parallèle.
  1439. 2- Tracer, sur le schéma du document-réponse situé en Annexe, un des deux arcs de
  1440. parallèle qui relie New York à Pékin.
  1441. 3- D’après le document 1, figure 1a, indiquer les coordonnées terrestres (latitude,
  1442. longitude) de chacune des villes de New York et de Pékin. Il est attendu des
  1443. coordonnées entières.
  1444. 4- En utilisant les coordonnées de New York et de Pékin, montrer que chacun des
  1445. arcs de parallèle reliant New-York à Pékin est un demi-cercle.
  1446. 5- Parmi les quatre propositions ci-dessous, une seule représente la distance New
  1447. York – Pékin le long du 40e parallèle :
  1448. Proposition A
  1449. 1 200 km
  1450.  
  1451. Proposition B
  1452. 15 300 km
  1453.  
  1454. Proposition C
  1455. 20 000 km
  1456.  
  1457. Proposition D
  1458. 40 000 km
  1459.  
  1460. Éliminer les trois propositions fausses pour trouver la distance New York – Pékin le
  1461. long du 40e parallèle. Justifier. On pourra utiliser cos(40°)=0,766.
  1462. Trajet New York – Pékin en passant par le Pôle Nord
  1463. Depuis décembre 2011, les avions biréacteurs peuvent survoler le pôle Nord.
  1464. 6- Tracer (d’une autre couleur que celle utilisée en question 2) sur le schéma du
  1465. document-réponse situé en Annexe, la route que les avions biréacteurs sont
  1466. autorisés à emprunter entre New York et Pékin en passant par le Pôle Nord.
  1467. 7- Montrer que la distance New York – Pékin par la route polaire mesure environ
  1468. 11 100 km.
  1469. 8- D’un point de vue environnemental, indiquer un avantage lié à la route aérienne
  1470. passant par le Pôle Nord par rapport à la route suivant le 40e parallèle.
  1471.  
  1472. Annexe à rendre avec la copie
  1473. Exercice 1 - question 2
  1474. Document-réponse 1 à compléter
  1475.  
  1476. Exercice 1- Question 4
  1477. Document-réponse 2 à compléter
  1478. 𝑁0
  1479. 0
  1480.  
  1481. Exercice 2 : New-York Pékin en avion – Questions 2 et 6
  1482. Document-réponse :
  1483.  
  1484. Equateur
  1485.  
  1486. Classe de première
  1487. Enseignement scientifique
  1488. Sujet 03910551
  1489.  
  1490. Exercice 1
  1491. DE LA THÉORIE CELLULAIRE AUX NANO MÉDICAMENTS
  1492.  
  1493. Partie 1. Découverte de la cellule et de la membrane plasmique
  1494. C'est en 1838, avec le botaniste Matthias Jakob Schleiden et le zoologiste Theodor
  1495. Schwann, que la notion de cellule est formalisée dans le cadre de la théorie
  1496. cellulaire.
  1497. Document 1 : Observations microscopiques de cellules
  1498. (a) Feuille d’élodée (plante à fleurs)
  1499.  
  1500. I-----I : 10 micromètres
  1501. Source : snv.jussieu.fr
  1502. b) Cellules de foie humain
  1503.  
  1504. I-------I : 25 micromètres
  1505.  
  1506. (c) Bactérie Escherichia coli
  1507.  
  1508. I---I : 0,5 micromètres
  1509. Source INRA.fr
  1510. 1- À partir des photographies du document 1, déterminer la taille (dimension la plus
  1511. longue) d’une cellule de chaque type (a, b et c) en explicitant vos calculs.
  1512. 2- Identifier la ou les observations du document 1 qui auraient pu être faites avec le
  1513. matériel de l’époque de Schleiden et Schwann.
  1514. 3- Expliquer en quoi de telles observations ont permis de formuler la théorie
  1515. cellulaire.
  1516. Document 2 : La découverte de la membrane
  1517. Au début du XXème siècle, les chercheurs commencent à s’accorder sur l’existence
  1518. d’une structure délimitant les cellules, bientôt désignée sous le terme de membrane
  1519. plasmique.
  1520. En 1899, le britannique Everton en étudiant la perméabilité de cellules d’algues à
  1521. différentes molécules déduit que la membrane est constituée de lipides, ce qu’ont
  1522. confirmé des analyses chimiques au début du XXème siècle.
  1523. En 1925, Gortel et Grendel réalisent une expérience pour comprendre l’organisation
  1524. de cette membrane. Ils prélèvent les globules rouges dans 1mL de sang, les
  1525. comptent puis évaluent la surface totale de l’ensemble de leurs membranes.
  1526. Ils extraient ensuite les lipides des globules rouges. Seule la membrane plasmique
  1527. des globules rouges contient des lipides car ils ne contiennent pas d’organites
  1528. possédant des membranes lipidiques (ni noyau ni mitochondries).
  1529. Ces lipides sont ensuite versés dans une cuve remplie d’eau, formant un film (simple
  1530. couche de lipides) à la surface de l’eau. Un système de barre déplaçable permet
  1531.  
  1532. Schématisation des expériences de Gortel et Grendel :
  1533. Globules rouges extraits
  1534. dans 1 mL de sang
  1535. Évaluation de la surface
  1536. totale St de l’ensemble des
  1537. n globules rouges
  1538. 𝑆𝑡 = 𝑆1 × 𝑛
  1539.  
  1540. Comptage des
  1541. globules rouges
  1542. (n)
  1543.  
  1544. Extraction des lipides
  1545. issus des globules
  1546. rouges
  1547. Dispersion des lipides à la
  1548. surface d’une cuve remplie d’eau
  1549. Film formé par les lipides
  1550.  
  1551. Élément fixe
  1552.  
  1553. Élément déplaçable
  1554.  
  1555. Évaluation de la surface du
  1556. film lipidique
  1557. Résultats obtenus :
  1558. Volume de
  1559. Nombre de
  1560. sang utilisé
  1561. globules
  1562. (en mL)
  1563. rouges par ml
  1564. de sang
  1565. 1
  1566. 4,74×109
  1567.  
  1568. Surface
  1569. d’un globule
  1570. rouge
  1571. (en m2)
  1572. 99,4×10-12
  1573.  
  1574. Surface totale
  1575. des globules
  1576. rouges (en m2)
  1577. 0,47
  1578.  
  1579. Surface de
  1580. lipides mesurée
  1581. dans la cuve (en
  1582. m2)
  1583. 0,94
  1584.  
  1585. D’après Extrait de Biologie: Les manuels visuels pour la Licence (Lelievre et al.)
  1586.  
  1587. 4- À partir des informations apportées par le document 2 et de vos connaissances,
  1588. recopier la bonne la bonne proposition parmi les séries de quatre ci-dessous :
  1589. 4.a- Les globules rouges sont différents des cellules a et b observées dans la
  1590. question 1 car :
  1591. ¨
  1592. Ils ne contiennent pas de membrane.
  1593. ¨
  1594. Ils ne contiennent pas de lipides.
  1595. ¨
  1596. Ils ne contiennent pas de noyau.
  1597. ¨
  1598.  
  1599. 4.b- L’expérience de Gortel et Grendel montre que la membrane des globules
  1600. rouges :
  1601. ¨
  1602. Est constituée d’une simple couche de lipides
  1603. ¨
  1604. Est constituée d’une double couche de lipides
  1605. ¨
  1606. Est deux fois plus fine que les membranes des autres cellules.
  1607. ¨
  1608. Est deux fois plus épaisse que la membrane des autres cellules.
  1609. 4.c- La membrane plasmique est constituée :
  1610. ¨
  1611. De protéines uniquement
  1612. ¨
  1613. De phospholipides et de protéines
  1614. ¨
  1615. D’ADN et de phospholipides
  1616. ¨
  1617. De phospholipides uniquement.
  1618.  
  1619. Partie 2 : Des nano vecteurs s’inspirant de la membrane cellulaire pour
  1620. améliorer les traitements anticancéreux
  1621. Document 3 : les nanotechnologies au service de la médecine
  1622. 3a- Principe et intérêt des nano vecteurs
  1623. Lors des traitements anticancéreux classiques, des doses importantes de
  1624. médicament sont ingérées car seule une petite partie est efficace et atteint l’organe
  1625. malade. Aussi, d’autres organes peuvent être touchés, occasionnant de nombreux
  1626. effets secondaires (perte de cheveux par exemple). Pour limiter ces effets, il faudrait
  1627. que le médicament agisse uniquement sur les cellules ciblées ce qui permettrait
  1628. aussi de réduire la dose ingérée. Enfermer le médicament dans un nano vecteur
  1629. lipidique pourrait être la solution !
  1630. 3b : Deux types de vecteurs lipidiques
  1631. Schéma des deux types de vecteurs et détail d’un phospholipide
  1632.  
  1633. Tête
  1634. hydrophile
  1635. Queue lipophile
  1636.  
  1637. Deux types de vecteurs lipidiques peuvent enfermer un médicament. Ils sont obtenus
  1638. en agitant vigoureusement un mélange d’eau et de phospholipides.
  1639.  
  1640. Des marqueurs protéiques appropriés peuvent être rajoutés dans leur enveloppe
  1641. pour qu’ils soient reconnus par les cellules cibles. Ils permettent la fusion de la
  1642. vésicule et de la membrane plasmique (de même nature), libérant le contenu de la
  1643. vésicule directement dans la cellule cible.
  1644. 5- À partir des informations fournies par le document 3, expliquer en quoi l’utilisation
  1645. des vecteurs lipidiques est intéressante pour administrer les médicaments
  1646. anticancéreux.
  1647. 6- En utilisant vos connaissances, choisir le type de vecteur le plus pertinent pour
  1648. transporter un médicament anticancéreux hydrophile
  1649.  
  1650. Exercice 2
  1651. L’ARCHIPEL D’HAWAÏ ET LES MONTS DE L’EMPEREUR
  1652. Sur l’île d’Hawaï, située dans l’océan Pacifique, on trouve un volcan actif, le
  1653. Kilauea, qui produit des laves fluides à l’origine de roches appelées basaltes. L’île
  1654. d’Hawaï fait partie d’un archipel dont les îles volcaniques sont alignées.
  1655. Document 1. Carte de localisation de l’archipel d’Hawaï dans son contexte
  1656. géologique.
  1657.  
  1658. Partie A. Les basaltes d’Hawaï.
  1659. Dans cette partie, on s’intéresse aux roches d’Hawaï et à leur mode de formation. On
  1660. a prélevé deux roches sur l’île d’Hawaï à des profondeurs différentes de la coulée de
  1661. lave : le basalte 1 se trouvait en surface de la coulée, et le basalte 2 plus en
  1662. profondeur.
  1663. Document 2. Comparaison des deux basaltes d’Hawaï observés à la même échelle
  1664. Roche
  1665.  
  1666. Basalte 1
  1667.  
  1668. Basalte 2
  1669.  
  1670. Taille des
  1671. minéraux
  1672.  
  1673. Petite
  1674.  
  1675. Moyenne
  1676.  
  1677. Proportion de
  1678. verre
  1679.  
  1680. Forte
  1681.  
  1682. Faible
  1683.  
  1684. Photos de lames
  1685. de deux roches
  1686. observées au
  1687. microscope en
  1688. lumière polarisée
  1689. analysée (LPA),
  1690. au grossissement
  1691. 40
  1692.  
  1693. Minéraux
  1694.  
  1695. Cristaux de feldspaths plagioclases, pyroxènes et olivines dans
  1696. du verre (en noir sur la photographie).
  1697.  
  1698. 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
  1699. de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
  1700.  
  1701. Partie B. Les monts sous-marins de la chaîne de l’Empereur.
  1702. La plaque tectonique Pacifique, sur laquelle se trouve l’archipel d’Hawaï, se déplace
  1703. avec le temps au-dessus d’un point chaud considéré comme fixe. Ce point chaud est
  1704. à l’origine de l’émission de laves en surface de la Terre, à l’origine des îles
  1705. volcaniques. La plaque tectonique Pacifique se déplace de plusieurs centimètres par
  1706. an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
  1707. différentes façons.
  1708.  
  1709. Document 3. Localisation et âge des Monts de l’Empereur et archipel d’Hawaï.
  1710. Avec le temps, les anciennes îles volcaniques formées par le point chaud d’Hawaii
  1711. se sont érodées : elles s’élèvent toujours depuis le fond de la mer mais sans
  1712. atteindre la surface de l’océan Pacifique. Ces monts sous-marins forment les monts
  1713. de l’Empereur. L’âge de chaque mont de l’Empereur, exprimé en million d’années
  1714. (Ma), est indiqué entre parenthèses.
  1715. Îles volcaniques
  1716. émergées
  1717. Monts de l’Empereur
  1718. Volcans sous-marins
  1719. éteints
  1720.  
  1721. D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt, schéma de Alain Gallien, document modifié
  1722.  
  1723. 2- a- Indiquer la latitude du mont Jingu.
  1724. 2- b- Indiquer la longitude de l’île d’Hawaï.
  1725. Pour calculer la vitesse de déplacement de la plaque Pacifique, on peut utiliser la
  1726. position et l’âge de deux monts de l’Empereur (en millions d’années).
  1727. 3- Calculer la vitesse moyenne de déplacement de la plaque Pacifique entre la
  1728. formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
  1729.  
  1730. Le déplacement de la plaque correspond à un déplacement sur une surface
  1731. sphérique et non pas plane. Les monts Koko et Suiko étant situés sur le même
  1732. méridien, on peut déterminer la vitesse de déplacement de la plaque en utilisant non
  1733. pas un segment de droite mais un arc de méridien.
  1734. On a représenté sur le document 5 ci-dessous une vue de coupe de la Terre le long
  1735. du méridien sur lequel se trouvent les deux monts. Le point A représente le mont
  1736. Suiko et le point B représente le mont Koko. C est le point d’intersection entre le
  1737. méridien commun et l’équateur, et O représente le centre de la Terre. On rappelle
  1738. que :
  1739. - le rayon terrestre est : RT = 6371 km ;
  1740. - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
  1741. Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
  1742. Latitude de Suiko : 44 °N
  1743. (arrondie au degré près).
  1744. A
  1745.  
  1746. Latitude de Koko : 35 °N
  1747. (arrondie au degré près).
  1748.  
  1749. B
  1750. C
  1751.  
  1752. O
  1753.  
  1754. Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
  1755. , puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
  1756. 4- Calculer la mesure en degrés de l’angle 𝐴𝑂𝐵
  1757. de méridien reliant les points A et B.
  1758. 5- Calculer la distance entre deux points situés sur un même méridien et dont les
  1759. latitudes diffèrent de 1 degré. De même, calculer la distance correspondant à une
  1760. mesure d’un millimètre sur la carte du document 3. Exploiter ces résultats pour
  1761. comparer la précision de la mesure de distance selon les deux méthodes réalisées
  1762. en question 3 et 4.
  1763.  
  1764. Classe de première
  1765. Enseignement scientifique
  1766. Sujet 02510551
  1767.  
  1768. Exercice 1
  1769. DE LA RADIUMTHÉRAPIE À LA CURIETHÉRAPIE
  1770. En décembre 1898, Marie et Pierre Curie découvrent un nouvel élément chimique
  1771. qu’ils appellent « radium ». Pierre Curie et Henri Becquerel publient en 1901 un
  1772. article relatant les effets physiologiques du rayonnement du radium.
  1773. Dans les années 1910, Marie Curie, qui dirige alors l’Institut du Radium développe,
  1774. avec le Dr. Regaud qui dirige l’Institut Pasteur, la « curiethérapie ». C’est une
  1775. méthode qui consistait à irradier localement une tumeur cancéreuse en introduisant
  1776. de fines aiguilles contenant du radium.
  1777. L’objectif de l’exercice est de comprendre le principe d’une radiothérapie, la
  1778. curiethérapie.
  1779. Document 1. Les débuts de la curiethérapie
  1780. Les médecins avaient très vite compris que les rayonnements ionisants tuaient
  1781. plus facilement les cellules cancéreuses que les cellules saines, bien qu'ils n'aient
  1782. pas su pourquoi. Mais il y eut un long chemin à parcourir avant qu'ils ne
  1783. parviennent à optimiser les doses de ces rayonnements tout en minimisant les
  1784. risques pour les patients et les opérateurs. À l'âge héroïque, il n'était pas possible
  1785. de calculer la dose de rayonnement émise et les médecins recouraient le plus
  1786. souvent à une irradiation massive aux rayons X d'une grande partie du corps pour
  1787. détruire la tumeur d'un seul coup. Cela entraînait fréquemment la nécrose des
  1788. tissus sains environnants sans garantir l'absence de récidive de la tumeur. Pour les
  1789. tumeurs traitées par radioactivité, on employait des sels de radium, d'abord
  1790. contenus dans des tubes en verre puis dans des aiguilles en platine, placés contre
  1791. les tumeurs (ou à l'intérieur) ce qui limitait leur usage aux cancers accessibles de
  1792. l'extérieur et de petite taille (cancers du sein, de la peau, du col de l'utérus).
  1793. D’après www.futura-sciences.com : Dossier - Radioactivité : les pionniers
  1794.  
  1795. Aiguilles contenant les sels de radium, utilisées en curiethérapie dans les années
  1796. 1910
  1797. http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
  1798. Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
  1799.  
  1800. 2. Donner la définition de la demi-vie d’un élément radioactif.
  1801. 3. À partir de l’exploitation du document 1, indiquer la bonne réponse sur votre
  1802. copie :
  1803. La curiethérapie a été utilisée dès le début du XXème siècle pour soigner des cancers,
  1804. car :
  1805. 3a. Les rayonnements produits empêchent les récidives de la tumeur.
  1806. 3b. Les rayonnements produits détruisent les cellules des tumeurs.
  1807. 3c. Les rayonnements produits pouvaient être facilement dosés et localisés
  1808. avec précision sur la tumeur.
  1809. 3d. Les rayonnements produits provoquent uniquement une nécrose des
  1810. cellules cancéreuses.
  1811. Document 2. La méthode actuelle de curiethérapie de la prostate
  1812. La curiethérapie de la prostate consiste à installer directement dans l’organe des
  1813. implants radioactifs constitués d'une source radioactive enrobée dans une capsule
  1814. de titane. Un radioélément utilisé est l'iode-125. De 40 à 130 implants sont installés
  1815. dans la prostate, le nombre étant déterminé par le volume de la prostate à traiter.
  1816. Ces implants restent à demeure.
  1817.  
  1818. Implants contenant de l’iode125 utilisés en curiethérapie de
  1819. la prostate
  1820.  
  1821. Radiographie du bassin d’un patient traité par
  1822. curiethérapie. Les implants apparaissent sous
  1823. forme de bâtonnets blancs.
  1824. Évolution de la radioactivité des implants en fonction du temps
  1825. Pourcentage
  1826. de radioactivité
  1827. 100
  1828. 73
  1829. 53
  1830. 38
  1831. 20
  1832. 11
  1833. 5
  1834. restante (%)
  1835. Temps
  1836. 0
  1837. 4
  1838. 8
  1839. 12
  1840. 20
  1841. 28
  1842. 36
  1843. (semaines)
  1844. D’après http://www.laradioactivite.com/site/pages/Projet_Curietherapie.htm
  1845.  
  1846. Document 3. Radioprotection après la pose des implants radioactifs lors d’une
  1847. curiethérapie de la prostate
  1848. La plupart des rayonnements émis par l'iode-125 ont beau être essentiellement
  1849. absorbés dans l’organe à traiter, une fraction touche néanmoins des structures
  1850. proches, comme le rectum ou la vessie par exemple. À cette inquiétude légitime
  1851. pour le patient, s'ajoute un risque pour l'entourage tant que la radioactivité n'a pas
  1852. décru suffisamment : le patient est lui-même radioactif. Quelques précautions
  1853. permettent de réduire le risque. Voici les conseils donnés par l’Institut National du
  1854. Cancer :
  1855. « En cas de curiethérapie par implants permanents (iode-125), la radioactivité des
  1856. sources implantées diminue progressivement dans le temps. Les risques pour
  1857. l’entourage sont jugés inexistants, les rayonnements émis étant très peu
  1858. pénétrants et donc arrêtés presque totalement par le corps lui-même.
  1859. Les contacts avec les autres personnes sont autorisés. Quelques précautions sont
  1860. cependant nécessaires pendant les 6 mois qui suivent l’implantation. En pratique,
  1861. vous devez notamment éviter les contacts directs et prolongés avec les jeunes
  1862. enfants (par exemple, les prendre sur vos genoux) et les femmes enceintes. »
  1863. D’après https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-de-laprostate/Curietherapie/Quel-deroulement
  1864. 4. À partir de l’exploitation des documents 2 et 3 et de vos connaissances :
  1865. 4a- Réaliser sur le document en annexe la courbe de décroissance radioactive de
  1866. l’iode-125 représentant le pourcentage de l’activité restante en fonction du temps.
  1867. 4b- Déterminer le temps de demi-vie de l’iode-125.
  1868. 4c- L’activité des implants utilisés en curiethérapie est considérée comme faible
  1869. lorsque l’activité restante est inférieure à 15 % de l’activité initiale. Déterminer au
  1870. bout de combien de temps les implants auront une activité faible.
  1871. 4d- Justifier la durée des précautions à prendre par le patient concernant son
  1872. entourage.
  1873. 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
  1874. que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
  1875. - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
  1876. Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
  1877.  
  1878. (arrondie au degré près).
  1879. A
  1880.  
  1881. Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
  1882. ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
  1883. en question 3 et 4.
  1884.  
  1885. Annexe à rendre avec la copie
  1886. Exercice 1-question 4a
  1887. Réaliser la courbe de décroissance radioactive de l’iode-125 représentant le
  1888. pourcentage de l’activité restante en fonction du temps.
  1889. 100
  1890. 90
  1891.  
  1892. % de radioactivité restante
  1893.  
  1894. 80
  1895. 70
  1896. 60
  1897. 50
  1898. 40
  1899. 30
  1900. 20
  1901. 10
  1902. 0
  1903. 4
  1904.  
  1905. 8
  1906.  
  1907. 12
  1908.  
  1909. 16
  1910.  
  1911. 20
  1912.  
  1913. 24
  1914.  
  1915. 28
  1916.  
  1917. 32
  1918.  
  1919. Temps (en semaine)
  1920.  
  1921. 36
  1922.  
  1923. Classe de première
  1924. Enseignement scientifique
  1925. Sujet 00110191
  1926. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  1927. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  1928. Le sujet comprend une annexe de deux pages à rendre avec la copie.
  1929. Démontrer que a = 2√2𝑟
  1930. 3-d Montrer que la masse volumique 𝜌 qu’aurait le diamant s’il possédait une
  1931. structure cubique à faces centrées vérifierait approximativement la formule :
  1932.  
  1933. 𝜌 = 0,18 ×
  1934.  
  1935. 𝑚
  1936. 𝑟3
  1937.  
  1938. ( avec m : masse d’un atome de carbone et r : rayon d’un atome de carbone
  1939. 4- La masse volumique du diamant est 3,51x 103 kg.m-3. Indiquer si le diamant
  1940. possède une structure cubique à face centrée.
  1941. pression est comprise entre 5 et 12 GPa
  1942. (1 GPa = 1x109 Pa).
  1943. 5- À l’aide du document 2 ci-dessous , estimer la profondeur minimale à partir de
  1944. laquelle les diamants peuvent se former.
  1945.  
  1946. D’après un modèle simplifié de la structure de la Terre
  1947.  
  1948. Exercice 2
  1949.  
  1950. La lumière cendrée de la Lune
  1951. Périodiquement la Lune nous présente un aspect des
  1952. plus surprenants. En plus d’une partie fortement
  1953. lumineuse correspondante à la phase lunaire, il est
  1954. possible d’apercevoir l’autre partie de la Lune. La
  1955. lumière qui nous parvient de cette partie plus sombre
  1956. est appelée « lumière cendrée de la Lune » (voir la
  1957. photographie).
  1958. Document 1. Observations de Galilée
  1959. « Je veux noter aussi un fait que j’ai observé, non sans un certain émerveillement :
  1960. presque au centre de la Lune se trouve une cavité plus grande que toute autre et
  1961. parfaitement circulaire [...] : dans son obscurcissement et dans son illumination, elle
  1962. présenterait le même aspect que celui de la Terre dans une région comparable à la
  1963. Bohème, si cette région était de tous côtés entourés de hautes montagnes et
  1964. disposée en cercle parfait. Dans la lune, en effet, la cavité est entourée de cimes si
  1965. élevées que la région extrême, attenante à la partie ténébreuse, se voit illuminée
  1966. par les rayons solaires, avant que la ligne de partage entre la lumière et l’ombre
  1967. atteigne le diamètre de la figure elle-même [...] ».
  1968. Galilée, Sidereus Nuncius, trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, p. 73 sq.
  1969. « Chacun peut se rendre compte avec la certitude des sens, que la Lune est dotée
  1970. d’une surface non point lisse et polie, mais faite d’aspérités et de rugosités, et que
  1971. tout comme la face de la Terre elle-même, elle est toute en gros renflements,
  1972. gouffres profonds et courbures. »
  1973. Galilée, Sidereus Nuncius , trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, 1964, p. 116
  1974. Figure 1 : dessins de la Lune extraits du livre “Sidereus nuncius” de Galilée.
  1975.  
  1976. Situation 1
  1977.  
  1978. Situation 2
  1979. D’après : https://media4.obspm.fr
  1980.  
  1981. Document 2. Observations de Léonard de Vinci
  1982. Il y a 500 ans de cela, Léonard de Vinci résolut une très ancienne énigme
  1983. astronomique : l'origine de la lumière cendrée, cette douce lueur qui baigne la partie
  1984. non éclairée de la Lune.
  1985. Peu de gens le savent, mais une des plus grandes manifestations du génie de
  1986. Léonard de Vinci n'a rien à voir avec la peinture ou l'ingénierie. Il s'agit en fait
  1987. d'astronomie : il a compris l'origine de la lumière cendrée.
  1988.  
  1989. On peut observer la lumière cendrée chaque nuit où la Lune est en croissant audessus de l'horizon, au coucher du soleil. Entre les pointes du croissant, vous
  1990. devinez comme une image fantomatique de la Lune. C'est la lumière cendrée, le
  1991. reflet sur la partie non éclairée de la Lune de la lumière renvoyée par la Terre.
  1992. Pendant des milliers d'années, les hommes se sont émerveillés devant cette
  1993. splendeur sans en comprendre la cause. Et il fallut attendre le 16e siècle pour que
  1994. Léonard de Vinci la comprenne.
  1995. Aujourd'hui, la réponse nous paraît évidente. Quand le Soleil se couche sur la Lune,
  1996. il se produit exactement la même chose que sur Terre : c'est la nuit. Mais pas une
  1997. nuit noire... Même quand le Soleil est couché, il y a encore une source de lumière
  1998. dans la nuit lunaire : la Terre bien sûr !
  1999. D’après https://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=224
  2000.  
  2001. Document 3. Calendrier du premier semestre 2021
  2002. Les disques noirs représentent les dates de nouvelle Lune et les disques blancs la
  2003. pleine Lune. Ces dates ont été effacées pour le mois de juin.
  2004.  
  2005. Source : https://www.lecalendrier.fr/
  2006. 1- Les observations de Galilée (document 1)
  2007. 1-a- Pour les deux situations (notées Situation 1 et Situation 2) dessinées par Galilée
  2008. sur la figure 1, représenter sur un schéma les positions de la Terre, de la Lune et du
  2009. Soleil.
  2010. 1-b- Dessiner ce que Galilée aurait observé dans les deux situations de la figure 1 si
  2011. la surface de la Lune était parfaitement lisse.
  2012. 1-c- Galilée a pu aisément comparer les observations qu’il a réalisées à différents
  2013. moments de l’année parce que la Lune présente toujours la même face à la Terre.
  2014. Voici plusieurs propositions pour expliquer ce phénomène :
  2015. (a) la Lune tourne sur elle-même avec la même période que celle de son mouvement
  2016. de rotation autour du Soleil ;
  2017. (b) la Lune tourne sur elle-même avec la même période que celle de son mouvement
  2018. de rotation autour de la Terre ;
  2019. (c) la Lune ne tourne pas sur elle-même tout en tournant autour de la Terre,
  2020. (d) la Lune reste fixe dans le ciel pour un observateur terrestre.
  2021.  
  2022. Recopier sur votre copie la bonne explication ; justifier votre réponse en vous
  2023. appuyant sur un schéma clair.
  2024. 2- Les observations de Léonard de Vinci
  2025. 2-a- Schématiser, sans souci d’échelle, les positions relatives de la Lune, du Soleil et
  2026. de la Terre dans la situation décrite par Léonard de Vinci dans le document 2.
  2027. 2-b- À partir du document 2 et du schéma réalisé dans la question précédente,
  2028. expliquer comment un individu, sur Terre, peut observer la lumière cendrée de la
  2029. Lune.
  2030. 2-c- Expliquer en quoi l’observation de la lumière cendrée montre que l'albedo de la
  2031. Terre n’est pas nul.
  2032. 3- Période favorable à l’observation de la lumière cendrée
  2033. 3-a- À partir des données figurant sur le calendrier du document 3, calculer la durée
  2034. moyenne, en jour, de l’intervalle de temps qui sépare deux pleines lunes successives.
  2035. 3-b- En décrivant avec précision le raisonnement utilisé, déterminer une période de 10
  2036. jours a priori favorables à l’observation de la lumière cendrée pendant le mois de juin
  2037. 2021.
  2038.  
  2039. Annexe à rendre avec la copie
  2040. Exercice 1 : DIAMANT ET KIMBERLITE
  2041. Question 1. Observation des constituants d’une kimberlite à différentes
  2042. échelles
  2043.  
  2044. Question 2 (QCM)
  2045.  
  2046. Classe de première
  2047. Enseignement scientifique
  2048. Sujet 01310191
  2049. Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
  2050.  
  2051.  
  2052. Exercice 1
  2053. Solutréen
  2054. -27000 ans
  2055. d’un isotope radioactif. Préciser si, pour un échantillon macroscopique contenant cet
  2056. isotope, la demi-vie dépend de la quantité d’isotopes présente initialement.
  2057. 2. L’élément carbone présent dans le bois d’un végétal provient de l’air et a été assimilé
  2058. dans le végétal grâce à la photosynthèse au niveau des feuilles. En analysant le
  2059. document ci-dessous, justifier l’utilisation de la méthode de datation au carbone 14
  2060. pour dater les peintures ornant la paroi de cette grotte.
  2061. 3. Compléter la courbe en annexe représentant la décroissance radioactive du nombre
  2062. d’atomes de 14C au cours du temps (annexe à rendre avec la copie – les coordonnées
  2063. des points calculés doivent être précisées).
  2064. désaccord entre les scientifiques sur la période de réalisation des peintures.
  2065.  
  2066. Résultats des mesures effectuées sur un fragment de charbon de bois prélevé dans
  2067. la grotte
  2068.  
  2069. Pour réaliser les peintures ornant les parois de la grotte, les êtres humains du
  2070. Paléolithique supérieur ont utilisé du charbon de bois.
  2071. qu’à 8,0 % de la quantité du 14C initialement présent dans l’échantillon.
  2072. Exercice 2
  2073.  
  2074. LA LUMIERE CENDREE DE LA LUNE
  2075. D’après : https://media4.obspm.fr
  2076.  
  2077. D’après https://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=224
  2078.  
  2079. de rotation autour de la Terre ;
  2080. (c) la Lune ne tourne pas sur elle-même tout en tournant autour de la Terre,
  2081.  
  2082. (d) la Lune reste fixe dans le ciel pour un observateur terrestre.
  2083. Recopier sur votre copie la bonne explication ; justifier votre réponse en vous
  2084. 2021.
  2085.  
  2086.  
  2087. Annexe à rendre avec la copie
  2088. LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
  2089. Document réponse à rendre avec la copie
  2090.  
  2091.  
  2092. Classe de première
  2093. Enseignement scientifique
  2094. Sujet 02110251
  2095.  
  2096. Exercice 1
  2097. DÉTERMINATION DE L'ÂGE DE LA TERRE PAR BUFFON
  2098. Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
  2099. Diamètre (en pouce)
  2100.  
  2101. 1,5
  2102. À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km,
  2103. calculer l’âge de la Terre (en année).
  2104.  
  2105. 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des
  2106. boulets de fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
  2107.  
  2108. Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
  2109. enveloppes terrestres
  2110.  
  2111. Croûte
  2112. 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
  2113. pour déterminer cet âge et décrire son principe.
  2114.  
  2115. Exercice 2
  2116. 1910
  2117. http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
  2118.  
  2119. Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
  2120. 1. À partir de vos connaissances, expliquer ce qu’est un élément radioactif.
  2121. 2. Donner la définition de la demi-vie d’un élément radioactif.
  2122. 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
  2123. que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
  2124.  
  2125. Annexe à rendre avec la copie
  2126. Exercice 1 - question 3
  2127. température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
  2128.  
  2129. Exercice 2 -question 4a
  2130. 10
  2131. 0
  2132.  
  2133. Classe de première
  2134. Enseignement scientifique
  2135. Sujet 01810241
  2136. satellites, des astéroïdes sont en orbite. La distance entre ces objets et l’étoile a une
  2137. influence sur leur température de surface mais il semble que cela ne soit pas le seul facteur
  2138. entrant en jeu.
  2139. Document de référence : caractéristiques de quelques objets du système solaire :
  2140. ces mesures dans le tableau cidessous.
  2141. Tableau des mesures réalisées :
  2142. Distance à la lampe
  2143. (en mètres)
  2144. 0,5
  2145. D’après : https://www.pierron.fr/news/fiches-tp-svt-2nd.html
  2146.  
  2147. * Luxmètre : appareil de mesure de l'éclairement lumineux comportant une cellule
  2148. ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
  2149. de surface).
  2150.  
  2151. 1- Le graphique de l’annexe 1 (à rendre avec la copie) permet de représenter les variations
  2152. de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
  2153. d’énergie. Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
  2154. 2- À partir de l’allure du nuage de points obtenu à la question 1, un tableur permet de
  2155. de référence, choisir, parmi les affirmations suivantes, celle qui est correcte. L’écrire sur la
  2156. copie et justifier la réponse donnée
  2157. L’éclairement lumineux provenant du Soleil et reçu sur Venus est environ :
  2158. c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
  2159. d) quatre fois plus petit que celui reçu sur Mercure
  2160.  
  2161. Partie 2 : confrontation du modèle mathématique à la réalité.
  2162. déduire une loi de variation de la température moyenne des planètes en fonction de leur
  2163. distance au soleil (voir le document 2)
  2164. Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
  2165. l’évolution de la température des planètes en fonction de leur distance au Soleil est bien
  2166. vérifiée ? Quelles propriétés ces objets ont-ils en commun ?
  2167. 5- À partir de vos connaissances, expliquer qualitativement l’influence de l’albedo et de l’effet
  2168. de serre sur la température terrestre moyenne.
  2169. 6- Proposer une explication du fait que la température de Vénus est anormalement élevée
  2170. par rapport aux autres objets considérés
  2171.  
  2172. Exercice 2
  2173. PERTE AUDITIVE APRÈS UN CONCERT
  2174. Fabrice a passé une soirée au concert donné par les élèves du lycée. Dans les semaines
  2175. qui suivent, il ressent une grande fatigue et ne semble pas toujours entendre les
  2176. questions qu’on lui pose. Ses parents lui reprochent d’écouter la musique trop fort.
  2177. Inquiet, Fabrice passe des examens médicaux fonctionnels et anatomiques.
  2178. En utilisant les documents :
  2179. 1- Montrer que la perte auditive moyenne de Fabrice sur les deux oreilles est comprise
  2180. entre 40 et 45 dB.
  2181. 2- Indiquer si les symptômes présentés par Fabrice correspondent à la perte auditive
  2182. constatée.
  2183. 3- Expliquer l’origine physiologique de ces troubles en mobilisant vos connaissances.
  2184.  
  2185. Document 1. Audiogrammes de Fabrice
  2186. Un audiogramme permet d’évaluer la perte d’audition d’une personne mesurée en
  2187. décibel (dB) en fonction de la fréquence du son émis en Hertz (Hz). Il s’obtient par un
  2188. test réalisé chez un médecin spécialisé.
  2189. L’objectif du test est de mesurer, pour différentes fréquences, le niveau d’intensité
  2190. sonore minimal (seuil d’audition) pour que le son soit entendu par Fabrice. Les
  2191. fréquences sonores testées sont comprises entre 500 et 8 000 Hz.
  2192. Légende des audiogrammes :
  2193. : norme auditive moyenne
  2194. : réponse auditive de Fabrice lors du test médical
  2195.  
  2196. Seuil d'audition (en dB)
  2197.  
  2198. Audiogramme de l'oreille droite
  2199. 0
  2200.  
  2201. 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000 8500
  2202.  
  2203. Fréquences (en Hz)
  2204.  
  2205. -10
  2206. 0
  2207. 10
  2208. 20
  2209. 30
  2210. 40
  2211. 50
  2212. 60
  2213. 70
  2214. 80
  2215. 90
  2216. 100
  2217. 110
  2218.  
  2219. Seuil d'audition (en dB)
  2220.  
  2221. Audiogramme de l'oreille gauche
  2222. 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000 8500
  2223. 100
  2224. 110
  2225. 120
  2226. Fréquences (en Hz)
  2227.  
  2228. Document 2. Méthode de calcul de la perte auditive moyenne sur les deux oreilles
  2229. - Pour chacune des fréquences 500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz et 4000 Hz, et pour chaque
  2230. oreille, on calcule la différence entre l’intensité du son audible par le patient et la norme
  2231. auditive moyenne.
  2232. - On note Pmd la moyenne de ces 4 valeurs pour l’oreille droite et Pmg la moyenne de
  2233. ces valeurs pour l’oreille gauche.
  2234. - La fonction Python ci-dessous permet alors de calculer la perte auditive moyenne (sur
  2235. les deux oreilles) :
  2236. def Perte auditive moyenne
  2237. (Pmd,Pmg) :
  2238. if -15 <= Pmg-Pmd <= 15 :
  2239. Pm = 0.5 * Pmd + 0.5 * Pmg
  2240. else :
  2241. if Pmg – Pmd > 15 :
  2242. Pm = 0.7 * Pmd + 0.3 * Pmg
  2243. else :
  2244. Pm = 0.3 * Pmd + 0.7 * Pmg
  2245. return Pm
  2246.  
  2247. Document 3. Niveaux de surdité et symptômes associés
  2248. Degré de la
  2249. perte
  2250. auditive
  2251.  
  2252. Perte
  2253. auditive
  2254. moyenne
  2255.  
  2256. Symptômes, conséquences
  2257.  
  2258. Audition
  2259. "normale"
  2260.  
  2261. de 0 à 20
  2262. dB
  2263.  
  2264. Vous n'éprouvez aucune difficulté particulière, en
  2265. milieu calme ou bruyant.
  2266.  
  2267. Perte légère
  2268.  
  2269. de 20 à 40
  2270. dB
  2271.  
  2272. Vous avez des difficultés à percevoir les voix faibles
  2273. ou lointaines et les conversations, surtout lorsque
  2274. vous êtes en milieu bruyant.
  2275.  
  2276. de 40 à 70
  2277. dB
  2278.  
  2279. La perception des paroles devient difficile, il faut que
  2280. celles-ci soient fortes pour que vous puissiez les
  2281. comprendre aisément. Vous avez tendance à
  2282. augmenter le volume de la télévision, radio, mp3...
  2283. Suivre une conversation en groupe devient très
  2284. compliqué et fatiguant.
  2285.  
  2286. de 70 à 90
  2287. dB
  2288.  
  2289. Vous n'entendez pas les paroles, à moins que cellesci soient fortes ou proche de vous. Il est très difficile
  2290. pour vous de suivre une conversation, voire
  2291. impossible si vous n'êtes pas équipé d'aides
  2292. auditives. Certains sons forts restent audibles.
  2293.  
  2294. Perte
  2295. profonde
  2296.  
  2297. 90 dB et +
  2298.  
  2299. La plupart des sons deviennent imperceptibles, quel
  2300. que soit l'environnement d'écoute. Vous n'arrivez pas
  2301. à communiquer, suivre une conversation est
  2302. impossible sans appareil auditif, certains sons
  2303. extrêmement forts restent toutefois audibles.
  2304.  
  2305. Surdité totale
  2306.  
  2307. 120 dB
  2308.  
  2309. Aucune capacité d'audition mesurable.
  2310.  
  2311. Perte
  2312. moyenne
  2313.  
  2314. Perte sévère
  2315.  
  2316. D’après : https://www.laboratoires-unisson.com/perte-auditive-causes-et-consequence-de-la-perted-audition.html
  2317. Annexe à rendre avec la copie
  2318. Exercice 1
  2319. Partie 1- Questions 1 et 2-b
  2320.  
  2321. Partie 1 – Question 2-a-
  2322.  
  2323. 𝑑 ( en m)
  2324.  
  2325. 0,6
  2326. 0,8
  2327.  
  2328. 1728
  2329.  
  2330. 675
  2331.  
  2332. Classe de première
  2333. Enseignement scientifique
  2334. Sujet 01420281
  2335.  
  2336. Exercice 1
  2337. DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE AVEC ALGORITHME
  2338. Première Partie
  2339. Buffon est un scientifique du XVIIIe siècle. Voici un extrait de son Premier Mémoire :
  2340. Document 1 : Recherches sur le refroidissement de la Terre et des
  2341. planètes
  2342. En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer,
  2343. que la Terre ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par
  2344. le feu, il est démontré, par nos expériences, que si le globe était
  2345. entièrement composé de fer ou de matière ferrugineusea, il ne se
  2346. serait consolidé jusqu’au centre qu’en 4 026 ans, refroidi au point de
  2347. pouvoir le toucher sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne se serait
  2348. refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
  2349. comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être
  2350. composée de matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent
  2351. en moins de temps que les matières ferrugineuses, […] on trouvera
  2352. que le globe terrestre s’est consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans
  2353. environ, qu’il s’est refroidi au point de pouvoir le toucher en 33 911
  2354. ans environ, et à la température actuelle en 74 047 ans environ.
  2355. Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la terre.
  2356.  
  2357. a. Matière composée en grande partie de fer.
  2358. b. Qui peut être changé en verre.
  2359. 1- Dans ce document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre.
  2360. Il modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
  2361. 1-a- Indiquer les trois étapes du refroidissement de la Terre décrites par Buffon.
  2362. 1-b- Donner les deux durées de refroidissement de la Terre jusqu’à la température
  2363. actuelle proposées par Buffon.
  2364. 1-c- Donner l’argument sur lequel s’appuie Buffon pour réévaluer sa première
  2365. estimation de l’âge de la Terre.
  2366. décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
  2367. créé, en particulier l’isotope radioactif 235𝑈. L’examen de roches montre
  2368.  
  2369. qu’aujourd’hui, il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la
  2370. Terre.
  2371. 2- Le graphique du document-réponse 1 de l’annexe à rendre avec la copie
  2372. représente le nombre de noyaux d’uranium 235 restants en fonction du temps.
  2373. On note 𝑁0 le nombre de noyaux à l’instant initial 𝑡 = 0.
  2374. 2-a- Sur ce graphique, repérer la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235. On fera
  2375. apparaître les traits de construction.
  2376. 2-b- Sur ce graphique, graduer l’axe des abscisses en multiples de la demi-vie.
  2377. 2-c- En utilisant ce graphique, estimer au bout de combien de demi-vies il ne reste
  2378. plus que 1 % des noyaux ? On notera sur la copie la bonne réponse parmi
  2379. les trois suivantes, sans justifier.
  2380. Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
  2381. Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
  2382. 3 - Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
  2383. proposer une estimation de l’âge de la Terre.
  2384. 3- L’algorithme suivant modélise la décroissance radioactive de 𝑁0 = 1000 noyaux
  2385. d’uranium 235 au cours du temps :
  2386. N0 ← 1000
  2387. N ← N0
  2388. Nb_demi_vie ← 0
  2389. Tant que N > N0 × 0,01
  2390. Nb_demi_vie ← Nb_demi_vie + 1
  2391. 𝑁
  2392. N←2
  2393. Fin Tant que
  2394. Déterminer la valeur contenue dans la variable Nb_demi_vie après exécution de cet
  2395. algorithme.
  2396.  
  2397. Exercice 2
  2398. LE SOLEIL, SOURCE DE VIE SUR TERRE ?
  2399. Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans toutes les directions ; une
  2400. partie de ce rayonnement est reçue par la Terre et constitue une source d’énergie
  2401. essentielle à la vie. De même, l’atmosphère terrestre contribue à créer des conditions
  2402. propices à la vie sur Terre.
  2403. Partie 1. Le rayonnement solaire
  2404. La relation entre la température en degré Celsius θ (°C) et la température absolue T
  2405. en Kelvin (K) est : T(K) = 273 + θ(°C)
  2406. Le Soleil peut être modélisé par un corps noir, qui émet un rayonnement thermique
  2407. correspondant à une température d’environ 5800 K.
  2408. La loi de Wien est la relation entre la température de surface T d’un corps et la
  2409. longueur d’onde λmax au maximum d’émission :
  2410. λmax × T = 2,90 ×10-3 m.K avec T en Kelvin et λmax en m
  2411. Document 1 : spectre du rayonnement émis par le Soleil en fonction de la longueur
  2412. d’onde
  2413.  
  2414. D’après
  2415.  
  2416. https://www.ilephysique.net/img/forum_img/0258/forum_258713_1.jpg
  2417.  
  2418. 1- Déterminer approximativement, à partir du document 1, la valeur de la longueur
  2419. d’onde correspondant au maximum d’intensité du rayonnement solaire hors
  2420.  
  2421. 2- Justifier par un calcul que dans l’hypothèse où le soleil est modélisé par un corps
  2422. noir, sa température de surface est voisine de 5800 K.
  2423. Document 2 : schéma du bilan énergétique terrestre
  2424. Le schéma ci-dessus présente les flux énergétiques émis, diffusés et réfléchis par les différentes
  2425. parties de l’atmosphère. L’albédo terrestre moyen est de 30 %.
  2426. Les flèches pleines correspondent à des transferts radiatifs. Les flèches hachurées correspondent
  2427. à des transferts mixtes- radiatifs et non radiatifs.
  2428. Sont précisés : les puissances par unité de surface associées à chaque transfert et le
  2429. pourcentage qu’elles représentent relativement à la puissance solaire incidente (342 W∙m-2)
  2430.  
  2431. Document créé par l’auteur
  2432.  
  2433. 3- Définir, l’albédo terrestre à l’aide de vos connaissances,.
  2434. 4- À partir des valeurs indiquées dans le document 2, montrer que le bilan énergétique
  2435.  
  2436. est égale à celle qu’elle fournit à l’extérieur. Montrer que cela est également le cas
  2437. pour le système global Terre-atmosphère.
  2438.  
  2439. Partie 2. La conversion de l’énergie solaire
  2440. Document 4 : spectre des chlorophylles
  2441. Les organismes chlorophylliens renferment
  2442. de nombreux pigments
  2443. photosynthétiques comme les chlorophylles a et b, et les caroténoïdes. En faisant
  2444. traverser par de la lumière blanche (spectre 1), des solutions contenant chacune un
  2445. seul de de ces pigments, on obtient les spectres suivants : chlorophylle a (spectre
  2446. 2), chlorophylle b (spectre 3) et caroténoïdes (spectre 4).
  2447.  
  2448. D’après http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese/exp233.html
  2449.  
  2450. 5- Pour chacune des propositions suivantes (5.1 à 5.3), indiquer la bonne
  2451. réponse.
  2452. 5-1- Ces différents spectres nous permettent alors :
  2453. a- de déterminer la température de la plante.
  2454. b- d’en déduire la composition chimique des pigments.
  2455. c- d’en déduire les longueurs d’ondes absorbées par chaque pigment
  2456. photosynthétique.
  2457. d- d’en déduire la quantité de chaque pigment.
  2458. 5-2- Dans la cellule, l’énergie solaire captée par les pigments photosynthétiques :
  2459. a- permet la synthèse de la matière minérale.
  2460. b- permet la synthèse de la matière organique.
  2461. c- permet la consommation de matière organique.
  2462. d- permet la consommation de dioxygène.
  2463.  
  2464. 5-3- L’être humain est dépendant de l’énergie solaire utilisée par les plantes pour son
  2465. fonctionnement car, en présence de lumière et lors de la photosynthèse,n les
  2466. plantes produisent :
  2467. a- matière organique et O2 .
  2468. b- matière organique et CO2 .
  2469. c- matière minérale et O2 .
  2470. d- matière minérale et CO2.
  2471.  
  2472. Annexe à rendre avec la copie
  2473. Exercice : DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE AVEC ALGORITHME
  2474. Question 2
  2475. Document-réponse à compléter : nombre de noyaux radioactifs d’uranium 235
  2476. non désintégrés en fonction du temps
  2477. 𝑁0
  2478.  
  2479. Classe de première
  2480. Enseignement scientifique
  2481. Sujet 01010551
  2482. Exercice 1
  2483.  
  2484. BEETHOVEN ET LA MUSIQUE
  2485. Beethoven est un compositeur allemand qui a composé la neuvième symphonie en 1823.
  2486. L’hymne européen, un arrangement de l'Ode à la joie, est le dernier mouvement de cette
  2487. symphonie.
  2488.  
  2489. Document 1 : la neuvième symphonie
  2490. Figure 1a : Extrait de la partition de la neuvième symphonie et fréquences des
  2491. notes jouées
  2492.  
  2493. Notes jouées :
  2494. la3 si3
  2495. Fréquences :
  2496. (en Hz)
  2497.  
  2498. si3 si3
  2499.  
  2500. do4 ré4
  2501.  
  2502. ré4
  2503.  
  2504. 494
  2505.  
  2506. 523
  2507.  
  2508. 587
  2509.  
  2510. do4 si3
  2511.  
  2512. la3
  2513.  
  2514. sol3 sol3
  2515. 440
  2516.  
  2517. 392
  2518.  
  2519. Source : http://www.nelpallone.net/partition-piano-ode-à-la-joie-beethoven.html
  2520.  
  2521. Figure 1b : spectre et signal du son d’une note jouée au piano pendant la 9 e
  2522. symphonie
  2523.  
  2524. Source : http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Ondes/general/synthese.html
  2525.  
  2526. 1- On s’intéresse à une note jouée au piano, dont le spectre et le signal sont donnés
  2527. en figure 1b.
  2528. 1-a- Ce son est-il pur ou composé ? Justifier.
  2529. 1-b- Montrer que la note jouée correspond au do4.
  2530. 2- Le spectre de la figure 1b présente quatre pics notés A, B, C et D.
  2531. 2-a- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic A ? Justifier.
  2532.  
  2533. 2-b- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic C ? Justifier.
  2534. 3- L’extrait de la neuvième symphonie (figure 1a) est joué sur les octaves 3 et 4.
  2535. Ainsi, la note do4 indique que la note jouée est le do de la quatrième octave.
  2536. La succession des notes des octaves 3 et 4 de la gamme à tempérament égal
  2537. (également appelée gamme tempérée) est donnée dans un tableau dans le
  2538. document réponse de l’annexe.
  2539. Deux notes successives sont séparées d’un demi-ton, ce qui correspond à un
  2540. 12
  2541. intervalle de fréquence de racine douzième de 2, notée √2 ou 21/12.
  2542. Compléter le tableau en calculant les fréquences manquantes arrondies à l’unité
  2543. dans l’annexe à rendre avec la copie.
  2544. 4- Une grande partie de la neuvième symphonie est chantée. Un baryton ne peut
  2545. chanter que des notes dont les fréquences sont comprises entre 130 Hz et 400 Hz.
  2546. On souhaite transposer l’extrait de la partition (document 1, figure 1a) afin que ce
  2547. baryton puisse la chanter.
  2548. On rappelle que la transposition musicale consiste à décaler les fréquences de
  2549. toutes les notes vers l’aigu ou le grave en les multipliant ou les divisant par un
  2550. nombre fixé de demi-tons.
  2551. 4-a- Justifier que le baryton ne peut pas chanter la note la plus aiguë de la partition
  2552. donnée.
  2553. 4-b- L’algorithme ci-contre permet de déterminer le
  2554. Algorithme :
  2555. 1/12
  2556. nombre N de demi-tons (2 ) de l’intervalle minimal
  2557. pour réaliser cette transposition.
  2558. En arrondissant les valeurs des fréquences F à
  2559. F ← 587
  2560. l’unité, compléter le tableau du document
  2561. N← 0
  2562. réponse à rendre avec la copie en écrivant les Tant que F > 400 faire :
  2563. F
  2564. valeurs des différentes variables au fur et à
  2565. F← 1
  2566. mesure de l’algorithme.
  2567. 2 ⁄12
  2568. 4-c- Conclure en donnant le nombre de demi-tons
  2569. correspondant à cette transposition.
  2570.  
  2571. N← N+1
  2572. Fin Tant que
  2573. lave : le basalte 1 se trouvait en surface de la coulée, et le basalte 2 plus en
  2574. profondeur.
  2575. du verre (en noir sur la photographie).
  2576.  
  2577. Document 2. Comparaison des deux basaltes d’Hawaï observés à la même échelle
  2578. du verre (en noir sur la photographie).
  2579.  
  2580. 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
  2581. de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
  2582. an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
  2583. différentes façons.
  2584. se sont érodées : elles s’élèvent toujours depuis le fond de la mer mais sans
  2585. atteindre la surface de l’océan Pacifique. Ces monts sous-marins forment les monts
  2586. de l’Empereur.
  2587.  
  2588. L’âge de chaque mont de l’Empereur, exprimé en million d’années (Ma), est indiqué
  2589. entre parenthèses.
  2590.  
  2591. D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt, schéma de Alain Gallien, document modifié
  2592. 2- a- Indiquer la latitude du mont Jingu.
  2593. 2- b- Indiquer la longitude de l’île d’Hawaï.Pour calculer la vitesse de déplacement de
  2594. la plaque Pacifique, on peut utiliser la position et l’âge de deux monts de l’Empereur
  2595. (en millions d’années).
  2596. 3- Calculer la vitesse moyenne de déplacement de la plaque Pacifique entre la
  2597. formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
  2598. document 3 et mesurer sur la carte les distances à l’aide d’une règle graduée.
  2599. Le déplacement de la plaque correspond à un déplacement sur une surface
  2600. - le rayon terrestre est : RT = 6371 km ;
  2601. - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
  2602.  
  2603. Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
  2604.  
  2605. (arrondie au degré près).
  2606. A
  2607. Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
  2608. ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
  2609. Annexe à rendre avec la copie
  2610. Exercice 1
  2611. Question 3Tableau à compléter :
  2612. Note
  2613.  
  2614. ré3
  2615.  
  2616. ré3#
  2617.  
  2618. mi3
  2619.  
  2620. fa3
  2621.  
  2622. fa3#
  2623.  
  2624. sol3
  2625.  
  2626. sol3#
  2627. la3
  2628.  
  2629. la3#
  2630.  
  2631. si3
  2632.  
  2633. do4
  2634.  
  2635. do4#
  2636. ré4
  2637.  
  2638. Fréquence
  2639. (en Hz)
  2640.  
  2641. 294
  2642.  
  2643. 311
  2644. 330
  2645.  
  2646. 34
  2647. 9
  2648.  
  2649. 37
  2650. 0
  2651. 392
  2652.  
  2653. 415
  2654. 440
  2655.  
  2656. 466
  2657. 523
  2658.  
  2659. 554
  2660. 587
  2661.  
  2662. Question 4-b
  2663. Tableau à compléter :
  2664. F
  2665. 587
  2666. N
  2667. 0
  2668.  
  2669. Condition
  2670. F > 400
  2671.  
  2672. VRAI
  2673.  
  2674. Classe de première
  2675. Enseignement scientifique
  2676. Sujet 00620101
  2677. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  2678. Le sujet comprend une annexe de deux pages à rendre avec la copie.
  2679.  
  2680. Exercice 1
  2681. EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
  2682.  
  2683. La Terre reçoit l’essentiel de son énergie du soleil. Cette énergie conditionne sa
  2684. température de surface mais ce n’est pas l’unique facteur influençant cette
  2685. température de surface.
  2686. La surface terrestre émet un rayonnement qui participe à l’effet de serre
  2687. atmosphérique.
  2688. Document 1 : L’émission d’un rayonnement infrarouge par la surface terrestre.
  2689. La surface terrestre reçoit l’énergie du soleil par rayonnement. Une partie de cette
  2690. énergie est absorbée par le sol. Comme tout corps, le sol terrestre réémet à son tour
  2691. de l’énergie, sous la forme d’un rayonnement infrarouge. L’essentiel du rayonnement
  2692. thermique de la Terre se situe dans l’infrarouge thermique.
  2693. Le domaine de l'infrarouge est relativement étendu puisqu'il couvre les longueurs
  2694. d'onde de 700 à 100 000 nm. Dans cette fourchette de longueurs d'onde, il existe
  2695. quatre types d'infra-rouges dont l’infrarouge thermique (4000 nm à 15 000 nm).
  2696. Document 2 : Graphique
  2697. représentant la puissance
  2698. du rayonnement
  2699. infrarouge thermique (IR)
  2700. émis vers l’espace par la
  2701. Terre, en fonction de la
  2702. longueur d’onde.
  2703. La courbe en traits
  2704. pointillés représente le
  2705. spectre d’émission au
  2706. niveau du sol ; la courbe
  2707. en trait continu représente
  2708. le spectre du
  2709. rayonnement après
  2710. traversée de
  2711. l’atmosphère.
  2712. Source : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article258
  2713.  
  2714. Question : En exploitant les documents 1 et 2, compléter le schéma fourni en
  2715. annexe (annexe à rendre avec la copie) et rédiger un texte argumenté qui explique
  2716. comment l’effet de serre influence la température moyenne de surface de la Terre. La
  2717. longueur de la réponse ne doit pas excéder une page.
  2718. Précisions : Sur le schéma, les rayonnements qui interviennent dans l’effet de serre
  2719. atmosphérique seront représentés schématiquement par des flèches : Les
  2720.  
  2721. thermiques émis par les différents corps en présence (sol, atmosphère, nuages) le
  2722. seront dans un autre couleur afin de les distinguer. Le domaine spectral dominant
  2723. (infrarouge ou visible) sera indiqué clairement sur le schéma. Aucune valeur
  2724. numérique n’est attendue.
  2725.  
  2726. Exercice 2
  2727.  
  2728. Document 1 : la neuvième symphonie
  2729. Figure 1a : Extrait de la partition de la neuvième symphonie et fréquences des notes
  2730. jouées
  2731.  
  2732. sol3 sol3
  2733. 2- Le spectre de la figure 1b présente quatre pics notés A, B, C et D.
  2734. 2-a- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic A ? Justifier.
  2735. 2-b- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic C ? Justifier.
  2736.  
  2737. 3- L’extrait de la neuvième symphonie (figure 1a) est joué sur les octaves 3 et 4.
  2738. intervalle de fréquence de racine douzième de 2, notée √2 ou 21/12.
  2739. Compléter le tableau en calculant les fréquences manquantes arrondies à l’unité
  2740. dans le document réponse à rendre avec la copie.
  2741. nombre N de demi-tons (2 ) de l’intervalle minimal
  2742. pour réaliser cette transposition.
  2743. En arrondissant les valeurs des fréquences F à F ← 587
  2744. N← N+1
  2745. Fin Tant que
  2746.  
  2747. Annexe à rendre avec la copie
  2748. Exercice : EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
  2749. Représentation schématique des rayonnements intervenant dans l’effet de
  2750. serre.
  2751.  
  2752. Le schéma est réalisé dans le cas particulier d’une surface rocheuse nonréfléchissante.
  2753.  
  2754. EXERCICE BEETHOVEN ET LA MUSIQUE
  2755.  
  2756.  
  2757. sol3#
  2758.  
  2759. do4#
  2760.  
  2761. 311
  2762. 37
  2763. 0
  2764.  
  2765. 415
  2766.  
  2767. 466
  2768.  
  2769. 554
  2770. Tableau à compléter :
  2771. F
  2772. 587
  2773. N
  2774.  
  2775. Classe de première
  2776. Enseignement scientifique
  2777. Sujet 01410342
  2778. DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
  2779. Première Partie
  2780. Buffon est un scientifique du XVIIIe Siècle, voici un extrait de son premier mémoire.
  2781. Document 1. Recherches sur le refroidissement de la Terre et des planètes
  2782. En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer, que la Terre
  2783. ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par le feu, il est démontré,
  2784. par nos expériences, que si le globe était entièrement composé de fer ou de
  2785. matière ferrugineusea, il ne se serait consolidé jusqu’au centre qu’en 4 026 ans,
  2786. refroidi au point de pouvoir le toucher sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne
  2787. se serait refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
  2788. comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de
  2789. matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que
  2790. les matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est
  2791. consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au point de
  2792. pouvoir le toucher en 33 911 ans environ, et à la température actuelle en 74
  2793. 047 ans environ.
  2794. a. Matière composée en grande partie de fer.
  2795. b. Qui peut être changé en verre.
  2796.  
  2797. estimation de l’âge de la Terre.
  2798. 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
  2799. se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces).
  2800.  
  2801. Document 2.Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se
  2802. brûler »
  2803. Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
  2804. 1
  2805. 3
  2806. 9
  2807. (en minute)
  2808. 12
  2809.  
  2810. 58
  2811.  
  2812. 102
  2813.  
  2814. 156
  2815.  
  2816. 205
  2817.  
  2818. Dans le repère du document-réponse de l’annexe, placer les points représentant les
  2819. données du tableau, puis tracer la droite passant par les points d’abscisses 3 et 9.
  2820. Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
  2821. décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
  2822. créé, en particulier l’isotope radioactif 235U. L’examen de roches montre
  2823.  
  2824. 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
  2825. proposer une estimation de l’âge de la Terre.
  2826.  
  2827. Exercice 2
  2828. UN DÉCRET QUI FAIT GRAND BRUIT
  2829. « À partir d'aujourd'hui, les salles de spectacles, mais aussi les cinémas et les festivals vont
  2830. devoir limiter le maximum de leur volume sonore, en le baissant de 105 décibels (c'était
  2831. jusqu'ici la norme) à 102. C'est donc 3 décibels en moins. Cela n'a l'air de rien comme ça,
  2832. mais cela revient tout de même à diviser par deux l’intensité sonore. 102 décibels, cela reste
  2833. toutefois encore beaucoup. Beaucoup trop disent certains, des médecins notamment, qui
  2834. rappellent par exemple qu'un marteau piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait
  2835. d’un article : https://www.rtl.fr publié le 01/10/2018)
  2836.  
  2837. 1- À partir du document 1 et de vos connaissances, expliquer pourquoi il est
  2838. nécessaire de baisser le niveau sonore dans les salles de spectacles. Une réponse
  2839. argumentée et structurée est attendue.
  2840. Document 1. Vues de surface d'une cochlée de chat avant et après des
  2841. traumatismes auditifs
  2842. La cochlée représente la partie auditive de l'oreille interne. On observe une cochlée
  2843. de chat au microscope électronique à balayage dans différentes conditions.
  2844. Partie de cochlée
  2845. normale
  2846. CCI
  2847.  
  2848. On observe une
  2849. rangée de cellules
  2850. ciliées internes (CCI)
  2851. et 3 rangées de
  2852. cellules ciliées
  2853. externes (CCE).
  2854.  
  2855. CCE
  2856.  
  2857. Les cellules ciliées
  2858. sont toutes visibles.
  2859. Cils vibratiles des cellules de la CCE
  2860. Partie de cochlée
  2861. après une exposition à
  2862. un son pur de 8 kHz à
  2863. 120 dB pendant 20
  2864. minutes
  2865. Les cils vibratiles des
  2866. cellules ciliées internes
  2867. sont absents ainsi que
  2868. certains des cellules
  2869. ciliées externes
  2870.  
  2871. CCI
  2872. CCE
  2873.  
  2874. D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
  2875.  
  2876. 2- À partir de vos connaissances et des documents 2, 3 et 4, expliquer les
  2877. précautions à adopter afin de réduire les risques d’un traumatisme sonore au niveau
  2878. de l’oreille interne. Une réponse argumentée et structurée est attendue.
  2879. Document 2. Effet d’un bouchon d’oreille sur le niveau sonore d’un son au sein de
  2880. l’oreille interne en fonction de sa fréquence
  2881.  
  2882. Niveau sonore (dB)
  2883.  
  2884. 60
  2885.  
  2886. Son sans
  2887. protection
  2888. (dB)
  2889.  
  2890. 50
  2891. 40
  2892.  
  2893. Son avec
  2894. bouchon
  2895. mousse
  2896. (dB)
  2897. Son avec
  2898. bouchon
  2899. silicone (dB)
  2900.  
  2901. 0
  2902.  
  2903. -10
  2904.  
  2905. 10
  2906. 100
  2907.  
  2908. 1000
  2909.  
  2910. 10000
  2911.  
  2912. Fréquence (Hz)
  2913.  
  2914. D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditive-choisir-a3795.html
  2915.  
  2916. Document 3. Durées admissibles d’exposition quotidienne au bruit
  2917.  
  2918. Le document 3 indique la durée
  2919. admissible d’exposition quotidienne au
  2920. bruit à différents niveaux d’intensité en
  2921. décibels (dB). Au-dessous de 80 dB, il
  2922. n’y a pas de risque de dégradation
  2923. brutale de l’audition.
  2924. D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
  2925.  
  2926. Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène
  2927. du concert
  2928. 110
  2929. Niveau sonore (dB)
  2930.  
  2931. 100
  2932. 90
  2933. 50
  2934. 40
  2935. 0
  2936. 5
  2937.  
  2938. 10
  2939.  
  2940. 15
  2941. 20
  2942.  
  2943. 25
  2944.  
  2945. 30
  2946.  
  2947. Distance (m)
  2948.  
  2949. 3- Louise écoute son groupe de rock préféré et ne veut rien rater du concert dont elle
  2950. ne connait pas la durée exacte.
  2951. Pour cela, elle se met au plus près de la scène à une distance d’environ 1,0 m.
  2952. Les mesures effectuées par les techniciens de la salle montrent que le groupe
  2953. respecte la nouvelle législation en vigueur : le niveau sonore à l’endroit où est Louise
  2954. est de 101 dB. Pourtant au bout de quelques minutes, Louise ressent une gêne et
  2955. décide de s’éloigner un peu de la scène.
  2956. À partir des documents 3 et 4, déterminer graphiquement à quelle distance de la
  2957. scène Louise doit se placer pour être sûre de ne subir aucun risque de dégradation
  2958. brutale de son audition.
  2959.  
  2960. Annexe à rendre avec la copie
  2961. Exercice 1 – question 2
  2962.  
  2963. Classe de première
  2964. Enseignement scientifique
  2965. Sujet 02810342
  2966. Exercice 1
  2967.  
  2968. https://www.ilephysique.net/img/forum_img/0258/forum_258713_1.jpg
  2969.  
  2970. 1- Déterminer approximativement, à partir du document 1, la valeur de la longueur
  2971. d’onde correspondant au maximum d’intensité du rayonnement solaire hors
  2972. atmosphère ?
  2973. 2- Justifier par un calcul que dans l’hypothèse où le soleil est modélisé par un corps
  2974. Le schéma ci-dessus présente les flux énergétiques émis, diffusés et réfléchis par les différentes
  2975. parties de l’atmosphère. L’albédo terrestre moyen est de 30 %.
  2976. Les flèches pleines correspondent à des transferts radiatifs. Les flèches hachurées
  2977. correspondent à des transferts mixtes- radiatifs et non radiatifs.
  2978.  
  2979. 3- Définir, l’albédo terrestre à l’aide de vos connaissances,.
  2980.  
  2981. 4- À partir des valeurs indiquées dans le document 2, montrer que le bilan énergétique
  2982. à la surface de la Terre est équilibré, autrement dit que la puissance que la Terre reçoit
  2983. est égale à celle qu’elle fournit à l’extérieur. Montrer que cela est également le cas
  2984. Document 4 : spectre des chlorophylles
  2985. Les organismes chlorophylliens renferment
  2986. de
  2987. nombreux pigments
  2988. d- matière minérale et CO2.
  2989. Exercice 2
  2990. UN DÉCRET QUI FAIT GRAND BRUIT
  2991. « À partir d'aujourd'hui, les salles de spectacles, mais aussi les cinémas et les
  2992. festivals vont devoir limiter le maximum de leur volume sonore, en le baissant de 105
  2993. décibels (c'était jusqu'ici la norme) à 102. C'est donc 3 décibels en moins. Cela n'a
  2994. l'air de rien comme ça, mais cela revient tout de même à diviser par deux l’intensité
  2995. sonore. 102 décibels, cela reste toutefois encore beaucoup. Beaucoup trop disent
  2996. certains, des médecins notamment, qui rappellent par exemple qu'un marteau
  2997. piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
  2998. publié le 01/10/2018)
  2999. normale
  3000. CCE
  3001. cellules ciliées
  3002. externes (CCE).
  3003. Les cellules ciliées
  3004. sont toutes visibles.
  3005.  
  3006.  
  3007. CCI
  3008. silicone (dB)
  3009.  
  3010. 10
  3011. Fréquence (Hz)
  3012.  
  3013. D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
  3014. D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
  3015.  
  3016. Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène du
  3017. concert
  3018. 110
  3019. 100
  3020. 90
  3021. 80
  3022. 70
  3023.  
  3024. 40
  3025. 0
  3026.  
  3027. 15
  3028. brutale de son audition.
  3029.  
  3030. Classe de première
  3031. Enseignement scientifique
  3032. Sujet 00410072
  3033.  
  3034. Exercice 1
  3035. SEUL SUR MARS
  3036. En 2035, lors d’une expédition de la mission Ares III sur Mars,
  3037. l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort par ses
  3038. coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller de la
  3039. planète en urgence.
  3040. Le lendemain, Mark Watney, qui n’est que blessé, se réveille et
  3041. découvre qu’il est seul sur Mars.
  3042. Pour survivre, il décide de cultiver des pommes de terre sous le
  3043. dôme de la base, en utilisant le sol martien fertilisé avec les
  3044. excréments de l’équipage, de l’eau et l’énergie solaire.
  3045. Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-221524/dvd-blu-ray/?cproduct=443240
  3046.  
  3047. Partie 1. Puissance rayonnée par le Soleil
  3048. Le Soleil, d’une masse totale de 2,0×1030 kg, est l’étoile du système solaire. Il est
  3049. composé majoritairement d’atomes d’hydrogène H et d’atomes d’hélium He. Autour de
  3050. lui gravitent la Terre et d’autres planètes comme Mars. La puissance rayonnée par le
  3051. Soleil est voisine de 3,9×1026 W.
  3052. Document 1. Réaction nucléaire de synthèse de l’hélium à partir de l’hydrogène dans
  3053. le Soleil
  3054. Sous l’effet de la température suffisamment élevée existant au cœur du Soleil, quatre
  3055. atomes d’hydrogène peuvent réagir pour former un atome d’hélium et deux électrons
  3056. selon l’équation de la réaction nucléaire simplifiée, dans laquelle -10e représente un
  3057. électron :
  3058. 4 11H → 42He + 2
  3059.  
  3060. 0
  3061. -1e
  3062.  
  3063. Cette réaction s’accompagne d’une perte de masse et donc d’un dégagement
  3064. d’énergie.
  3065. 1- Indiquer en le justifiant, si la formation de l’hélium dans le Soleil est une réaction de
  3066. fusion ou de fission nucléaire.
  3067. 2- À l’aide de la relation d’Einstein précisant l’équivalence masse-énergie, calculer en
  3068. kilogramme la masse solaire perdue par seconde.
  3069. Donnée : vitesse de la lumière c = 3,0×108 m·s–1
  3070. Partie 2. Puissance solaire reçue par Mars
  3071. La base martienne de la mission Ares III est alimentée en énergie par des panneaux
  3072. solaires qui captent le rayonnement solaire arrivant sur le sol martien. On souhaite
  3073. connaître la puissance reçue par ces panneaux solaires.
  3074.  
  3075. 3- Sachant que la planète Mars est située à la distance dM-S = 2,3×108 km du Soleil, et
  3076. à partir des données de la partie 1, calculer en W·m-2 la puissance par unité de surface
  3077. traversant la sphère dont le centre est le Soleil et dont le rayon est dM-S. Cette
  3078. puissance par unité de surface appelée constante solaire de Mars et notée CMars .
  3079. Donnée : aire S d’une sphère de rayon d : S = 4×π×d²
  3080. Document 2. Schéma d’un disque recevant une puissance solaire égale à celle
  3081. reçue par Mars
  3082. La puissance solaire reçue par Mars traverse un disque
  3083. fictif de rayon RMars et se répartit ensuite sur toute la
  3084. surface de la sphère martienne de rayon RMars. Celle-ci est
  3085. en rotation sur elle-même.
  3086. On peut considérer que le disque fictif est situé à la même
  3087. distance du Soleil que Mars.
  3088. Source : Daujean, C. D., & Guilleray, F. G. (2019). Le bilan
  3089. radiatif terrestre. In Hatier (Éd.), Enseignement
  3090. scientifique (p. 101). Paris, France: Hatier.
  3091. 4- La puissance solaire moyenne reçue sur Mars par unité de surface est proche de
  3092. CMars/4 ; sa valeur est voisine de 150 W·m-2. Expliquer qualitativement pourquoi cette
  3093. puissance moyenne par unité de surface est plus petite que CMars.
  3094. Partie 3. Des pommes de terre sur Mars
  3095. Le dôme de la base martienne permet de recréer l’atmosphère terrestre. Grâce à un
  3096. ingénieux système permettant de fournir l’eau nécessaire à la croissance des végétaux
  3097. et à un éclairage adapté alimenté en électricité par les panneaux solaires, Mark
  3098. Watney, botaniste de formation, décide de réaliser une culture végétale qui lui fournira
  3099. de la nourriture nécessaire à sa survie.
  3100. 5- À partir de l’exploitation des résultats expérimentaux du document 3, identifier un
  3101. facteur essentiel à la production de glucides par la plante.
  3102.  
  3103. Document 3. Fixation du CO2 par une feuille
  3104. Une feuille est mise au contact en son centre avec du CO 2 marqué au 14C radioactif
  3105. durant 5 minutes. Le CO2 marqué peut diffuser dans la feuille à partir de la zone
  3106. centrale. Seule la moitié de la feuille est exposée à la lumière. La technique
  3107. d’autoradiographie permet de localiser des sucres radioactifs qui impressionnent
  3108. fortement une plaque photographique mise au contact de la feuille (zone sombre sur
  3109. le document).
  3110.  
  3111. D’après : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/IMG/gif/co2_feuill_maz.gif
  3112.  
  3113. 6- Au 79ème jour, Mark Watney récolte les tubercules de pomme de terre, qui ont stocké
  3114. de l’énergie sous forme chimique.
  3115. Calculer le nombre de jours d’autonomie dont dispose Mark Watney grâce à sa récolte
  3116. de pommes de terre avant qu’une nouvelle mission ne vienne le récupérer sur Mars.
  3117. Expliciter la démarche.
  3118. Données :
  3119. - surface du champ de pommes de terre : S = 126 m²
  3120. - rendement* de la pomme de terre : r = 3 kg·m-2
  3121. * En agriculture, on appelle rendement la masse végétale récoltée par unité de surface
  3122. et par saison.
  3123. - apport énergétique des pommes de terre : A = 3400 kJ·kg-1
  3124. - dépense énergétique moyenne par sol martien de Mark Watney : D = 11000 kJ
  3125.  
  3126. Exercice 2
  3127. Histoire de l’âge de la Terre
  3128. « La Terre a un âge et cet âge a une histoire peu banale. Calculé à 4000 ans avant
  3129. J.-C. à la Renaissance, il sera estimé à quelques dizaines de millions d’années à la
  3130. fin du XIXème siècle. Il est maintenant fixé à 4,55 milliards d’années. Comment notre
  3131. planète a-t-elle pu vieillir de plus de 4 milliards d’années en 400 ans ? ».
  3132. Krivine, H. Histoire de l’âge de la Terre. En ligne : http://www.cnrs.fr
  3133.  
  3134. L’objectif de l’exercice est d’analyser différents arguments, scientifiques ou non, sur
  3135. lesquels on s’est appuyé, au cours de l’histoire, pour évaluer l’âge de la Terre.
  3136. Document 1 - L’âge biblique.
  3137. « Pour Aristote [4e siècle av. J.-C.], la Terre a toujours existé, tandis que les grandes
  3138. religions monothéistes (juive, chrétienne et musulmane) introduisirent une création du
  3139. monde. Notons qu’à la différence de la chronologie moderne, il s’agissait de
  3140. l’apparition quasi-simultanée de l’Univers, de la Terre, des plantes, des animaux, du
  3141. genre humain. Pour les savants de la Renaissance, le récit biblique, incontestable,
  3142. était la seule base de calcul possible. La Bible contient une chronologie détaillée des
  3143. premières générations : Adam a vécu 930 ans, il enfanta Seth à l’âge de 130 ans, qui
  3144. engendra Énoch à 105 ans, qui engendra Qénân à 90 ans, etc. Il est alors facile de
  3145. déduire la date de naissance de Noé : 1 056 ans après la création. Comme Noé avait
  3146. 600 ans quand arriva le Déluge, ce dernier est daté de 1 656 ans après la Création.
  3147. Abraham naît 292 années plus tard. [...] Donnons quelques dates de naissance [de la
  3148. Terre] établies sur cette base : 3993 av. J.-C., selon Johannes Kepler (1571-1630),
  3149. 3998 av. J.-C., selon Isaac Newton (1643-1727), 4004 av. J.-C., selon l’archevêque
  3150. anglican James Ussher [en 1650]. »
  3151. Krivine, H. L'Âge de la Terre.
  3152.  
  3153. Document 2 - Les temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin (1859)
  3154. « Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos
  3155. couches de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que
  3156. la croûte terrestre a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces
  3157. énormes entassements de couches superposées, étudier les petits ruisseaux
  3158. charriant de la boue, contempler les vagues rongeant les antiques falaises, pour se
  3159. faire quelque notion de la durée des périodes écoulées [...]. Il faut surtout errer le
  3160. long des côtes formées de roches modérément dures, et constater les progrès de
  3161. leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce qu’est
  3162. l’immense durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la
  3163. vue des résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui
  3164. nous paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi
  3165. convaincu de la lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des
  3166. vagues sur les côtes rongent la surface terrestre, il faut ensuite, pour apprécier la
  3167. durée des temps passés, considérer, d’une part, le volume immense des rochers
  3168.  
  3169. qui ont été enlevés sur des étendues considérables, et, de l’autre, examiner
  3170. l’épaisseur de nos formations sédimentaires. [...]
  3171. J’ai vu, dans les Cordillères, une masse de conglomérat3 dont j’ai estimé
  3172. l’épaisseur à environ 10 000 pieds [3 km] ; et, bien que les conglomérats aient dû
  3173. probablement s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne
  3174. sont cependant composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun
  3175. l’empreinte du temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi
  3176. considérables ont dû s’entasser. [...] M. Croll démontre, relativement à la
  3177. dénudation produite par les agents atmosphériques, en calculant le rapport de la
  3178. quantité connue de matériaux sédimentaires que charrient annuellement certaines
  3179. rivières, relativement à l'entendue des surfaces drainées, qu'il faudrait six millions
  3180. d'années pour désagréger et pour enlever […] une épaisseur de 1 000 pieds
  3181. [35 mètres] de roches. Un tel résultat peut paraitre étonnant, et le serait encore si,
  3182. d'après quelques considérations qui peuvent faire supposer qu'il est exagéré, on le
  3183. réduisait à la moitié ou au quart. Bien peu de personnes, d'ailleurs, se rendent un
  3184. compte exact de ce que signifie réellement un million. »
  3185. Darwin, C. (1859) L'Origine des espèces. Chapitre “Du laps de temps écoulé, déduit de
  3186. l’appréciation de la rapidité des dépôts et de l’étendue des dénudations”.
  3187.  
  3188. Quelques précisions
  3189. 1 – La dénudation correspond à l’effacement des reliefs par érosion.
  3190. 2 - Les agents atmosphériques désignent les agents responsables de l’érosion comme la pluie,
  3191. le gel, le vent.
  3192. 3 - Un conglomérat est une roche issue de la dégradation mécanique d'autres roches et
  3193. composée de sédiments liés par un ciment naturel.
  3194.  
  3195. Document 3 – Âge de la Terre et évolution biologique par Charles Darwin (1859).
  3196. « Sir W. Thompson4 admet que la consolidation de la croûte terrestre ne peut pas
  3197. remonter à moins de 20 millions ou à plus de 400 millions d'années, et doit être
  3198. plus probablement comprise entre 98 et 200 millions. L'écart considérable entre
  3199. ces limites prouve combien les données sont vagues, et il est probable que
  3200. d'autres éléments doivent être introduits dans le problème. M. Croll estime à 60
  3201. millions d'années le temps écoulé depuis le dépôt des terrains cambriens5 ; mais, à
  3202. en juger par le peu d'importance des changements organiques6 qui ont eu lieu
  3203. depuis le commencement de l'époque glaciaire, cette durée parait courte
  3204. relativement aux modifications nombreuses et considérables que les formes
  3205. vivantes ont subies depuis la formation cambrienne. Quant aux 140 millions
  3206. d'années antérieures, c'est à peine si l'on peut les considérer comme suffisantes
  3207. pour le développement des formes variées qui existaient déjà pendant l'époque
  3208. cambrienne. [...]. Je considère les archives géologiques7, selon la métaphore de
  3209. Lyell, comme une histoire du globe incomplètement conservée, écrite dans un
  3210. dialecte toujours changeant, et dont nous ne possédons que le dernier volume
  3211. traitant de deux ou trois pays seulement. Quelques fragments de chapitres de ce
  3212. volume et quelques lignes éparses de chaque page sont seuls parvenus jusqu'à
  3213. nous. Chaque mot de ce langage changeant lentement, plus ou moins différent
  3214. dans les chapitres successifs, peut représenter les formes qui ont vécu, qui sont
  3215.  
  3216. Darwin, C. (1859). L’origine des espèces, Chapitre “De l'apparition soudaine de groupes d'espèces
  3217. alliées dans les couches fossilifères les plus anciennes”.
  3218.  
  3219. Quelques précisions
  3220. 4 - Sir W. Thompson (1824-1907), également appelé Lord Kelvin, était un physicien renommé qui a
  3221. estimé l’âge de la Terre par le temps de refroidissement des matériaux qui la compose.
  3222.  
  3223. 5 - Les terrains cambriens désignent des roches datées de l’époque du Cambrien
  3224. (période géologique très ancienne).
  3225. 6 - Les changements organiques désignent les variations de caractères liés à
  3226. l’évolution des espèces qui peuvent être observées en comparant des fossiles
  3227. présents dans des strates géologiques successives (donc d’âges différents).
  3228. 7 - Les archives géologiques désignent les roches que l’on peut observer
  3229. actuellement et qui nous permettent de reconstituer le passé par l’étude de ce qui
  3230. les compose (fossiles, disposition des strates…).
  3231. 1- En comparant les documents 1 et 2, identifier parmi les argumentations fournies
  3232. celles que l’on peut qualifier de scientifiques. Justifier.
  3233. 2- À partir des documents 2 et 3, présenter les différents arguments développés par
  3234. Charles Darwin lui permettant d’avancer l’idée d’un âge de la Terre plus important
  3235. que celui formulé par Sir W. Thompson, également nommé Lord Kelvin.
  3236. 3- Aujourd’hui, on estime l’âge de la Terre à 4,5 109 ans. Indiquer une méthode
  3237. utilisée pour déterminer cet âge et décrire son principe.
  3238.  
  3239. Épreuve commune de contrôle continu
  3240. Enseignement scientifique
  3241. Sujet 02110491
  3242. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  3243. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  3244. Ce sujet comporte une annexe à rendre avec la copie.
  3245. Exercice 1
  3246. DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
  3247. Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de la Terre
  3248. proposée par Buffon au 18e siècle et de la mettre en perspective avec une méthode actuelle.
  3249. Document 1. Description du protocole expérimental mis en œuvre par Buffon
  3250. « J'ai fait faire dix boulets de fer forgé et battu :
  3251. Le premier d'un demi-pouce de diamètre. Le second d'un pouce. Le troisième d'un pouce et
  3252. demi. Le quatrième de deux pouces. Le cinquième de deux pouces et demi. Le sixième de trois
  3253. pouces. Le septième de trois pouces et demi. Le huitième de quatre pouces. Le neuvième de quatre
  3254. pouces et demi. Le dixième de cinq pouces.
  3255. Ce fer venait de la forge de Chameçon près de Châtillon-sur-Seine, et comme tous les boulets
  3256. ont été faits du fer de cette même forge, leurs poids se sont trouvés à très-peu près proportionnels aux
  3257. volumes. [...]
  3258. J'ai cherché à saisir deux instants dans le refroidissement, le premier où les boulets cessaient
  3259. de brûler, c'est-à-dire le moment où on pouvait les toucher et les tenir avec la main, pendant une
  3260. seconde, sans se brûler ; le second temps de ce refroidissement était celui où les boulets se sont
  3261. trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à 10 degrés au-dessus de la
  3262. congélation. »
  3263. Diamètre (en pouce)
  3264.  
  3265. 1,5
  3266.  
  3267. Temps de
  3268. « refroidissement au point
  3269. de la température
  3270. 5
  3271.  
  3272. 1- « Le boulet de 5 pouces a été chauffé à blanc en 34 minutes. Il s'est refroidi au point de le
  3273. tenir dans la main en 3 heures 52 min. Refroidi au point de la température actuelle en 8
  3274. heures 42 minutes. »
  3275. Indiquer laquelle des quatre valeurs proposées ci-dessous correspond à la valeur
  3276. manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
  3277.  
  3278. 2- Le pouce est une ancienne unité de longueur, valant environ 2,7 cm. Convertir en
  3279. centimètre le diamètre du plus grand boulet.
  3280. 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point
  3281. de la température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
  3282.  
  3283.  
  3284. 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation entre le
  3285. diamètre du boulet en fer forgé et son temps de « refroidissement au point de la température
  3286. actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
  3287.  
  3288. • Affirmation C : « L’accroissement du temps de refroidissement est proportionnel à
  3289. l’accroissement du diamètre. »
  3290. 5- L’utilisation d’un tableur permet d’ajuster le nuage des points construits à la question 3 par
  3291. la fonction f définie par 𝑓(𝑑) = 108𝑑 − 16 pour des valeurs de 𝑑 supérieures ou égales à 1 et
  3292. où d correspond au diamètre (en pouce) et f(d) la durée de refroidissement (en minute).
  3293. À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km, calculer l’âge
  3294. de la Terre (en année).
  3295. Partie 2. Mise en perspective avec les connaissances actuelles
  3296. Nous cherchons à porter un regard critique sur l’utilisation de boulets en fer pour déterminer
  3297. l’âge de la Terre.
  3298. 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des boulets de
  3299. fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
  3300.  
  3301. Croûte
  3302. Oxydes de :
  3303. (continentale et Si (50 à 70 %)
  3304. océanique)
  3305. Fe (5 %)
  3306. Oxydes de :
  3307. Si (45 %)
  3308. 3
  3309.  
  3310. Mg (37 %)
  3311. Fe (8 %)
  3312. Noyau
  3313.  
  3314. Alliage fer-nickel (teneur
  3315. en fer environ 98 %)
  3316.  
  3317. D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
  3318. pour déterminer cet âge et décrire son principe.
  3319.  
  3320.  
  3321. Exercice 2
  3322. DATATION AU CARBONE 14 ET BIODIVERSITÉ
  3323. L’Union européenne a interdit le commerce de l’ivoire depuis 1989, à l’exception de
  3324. celui des antiquités acquises avant 1947. Selon un rapport remis à la Commission
  3325. européenne en juillet 2018, l’ivoire vendu en Europe proviendrait pourtant
  3326. essentiellement de défenses d’éléphants abattus récemment. Ce rapport s’appuie
  3327. sur des résultats obtenus par datation au carbone 14C de l’ivoire saisi par les
  3328. autorités. Les trafiquants contournent la loi en faisant passer l’ivoire récent pour de
  3329. l’ivoire ancien.
  3330. 1- Expliquer le principe d’une datation utilisant un isotope radioactif.
  3331. 2- Parmi les propositions suivantes, indiquer sur votre copie celle qui correspond à la
  3332. désintégration du carbone 14.
  3333. a)
  3334.  
  3335. 18
  3336. 8𝑂
  3337.  
  3338.  
  3339. 14
  3340. 6𝐶
  3341.  
  3342. b)
  3343. 6𝐶
  3344.  
  3345. 14
  3346. 7𝑁
  3347.  
  3348. c)
  3349.  
  3350. 6
  3351. 2𝐻𝑒
  3352.  
  3353. + 84𝐵𝑒 →
  3354.  
  3355. + 42𝐻𝑒
  3356. +
  3357.  
  3358. 0
  3359. −1𝑒
  3360. 6𝐶
  3361.  
  3362. 2- Le document 1 indique que la demi-vie du carbone 14 est de 5730 ans. Expliquer
  3363. le terme « demi-vie ».
  3364. 3- On considère un échantillon d’ivoire d’éléphant contenant à un instant donné
  3365. 16 milliards de noyaux de carbone 14. Calculer le nombre de noyaux de carbone 14
  3366. restants au bout de :
  3367. 3-a- 5 730 ans.
  3368. 3-b- 11 460 ans.
  3369. 3-c- 17190 ans.
  3370.  
  3371.  
  3372. Document 2. Courbe de décroissance du carbone 14 sur 40 000 ans
  3373. 1
  3374.  
  3375. Proportion du nombre d’atomes de carbone 14 restants par
  3376. rapport au nombre d’atomes de carbone 14 au départ
  3377.  
  3378. 0,9
  3379. 0,8
  3380. 0,7
  3381. 0,6
  3382. 0,5
  3383. 0,4
  3384. 0,3
  3385. 0,2
  3386. 0,1
  3387. 0
  3388.  
  3389. 5000
  3390. 10000
  3391.  
  3392. 15000
  3393.  
  3394. 20000
  3395.  
  3396. 25000
  3397.  
  3398. 30000
  3399.  
  3400. 35000
  3401.  
  3402. 40000
  3403.  
  3404. t
  3405. (ans)
  3406.  
  3407. 5- Estimer le nombre de noyaux de carbone 14 restants après 25 000 ans.
  3408. On s’intéresse désormais à la datation au carbone 14 d’échantillons d’ivoire plus
  3409. récents. Sur une période de 100 ans, on peut approcher la portion de courbe du
  3410. document 2 par un segment de droite représenté dans le document 3.
  3411.  
  3412.  
  3413. Document 3. Décroissance radioactive du carbone 14 sur 100 ans
  3414. Proportion du nombre d’atomes de carbone 14 restants par
  3415. rapport au nombre d’atomes de carbone 14 au départ
  3416. 1
  3417. 0,999
  3418. 0,998
  3419. 0,997
  3420. 0,996
  3421. 0,995
  3422. 0,994
  3423. 0,993
  3424. 0,992
  3425. 0,991
  3426. 0,99
  3427.  
  3428. t (ans)
  3429.  
  3430. 0,989
  3431. 0,988
  3432. 0
  3433. 10
  3434. 20
  3435. 30
  3436.  
  3437. 40
  3438. 50
  3439. 60
  3440.  
  3441. 70
  3442.  
  3443. 80
  3444.  
  3445. 90
  3446. 100
  3447.  
  3448. 6- En 2019, l’analyse d’un échantillon d’ivoire d’éléphant a permis d’estimer à 0,994
  3449. la proportion d’atomes de carbone 14 restants par rapport au nombre initial d’atomes
  3450. de carbone 14.
  3451. 6-a- En utilisant le document 3, dater la mort de l’éléphant.
  3452. 6-b- Cet ivoire provient-il d’un éléphant abattu illégalement ? Justifier la réponse.
  3453.  
  3454. Annexe à rendre avec la copie
  3455. EXERCICE 1 - QUESTION 3
  3456.  
  3457. température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
  3458. Classe de première
  3459. Enseignement scientifique
  3460. Sujet 01910501
  3461.  
  3462. Exercice 1
  3463. LA LUMIERE CENDRÉE DE LA LUNE
  3464. par les rayons solaires, avant que la ligne de partage entre la lumière et l’ombre
  3465. atteigne le diamètre de la figure elle-même [...] ».
  3466. Galilée, Sidereus Nuncius, trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, p. 73.
  3467. gouffres profonds et courbures. »
  3468. Galilée, Sidereus Nuncius , trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, 1964, p. 116
  3469.  
  3470. Figure 1 : dessins de la Lune extraits du livre “Sidereus nuncius” de Galilée.
  3471.  
  3472. Situation 2
  3473.  
  3474. D’après : https://media4.obspm.fr
  3475.  
  3476. Document 2. Observations de Léonard de Vinci
  3477. 2-c- Expliquer en quoi l’observation de la lumière cendrée montre que l'albedo de la
  3478. Terre n’est pas nul.
  3479.  
  3480. 3- Période favorable à l’observation de la lumière cendrée
  3481. 3-a- À partir des données figurant sur le calendrier du document 3, calculer la durée
  3482. moyenne, en jour, de l’intervalle de temps qui sépare deux pleines lunes
  3483. successives.
  3484. 3-b- En décrivant avec précision le raisonnement utilisé, déterminer une période de
  3485. 10 jours a priori favorables à l’observation de la lumière cendrée pendant le mois de
  3486. juin 2021.
  3487.  
  3488. Exercice 2
  3489. LES STRUCTURES MICROSCOPIQUES DE LA SILICE ET DU SILICIUM
  3490. La silice est la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la
  3491. composition de nombreux minéraux (quartz, etc.). La silice représente 60,6 % de la
  3492. masse de la croûte terrestre continentale. De nombreuses roches sont constituées
  3493. de silice (sable, grès, granite, etc.) et l'étude des différentes structures possibles
  3494. permet d'en savoir plus sur les conditions de formation des roches.
  3495. Le verre utilisé dans l’industrie est un solide non cristallin (amorphe), dur, fragile
  3496. (cassant) et transparent. Sa composition chimique contient une part importante de
  3497. silice.
  3498. Partie A. La silice : une structure amorphe ou cristalline.
  3499. Document 1. Deux structures en coupe de la silice
  3500.  
  3501. d'après CHAGUETMI, Salem (2010) Élaboration et caractérisation de nouveaux verres de
  3502. fluorohafnates de strontium et de phosphosulfates.Thèse, Université Mohamed Khider Biskra.
  3503. http://thesis.univ-biskra.dz/1006/3/Chapitre%201.pdf
  3504.  
  3505. 1La figure ci-dessus montre deux structures possibles de la silice. L’une est dite
  3506. cristalline, l’autre amorphe (verre). Parmi les représentations a et b, laquelle
  3507. correspond à une structure cristalline ? Justifier votre choix.
  3508. À partir de deux échantillons identiques de silice liquide, on peut obtenir soit un
  3509. verre, soit un cristal selon la vitesse de refroidissement.
  3510.  
  3511. Document 2. Évolution du volume d’un échantillon de silice lors d’un changement
  3512. d'état
  3513.  
  3514. 2- Comparer qualitativement les volumes des deux échantillons obtenus (verre ou
  3515. cristal) à la température de 1400 K.
  3516. 3- Proposer une explication à cette différence de volume en s’appuyant sur le
  3517. document 1.
  3518. Partie B. Étude de la maille cristalline du silicium
  3519. On s’intéresse dans cette partie au silicium pur. On fait l'hypothèse que la structure
  3520. cristalline du silicium est cubique à faces centrées, avec les caractéristiques
  3521. suivantes :
  3522. Rayon d'un atome de silicium : 𝑟 = 118 × 10−12 m
  3523. Masse d'un atome de silicium : 𝑚 = 4,66 × 10−26 kg
  3524. 4- Le but de cette partie est de déterminer la masse volumique du silicium afin de
  3525. valider ou d’invalider l’hypothèse formulée sur sa structure (cubique à faces
  3526. centrées).
  3527.  
  3528. Document 3. Coupe d’une maille selon le modèle cubique à faces centrées.
  3529.  
  3530. La mesure 𝑎 correspond au paramètre de la maille et on suppose que les atomes de
  3531. silicium sont sphériques et tangents. Le rayon d’un atome de silicium est noté r.
  3532. 4-a- À l’aide de la figure ci-dessus, démontrer que : 𝑎 = 2√2 𝑟 et calculer sa valeur.
  3533. 4-b- Représenter en perspective cavalière la maille cubique à faces centrées.
  3534. 4-c- On rappelle que, dans la structure cubique à faces centrées, une maille contient
  3535. l’équivalent de 4 atomes de silicium. Calculer la masse volumique d’un cristal de
  3536. silicium dans cette hypothèse.
  3537. 4-d- En réalité, la masse volumique du cristal de silicium est 2,33 g.cm -3. L’hypothèse
  3538. de la structure cristalline cubique à faces centrées peut-elle être validée ?
  3539. Classe de première
  3540. Enseignement scientifique
  3541. Sujet 00610141
  3542.  
  3543. Exercice 1
  3544. TEMPERATURE MOYENNE DE SURFACE DE LA TERRE
  3545.  
  3546. La Terre reçoit l’essentiel de son énergie du soleil. Cette énergie conditionne sa
  3547. température de surface.
  3548. 1- Préciser le phénomène physique à l’origine de l’énergie dégagée par le soleil.
  3549. 2- Calculer la masse solaire transformée chaque seconde en énergie, sachant que la
  3550. puissance rayonnée par le soleil a pour valeur 3,9×1026 W.
  3551. Donnée : vitesse de la lumière dans le vide c = 3,0×108 m·s–1
  3552. 3- L’étude du spectre du rayonnement émis par le Soleil, que l’on peut modéliser
  3553. comme un spectre de corps noir, permet de déterminer la température de la surface
  3554. du Soleil.
  3555. Document 1 : Spectres d’émission.
  3556.  
  3557. Figure
  3558. 1a :
  3559. Spectres
  3560. d’émission du corps noir à
  3561. différentes
  3562. températures
  3563. (exprimées en K).
  3564.  
  3565. Figure 1b : Modèle du spectre
  3566. d’émission du soleil.
  3567.  
  3568. À l’aide du document 1 répondre aux consignes suivantes :
  3569. 3-a- Déterminer les longueurs d’ondes correspondant au maximum d’émission pour
  3570. les températures de 4000, 5000 et 6000 K. Décrire qualitativement l’évolution de la
  3571. longueur d’onde au maximum d'émission en fonction de la température du corps.
  3572. 3-b- Justifier à partir de la valeur de la longueur d’onde d’émission maximale du
  3573. spectre solaire que la température du Soleil est comprise entre 5500 K et 6000 K.
  3574. 3-c- La température de surface du Soleil peut être déterminée plus précisément à partir
  3575. de la loi de Wien. Cette loi permet de déterminer la température d’un corps noir à partir
  3576. de la longueur d’onde λmax de son maximum d’émission par la relation :
  3577. λmax = k/T
  3578. avec :
  3579. T : température du corps noir, en kelvin (K)
  3580. k : constante égale à 2,898×10-3 m·K
  3581. En considérant que le Soleil se comporte comme un corps noir, déterminer sa
  3582. température de surface T à partir de la loi de Wien.
  3583. 4-a- Sachant que l’albedo terrestre est en moyenne égal à 0,30 et que la puissance
  3584. surfacique transportée par la lumière solaire vers la Terre est en moyenne de 342 W·m2, calculer la puissance surfacique solaire moyenne absorbée par le sol terrestre.
  3585. 4-b- Préciser, en justifiant la réponse, si une augmentation de l’albedo terrestre
  3586. conduirait à une augmentation ou une diminution de la température moyenne à la
  3587. surface de la Terre.
  3588.  
  3589. Exercice 2
  3590. se serait refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
  3591. comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de
  3592. matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que les
  3593. matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est consolidé
  3594. jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au point de pouvoir le
  3595. toucher en 33 911 ans environ, et à la température actuelle en 74 047 ans
  3596. environ.
  3597. Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la Terre.
  3598. b. Qui peut être changé en verre.
  3599.  
  3600. 1- Dans le document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre. Il
  3601. modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
  3602. 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
  3603. se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces) :
  3604. Document 2. Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se
  3605. brûler »
  3606. Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
  3607. 1
  3608. 3
  3609. 9
  3610. (en minute)
  3611. 205
  3612.  
  3613. Dans le repère du document-réponse 1 de l’annexe, placer les points représentant
  3614. Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
  3615. décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
  3616. créé, en particulier l’isotope radioactif 235U. L’examen de roches montre qu’aujourd’hui,
  3617. il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la Terre.
  3618. Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
  3619. Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
  3620. 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
  3621. proposer une estimation de l’âge de la Terre.
  3622. Annexe à rendre avec la copie
  3623.  
  3624. EXERCICE : DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE
  3625.  
  3626. Question 2
  3627. Document-réponse 1 à compléter
  3628.  
  3629. Question 4
  3630. Document-réponse 2 à compléter
  3631. Classe de première
  3632. Enseignement scientifique
  3633. Sujet 00610271
  3634.  
  3635. Exercice 1
  3636. TEMPÉRATURE MOYENNE DE SURFACE DE LA TERRE
  3637. comme un spectre de corps noir, permet de déterminer la température de la surface
  3638. du Soleil.
  3639.  
  3640. (exprimées en K).
  3641.  
  3642. Figure 1b : Modèle du
  3643. spectre d’émission du soleil.
  3644.  
  3645. À l’aide du document 1 répondre aux consignes suivantes :
  3646. 3-b- Justifier à partir de la valeur de la longueur d’onde d’émission maximale du
  3647. spectre solaire que la température du Soleil est comprise entre 5500 K et 6000 K.
  3648. 3-c- La température de surface du Soleil peut être déterminée plus précisément à
  3649. partir de la loi de Wien. Cette loi permet de déterminer la température d’un corps noir
  3650. à partir de la longueur d’onde λmax de son maximum d’émission par la relation :
  3651. température de surface T à partir de la loi de Wien.
  3652. 4-a- Sachant que l’albedo terrestre est en moyenne égal à 0,30 et que la puissance
  3653. surfacique transportée par la lumière solaire vers la Terre est en moyenne de
  3654. 342 W·m-2, calculer la puissance surfacique solaire moyenne absorbée par le sol
  3655. terrestre.
  3656.  
  3657. Exercice 2
  3658. LES DIAMANTS, DES MINES DE CRAYON DE HAUTE PRESSION
  3659. Le graphite et le diamant sont deux minéraux qui possèdent la même composition
  3660. chimique : ils sont tous deux composés exclusivement de carbone. Cependant, leurs
  3661. propriétés physiques sont très différentes : alors que le graphite est opaque, friable,
  3662. avec une conductivité électrique élevée, le diamant, lui, est transparent, très dur et
  3663. est un isolant électrique.
  3664. Partie 1. Structure cristalline du diamant
  3665. Ne sachant pas à quel type de réseau cristallin appartient le diamant, on fait
  3666. l’hypothèse qu’il s’agit d’une structure cubique à faces centrées et que les atomes de
  3667. carbone sont des sphères tangentes.
  3668. 1- Représenter en perspective cavalière le cube modélisant une maille élémentaire
  3669. cubique à faces centrées.
  3670. 2- Représenter une face de ce cube et justifier que le rayon r des sphères modélisant
  3671. les atomes de carbone et l’arête a du cube sont liés par la relation 𝑟 =
  3672.  
  3673. 𝑎√2
  3674. 4
  3675. .
  3676.  
  3677. 3- Calculer la compacité d’une structure cristalline cubique à faces centrées (volume
  3678. effectivement occupé par les atomes d’une maille divisé par le volume de la maille).
  3679. La clarté et l’explicitation du calcul sera prise en compte.
  3680. 4- À partir d’une mesure de la masse volumique du diamant, on déduit que sa
  3681. compacité est en fait égale à 0,34. Que peut-on conclure quant à l’hypothèse d’une
  3682. structure cubique à faces centrées ?
  3683.  
  3684. Partie 2. Les conditions de formation du diamant
  3685. Document 1. L'origine des diamants
  3686. Les diamants sont des cristaux de carbone pur, qui ne sont stables qu'à très forte
  3687. pression. La majorité des diamants ont cristallisé très profondément, dans le
  3688. manteau terrestre, au sein de veines où circulent des fluides carbonés. Les diamants
  3689. remontent en surface, dans la quasi-totalité des cas, en étant inclus dans une lave
  3690. volcanique atypique et très rare : la kimberlite. […] Le dynamisme éruptif à l’origine
  3691. des kimberlites est extrêmement explosif. La vitesse d'ascension des kimberlites est
  3692. de plusieurs dizaines de km/h en profondeur, et les laves arrivent en surface à une
  3693. vitesse supérieure à la vitesse du son. C'est cette importante vitesse de remontée
  3694. qui entraîne une décompression et un refroidissement extrêmement rapides des
  3695. diamants, trop rapides pour qu'ils aient le temps de se transformer en graphite. Les
  3696. diamants n'ont pas cristallisé dans la lave kimberlitique, mais ne sont que des
  3697. enclaves arrachées au manteau par la kimberlite sur son trajet ascensionnel.
  3698. Adapté de planet-terre.ens-lyon.fr
  3699. Document 2 : Comparaison des propriétés physiques du graphite et du diamant
  3700. Propriétés physiques
  3701. Dureté
  3702.  
  3703. Graphite
  3704. Friable (débit en feuillets)
  3705.  
  3706. Diamant
  3707. Très dur
  3708.  
  3709. Opaque (sert pour les
  3710. mines de crayon de
  3711. papier)
  3712. 2,1
  3713.  
  3714. Transparent (sert en
  3715. joaillerie)
  3716.  
  3717. Arrangement des atomes
  3718. de carbone C
  3719.  
  3720. Opacité
  3721.  
  3722. Masse volumique (kg.m-3)
  3723.  
  3724. 3,5
  3725.  
  3726. Les réponses aux questions suivantes s’appuieront sur vos connaissances et sur les
  3727. informations contenues dans les différents documents.
  3728. 5- Proposer une hypothèse pour expliquer la différence de masse volumique entre le
  3729. graphite et le diamant.
  3730.  
  3731. 6- Le diamant est exploité dans des mines qui peuvent être en surface ou à une
  3732. profondeur maximale d’un kilomètre. Comment expliquer que l’on retrouve des
  3733. diamants en surface alors que le minéral carboné stable en surface est le graphite ?
  3734. Classe de première
  3735. Enseignement scientifique
  3736. Sujet 00020342
  3737. 3- En déduire comme l’a fait John Joly que l'âge de la Terre calculé par cette
  3738. Partie 2. Érosion et sédimentation
  3739. piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
  3740. publié le 01/10/2018)
  3741. normale
  3742. CCE
  3743. sont toutes visibles.
  3744.  
  3745. Cils vibratiles des cellules de la CCE
  3746.  
  3747. Partie de cochlée
  3748.  
  3749. CCI
  3750. D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
  3751.  
  3752. 2- À partir de vos connaissances et des documents 2, 3 et 4, expliquer les
  3753. précautions à adopter afin de réduire les risques d’un traumatisme sonore au niveau
  3754. de l’oreille interne. Une réponse argumentée et structurée est attendue.
  3755. Document 2. Effet d’un bouchon d’oreille sur le niveau sonore d’un son au sein
  3756. de l’oreille interne en fonction de sa fréquence
  3757. silicone (dB)
  3758.  
  3759. 30
  3760. 20
  3761.  
  3762. 10
  3763.  
  3764. D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
  3765.  
  3766. Document 3. Durées admissibles d’exposition quotidienne au bruit
  3767. D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
  3768.  
  3769. Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène
  3770. du concert
  3771. 110
  3772. 100
  3773.  
  3774. 0
  3775.  
  3776. 15
  3777. 3- Louise écoute son groupe de rock préféré et ne veut rien rater du concert dont elle
  3778. ne connait pas la durée exacte.
  3779.  
  3780. Les mesures effectuées par les techniciens de la salle montrent que le groupe
  3781. Classe de première
  3782. Enseignement scientifique
  3783. Sujet 00310181
  3784.  
  3785. Exercice 1
  3786. LES PEINTURES ET LES GRAVURES DE LA GROTTE CHAUVET
  3787. La grotte Chauvet, découverte en décembre 1994, s’ouvre au pied d’une falaise
  3788. bordant les gorges de l’Ardèche. Elle contient de nombreuses peintures et gravures
  3789. mais ne semble pas avoir servi d’habitat car les outils de silex et les restes de faune
  3790. apportés par les humains sont rares.
  3791. Document 1. Photographies de deux œuvres de la grotte Chauvet (source
  3792. Wikipedia)
  3793. 1-a- Peintures de chevaux, aurochs et
  3794. 1-b- Gravure du hibou moyen-duc
  3795. rhinocéros
  3796.  
  3797. On cherche à associer la peinture de chevaux, aurochs et rhinocéros (document 1a)
  3798. à l’une des phases d’occupation de la grotte. Pour cela, on utilise une méthode de
  3799. datation basée sur la désintégration des noyaux radioactifs.
  3800. 1- L’évolution du nombre de noyaux radioactifs d’une composition donnée au cours
  3801. du temps suit une loi de décroissance représentée dans le document réponse à
  3802. rendre avec la copie.
  3803. Rappeler la définition de la demi-vie t1/2 associée à cette désintégration radioactive.
  3804. Sur le document réponse, faire apparaître la construction graphique permettant de
  3805. repérer la valeur de la demi-vie du noyau.
  3806. 2- La grotte a connu deux phases d'occupation, l'une à l'Aurignacien (entre 37000 et
  3807. 33500 années avant aujourd’hui), l'autre au Gravettien (31000 à 28000 années avant
  3808. aujourd’hui).
  3809. Il existe de nombreux noyaux radioactifs mais leur demi-vie est différente (quelques
  3810. exemples sont donnés dans le document 2).
  3811.  
  3812. Document 2 : Différents noyaux radioactifs et leur demi-vie
  3813. Noyaux radioactifs
  3814. Demi-vie (années)
  3815. Uranium 238
  3816. 4,4688×109
  3817. Uranium 235
  3818. 7,03×108
  3819. Potassium 40
  3820. 1,248×109
  3821. Carbone 14
  3822. 5,568×103
  3823. Iode 131
  3824. 2×10-2
  3825. Déterminer le noyau radioactif dont la demi-vie est la mieux adaptée pour dater
  3826. l’occupation de la grotte. Justifier.
  3827. 3- Le charbon de bois est obtenu à partir du bois, qui est un matériau d'origine
  3828. végétale. La peinture des chevaux (document 1-a) a été réalisée sur les parois de la
  3829. grotte avec du charbon de bois.
  3830. On rappelle que le carbone radioactif (14C) est présent naturellement dans le dioxyde
  3831. de carbone (CO2) atmosphérique.
  3832. Préciser le phénomène qui permet aux végétaux de fixer le carbone atmosphérique
  3833. au sein de leur matière organique.
  3834. 4 - Après la mort du végétal ou son prélèvement par l’être humain, le végétal
  3835. n’échange plus de carbone avec l’atmosphère.
  3836. 4-a Compléter le document réponse représentant la désintégration de 14C au sein du
  3837. charbon de bois.
  3838. 4-b Indiquer si, en principe, la datation pourrait être réalisée avec un échantillon
  3839. comprenant initialement un seul noyau de 14C, en admettant que l’on dispose
  3840. d’appareils susceptibles de détecter la présence d’un seul noyau de 14C.
  3841. 5-a- Sachant qu’il ne reste que 2,34 % du 14C initial dans le charbon de la peinture,
  3842. donner un encadrement en nombre entiers de demi-vies de la date de la mort du
  3843. bois qui a servi – sous forme de charbon de bois - à réaliser la peinture.
  3844. 5-b On utilise la figure 1 du document réponse dans laquelle on prend comme origine
  3845. des âges l’instant correspondant à 5 demi-vies du 14C, pour lequel N0 représente
  3846. 3,13 % du nombre initial de noyaux de 14C présents dans le charbon de la peinture.
  3847. Déterminer graphiquement en années la durée nécessaire pour que le pourcentage
  3848. de 14C restant dans le charbon de bois passe de 3,13 % à 2,34 %.
  3849. 5-c Indiquer si cette peinture a été faite lors de l'occupation à l'Aurignacien ou au
  3850. Gravettien. Justifier.
  3851. 6 - Au sein de cette grotte, on trouve également des gravures réalisées dans le
  3852. calcaire (exemple de la gravure du hibou moyen-duc – document 1b).
  3853. La méthode précédente ne peut pas être utilisée pour la dater.Proposer une
  3854. explication.
  3855.  
  3856. Exercice 2
  3857. Document de référence : Caractéristiques de quelques objets du système solaire :
  3858. Planètes
  3859. internes
  3860. Puissance solaire
  3861. reçue par unité de
  3862. surface (Wm-2)
  3863. https://www.actu-environnement.com et https://www.futura-sciences.com
  3864.  
  3865. Partie 1 : Des données expérimentales à un modèle mathématique possible .
  3866. de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
  3867. d’énergie, Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
  3868.  
  3869. Document 1 : Montage expérimental permettant de mesurer la puissance lumineuse reçue par
  3870. 0,5
  3871. ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
  3872. de surface).
  3873. définie par :
  3874. 432
  3875. f(d) = 2
  3876. Justifier.
  3877.  
  3878. 3- On admet que la loi illustrée expérimentalement dans le document 1 est générale : la
  3879. a) deux fois plus grand que celui reçu sur Mercure
  3880. b) quatre fois plus grand que celui reçu sur Terre
  3881.  
  3882. c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
  3883. distance au soleil (voir le document 2)
  3884. Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
  3885. Le graphique ci-dessous précise :
  3886. − Les températures moyennes effectivement mesurées à la surface de différentes
  3887. planètes en fonction de leur distance au soleil (points gris).
  3888. − L’évolution modélisée de la température moyenne d’un objet en fonction de la
  3889.  
  3890. ua : Unité astronomique
  3891. (1 ua  150 x 106 km)
  3892. par rapport aux autres objets considérés.
  3893.  
  3894. Annexe à rendre avec la copie
  3895. EXERCICE 1 : LES PEINTURES ET LES GRAVURES DE LA GROTTE
  3896. CHAUVET
  3897. Questions 1 et 5-b
  3898. Figure 1 : Évolution du nombre de noyaux radioactifs en fonction du temps.
  3899.  
  3900. Question 4
  3901. Évolution du nombre de noyaux de 14C dans le charbon de bois au cours du
  3902. temps.
  3903.  
  3904. Dans la première ligne du tableau chaque point représente un très grand nombre
  3905. de noyaux de 14C.
  3906. Compléter la première ligne de ce tableau avec les nombres de points appropriés.
  3907. Compléter la deuxième ligne en indiquant les pourcentages de 14C restant par
  3908. rapport à la valeur initiale au moment de la mort.
  3909.  
  3910. EXERCICE 2 : TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME
  3911. SOLAIRE
  3912. Annexe 1 – Partie 1 – questions 1- et 2-b-
  3913.  
  3914. Annexe 2 – Partie 1 – question 2-a𝑑 ( en m)
  3915.  
  3916. 0,6
  3917. 0,8
  3918. 1728
  3919. 675
  3920. Classe de première
  3921. Enseignement scientifique
  3922. Sujet 02510441
  3923. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  3924. Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
  3925. http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
  3926. Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
  3927. (semaines)
  3928. D’après http://www.laradioactivite.com/site/pages/Projet_Curietherapie.htm
  3929. 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
  3930. que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
  3931. Exercice 2
  3932. LA TERRE, SA COMPOSITION ET SA TAILLE
  3933. Ce sujet s’intéresse à la fois à des mécanismes physico-chimiques à l’origine de la
  3934. formation de la Terre et à une méthode mathématique permettant de calculer le
  3935. rayon de la sphère terrestre.
  3936.  
  3937. Partie 1 - La formation de la Terre dans l’Univers
  3938. Document 1a. La nucléosynthèse primordiale
  3939. La nucléosynthèse primordiale a lieu lors des premières minutes de l’existence de
  3940. l’Univers. Les protons et les neutrons apparaissent puis s’assemblent pour former
  3941. les premiers noyaux d’hydrogène et d’hélium, suivant les réactions suivantes :
  3942. 1
  3943. 1
  3944. 2
  3945. $
  3946. 1H+ 1H→ 1H+ "#e
  3947. 2
  3948. 1
  3949. 3
  3950. 1H+ 1H→ 2He
  3951.  
  3952. 2 32He→ 42He+2 11H
  3953. Puis rapidement, l’espace se dilate, entrainant la chute de la température et
  3954. l’éloignement des noyaux formés. La formation de noyaux plus lourds devient
  3955. impossible.
  3956. L’Univers est alors formé de 90% de noyaux d’hydrogène et de 10% de noyaux
  3957. d’hélium, cette composition reste figée pendant quelques centaines de millions
  3958. d’années, jusqu’à ce que les premières étoiles apparaissent.
  3959. Document 1b. La nucléosynthèse stellaire
  3960. Les travaux menés par Hans Bethe vers 1935 expliquèrent comment l’oxygène
  3961. pouvait se former dans les étoiles par le cycle dit « carbone-oxygène-azote »
  3962. Extrait du cycle « Carbone-Azote-Oxygène » :
  3963. 12
  3964. 1
  3965. 13
  3966. 6C+ 1H→ 7N
  3967. 13
  3968. 13
  3969. 0
  3970. 7N→ 6C+ 1n
  3971. 13
  3972. 1
  3973. 14
  3974. 6C+ 1H→ 7N
  3975. 14
  3976. 1
  3977. 15
  3978. 7N+ 1H→ 8O
  3979.  
  3980. Puis en 1951 Edwin Salpeter expliqua comment les étoiles pouvaient transformer
  3981. l'hélium en carbone par la réaction dite « triple alpha »
  3982. Équation de la réaction triple alpha :
  3983. 3 42He→ 126C
  3984. À la fin de sa vie, l’étoile explose et disperse ces noyaux dans l’Univers permettant
  3985. la formation d’autres étoiles, de planètes et, au moins sur Terre, d'êtres vivants.
  3986.  
  3987. Document 2. Abondance relative des éléments chimiques dans le globe terrestre
  3988. Élément chimique
  3989. Oxygène
  3990. Magnésium
  3991. Fer
  3992. Silicium
  3993. Soufre
  3994. Autres
  3995.  
  3996. Part en pourcentage
  3997. 48,8 %
  3998. 16,5 %
  3999. 14,3 %
  4000. 13,8 %
  4001. 3,7 %
  4002. 2,9 %
  4003.  
  4004. 1- Indiquer quel type de réaction (fusion ou fission) est à l’œuvre lors de la
  4005. nucléosynthèse primordiale.
  4006. 2- Expliquer comment les travaux de Salpeter ont complété ceux de Bethe.
  4007. 3- Expliquer pourquoi la composition de l’Univers à la fin de la nucléosynthèse
  4008. primordiale diffère de celle du globe terrestre.
  4009.  
  4010. Partie 2 - Mesure d’une grandeur caractéristique de la Terre : son rayon
  4011. Document 3. La triangulation
  4012. En 1792, sur décision de l’Académie des Sciences, deux scientifiques, Pierre
  4013. Delambre et Jean-Baptiste Méchain sont chargés de déterminer la longueur de la
  4014. portion du méridien terrestre situé entre Dunkerque et Barcelone.
  4015. Pour y parvenir, ils déterminent avec une très grande précision la distance au sol
  4016. séparant deux villes (notées A et B dans les figures ci-dessous).
  4017. Puis, partant de cette mesure appelée « base », ils forment une chaîne de triangles
  4018. encadrant la portion du méridien (représenté sur le dessin par le segment [AF])
  4019. dont ils souhaitent calculer la longueur.
  4020. Figure 3a : exemple de chaines de
  4021. triangles encadrant la portion de
  4022. méridien [AF]
  4023.  
  4024. Figure 3b : extrait de la chaine de triangles
  4025.  
  4026. Donnée : la loi des sinus
  4027. Dans un triangle ABC quelconque, les angles et les longueurs des côtés sont liés
  4028. par la relation suivante, connue sous le nom de loi des sinus :
  4029.  
  4030. AB
  4031. BC
  4032. AC
  4033. =
  4034. =
  4035. sin γ sin α sin β
  4036.  
  4037. 4- Faire un schéma légendé du globe terrestre en faisant apparaitre un méridien et
  4038. un parallèle.
  4039. 5- Répondre aux questions suivantes en utilisant la figure 3b du document 3 :
  4040. 5-a- Montrer que l’angle 𝛾 mesure 38,27°.
  4041. 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation
  4042. pour montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
  4043. & mesure 39,26°.
  4044. 5-c- Une autre série de mesures montre que l’angle CAG
  4045. Déduire des valeurs précédentes la longueur du segment [AG], qui est une
  4046. portion de méridien.
  4047. 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
  4048. 10
  4049. 0
  4050. 20
  4051.  
  4052. Temps (en semaine)
  4053. 32
  4054. Classe de première
  4055. Enseignement scientifique
  4056. Sujet 02710441
  4057. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  4058. 1
  4059.  
  4060. Exercice 1
  4061. chimique : ils sont tous deux composés exclusivement de carbone. Cependant, leurs
  4062. propriétés physiques sont très différentes : alors que le graphite est opaque, friable,
  4063. avec une conductivité électrique élevée, le diamant, lui, est transparent, très dur et est
  4064. un isolant électrique.
  4065. 𝑎√2
  4066. 4
  4067. compacité est en fait égale à 0,34. Que peut-on conclure quant à l’hypothèse d’une
  4068. structure cubique à faces centrées ?
  4069. Partie 2. Les conditions de formation du diamant
  4070. Document 1. L'origine des diamants
  4071. Les diamants sont des cristaux de carbone pur, qui ne sont stables qu'à très forte
  4072. pression. La majorité des diamants ont cristallisé très profondément, dans le manteau
  4073. terrestre, au sein de veines où circulent des fluides carbonés. Les diamants remontent
  4074. en surface, dans la quasi-totalité des cas, en étant inclus dans une lave volcanique
  4075. atypique et très rare : la kimberlite. […] Le dynamisme éruptif à l’origine des kimberlites
  4076. est extrêmement explosif. La vitesse d'ascension des kimberlites est de plusieurs
  4077. dizaines de km/h en profondeur, et les laves arrivent en surface à une vitesse
  4078. 2
  4079.  
  4080. supérieure à la vitesse du son. C'est cette importante vitesse de remontée qui entraîne
  4081. une décompression et un refroidissement extrêmement rapides des diamants, trop
  4082. rapides pour qu'ils aient le temps de se transformer en graphite. Les diamants n'ont
  4083. pas cristallisé dans la lave kimberlitique, mais ne sont que des enclaves arrachées au
  4084. manteau par la kimberlite sur son trajet ascensionnel.
  4085. 5- Proposer une hypothèse pour expliquer la différence de masse volumique entre le
  4086. graphite et le diamant.
  4087. 6- Le diamant est exploité dans des mines qui peuvent être en surface ou à une
  4088. profondeur maximale d’un kilomètre. Comment expliquer que l’on retrouve des
  4089. diamants en surface alors que le minéral carboné stable en surface est le graphite ?
  4090. 3
  4091.  
  4092.  
  4093. Partie 1 - La formation de la Terre dans l’Univers
  4094. Document 1 : les nucléosynthèses
  4095. Document 1a
  4096.  
  4097. La nucléosynthèse primordiale
  4098. La nucléosynthèse primordiale a lieu lors des premières minutes
  4099. de l’existence de l’Univers. Les protons et les neutrons
  4100. apparaissent puis s’assemblent pour former les premiers noyaux
  4101. d’hydrogène et d’hélium, suivant les réactions suivantes :
  4102. 1
  4103. 2
  4104. 0
  4105. 1H+ 1H→ 1H+ −1e
  4106.  
  4107. 2 32He→ 42He+2 11H
  4108. Puis rapidement, l’espace se dilate, entrainant la chute de la
  4109. température et l’éloignement des noyaux formés. La formation de
  4110. noyaux plus lourds devient impossible.
  4111. L’Univers est alors formé de 90% de noyaux d’hydrogène et de
  4112. 10% de noyaux d’hélium, cette composition reste figée pendant
  4113. quelques centaines de millions d’années, jusqu’à ce que les
  4114. premières étoiles apparaissent.
  4115. Document 1b
  4116.  
  4117. La nucléosynthèse stellaire
  4118. Les travaux menés par Hans Bethe vers 1935 expliquèrent
  4119. comment l’oxygène pouvait se former dans les étoiles par le cycle
  4120. dit « carbone-oxygène-azote »
  4121. 14
  4122. 6C+ 1H→ 7N
  4123. 15
  4124. 14
  4125. 1
  4126. 7N+ 1H→ 8O
  4127. 4
  4128.  
  4129. Puis, en 1951, Edwin Salpeter expliqua comment les étoiles
  4130. pouvaient transformer l'hélium en carbone par la réaction dite
  4131. « triple alpha ».
  4132. Équation de la réaction triple alpha :
  4133. 12
  4134.  
  4135. 3 42He→ 6C
  4136. À la fin de sa vie, l’étoile explose et disperse ces noyaux dans
  4137. l’Univers permettant la formation d’autres étoiles, de planètes et,
  4138. au moins sur Terre, d'êtres vivants.
  4139.  
  4140. Document 2 : abondance relative des éléments chimiques dans le globe terrestre
  4141. primordiale diffère de celle du globe terrestre.
  4142.  
  4143. Partie 2 - Mesure d’une grandeur caractéristique de la terre : son rayon
  4144. Document 3 : la triangulation
  4145. encadrant la portion du méridien (représenté sur le dessin par le segment [AF])
  4146. dont ils souhaitent calculer la longueur.
  4147. 5
  4148.  
  4149. 5- Répondre aux questions suivantes en utilisant la figure 3b du document 3 :
  4150. 5-a- Montrer que l’angle 𝛾 mesure 38,27°.
  4151. 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation pour
  4152. montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
  4153. ̂ mesure 39,26°.
  4154. Déduire des valeurs précédentes la longueur du segment [AG], qui est une
  4155. portion de méridien.
  4156.  
  4157. 6
  4158.  
  4159. 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
  4160. terrestre est égale à 40 000 km. En déduire la longueur du rayon de la Terre.
  4161. 7
  4162.  
  4163. 8
  4164. Annexe à rendre avec la copie
  4165. 9
  4166. Classe de première
  4167. Enseignement scientifique
  4168. Sujet 03420371
  4169. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  4170. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  4171. Exercice 1
  4172. piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
  4173. publié le 01/10/2018)
  4174. normale
  4175. CCE
  4176.  
  4177.  
  4178. CCI
  4179.  
  4180. D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
  4181. 10
  4182. D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
  4183. brutale de l’audition.
  4184. D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
  4185. du concert
  4186. 110
  4187. 70
  4188.  
  4189. 0
  4190.  
  4191. 15
  4192. scène Louise doit se placer pour être sûre de ne subir aucun risque de dégradation
  4193. brutale de son audition.
  4194. Exercice 2
  4195. LES MINERAIS D’ARGENT ET LEUR EXPLOITATION
  4196. L’argent est connu depuis des millénaires et son utilisation pour des applications
  4197. industrielles s’est fortement développée au XXème siècle.
  4198. L'argent est l'élément chimique de numéro atomique Z = 47 et de symbole Ag. À
  4199. l’état métallique, il est blanc, très brillant, malléable ainsi que très ductile (c’est-à-dire
  4200. qu’il peut être étiré sans se rompre).
  4201. Données :
  4202. Rayon moyen d’un atome d’argent : r = 1,45 Å. L’angström (Å) est une unité de
  4203. longueur utilisée en cristallographie (valant 10-10 m).
  4204. Document 1. Maille élémentaire du cristal d’argent
  4205. À l’état microscopique, l’argent métallique solide est organisé selon un réseau
  4206. cubique à faces centrées.
  4207. Figure 1a : représentation en
  4208. perspective cavalière
  4209.  
  4210. Figure 1b : vue de l’une des faces du
  4211. cube
  4212. Document 2. Les minerais d’argent
  4213. L'argent est rarement présent dans le sous-sol à l'état natif (pépite ou filon).
  4214. Cependant dans les minerais, on le trouve souvent associé à d’autres éléments
  4215. chimiques : par exemple, dans la chlorargyrite de formule AgCl, il est associé à
  4216. l’élément chlore Cl ; dans l’acanthite de formule Ag2S, il est associé à l’élément
  4217. soufre S.
  4218. Figure 2a : maille élémentaire de la chlorargyrite
  4219.  
  4220. Ag+ : ion
  4221. argent
  4222. Cl- : ion
  4223. chlorure
  4224.  
  4225. Figure 2b : maille élémentaire de l’acanthite
  4226. Ag+ : ion
  4227. argent
  4228. S2- : ion
  4229. sulfure
  4230. Document 3. Analyse d’un échantillon du gisement minier d’Ain-Kerma
  4231. Le gisement minier d’Ain-Kerma est situé en Algérie à 15 km au Nord-Ouest de la
  4232. ville de Constantine. Il a été activement exploité de 1913 à 1951 pour son minerai
  4233. contenant 40 % d’antimoine de symbole chimique Sb.
  4234. Figure 3 : Echantillon de minerai observé microscopie électroniqueMEB)
  4235.  
  4236. Stibine (Sb2S3)
  4237. Quartz (Q)
  4238. Acanthite (Ag2S)
  4239.  
  4240. D’après :https://www.researchgate.net/publication/279533102_Testing_of_Silver_Sul
  4241. phide_in_Antimony_Mineralization_Hydrothermal_Karst_Formations_Ain-Kerma
  4242.  
  4243. 1- En utilisant la figure 1a, montrer en explicitant la démarche que le nombre
  4244. d’atomes contenus dans une maille élémentaire du cristal d’argent est égal à 4.
  4245. 2- En utilisant la figure 1b et en notant 𝑎 le paramètre de maille du cristal d’argent
  4246. (égal à la longueur de l’arête du cube), démontrer que √2 𝑎 = 4𝑟. En déduire que
  4247. 𝑎 = 4,10 Å.
  4248. 3- Calculer la compacité du cristal d’argent et en déduire que 26 % de la maille
  4249. élémentaire est vide. On rappelle que la compacité d’un cristal est égale au rapport
  4250. du volume des atomes contenus dans une maille élémentaire par le volume de cette
  4251. maille.
  4252. 4- La masse volumique de l’argent sous forme cristalline vaut approximativement
  4253. 10,5×103 kg∙m-3. Calculer la masse d’un atome d’argent après avoir déterminé le
  4254. volume d’une maille du cristal.
  4255. 5- La chlorargyrite et l’acanthite sont des cristaux. Préciser le sens du mot cristal et
  4256. donner un exemple d’un autre mode d’organisation de la matière solide à l’échelle
  4257. microscopique.
  4258. 6- Expliquer pourquoi le minerai d’Ain-Kerma peut être qualifié de roche et pourquoi
  4259. cette roche peut être qualifiée d’argentifère.
  4260. Classe de première
  4261. Enseignement scientifique
  4262. Sujet 03910441
  4263. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  4264.  
  4265. I-------I : 25 micromètres
  4266. Ces lipides sont ensuite versés dans une cuve remplie d’eau, formant un film (simple
  4267. couche de lipides) à la surface de l’eau. Un système de barre déplaçable permet
  4268. 4.a- Les globules rouges sont différents des cellules a et b observées dans la
  4269. question 1 car :
  4270. Ils ne contiennent pas de membrane.
  4271. Ils ne contiennent pas de lipides.
  4272. Ils ne contiennent pas de noyau.
  4273. 4.b- L’expérience de Gortel et Grendel montre que la membrane des globules
  4274. rouges :
  4275. Est constituée d’une simple couche de lipides
  4276. Est constituée d’une double couche de lipides
  4277. Est deux fois plus fine que les membranes des autres cellules.
  4278. Est deux fois plus épaisse que la membrane des autres cellules.
  4279. 4.c- La membrane plasmique est constituée :
  4280. De protéines uniquement
  4281. De phospholipides et de protéines
  4282. D’ADN et de phospholipides
  4283. Deux types de vecteurs lipidiques peuvent enfermer un médicament. Ils sont obtenus
  4284. en agitant vigoureusement un mélange d’eau et de phospholipides.
  4285. 6- En utilisant vos connaissances, choisir le type de vecteur le plus pertinent pour
  4286. transporter un médicament anticancéreux hydrophile
  4287. 0
  4288. 1H+ 1H→ 1H+ −1e
  4289. 1
  4290. l'hélium en carbone par la réaction dite « triple alpha »
  4291.  
  4292. 3 42He→ 6C
  4293. 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation
  4294. pour montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
  4295. ̂ mesure 39,26°.
  4296. portion de méridien.
  4297. 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
  4298. Classe de première
  4299. Enseignement scientifique
  4300. Sujet 00620551
  4301. Exercice 1
  4302. EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
  4303. La surface terrestre émet un rayonnement qui participe à l’effet de serre
  4304. atmosphérique.
  4305. Question : En exploitant les documents 1 et 2, compléter le schéma fourni en annexe
  4306. (annexe à rendre avec la copie) et rédiger un texte argumenté qui explique comment
  4307. l’effet de serre influence la température moyenne de surface de la Terre. La longueur
  4308. de la réponse ne doit pas excéder une page.
  4309. Précisions : Sur le schéma, les rayonnements qui interviennent dans l’effet de serre
  4310. atmosphérique seront représentés schématiquement par des flèches. Les
  4311. rayonnements diffusés ou réfléchis seront d’une couleur et les rayonnements
  4312. thermiques émis par les différents corps en présence (sol, atmosphère, nuages) le
  4313. (infrarouge ou visible) sera indiqué clairement sur le schéma. Aucune valeur
  4314. numérique n’est attendue.
  4315. Document 1. L’émission d’un rayonnement infrarouge par la surface terrestre.
  4316. La surface terrestre reçoit l’énergie du soleil par rayonnement. Une partie de cette
  4317. énergie est absorbée par le sol. Comme tout corps, le sol terrestre réémet à son
  4318. tour de l’énergie, sous la forme d’un rayonnement infrarouge. L’essentiel du
  4319. rayonnement thermique de la Terre se situe dans l’infrarouge thermique.
  4320. d'onde de 700 à 100 000 nm. Dans cette fourchette de longueurs d'onde, il existe
  4321. quatre types d'infra-rouges dont l’infrarouge thermique (4000 nm à 15 000 nm).
  4322.  
  4323. Document 2. Graphique représentant la puissance du rayonnement infrarouge
  4324. thermique (IR) émis vers l’espace par la Terre, en fonction de la longueur d’onde.
  4325. La courbe en traits pointillés représente le spectre d’émission au niveau du sol ; la
  4326. courbe en trait continu représente le spectre du rayonnement après traversée de
  4327. l’atmosphère.
  4328.  
  4329. Source : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article258
  4330. Exercice 2
  4331. L’ARCHIPEL D’HAWAÏ ET LES MONTS DE L’EMPEREUR
  4332.  
  4333. 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
  4334. de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
  4335. an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
  4336. différentes façons.
  4337. formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
  4338. document 3 et mesurer sur la carte les distances à l’aide d’une règle graduée.
  4339. Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
  4340.  
  4341. (arrondie au degré près).
  4342. A
  4343. Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
  4344. ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
  4345. 5- Calculer la distance entre deux points situés sur un même méridien et dont les
  4346. latitudes diffèrent de 1 degré. De même, calculer la distance correspondant à une
  4347. mesure d’un millimètre sur la carte du document 3.
  4348. Exploiter ces résultats pour comparer la précision de la mesure de distance selon les
  4349. deux méthodes réalisées en question 3 et 4.
  4350. Annexe à rendre avec la copie
  4351. Exercice 1
  4352. Représentation schématique des rayonnements intervenant dans l’effet de serre.
  4353. Le schéma est réalisé dans le cas particulier d’une surface rocheuse nonréfléchissante.
  4354. Classe de première
  4355. Enseignement scientifique
  4356. Sujet 00720261
  4357.  
  4358. Exercice 1
  4359. HISTOIRE DE L’ÂGE DE LA TERRE
  4360. Document 2 - Les temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin (1859)
  4361. « Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos
  4362. couches de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que la
  4363. croûte terrestre a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces
  4364. faire quelque notion de la durée des périodes écoulées [...]. Il faut surtout errer le
  4365. long des côtes formées de roches modérément dures, et constater les progrès de
  4366. leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce qu’est l’immense
  4367. durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la vue des
  4368. résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui nous
  4369. paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi
  4370. convaincu de la lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des
  4371.  
  4372. durée des temps passés, considérer, d’une part, le volume immense des rochers qui
  4373. ont été enlevés sur des étendues considérables, et, de l’autre, examiner l’épaisseur
  4374. de nos formations sédimentaires. [...]
  4375. J’ai vu, dans les Cordillères, une masse de conglomérat3 dont j’ai estimé l’épaisseur
  4376. à environ 10 000 pieds [3 km] ; et, bien que les conglomérats aient dû probablement
  4377. s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne sont cependant
  4378. composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun l’empreinte du
  4379. temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi considérables ont dû
  4380. s’entasser. [...] M. Croll démontre, relativement à la dénudation produite par les
  4381. agents atmosphériques, en calculant le rapport de la quantité connue de matériaux
  4382. sédimentaires que charrient annuellement certaines rivières, relativement à
  4383. l'entendue des surfaces drainées, qu'il faudrait six millions d'années pour
  4384. désagréger et pour enlever […] une épaisseur de 1 000 pieds [35 mètres] de roches.
  4385. Un tel résultat peut paraitre étonnant, et le serait encore si, d'après quelques
  4386. considérations qui peuvent faire supposer qu'il est exagéré, on le réduisait à la
  4387. moitié ou au quart. Bien peu de personnes, d'ailleurs, se rendent un compte exact
  4388. de ce que signifie réellement un million. »
  4389. Darwin, C. (1859) L'Origine des espèces. Chapitre “Du laps de temps écoulé, déduit de l’appréciation
  4390. de la rapidité des dépôts et de l’étendue des dénudations”.
  4391. Document 3 – Âge de la Terre et évolution biologique par Charles Darwin (1859).
  4392. « Sir W. Thompson4 admet que la consolidation de la croûte terrestre ne peut pas
  4393. remonter à moins de 20 millions ou à plus de 400 millions d'années, et doit être plus
  4394. probablement comprise entre 98 et 200 millions. L'écart considérable entre ces
  4395. limites prouve combien les données sont vagues, et il est probable que d'autres
  4396. éléments doivent être introduits dans le problème. M. Croll estime à 60 millions
  4397. d'années le temps écoulé depuis le dépôt des terrains cambriens5 ; mais, à en juger
  4398. par le peu d'importance des changements organiques6 qui ont eu lieu depuis le
  4399. commencement de l'époque glaciaire, cette durée parait courte relativement aux
  4400. modifications nombreuses et considérables que les formes vivantes ont subies
  4401. depuis la formation cambrienne. Quant aux 140 millions d'années antérieures, c'est
  4402. à peine si l'on peut les considérer comme suffisantes pour le développement des
  4403. formes variées qui existaient déjà pendant l'époque cambrienne. [...]. Je considère
  4404. les archives géologiques7, selon la métaphore de Lyell, comme une histoire du globe
  4405. incomplètement conservée, écrite dans un dialecte toujours changeant, et dont nous
  4406. ne possédons que le dernier volume traitant de deux ou trois pays seulement.
  4407. Quelques fragments de chapitres de ce volume et quelques lignes éparses de
  4408. chaque page sont seuls parvenus jusqu'à nous. Chaque mot de ce langage
  4409. changeant lentement, plus ou moins différent dans les chapitres successifs, peut
  4410.  
  4411. successives ».
  4412. Darwin, C. (1859). L’origine des espèces, Chapitre “De l'apparition soudaine de groupes d'espèces
  4413. 4 - Sir W. Thompson (1824-1907), également appelé Lord Kelvin, était un physicien renommé qui a
  4414. estimé l’âge de la Terre par le temps de refroidissement des matériaux qui la compose.
  4415. 5 - Les terrains cambriens désignent des roches datées de l’époque du Cambrien (période
  4416. géologique très ancienne).
  4417. 6 - Les changements organiques désignent les variations de caractères liés à l’évolution des espèces
  4418. qui peuvent être observées en comparant des fossiles présents dans des strates géologiques
  4419. successives (donc d’âges différents).
  4420. 7 - Les archives géologiques désignent les roches que l’on peut observer actuellement et qui nous
  4421. permettent de reconstituer le passé par l’étude de ce qui les compose (fossiles, disposition des
  4422. strates…).
  4423.  
  4424. utilisée pour déterminer cet âge et décrire son principe.
  4425.  
  4426. Exercice 2
  4427. Document 1. Représentations de la maille cristalline de l’or
  4428. L’or cristallise en réseau cubique à faces centrées. Les atomes d’or sont assimilés à
  4429. des sphères rigides, tangentes entre elles, de rayon r = 144,2 pm (1 pm = 10−12 m).
  4430.  
  4431. 1- On note 𝑎 la longueur de l’arête du cube représentant une maille. Démontrer par
  4432. le calcul que 𝑎 = 407,9 pm. En déduire le volume 𝑉𝑚 d’une maille cubique en pm3.
  4433. 4
  4434.  
  4435. 2- On rappelle que le volume 𝑉 d’une sphère de rayon 𝑟 est 𝑉 = 3 𝜋𝑟 3 . Calculer, en
  4436. pm3, le volume 𝑉𝑂 d’un atome d’or.
  4437. Document 3. Suivi microscopique de la croissance de cellules nerveuses dans
  4438. différentes conditions (sans et avec exposition au méthyl-mercure)
  4439.  
  4440. a – Avant exposition au méthylmercure.
  4441.  
  4442. b – Après une exposition de 10 minutes
  4443. au méthyl-mercure.
  4444.  
  4445. c –Après une exposition de 40 minutes
  4446. au méthyl-mercure.
  4447. une page.
  4448. Épreuve commune de contrôle continu
  4449. Enseignement scientifique
  4450. Sujet 02110501
  4451. L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
  4452. L’usage d’une calculatrice est autorisé.
  4453. Ce sujet comporte une annexe à rendre avec la copie
  4454.  
  4455. Exercice 1
  4456. DÉTERMINATION DE L'ÂGE DE LA TERRE PAR BUFFON
  4457. Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de la Terre
  4458. (proposée par Buffon au 18e siècle) et de la mettre en perspective avec une méthode
  4459. actuelle.
  4460. trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à 10 degrés au-dessus de la
  4461. congélation. »
  4462. Extrait : Premier tome, rédigé par Buffon (1774)
  4463.  
  4464.  
  4465. Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
  4466. Diamètre (en pouce)
  4467. 1,5
  4468. « refroidissement au point
  4469. de la température
  4470. manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
  4471.  
  4472. 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point
  4473. de la température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
  4474. 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation entre le
  4475. actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
  4476.  
  4477. fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
  4478.  
  4479.  
  4480. Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
  4481. (continentale et Si (50 à 70 %)
  4482. océanique)
  4483. Fe (5 %)
  4484.  
  4485. D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
  4486. Fe : fer
  4487. Mg : magnésium
  4488.  
  4489.  
  4490. 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
  4491.  
  4492. Exercice 2
  4493. Les structures microscopiques de la silice et du silicium
  4494.  
  4495. d'après CHAGUETMI, Salem (2010) Élaboration et caractérisation de nouveaux verres de
  4496. fluorohafnates de strontium et de phosphosulfates.Thèse, Université Mohamed Khider
  4497. Biskra. http://thesis.univ-biskra.dz/1006/3/Chapitre%201.pdf
  4498. 1La figure ci-dessus montre deux structures possibles de la silice. L’une est dite
  4499. cristalline, l’autre amorphe (verre). Parmi les représentations a et b, laquelle correspond à une
  4500. structure cristalline ? Justifier votre choix.
  4501. À partir de deux échantillons identiques de silice liquide, on peut obtenir soit un verre, soit un
  4502. cristal selon la vitesse de refroidissement.
  4503.  
  4504. Document 2. Évolution du volume d’un échantillon de silice lors d’un changement
  4505. d'état.
  4506.  
  4507. 2- Comparer qualitativement les volumes des deux échantillons obtenus (verre ou
  4508. centrées).
  4509.  
  4510. 4-d- En réalité, la masse volumique du cristal de silicium est 2,33 g.cm -3. L’hypothèse
  4511. de la structure cristalline cubique à faces centrées peut-elle être validée ?
  4512.  
  4513. Annexe à rendre avec la copie
  4514. Exercice 1 - Question 3
  4515. température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
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