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- */-+Épreuve commune de contrôle continu
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01810581
- Durée : 2h
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
- Exercice 1
- TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME SOLAIRE
- Le système solaire est formé d’une étoile, le Soleil, autour de laquelle des planètes, des
- satellites, des astéroïdes sont en orbite. La distance entre ces objets et l’étoile a une
- influence sur leur température de surface mais il semble que cela ne soit pas le seul facteur
- entrant en jeu…
- Document de référence : Caractéristiques de quelques objets du système solaire :
- Planètes
- Caractéristiques
- Distance au Soleil
- (106 km)
- Puissance solaire
- reçue par unité de
- surface (W×m-2)
- Importance
- qualitative de l’effet
- de serre
- atmosphérique
- Albédo**
- Mercure
- Venus
- Terre
- Mars
- 57,91
- 108,21
- 149,6
- 227,94
- 2290
- 656
- 342
- 148
- Pas d’effet de Effet de serre
- Effet de serre
- serre
- atmosphérique atmosphérique
- atmosphérique très marqué
- modéré
- 0,07
- Effet de serre
- atmosphérique
- faible
- 0,7
- 0,3
- 0,15
- La Lune :
- Phobos :
- Satellites
- Aucun
- Aucun
- Pas d’atmosphère Pas d’atmosphère
- Albédo : 0,07
- Albédo : 0,07
- ** L'albédo du système Terre-atmosphère est la fraction de l'énergie solaire qui est réfléchie
- vers l'espace. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus une surface est réfléchissante, plus
- son albédo est élevé. Les éléments qui contribuent le plus à l'albédo de la Terre sont les
- nuages, les surfaces de neige et de glace et les aérosols. Par exemple, l'albédo de la neige
- fraîche est de 0,87, ce qui signifie que 87 % de l'énergie solaire est réfléchie par ce type de
- neige.
- D’après : Géosciences La dynamique du système Terre de Christian Robert et Romain Bousquet,
- https://www.actu-environnement.com et https://www.futura-sciences.com
- Partie 1 : Des données expérimentales à un modèle mathématique possible.
- Document 1 : Montage expérimental permettant de mesurer la puissance lumineuse reçue par
- un récepteur en fonction de la distance à la source lumineuse.
- On dispose d’une lampe et d’un
- capteur, le luxmètre*, permettant de
- mesurer l’éclairement lumineux reçu.
- L’expérimentateur réalise une série de
- mesures en éloignant progressivement
- le luxmètre de la lampe. On présente
- ces mesures dans le tableau cidessous.
- Tableau des mesures réalisées :
- Distance par rapport à
- la lampe (en mètres)
- Éclairement lumineux
- reçu (en lux**)
- 0,2
- 0,3
- 0,4
- 0,5
- 0,7
- 0,8
- 0,9
- 1
- 10 800
- 53 00
- 3 100
- 1 800
- 1 000
- 700
- 500
- 400
- D’après : https://www.pierron.fr/news/fiches-tp-svt-2nd.html
- * Luxmètre : Appareil de mesure de l'éclairement lumineux comportant une cellule
- photosensible.
- ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
- de surface).
- 1- Le graphique de l’annexe 1 (à rendre avec la copie) permet de représenter les variations
- de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
- d’énergie, Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
- 2- A partir de l’allure du nuage de points obtenu à la question 1, un tableur permet de
- proposer une modélisation mathématique par une fonction. Cette fonction, notée f, est
- définie par :
- 432
- f(d) = )
- d
- où d représente la distance à la lampe (en mètre) et f(d) l’éclairement lumineux reçu (en lux).
- 2-a- En utilisant cette modélisation mathématique, compléter le tableau de valeurs donné en
- annexe 2 à rendre avec la copie. On arrondira les résultats à l’unité.
- 2-b- Représenter la fonction f dans le repère donné en annexe 1.
- 2-c- Cette modélisation mathématique semble-t-elle pertinente pour caractériser la relation
- entre l’éclairement lumineux reçu par le capteur et la distance à la source lumineuse ?
- Justifier.
- 3- On admet que la loi illustrée expérimentalement dans le document 1 est générale : la
- puissance lumineuse par unité de surface reçue par un objet est inversement proportionnelle
- au carré de la distance qui le sépare de la source lumineuse. En s’appuyant sur le document
- de référence, choisir, parmi les affirmations suivantes, celle qui est correcte. L’écrire sur la
- copie et justifier la réponse donnée
- L’éclairement lumineux provenant du Soleil et reçu sur Venus est environ
- a) deux fois plus grand que celui reçu sur Mercure
- b) quatre fois plus grand que celui reçu sur Terre
- c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
- d) quatre fois plus petit que celui reçu sur Mercure
- Partie 2 : Confrontation du modèle mathématique à la réalité.
- Dans cette partie, on admet que la puissance reçue par unité de surface par les objets du
- système solaire est inversement proportionnelle au carré de leur distance au soleil, d’une
- façon analogue à l’étude menée en partie 1. Moyennant certaines hypothèses, on peut en
- déduire une loi de variation de la température moyenne des planètes en fonction de leur
- distance au soleil (voir le document 2)
- Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
- Le graphique ci-dessous précise :
- - Les températures moyennes effectivement mesurées à la surface de différentes
- planètes en fonction de leur distance au soleil (points gris).
- - L’évolution modélisée de la température moyenne d’un objet en fonction de la
- distance au soleil (courbe continue)
- ua : Unité astronomique
- (1 ua » 150 x 106 km)
- D’après : Collection in vivo, SVT 2de 2004, Magnard
- 4- Quels sont les objets considérés dans le document 2 pour lesquels la loi modélisant
- l’évolution de la température des planètes en fonction de leur distance au Soleil est bien
- vérifiée ? Quelles propriétés ces objets ont-ils en commun ?
- 5- A partir de vos connaissances, expliquer qualitativement l’influence de l’albedo et de l’effet
- de serre sur la température terrestre moyenne.
- 6- Proposer une explication du fait que la température de Vénus est anormalement élevée
- par rapport aux autres objets considérés.
- Exercice 2
- GAMME TEMPÉRÉE ET GAMME DE PYTHAGORE
- Il y a eu dans l’histoire de nombreuses constructions de gammes pour ordonner les notes à
- l’intérieur d’une octave. Cet exercice étudie deux types de gammes à douze notes : la
- gamme tempérée et la gamme de Pythagore
- L’octave peut être divisée en douze intervalles en formant douze notes de base (Do, Do#,
- Ré, Mib, Mi, Fa, Fa#, Sol, Sol#, La, Sib, Si). La gamme fréquemment utilisée de nos jours est
- la gamme tempérée, dans laquelle le rapport de fréquences entre deux notes consécutives
- est constant.
- 1- Préciser la valeur du rapport des fréquences de deux notes séparées d’une octave.
- 2- Expliquer pourquoi la valeur exacte du rapport des fréquences entre deux notes
- consécutives de la gamme tempérée est 12 2 .
- 3- La fréquence du La3 est égale à 440 Hz. Calculer la valeur, arrondie au dixième, de la
- fréquence de la note suivante (Si3b) dans la gamme tempérée.
- 4- Jusqu’au XVIIe siècle, la gamme la plus utilisée était la gamme de Pythagore, obtenue à
- partir des quintes successives d’une note initiale. Le tableau ci-dessous donne les
- fréquences des différentes notes de la gamme de Pythagore en partant de 440 Hz.
- Note
- Fréquenc
- e (Hz)
- Mi3
- Fa3
- Fa3#
- Sol3
- Sol3#
- La3
- Si3b
- Si3
- Do4
- Do4#
- Ré4
- Ré4#
- 330
- 352,4
- 371,3
- 396,4
- 417,7
- 440
- 469,9
- 495
- 528,6
- 556,9
- 594,7
- 626,5
- 4-a- Calculer le rapport des fréquences des notes Si3 et Mi3 et donner le nom d’un tel
- intervalle.
- 4-b- On considère la fonction Python freq_suivante ci-dessous qui permet de construire
- la gamme de Pythagore.
- def freq_suivante(f) :
- f = 3/2*f
- if f >= 660 :
- f = f/2
- return(f)
- Donner les nombres renvoyés après l’exécution de freq_suivante(330)et de
- freq_suivante(440).
- Préciser les notes correspondantes.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME SOLAIRE
- Partie 1 – questions 1- et 2-b
- Partie 1 – question 2-a𝑑 ( en m)
- 0,5
- 0,6
- 0,8
- 1
- 𝑓(𝑑) (en
- lux)
- 10800
- 4700 ⋯
- ⋯
- 1728
- ⋯
- 675
- ⋯
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00110582
- Exercice 1
- DIAMANT ET KIMBERLITE
- La kimberlite est une roche qui peut contenir des cristaux de diamant. Elle est issue
- du refroidissement d’une lave et doit son nom à la ville de Kimberley en Afrique du
- sud, où elle fut découverte pour la première fois.
- Observation de la kimberlite
- La kimberlite est présentée à différentes échelles sur le document réponse en
- annexe.
- 1- Identifier les structures observées en inscrivant, parmi les propositions suivantes,
- les réponses dans les cadres prévus : « cellule », « roche », « organite »,
- « minéral », « modélisation à l’échelle de l’atome ».
- 2- Cocher la proposition juste dans le QCM du document réponse à rendre avec la
- copie.
- Structure cristalline du diamant
- Des diamants sont souvent présents dans la kimberlite sous forme d’inclusions. Le
- diamant est un minéral transparent composé de cristaux de carbone pur. Cette
- « pierre précieuse » est connue pour être le minéral le plus dur qui soit.
- On cherche à savoir si, dans le cas du diamant, le carbone cristallise sous une forme
- cubique à face centrée.
- Données :
- • Rayon d’un atome de carbone : 𝑟 = 70 pm
- • Masse d’un atome de carbone : m = 2,0x10-26 kg.
- 3- Étude d’un réseau cubique à faces centrées.
- 3-a Compléter le schéma de maille d’un réseau cubique à faces centrées présenté
- dans le document réponse en indiquant la position des atomes.
- 3-b Déterminer, en le justifiant, le nombre d’atomes présents à l’intérieur d’une
- maille.
- Document 1. Vue d’une face du cube (réseau cubique à faces centrées)
- Illustration de l’auteur
- 3-c Le paramètre de maille, noté a, est la longueur d’une arête du cube.
- Démontrer que a = 2√2𝑟
- 3-d Montrer que la masse volumique 𝜌 qu’aurait le diamant s’il possédait une
- structure cubique à faces centrées vérifierait approximativement la formule 𝜌 =
- 𝑚
- 0,18 × 𝑟 3 ( avec m : masse d’un atome de carbone et r : rayon d’un atome de carbone
- modélisée par une sphère).
- 4- La masse volumique du diamant est 3,51x 103 kg.m-3. Indiquer si le diamant
- possède une structure cubique à face centrée.
- Recherche de la profondeur de formation du diamant
- Le carbone pur est présent dans la nature sous deux formes principales : le diamant,
- qui est transparent, et le graphite, qui est gris et opaque. En laboratoire, il est
- possible de fabriquer artificiellement du diamant à partir du graphite en modifiant les
- paramètres de pression et de température : le diamant peut être produit si la
- pression est comprise entre 5 et 12 GPa
- (1 GPa = 1x109 Pa).
- Document 2. Pression en fonction de la profondeur sous la surface terrestre
- D’après un modèle simplifié de la structure de la Terre
- 5- À l’aide du document 2, estimer la profondeur minimale à partir de laquelle les
- diamants peuvent se former.
- Exercice 2
- GAMME TEMPEREE ET GUITARE CLASSIQUE
- Après avoir rappelé quelques généralités sur la gamme tempérée, cet exercice
- s’intéresse à l’espacement des frettes d’une guitare classique.
- Partie A. Gamme tempérée
- Il y a eu dans l’histoire de nombreuses méthodes de construction de gammes pour
- ordonner les notes à l’intérieur d’une octave.
- On peut diviser l’octave en douze intervalles à l’aide de treize notes de base (Do,
- Do#, Ré, Mib, Mi, Fa, Fa#, Sol, Sol#, La, Sib, Si, Do). La gamme fréquemment utilisée
- de nos jours est la gamme au tempérament égal (ou gamme tempérée), dans
- laquelle le rapport de fréquences entre deux notes consécutives est constant.
- 1- Rappeler la valeur du rapport des fréquences de deux notes situées aux
- extrémités d’une octave.
- 2- Expliquer pourquoi la valeur exacte du rapport des fréquences entre deux notes
- 12
- consécutives de la gamme tempérée est √2.
- 3- Le tableau suivant indique les fréquences (en Hertz), arrondies au dixième, de
- quelques notes de la gamme tempérée.
- Note
- Mi3
- Fa3
- Fa3#
- Sol3
- Sol3#
- La3
- Si3b
- Si3
- Fréquence
- 329,6 349,2
- 370,0
- 392,0
- 440,0
- 466,2 493,9
- (Hz)
- Calculer la valeur, arrondie au dixième, de la fréquence qui manque dans le tableau
- ci-dessus.
- Do4
- 523,3
- Partie B. Application aux frettes de la guitare classique
- En observant le manche d’une guitare classique, on remarque que les barrettes
- métalliques, appelées frettes, situées sur les cordes, ne sont pas espacées
- régulièrement : plus on s’approche du chevalet, plus elles sont resserrées.
- Cette partie se propose d’expliquer pourquoi.
- Document 1 : manche d’une guitare classique
- Une guitare classique est constituée de 6 cordes. La longueur située entre le
- chevalet et le sillet est la plus grande longueur de corde pouvant vibrer. On la note
- 𝐿0 . On suppose ici que 𝐿0 = 650 mm. Le manche de la guitare est divisé en plusieurs
- cases délimitées par les frettes. Ces frettes permettent au joueur de guitare de
- modifier la longueur de la corde pouvant vibrer, et par conséquent de faire varier la
- fréquence du son issu de cette vibration.
- On se place dans le cas simple où le joueur utilise une seule corde.
- S’il joue à vide, c’est-à-dire sans pincer la corde au niveau d’une case, la corde qui
- vibre, de longueur 𝐿0 , produit un son d’une fréquence 𝑓0 . Lorsqu’il pince la corde au
- niveau de la case 𝑛, située juste au- dessus de la 𝑛-ième frette, la corde qui vibre, de
- longueur 𝐿𝑛 , émet un son de fréquence 𝑓𝑛 .
- Ces grandeurs sont reliées entre elles par la relation :
- 𝐿𝑛 × 𝑓𝑛 = 𝐿0 × 𝑓0
- où :
- - 𝑛 est le numéro de la frette, compté à partir du haut du manche (𝑛 = 0 pour une
- corde jouée « à vide »).
- - 𝐿𝑛 est la longueur de la corde entre le chevalet et la 𝑛-ième frette.
- - 𝑓𝑛 est la fréquence de la note jouée lorsque l’on pince la corde au niveau de la case
- 𝑛.
- 4- Lorsqu’on joue à vide la corde la plus fine de la guitare, le son émis est le Mi3.
- Pour obtenir un Mi4 le joueur pince cette même corde au niveau de la 12e case
- (située juste au-dessus de la 12e frette), ce qui produit un son de fréquence 𝑓12 = 2 ×
- 𝑓0 .
- 4-a- Le Mi4 est-il plus aigu ou plus grave que le Mi3 ?
- 4-b- Parmi les réponses suivantes, indiquer celle quelle qui correspond à la longueur
- 𝐿12 correspondant à la fréquence 𝑓12 . Justifier la réponse.
- 1) 𝐿12 = 2 × 𝐿0
- 2) 𝐿12 =
- 𝐿0
- 2
- 3) 𝐿12 = 𝐿
- 2
- 0
- 5- Longueur de la 1re case.
- 12
- On rappelle que la fréquence du Fa3 est égale à 𝑓1 = √2 𝑓0 . Pour obtenir un Fa3, on
- pince la corde au niveau de la première case, la longueur de la corde vibrante étant
- alors égale à L1.
- Sachant que 𝐿1 =
- 𝐿0
- 12
- , donner l’expression de la longueur de la première case en
- √2
- fonction de L0.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- Question 1. Observation des constituants d’une kimberlite à différentes échelles
- Question 2. QCM
- Cocher la proposition exacte pour chacune des questions suivantes ci-dessous.
- 1. Lorsque les minéraux sont présents dans une pâte amorphe. Cela indique :
- Un refroidissement rapide
- Une forte pression
- Un refroidissement lent
- Une oxydation de la roche
- 2. La roche de kimberlite a une origine :
- Sédimentaire
- Volcanique
- Anthropique
- Biologique
- Question 3a. Position des atomes dans la maille d’un réseau cubique à faces
- centrées
- Compléter le schéma en indiquant la position des atomes de carbone dans la maille
- d’un réseau cubique à faces centrées.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 03010612
- Exercice 1
- UN POISON RADIOACTIF
- Un écrivain vous contacte pour achever un roman d’espionnage … suspense !
- Document 1 : lettre de l’écrivain à votre attention
- Bonjour, je suis Jules Servadac, écrivain de roman policier. Je vous sollicite afin de
- valider quelques aspects scientifiques de mon roman.
- Voici mes premières lignes :
- « Pierre et Marie Curie ont découvert le polonium, juste avant le radium qui les
- rendit célèbres. Le polonium-210 (210Po) est mille fois plus toxique que le plutonium,
- et un million de fois plus encore que le cyanure. Sachez que dix microgrammes (µg)
- sont nécessaires pour empoisonner un homme de poids moyen en quelques
- semaines et que cette dose mortelle est invisible à l’œil nu. »
- Dans mon roman, Tiago, agent secret de Folivie, souhaite s’en servir pour éliminer
- un agent infiltré. Celui-ci dîne tous les soirs dans le même restaurant : l’agent secret
- compte en profiter pour « poivrer » à sa façon son dîner.
- Pour cela, Tiago doit se procurer du polonium-210. Pour des raisons logistiques, il
- ne peut récupérer le polonium que 100 jours avant le dîner programmé dans un
- autre pays. Or le polonium perd la moitié de sa radioactivité tous les 138 jours.
- J’ai deux problèmes à vous soumettre concernant la quantité de polonium que Tiago
- doit transporter :
- -
- Restera-t-il suffisamment de Polonium-210 radioactif à la fin de son voyage ?
- La dose sera-t-elle invisible à l’œil nu ?
- Document 2 : données relatives au polonium
- Le polonium est un des rares éléments à cristalliser dans le réseau cubique simple.
- Paramètre de maille : a = 3,359 x 10-10 m
- Masse molaire du polonium : M(Po) = 209,98 g∙mol-1
- Donnée complémentaire : nombre d’Avogadro NA = 6,022 x 1023 mol-1
- Il est rappelé que la masse molaire d’un élément est la masse d’une mole de
- quantité de matière de cet élément
- Partie 1 : la radioactivité du polonium
- L’objectif est ici de vérifier qu’en partant avec 20 µg de polonium-210, il restera
- suffisamment de polonium radioactif à l’issue du voyage.
- Document 3 : courbe de décroissance radioactive du polonium
- Nombre d'atomes restants (×1016)
- Courbe de décroissance d'un échantillon de
- polonium 210
- 7
- 6
- 5
- 4
- 3
- 2
- 1
- 0
- 0
- 50
- 100
- 150
- 200
- 250
- 300
- 350
- 400
- 450
- 500
- 550
- durée en jour
- 1- Déterminer en µg la masse initiale de Polonium présente dans l’échantillon utilisé
- pour réaliser le graphique du document 1.
- 2- Jules Servadac écrit dans son roman : « Le polonium perd la moitié de sa
- radioactivité tous les 138 jours ».
- 2-a- Définir scientifiquement la grandeur physique sur laquelle il appuie cette
- affirmation, en donnant son nom.
- 2-b- La faire figurer sur le graphique du document réponse à rendre avec la copie en
- laissant apparents les traits de construction.
- 3- Justifier, par la méthode de votre choix, que pour l’échantillon considéré la
- quantité de polonium restant après le voyage sera suffisante pour accomplir la
- mission.
- Partie 2 : la structure du polonium
- L’objectif est ici de vérifier que les 10 µg de polonium dont Tiago a besoin pour
- empoisonner l’agent infiltré sont bien invisibles à l’œil nu.
- 4- À partir de vos connaissances et des informations apportées par le document 1,
- répondre aux questions suivantes :
- 4-a- Représenter la structure cubique simple du polonium en perspective cavalière.
- 4-b- Dénombrer, en indiquant les calculs effectués, les atomes par maille.
- 5- Montrer que la masse volumique du polonium est de 9,20 x 106 g.m-3
- 6- Comparaison avec la taille d’un grain de poivre
- 6-a- Calculer le volume occupé par la masse de polonium utilisée par Tiago (10
- microgrammes).
- 6-b- Sachant qu’un grain de poivre broyé occupe un volume d’environ 10-10 m3 et est
- difficilement visible à l’œil nu, justifier que l’échantillon est invisible.
- Exercice 2
- ENREGISTREMENT DE FICHIERS SONORES
- On s’interroge sur la pertinence d’utiliser un smartphone pour télécharger et stocker
- de la musique. Pour cela, on étudie le lien entre la qualité de la numérisation d’un
- signal audio et la taille des fichiers numériques correspondants.
- Partie A : échantillonnage et quantification d’un signal audio
- Le document 1 donné en annexe et à rendre avec la copie représente une portion de
- signal enregistré et l’échantillonnage effectué avant la conversion en signal
- numérique.
- 1- Préciser la fréquence d’échantillonnage, choisie parmi les valeurs proposées
- ci-dessous :
- 2 000 Hz ;
- 12 500 Hz ;
- 26 000 Hz ;
- 44 100 Hz
- 2- Après l’échantillonnage du signal audio, on procède à sa quantification. On
- admet que la tension quantifiée ne prend que des valeurs entières ; la valeur
- quantifiée d’une tension est l’entier le plus proche de cette tension.
- Sur le document 1 en annexe, à rendre avec la copie, représenter la courbe
- des tensions après quantification.
- 3- Une plateforme de service de musique en ligne propose de la musique en
- qualité « 16-Bits / 44.1 kHz ».
- Expliquer ce que représentent ces deux valeurs.
- 4- Combien de niveaux de quantification différents peut-on obtenir lorsque le
- codage s’effectue sur 16 bits ? Choisir la bonne réponse parmi les
- propositions suivantes :
- 16
- 2 × 16 = 32
- 162 = 256
- 216 = 65 536
- Partie B : taille d’un fichier en haute définition
- Dans un studio d’enregistrement, on enregistre un morceau de musique en stéréo
- haute définition en choisissant un encodage sur 24 bits et une fréquence
- d’échantillonnage de 192 kHz.
- 5- La taille T(en bit) d’un fichier audio numérique s’exprime en fonction de la
- fréquence d’échantillonnage 𝑓𝑒 (en Hertz), du nombre 𝑛 de bits utilisés pour la
- quantification, de la durée Δ𝑡 de l’enregistrement et du nombre 𝑘 de voies
- d’enregistrement (une en mono, deux en stéréo) selon la relation :
- 𝑇 = 𝑓𝑒 × 𝑛 × Δ𝑡 × 𝑘
- Vérifier que l’espace de stockage nécessaire pour enregistrer en stéréo haute
- définition une seconde de musique est de 1,152 Mo. On rappelle qu’un octet
- est égal à 8 bits.
- 6- Avec 200 Mo de stockage, dispose-t-on de suffisamment d’espace pour
- enregistrer cinq minutes de musique en stéréo haute définition?
- 7- Le dispositif d’encodage et de compression FLAC (Free Lossless Audio Codec)
- permet, par compression sans perte, de réduire de 55 % la taille des fichiers.
- Son taux de compression, défini comme le rapport de la taille du fichier compressé
- sur la taille du fichier initial, est donc de 45%.
- Avec 200 Mo de stockage, dispose-t-on de suffisamment d’espace pour
- enregistrer cinq minutes de musique en stéréo haute définition compressées par
- FLAC ?
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 2- Question 2
- Représentation de la tension d’un signal audio analogique en fonction du temps et
- mesures après échantillonnage.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02610302
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Exercice 1
- L’OR : EXPLOITATION ET CONSÉQUENCES SANITAIRES
- L’objectif de cet exercice est d’étudier la structure cristalline de l’or puis de
- comprendre en quoi l’exploitation de l’or peut favoriser le développement de troubles
- neurologiques dans les populations humaines.
- Partie 1. La structure du cristal d’or
- Document 1. Représentations de la maille cristalline de l’or
- L’or cristallise en réseau cubique à faces centrées. Les atomes d’or sont assimilés à
- des sphères rigides, tangentes entre elles, de rayon r = 144,2 pm (1 pm = 10#$% m).
- Les points de tangence sont situés sur la diagonale d’une face du cube.
- Ci-dessous, les points représentent la position des centres des atomes d’or dans la
- maille : chaque atome au sommet du cube appartient à huit mailles et ceux au centre
- de chaque face appartiennent à deux mailles.
- On donne la représentation plane de la face d’une maille ci-dessous ; 𝑎 est la
- longueur de l’arête de la maille et 𝑟 est le rayon d’un atome.
- 1- On note 𝑎 la longueur de l’arête du cube représentant une maille. Démontrer par
- le calcul que 𝑎 = 407,9 pm. En déduire le volume 𝑉, d’une maille cubique en pm3.
- .
- 2- On rappelle que le volume 𝑉 d’une sphère de rayon 𝑟 est 𝑉 = / 𝜋𝑟 / . Calculer, en
- pm3, le volume 𝑉1 d’un atome d’or.
- 3- On définit la compacité 𝐶 d’un cristal par la relation :
- 𝐶=
- Volume occupé par les atomes d'une maille
- Volume de la maille
- Calculer la compacité du cristal d’or.
- Partie 2. Conséquences sanitaires de l’exploitation d’or
- L’extraction de l’or nécessite d’utiliser de grandes quantités de cyanure et de
- mercure. Chez les adultes, les effets d'une exposition importante au mercure se
- remarquent par des symptômes affectant le système nerveux : des tremblements et
- des pertes de capacités sensorielles, avec notamment la perte de coordination entre
- les cellules musculaires et nerveuses, des troubles de la mémoire, et des déficiences
- intellectuelles. Le mercure est considéré par l’Organisation Mondiale de la Santé
- (OMS) comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques
- extrêmement préoccupants pour la santé publique.
- Document 2. Les effets du méthyl-mercure sur les êtres-vivants
- Le cyanure et le mercure, utilisés sans précaution pour l’extraction de l’or,
- contaminent les sols et les nappes phréatiques à jamais. Même après la fermeture
- des mines, les gravats traités au cyanure génèrent pendant des décennies des
- acides sulfuriques toxiques.
- Le mercure peut se transformer dans l'environnement en méthyl-mercure. Ce méthylmercure tend à s'accumuler dans les eaux et dans les espèces aquatiques. […]
- Le méthyl-mercure a la capacité de provoquer une réaction chimique dégradant les
- phospholipides de la membrane plasmique. Le méthyl-mercure peut pénétrer dans la
- cellule à travers ces membranes et peut se fixer sur certains organites notamment
- les mitochondries, et sur des protéines cytoplasmiques, dont le fonctionnement est
- alors altéré. Les cellules nerveuses sont particulièrement touchées.
- D’après Segall HJ, Wood J.M.(1974). Reaction of methyl mercury with plasmalogens suggests a
- mechanism for neurotoxicity of metal-alkyls. Nature.248: 456-8.
- Document 3. Suivi microscopique de la croissance de cellules nerveuses dans
- différentes conditions (sans et avec exposition au méthyl-mercure)
- La même cellule nerveuse est suivie,
- dans différentes conditions
- environnementales.
- a – Avant exposition au méthylmercure.
- b – Après une exposition de 10
- minutes au méthyl-mercure.
- c –Après une exposition de 40
- minutes au méthyl-mercure.
- .
- La barre d’échelle visible en bas à droite des photographies mesure 30 µm.
- La flèche noire permet de comparer un même point sur chaque image.
- (D’après Retrograde degeneration of neurite […] in vitro exposure to mercury - Christopher C. W.
- Leong et al. – NeuroReport – Decembre 2000)
- 4- À partir de l’exploitation des documents et de vos connaissances, expliquer
- l’origine cellulaire des symptômes présentés par les individus fortement exposés au
- mercure. Une réponse argumentée structurée est attendue. Elle ne doit pas excéder
- une page.
- Exercice 2
- LA PHOTOSYNTHÈSE POUR RECHARGER NOS BATTERIES
- Il est possible de produire de l’électricité en installant des électrodes
- dans un sol gorgé d'eau où poussent des plantes telles que le riz. Cette
- technologie permet de convertir l’énergie chimique issue de la
- photosynthèse en énergie électrique. Le rendement de ce dispositif
- reste pour le moment faible mais cela pourrait à terme transformer les
- rizières en unités de production électrique.
- On cherche ici à déterminer si cette technologie peut réellement
- constituer une solution d’avenir.
- Les deux parties peuvent être traitées indépendamment.
- Partie 1. La photosynthèse et ses caractéristiques
- On cherche à identifier les conditions de la synthèse d’amidon par les feuilles.
- ◄ Expérience :
- Sur un pied de géranium
- panaché*,
- une
- partie
- de
- quelques feuilles est masquée
- par du papier noir et est
- vivement éclairée pendant un
- certain temps.
- Après plusieurs heures, l’une
- des feuilles est débarrassée de
- son cache puis décolorée par de
- l’éthanol bouillant.
- La feuille est ensuite plongée
- dans une boîte de pétri
- contenant de l’eau iodée.
- L’eau iodée est un indicateur de
- couleur jaune qui est utilisé pour
- mettre en évidence la présence
- d’un glucide, l’amidon, au
- contact duquel elle devient bleu
- foncé.
- D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article356
- *une feuille panachée n’est pas
- totalement chlorophyllienne ;
- l’extrémité de la feuille est
- blanche.
- 1- En utilisant vos connaissances, indiquer les résultats attendus dans chacune des
- quatre zones de la feuille.
- Partie 2. La conversion de l’énergie chimique en énergie électrique
- Cette partie présente le principe de fonctionnement de la « pile végétale » étudiée et
- ses applications potentielles.
- La plante utilise la photosynthèse pour produire de la matière organique. Autour des
- racines vivent de très nombreux microorganismes qui se nourrissent de la matière
- organique issue du végétal. La réaction chimique correspondante peut être exploitée
- au sein d’une pile comportant deux électrodes dont l’une est positionnées près de la
- racine de la plante et l’autre en est plus éloignée. Cette pile peut délivrer un courant
- électrique qui transporte de l’énergie. On admet que la puissance électrique fournie
- par une « pile végétale » de cette sorte est proportionnelle à la surface que les plantes
- exposées au soleil et qui se trouvent au voisinage des électrodes occupent sur le sol.
- 2- L’énergie solaire moyenne reçue en une année par unité de surface est égale à 107
- J et on peut estimer en moyenne qu’une plante doit recevoir 20×106 J d’énergie solaire
- pour produire 1 kg de matière organique.
- Montrer que 1 m2 de surface végétale peut produire théoriquement 0,5 kg de matière
- organique au cours d’une année.
- 3- On peut estimer qu’une « pile végétale » de 1 m2 de surface fournit une puissance
- de 3 W et que l’énergie moyenne nécessaire à la recharge d’un smartphone est de 10
- Wh.
- Indication : le Watt-heure (Wh) est l’énergie correspondant à une puissance d’un Watt
- fournie pendant une durée d’une heure.
- 3-a- Calculer la durée de recharge d’un smartphone avec 1 m2 de surface de « pile
- végétale ».
- 3-b- L’énergie moyenne consommée par une famille pendant une année est 3000
- kWh. Calculer la surface nécessaire en m2 de surface de « pile végétale » pour
- fournir l’énergie annuelle à une famille.
- 4- À partir des arguments issus de l’étude des deux parties de l’exercice et de vos
- connaissances, indiquer un intérêt et une limite au procédé de la « pile végétale ».
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00020131
- Exercice 1
- HISTOIRE D’EAU
- Deux méthodes historiques permettant d’estimer l’âge de la Terre
- Deux approches ont permis d’estimer l’âge de la Terre au cours du XIXe siècle. La
- première utilise la mesure de la salinité de l’eau des océans tandis que la seconde
- se base sur l’étude des phénomènes de sédimentation et d’érosion.
- Partie 1. Estimation de l’âge de la Terre à l’aide de la salinité des eaux de mer
- À la toute fin du XIXe siècle, le physicien irlandais John Joly proposa une méthode
- d'estimation de l'âge de la Terre basée sur le taux de sel dans les océans, la salinité.
- Les eaux de pluie ruissèlent à la surface de la Terre et se chargent en sel contenu
- dans les roches de la croûte terrestre pour ensuite alimenter les rivières qui à leur
- tour se déversent dans les océans. La quantité de sel dissous dans les océans
- résulterait donc du déversement du sel contenu dans les rivières.
- La première question porte sur le calcul de la masse de sel contenue dans les
- océans.
- 1-a Calculer le volume total des océans en km3, modélisés sous la forme d'un
- parallélépipède rectangle (cf. schéma ci-dessous)
- SURFACE
- HAUTEUR
- Données utilisées par John Joly :
- • Superficie totale des océans : 360 106 km2
- • Profondeur moyenne des océans : 3,797 km
- • Masse volumique moyenne des océans : 1,03 109 tonnes par km3
- • L'eau des océans contient environ 1,07 % en masse de sel dissous.
- • Déversement des rivières dans les océans : 2,72 104 km3 par an
- • Concentration moyenne du sel dissous dans les rivières : 5 250 tonnes par km3
- 1-b Calculer la masse totale des océans en tonnes.
- 1-c En déduire que la masse de sel contenue dans les océans est d’environ :
- 1,5 1016 tonnes. On fera apparaître le calcul.
- 2- Calculer la masse de sel apportée chaque année par les rivières à l'océan.
- 3- En déduire comme l’a fait John Joly que l'âge de la Terre calculé par cette
- méthode est d’environ 100 millions d'années.
- 4- En réalité, une partie du sel dissous subit une sédimentation dans certaines
- régions littorales et peut également être échangé avec du calcium lors de l'altération
- sous-marine du basalte, commenter la validité de la méthode de calcul proposée par
- Partie 2. Érosion et sédimentation
- Document 1 - Un exemple de destruction due à l’érosion.
- Le “Grind of the Navir” correspond à une ouverture faite par la mer dans une falaise des
- îles Shetland. Cette ouverture est élargie d’hiver en hiver par la houle qui s’y engouffre.
- Extrait de la sixième édition de Principles of geology (1833) par Charles Lyell.
- Document 2 - L’argument des temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin,
- extrait de L’Origine des espèces (1859).
- “Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos couches
- de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que la croûte terrestre
- a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces énormes entassements de
- couches superposées, étudier les petits ruisseaux charriant de la boue, contempler les
- vagues rongeant les antiques falaises, pour se faire quelque notion de la durée des périodes
- écoulées [...]. Il faut surtout errer le long des côtes formées de roches modérément dures, et
- constater les progrès de leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce
- qu’est l’immense durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la
- vue des résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui nous
- paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi convaincu de la
- lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des vagues sur les côtes rongent
- la surface terrestre, il faut ensuite, pour apprécier la durée des temps passés, considérer,
- d’une part, le volume immense des rochers qui ont été enlevés sur des étendues
- considérables, et, de l’autre, examiner l’épaisseur de nos formations sédimentaires. [...]
- J’ai vu, dans les Cordillères [une chaîne de montagnes], une masse de conglomérat3 dont
- j’ai estimé l’épaisseur à environ 10 000 pieds [3km] ; et, bien que les conglomérats aient
- dû probablement s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne sont
- cependant composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun l’empreinte du
- temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi considérables ont dû s’entasser. [...]
- M. Croll démontre, relativement à la dénudation produite par les agents atmosphériques, en
- calculant le rapport de la quantité connue de matériaux sédimentaires que charrient
- annuellement certaines rivières, relativement à l'étendue des surfaces drainées, qu'il
- faudrait six millions d'années pour désagréger et pour enlever au niveau moyen de l'aire
- totale qu'on considère une épaisseur de 1 000 pieds [305 mètres] de roches. Un tel résultat
- peut paraitre étonnant, et le serait encore si, d'après quelques considérations qui peuvent
- faire supposer qu'il est exagéré, on le réduisait à la moitié ou au quart. Bien peu de
- personnes, d'ailleurs, se rendent un compte exact de ce que signifie réellement un million”.
- Extrait “Du laps de temps écoulé, déduit de l’appréciation de la rapidité des dépôts et de l’étendue
- des dénudations”, L'Origine des espèces, Charles Darwin, (p. 393 - 398).
- 1 - La dénudation correspond à l’effacement des reliefs par érosion.
- 2 - Les agents atmosphériques désignent les agents responsables de l’érosion comme la pluie, le gel,
- le vent.
- 3 - Un conglomérat est une roche issue de la dégradation mécanique d'autres roches et composée de
- sédiments liés par un ciment naturel.
- 5- Expliquer la démarche utilisée par C. Darwin permettant d’estimer un âge minimal
- pour la Terre. La réponse ne doit pas excéder une demi-page.
- 6- Commenter les résultats obtenus par ces deux méthodes au regard de l’âge de la
- Terre estimé aujourd’hui.
- Exercice 2
- LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
- Les analyses stylistiques des peintures et des objets ornant une grotte d’Europe de
- l’ouest ont permis aux paléoanthropologues de dater son occupation par Homo
- sapiens à la fin du Paléolithique supérieur.
- Un désaccord persiste cependant entre les scientifiques lorsqu’il s’agit de préciser si
- les peintures et objets ont été réalisés au Gravettien, au Solutréen ou au Magdalénien,
- les trois dernières périodes géologiques du Paléolithique supérieur comme l’indique le
- document ci-dessous.
- Les périodes géologiques de la fin du Paléolithique supérieur
- Fin du paléolithique supérieur
- Magdalénien
- Gravettien
- Solutréen
- -27000 ans
- 27000
- -20000 ans -18000 ans
- 27000
- 27000
- -12000 ans
- 27000
- 0 an
- +2000 ans
- D’après https://multimedia.inrap.fr/archeologie-preventive/chronologie-generale
- Remarque : la proportionnalité sur l’échelle des temps n’est pas respectée.
- 1. Préciser ce qui distingue un noyau stable d’un noyau radioactif. Définir la demi-vie
- d’un isotope radioactif. Préciser si, pour un échantillon macroscopique contenant cet
- isotope, la demi-vie dépend de la quantité d’isotopes présente initialement.
- 2. L’élément carbone présent dans le bois d’un végétal provient de l’air et a été
- assimilé dans le végétal grâce à la photosynthèse au niveau des feuilles. En
- analysant le document ci-dessous, justifier l’utilisation de la méthode de datation au
- carbone 14 pour dater les peintures ornant la paroi de cette grotte.
- 3. Compléter la courbe en annexe représentant la décroissance radioactive du
- nombre d’atomes de 14C au cours du temps (annexe à rendre avec la copie – les
- coordonnées des points calculés doivent être précisées).
- 4. En s’appuyant sur le document ci-dessous, expliquer, sous la forme d'une courte
- rédaction argumentée, comment la datation au 14C permet de faire évoluer le
- désaccord entre les scientifiques sur la période de réalisation des peintures.
- Document.
- Principe de la datation au carbone 14
- Le carbone 14 (14C) est un noyau radioactif en proportion constante dans
- l’atmosphère.
- Les êtres vivants, formant la biosphère, échangent entre eux ainsi qu’avec
- l’atmosphère du dioxyde de carbone (CO2) dont une fraction connue comprend du
- carbone 14. Tout être vivant contient donc dans son organisme du 14C en même
- proportion que l’atmosphère..
- À sa mort, un être vivant cesse d’absorber du dioxyde de carbone, par contre le
- carbone 14 qu’il contient continue à se désintégrer.
- En 5730 ans la moitié des atomes de carbone 14 aura disparu d’un échantillon
- macroscopique de cet être vivant. C’est la demi-vie (t ½) de ce noyau radioactif. Audelà de 8 demi-vie, la quantité de 14C présente dans l’échantillon, inférieure à 1 %,
- est trop faible pour que la méthode puisse être utilisée pour dater un évènement.
- Décroissance du nombre d’atomes de 14C dans une feuille fossilisée après sa
- mort.
- Grand nombre d’atomes de 14C
- Grand nombre d’atomes de 14N
- Source : illustration de l’auteur
- Résultats des mesures effectuées sur un fragment de charbon de bois prélevé dans
- la grotte
- Pour réaliser les peintures ornant les parois de la grotte, les êtres humains du Paléolithique
- supérieur ont utilisé du charbon de bois.
- Les mesures, réalisées sur un prélèvement de ce charbon de bois par les
- scientifiques, montrent que la quantité de 14C mesurée en l’an 2000 n’est plus égale
- qu’à 8,0 % de la quantité du 14C initialement présent dans l’échantillon.
- Annexe à rendre avec la copie
- LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
- Exercice 2 : question 3
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00020352
- 1,5 1016 tonnes. On fera apparaître le calcul.
- 2- Calculer la masse de sel apportée chaque année par les rivières à l'océan.
- 3- En déduire, comme l’a fait John Joly, que l'âge de la Terre calculé par cette
- méthode est d’environ 100 millions d'années.
- 4- En réalité, une partie du sel dissous subit une sédimentation dans certaines
- régions littorales et peut également être échangé avec du calcium lors de l'altération
- sous-marine du basalte, commenter la validité de la méthode de calcul proposée par
- John Joly.
- Partie 2. Érosion et sédimentation
- Document 1 - Un exemple de destruction due à l’érosion.
- Le “Grind of the Navir” correspond à une ouverture faite par la mer dans une falaise des îles
- Shetland. Cette ouverture est élargie d’hiver en hiver par la houle qui s’y engouffre.
- Exercice 2
- MASSE, FRÉQUENCE, GAMME
- Les parties 1 et 2 peuvent être traitées indépendamment l’une de l’autre.
- Partie 1. Masse et fréquence.
- On dispose de trois marteaux M1, M2 et M3 de masses respectives m1 = 0,24 kg,
- m2 = 0,48 kg et m3 = 1,44 kg.
- L’expérience consiste à les laisser tomber sur une enclume. Un logiciel d’acquisition
- enregistre le signal sonore émis.
- On désigne respectivement par f1 , f2 et f3 les fréquences fondamentales des sons
- émis par les marteaux M1, M2 et M3 lors de l’expérience.
- Document 1 : spectres des fréquences des sons émis lors de la chute des
- marteaux
- Spectre du son obtenu avec le marteau 1 :
- Spectre du son obtenu avec le marteau 2 :
- Spectre du son obtenu avec le marteau 3 :
- 1- Lire sur le document 1 les fréquences fondamentales f1 , f2 , et f3 des sons émis
- lors de l’expérience et noter leurs valeurs sur la copie.
- 2- Comparer ces fréquences. La masse du marteau influe-t-elle sur la fréquence
- fondamentale du son émis ?
- Partie 2. Construction d'une gamme
- On souhaite construire une gamme musicale en harmonie avec la note obtenue en
- tapant sur l'enclume de la partie 1. On admet que cette fréquence vaut environ
- 3600 Hz.
- 3- Cette note, jugée trop aigüe, doit être diminuée de plusieurs octaves-pour obtenir
- une fréquence proche de 440 Hz, correspondant à la fréquence du La3 servant
- communément de référence. Combien d’octaves séparent la note obtenue en tapant
- sur l’enclume et le La3 ?
- 4- Dans une gamme de douze notes au tempérament égal (aussi appelée gamme
- tempérée), la fréquence de chaque note est obtenue en multipliant la fréquence de la
- 12
- 1
- précédente par racine douzième de deux, notée √2 ou 212 .
- 4-a- Recopier et compléter l'algorithme ci-dessous pour qu'il permette de construire
- la gamme de douze notes au tempérament égal à partir de la note de fréquence
- F = f0
- 𝐹←⋯
- Pour i allant de … à …
- Afficher F
- 𝐹←⋯
- FinPour
- 4-b- Donner la valeur de B dans le tableau des fréquences ci-dessous :
- Note 0 Note 1 Note 2 Note 3 Note 4 Note 5 Note 6 Note 7 Note 8 Note 9 Note 10
- Fréquence 455 482
- 𝑓
- = 𝑓0
- (en Hertz)
- Rapport
- 𝑓
- 𝑓0
- 1
- 511
- 541
- 573
- 607
- A
- 682
- 723
- 765
- 21/12 22/12 23/12 24/12 25/12
- B
- 27/12
- 28/12 29/12 210/12
- Note 11
- Note 12
- 859
- 910
- 211/12
- 2
- 811
- 4-c- Expliquer pourquoi A2 = 682 × 607 puis donner la valeur de A.
- 5- On rappelle que la quinte juste introduite pour construire les gammes de
- 3
- Pythagore est exactement 2.
- Déterminer la note de la gamme pour laquelle l’intervalle qu’elle forme avec la note 0
- est le plus proche de la quinte juste.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00810211
- Exercice 1
- Terre Plate ou Terre sphérique
- Anaxagore (v. -500 ; -428) et Ératosthène (v. -276; v. -194) sont deux mathématiciens
- qui se sont intéressés à la forme de la Terre : Anaxagore pensait qu’elle était plate
- alors qu’Ératosthène pensait qu’elle était sphérique.
- Document 1 : Anaxagore
- Anaxagore est un philosophe grec qui s’est
- intéressé aux mathématiques et à l’astronomie. Il a
- l’intuition, par exemple, que la Lune brille en
- réfléchissant les rayons du Soleil et fournit une
- explication valable des éclipses lunaires et solaires.
- Il pense, d’autre part, que la Terre est un disque plat
- et, sous cette hypothèse, il cherche à calculer la
- distance de la Terre au Soleil.
- Il a appris par des voyageurs venant de la ville de
- Syène (S) que, lors du solstice d’été, le Soleil (H)
- est au zénith à midi et donc que les objets n’ont pas
- d’ombre à ce moment précis. Au même moment,
- quelques 800 km plus au nord, à l’emplacement de
- ce qui deviendra la ville d’Alexandrie (A), le soleil
- éclaire un puits de 2 m de diamètre jusqu’à une
- profondeur de 16 m.
- Figure 1
- La figure 1 représente la situation à midi lors du
- solstice d’été.
- 1- Compléter le schéma de l’annexe avec les informations chiffrées du document 1.
- Quelle longueur de ce schéma Anaxagore cherche-t-il à calculer ?
- 2- Calculer la distance Terre-Soleil dans le modèle d’Anaxagore.
- 3- On estime aujourd’hui que la distance moyenne Terre-Soleil est de 150 millions de
- kilomètres soit 25000 fois plus. Expliquer pourquoi la valeur trouvée par Anaxagore
- est très éloignée de la valeur réelle.
- Document 2 : Eratosthène
- Eratosthène, autre philosophe grec intéressé lui
- aussi par les mathématiques et la forme de la
- Terre, considère que la Terre est sphérique et il
- cherche à calculer son rayon.
- Il connaît lui aussi la distance de 800 km entre
- Syène (S) et Alexandrie (A) et sait qu’à midi, lors
- du solstice d’été, le soleil est au zénith à Syène.
- Il fait une hypothèse importante pour son
- modèle : il pense que le soleil est très éloigné de
- la Terre et que, par conséquent, ses rayons sont
- parallèles en arrivant sur la Terre.
- Il utilise un instrument de mesure qui lui permet
- de trouver un angle d’un cinquantième de tour,
- soit 7,2°, entre les rayons du soleil et la
- verticale à Alexandrie.
- Figure 2
- La figure 2 représente la situation à midi lors du
- solstice d’été. Le segment [EA] représente la
- verticale à Alexandrie et C le centre de la Terre.
- 4- Compléter le schéma de l’annexe avec les informations chiffrées du texte du
- document 2.
- Quelle longueur de ce schéma Ératosthène cherche-t-il à calculer ?
- ̂ . Justifier la réponse en s’appuyant sur des
- 5- Déterminer la mesure de l’angle ACS
- propriétés géométriques.
- Calculer la circonférence de la Terre puis en déduire le rayon de la Terre au kilomètre
- près.
- 6- On estime aujourd’hui que le rayon de la Terre est de 6371 km. Calculer l’erreur en
- pourcentage commise par Ératosthène. Commenter.
- Exercice 2
- Détermination de l'âge de la Terre par Buffon
- Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de
- la Terre (proposée par Buffon au 18e siècle) et de la mettre en perspective avec une
- méthode actuelle.
- Partie 1. Expérience de Buffon et détermination de l’âge de la Terre
- Document 1. Description du protocole expérimental mis en œuvre par Buffon
- « J'ai fait faire dix boulets de fer forgé et battu :
- Le premier d'un demi-pouce de diamètre. Le second d'un pouce. Le troisième d'un
- pouce et demi. Le quatrième de deux pouces. Le cinquième de deux pouces et demi. Le
- sixième de trois pouces. Le septième de trois pouces et demi. Le huitième de quatre pouces.
- Le neuvième de quatre pouces et demi. Le dixième de cinq pouces.
- Ce fer venait de la forge de Chameçon près de Châtillon-sur-Seine, et comme tous les
- boulets ont été faits du fer de cette même forge, leurs poids se sont trouvés à très-peu près
- proportionnels aux volumes. [...]
- J'ai cherché à saisir deux instants dans le refroidissement, le premier où les boulets
- cessaient de brûler, c'est-à-dire le moment où on pouvait les toucher et les tenir avec la main,
- pendant une seconde, sans se brûler ; le second temps de ce refroidissement était celui où les
- boulets se sont trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à
- 10 degrés au-dessus de la congélation. »
- Extrait : Premier tome, rédigé par Buffon (1774)
- Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
- Diamètre (en pouce)
- 1
- 1,5
- 2
- 3
- 4
- Temps de
- « refroidissement au
- point de la température
- actuelle » (en minute)
- 93
- 145 196 308 415
- 5
- 1- « Le boulet de 5 pouces a été chauffé à blanc en 34 minutes. Il s'est refroidi au
- point de le tenir dans la main en 3 heures 52 min. Refroidi au point de la température
- actuelle en 8 heures 42 minutes. »
- Indiquer laquelle des quatre valeurs proposées ci-dessous correspond à la valeur
- manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
- Valeur A : 842
- Valeur B : 352
- Valeur C : 522
- Valeur D : 232
- 2- Le pouce est une ancienne unité de longueur, valant environ 2,7 cm. Convertir en
- centimètre le diamètre du plus grand boulet.
- 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de
- « refroidissement au point de la température actuelle » (en minute) en fonction du
- diamètre du boulet (en pouce).
- 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation
- entre le diamètre du boulet en fer forgé et son temps de « refroidissement au point
- de la température actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
- • Affirmation A : « Le temps de refroidissement est proportionnel au diamètre. »
- • Affirmation B : « La vitesse de refroidissement est proportionnelle au diamètre. »
- • Affirmation C : « L’accroissement du temps de refroidissement est proportionnel à
- l’accroissement du diamètre. »
- 5- L’utilisation d’un tableur permet d’ajuster le nuage des points construits à la
- question 3 par la fonction f définie par 𝑓(𝑑) = 108𝑑 − 16 pour des valeurs de
- 𝑑 supérieures ou égales à 1 et où d correspond au diamètre (en pouce) et f(d) la
- durée de refroidissement (en minute).
- À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km,
- calculer l’âge de la Terre (en année).
- Partie 2. Mise en perspective avec les connaissances actuelles
- Nous cherchons à porter un regard critique sur l’utilisation de boulets en fer pour
- déterminer l’âge de la Terre.
- 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des
- boulets de fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
- Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
- Composition chimique des différentes
- enveloppes terrestres
- Croûte
- (continentale
- et océanique)
- Oxydes de :
- Si (50 à 70 %)
- Al (13 à 16 %)
- Fe (5 %)
- …
- Manteau
- Oxydes de :
- Si (45 %)
- Mg (37 %)
- Fe (8 %)
- …
- Noyau
- Alliage fernickel (teneur en fer
- environ 98 %)
- D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
- Légende :
- Si : silicium
- Al : aluminium
- Fe : fer
- Mg : magnésium
- 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
- pour déterminer cet âge et décrire son principe.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice1- Question 1
- H représente le Soleil, S la ville de Syène, A la ville d’Alexandrie et le segment [𝑃𝑅]
- le fond du puit. Le schéma n’est pas à l’échelle.
- Exercice 1- Question 4
- C représente le centre de la Terre, S la ville de Syène, A la ville d’Alexandrie et le
- segment [𝐸𝐴] la verticale à Alexandrie. Le schéma n’est pas à l’échelle.
- Exercice2- Question 3
- Représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point de la
- température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01410201
- Exercice 1
- DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
- Première Partie
- Buffon est un scientifique du XVIIIe Siècle, voici un extrait de son Premier Mémoire.
- Document 1 : Recherches sur le refroidissement de la Terre et des
- planètes
- En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer, que
- la Terre ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par le feu, il
- est démontré, par nos expériences, que si le globe était entièrement
- composé de fer ou de matière ferrugineusea, il ne se serait consolidé
- jusqu’au centre qu’en 4 026 ans, refroidi au point de pouvoir le toucher
- sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne se serait refroidi au point de la
- température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais comme la Terre, dans
- tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de matières
- vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que les
- matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est
- consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au
- point de pouvoir le toucher en 33 911 ans environ, et à la température
- actuelle en 74 047 ans environ.
- Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la terre.
- Notes :
- a. Matière composée en grande partie de fer.
- b. Qui peut être changé en verre.
- 1- Dans le document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre.
- Il modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
- 1-a- Indiquer les trois étapes du refroidissement de la Terre décrites par Buffon.
- 1-b- Donner l’argument sur lequel s’appuie Buffon pour réévaluer sa première
- estimation de l’âge de la Terre.
- 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
- se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces) :
- Document 2 :
- Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se brûler »
- Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
- 1 3
- Temps 𝑡 de refroidissement observé
- (en minute)
- 12 58 102 156 205
- 5
- 7
- 9
- Dans le repère du document-réponse 1 de l’annexe, placer les points représentant
- les données du tableau, puis tracer la droite passant par les points d’abscisses 3
- et 9.
- 3- On suppose que la Terre a un diamètre égal à 12 740 km, c’est-à-dire à environ
- 1 milliard de demi-pouces.
- La droite précédemment tracée a pour équation 𝑡 = 24,5 × 𝑑 − 15,5, où 𝑡 est la durée
- de refroidissement (en minute) et 𝑑 le diamètre de la boule (en demi-pouce).
- En supposant que cette droite modélise l’évolution du temps de refroidissement en
- fonction du diamètre, retrouve-t-on les 46 991 années obtenues par Buffon comme
- temps de refroidissement d’une boule de fer de la taille de la Terre ? Présenter les
- calculs permettant de répondre à la question.
- Deuxième Partie
- Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
- décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
- créé, en particulier l’isotope radioactif 235𝑈. L’examen de roches montre
- qu’aujourd’hui, il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la
- Terre.
- 4- Le graphique du document-réponse 2 de l’annexe représente le nombre de
- noyaux d’uranium 235 restants en fonction du temps.
- On note 𝑁0 le nombre de noyaux à l’instant initial 𝑡 = 0.
- 4-a- Sur ce graphique, repérer la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235. Faire apparaître
- les traits de construction.
- 4-b- Sur ce graphique, graduer l’axe des abscisses en multiples de la demi-vie.
- 4-c- En utilisant ce graphique, estimer au bout de combien de demi-vies il ne reste
- plus que 1% des noyaux d’uranium 235 ? On notera sur la copie la bonne
- réponse parmi les trois suivantes, sans justifier.
- Réponse A : entre 1 et 3 demi-vies
- Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
- Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
- 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
- proposer une estimation de l’âge de la Terre
- Exercice 2
- NEW-YORK - PÉKIN EN AVION
- Les constructeurs d’avions ayant fait de grandes améliorations en matière de
- sécurité sur leurs biréacteurs, les autorités américaines de l’aviation civile ont revu fin
- décembre 2011 la réglementation sur ces avions, en les autorisant à voler au-dessus
- du Pôle Nord.
- Ce sujet étudie les durées de vol sur le trajet New York-Pékin en fonction de deux
- trajectoires possibles : soit le long du 40e parallèle, soit en passant par le Pôle Nord.
- Document 1 : deux planisphères - deux représentations de la Terre
- Figure 1a – Représentation de la Terre en projection cylindrique
- Figure 1b – Représentation de la Terre en projection polaire
- N
- •
- •P
- Equateur
- ur
- N représente la ville de New York.
- P représente la ville de Pékin.
- Document 2 :
- représentation de la Terre pour l’étude du trajet en passant par le Pôle Nord
- N : New York
- P : Pékin
- O : centre de la Terre
- H : centre du cercle
- formé
- par le 40ème parallèle
- Le rayon de la Terre
- 1- On admet que la longueur du méridien terrestre est égale à 40 000 km. En déduire
- le rayon de la sphère terrestre.
- Trajet New York – Pékin en suivant le 40e parallèle
- Jusqu’au début des années 2010, la liaison aérienne New York – Pékin à bord
- d’avions biréacteurs suivait une route relativement proche de la ligne du 40e
- parallèle.
- 2- Tracer, sur le schéma du document-réponse situé en Annexe, un des deux arcs de
- parallèle qui relie New York à Pékin.
- 3- D’après le document 1, figure 1a, indiquer les coordonnées terrestres (latitude,
- longitude) de chacune des villes de New York et de Pékin. Il est attendu des
- coordonnées entières.
- 4- En utilisant les coordonnées de New York et de Pékin, montrer que chacun des
- arcs de parallèle reliant New-York à Pékin est un demi-cercle.
- 5- Parmi les quatre propositions ci-dessous, une seule représente la distance New
- York – Pékin le long du 40e parallèle :
- Proposition A
- 1 200 km
- Proposition B
- 15 300 km
- Proposition C
- 20 000 km
- Proposition D
- 40 000 km
- Éliminer les trois propositions fausses pour trouver la distance New York – Pékin le
- long du 40e parallèle. Justifier. On pourra utiliser cos(40°)=0,766.
- Trajet New York – Pékin en passant par le Pôle Nord
- Depuis décembre 2011, les avions biréacteurs peuvent survoler le pôle Nord.
- 6- Tracer (d’une autre couleur que celle utilisée en question 2) sur le schéma du
- document-réponse situé en Annexe, la route que les avions biréacteurs sont
- autorisés à emprunter entre New York et Pékin en passant par le Pôle Nord.
- 7- Montrer que la distance New York – Pékin par la route polaire mesure environ
- 11 100 km.
- 8- D’un point de vue environnemental, indiquer un avantage lié à la route aérienne
- passant par le Pôle Nord par rapport à la route suivant le 40e parallèle.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1 - question 2
- Document-réponse 1 à compléter
- Exercice 1- Question 4
- Document-réponse 2 à compléter
- 𝑁0
- 0
- Exercice 2 : New-York Pékin en avion – Questions 2 et 6
- Document-réponse :
- Equateur
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 03910551
- Exercice 1
- DE LA THÉORIE CELLULAIRE AUX NANO MÉDICAMENTS
- Partie 1. Découverte de la cellule et de la membrane plasmique
- C'est en 1838, avec le botaniste Matthias Jakob Schleiden et le zoologiste Theodor
- Schwann, que la notion de cellule est formalisée dans le cadre de la théorie
- cellulaire.
- Document 1 : Observations microscopiques de cellules
- (a) Feuille d’élodée (plante à fleurs)
- I-----I : 10 micromètres
- Source : snv.jussieu.fr
- b) Cellules de foie humain
- I-------I : 25 micromètres
- (c) Bactérie Escherichia coli
- I---I : 0,5 micromètres
- Source INRA.fr
- 1- À partir des photographies du document 1, déterminer la taille (dimension la plus
- longue) d’une cellule de chaque type (a, b et c) en explicitant vos calculs.
- 2- Identifier la ou les observations du document 1 qui auraient pu être faites avec le
- matériel de l’époque de Schleiden et Schwann.
- 3- Expliquer en quoi de telles observations ont permis de formuler la théorie
- cellulaire.
- Document 2 : La découverte de la membrane
- Au début du XXème siècle, les chercheurs commencent à s’accorder sur l’existence
- d’une structure délimitant les cellules, bientôt désignée sous le terme de membrane
- plasmique.
- En 1899, le britannique Everton en étudiant la perméabilité de cellules d’algues à
- différentes molécules déduit que la membrane est constituée de lipides, ce qu’ont
- confirmé des analyses chimiques au début du XXème siècle.
- En 1925, Gortel et Grendel réalisent une expérience pour comprendre l’organisation
- de cette membrane. Ils prélèvent les globules rouges dans 1mL de sang, les
- comptent puis évaluent la surface totale de l’ensemble de leurs membranes.
- Ils extraient ensuite les lipides des globules rouges. Seule la membrane plasmique
- des globules rouges contient des lipides car ils ne contiennent pas d’organites
- possédant des membranes lipidiques (ni noyau ni mitochondries).
- Ces lipides sont ensuite versés dans une cuve remplie d’eau, formant un film (simple
- couche de lipides) à la surface de l’eau. Un système de barre déplaçable permet
- Schématisation des expériences de Gortel et Grendel :
- Globules rouges extraits
- dans 1 mL de sang
- Évaluation de la surface
- totale St de l’ensemble des
- n globules rouges
- 𝑆𝑡 = 𝑆1 × 𝑛
- Comptage des
- globules rouges
- (n)
- Extraction des lipides
- issus des globules
- rouges
- Dispersion des lipides à la
- surface d’une cuve remplie d’eau
- Film formé par les lipides
- Élément fixe
- Élément déplaçable
- Évaluation de la surface du
- film lipidique
- Résultats obtenus :
- Volume de
- Nombre de
- sang utilisé
- globules
- (en mL)
- rouges par ml
- de sang
- 1
- 4,74×109
- Surface
- d’un globule
- rouge
- (en m2)
- 99,4×10-12
- Surface totale
- des globules
- rouges (en m2)
- 0,47
- Surface de
- lipides mesurée
- dans la cuve (en
- m2)
- 0,94
- D’après Extrait de Biologie: Les manuels visuels pour la Licence (Lelievre et al.)
- 4- À partir des informations apportées par le document 2 et de vos connaissances,
- recopier la bonne la bonne proposition parmi les séries de quatre ci-dessous :
- 4.a- Les globules rouges sont différents des cellules a et b observées dans la
- question 1 car :
- ¨
- Ils ne contiennent pas de membrane.
- ¨
- Ils ne contiennent pas de lipides.
- ¨
- Ils ne contiennent pas de noyau.
- ¨
- 4.b- L’expérience de Gortel et Grendel montre que la membrane des globules
- rouges :
- ¨
- Est constituée d’une simple couche de lipides
- ¨
- Est constituée d’une double couche de lipides
- ¨
- Est deux fois plus fine que les membranes des autres cellules.
- ¨
- Est deux fois plus épaisse que la membrane des autres cellules.
- 4.c- La membrane plasmique est constituée :
- ¨
- De protéines uniquement
- ¨
- De phospholipides et de protéines
- ¨
- D’ADN et de phospholipides
- ¨
- De phospholipides uniquement.
- Partie 2 : Des nano vecteurs s’inspirant de la membrane cellulaire pour
- améliorer les traitements anticancéreux
- Document 3 : les nanotechnologies au service de la médecine
- 3a- Principe et intérêt des nano vecteurs
- Lors des traitements anticancéreux classiques, des doses importantes de
- médicament sont ingérées car seule une petite partie est efficace et atteint l’organe
- malade. Aussi, d’autres organes peuvent être touchés, occasionnant de nombreux
- effets secondaires (perte de cheveux par exemple). Pour limiter ces effets, il faudrait
- que le médicament agisse uniquement sur les cellules ciblées ce qui permettrait
- aussi de réduire la dose ingérée. Enfermer le médicament dans un nano vecteur
- lipidique pourrait être la solution !
- 3b : Deux types de vecteurs lipidiques
- Schéma des deux types de vecteurs et détail d’un phospholipide
- Tête
- hydrophile
- Queue lipophile
- Deux types de vecteurs lipidiques peuvent enfermer un médicament. Ils sont obtenus
- en agitant vigoureusement un mélange d’eau et de phospholipides.
- Des marqueurs protéiques appropriés peuvent être rajoutés dans leur enveloppe
- pour qu’ils soient reconnus par les cellules cibles. Ils permettent la fusion de la
- vésicule et de la membrane plasmique (de même nature), libérant le contenu de la
- vésicule directement dans la cellule cible.
- 5- À partir des informations fournies par le document 3, expliquer en quoi l’utilisation
- des vecteurs lipidiques est intéressante pour administrer les médicaments
- anticancéreux.
- 6- En utilisant vos connaissances, choisir le type de vecteur le plus pertinent pour
- transporter un médicament anticancéreux hydrophile
- Exercice 2
- L’ARCHIPEL D’HAWAÏ ET LES MONTS DE L’EMPEREUR
- Sur l’île d’Hawaï, située dans l’océan Pacifique, on trouve un volcan actif, le
- Kilauea, qui produit des laves fluides à l’origine de roches appelées basaltes. L’île
- d’Hawaï fait partie d’un archipel dont les îles volcaniques sont alignées.
- Document 1. Carte de localisation de l’archipel d’Hawaï dans son contexte
- géologique.
- Partie A. Les basaltes d’Hawaï.
- Dans cette partie, on s’intéresse aux roches d’Hawaï et à leur mode de formation. On
- a prélevé deux roches sur l’île d’Hawaï à des profondeurs différentes de la coulée de
- lave : le basalte 1 se trouvait en surface de la coulée, et le basalte 2 plus en
- profondeur.
- Document 2. Comparaison des deux basaltes d’Hawaï observés à la même échelle
- Roche
- Basalte 1
- Basalte 2
- Taille des
- minéraux
- Petite
- Moyenne
- Proportion de
- verre
- Forte
- Faible
- Photos de lames
- de deux roches
- observées au
- microscope en
- lumière polarisée
- analysée (LPA),
- au grossissement
- 40
- Minéraux
- Cristaux de feldspaths plagioclases, pyroxènes et olivines dans
- du verre (en noir sur la photographie).
- 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
- de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
- Partie B. Les monts sous-marins de la chaîne de l’Empereur.
- La plaque tectonique Pacifique, sur laquelle se trouve l’archipel d’Hawaï, se déplace
- avec le temps au-dessus d’un point chaud considéré comme fixe. Ce point chaud est
- à l’origine de l’émission de laves en surface de la Terre, à l’origine des îles
- volcaniques. La plaque tectonique Pacifique se déplace de plusieurs centimètres par
- an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
- différentes façons.
- Document 3. Localisation et âge des Monts de l’Empereur et archipel d’Hawaï.
- Avec le temps, les anciennes îles volcaniques formées par le point chaud d’Hawaii
- se sont érodées : elles s’élèvent toujours depuis le fond de la mer mais sans
- atteindre la surface de l’océan Pacifique. Ces monts sous-marins forment les monts
- de l’Empereur. L’âge de chaque mont de l’Empereur, exprimé en million d’années
- (Ma), est indiqué entre parenthèses.
- Îles volcaniques
- émergées
- Monts de l’Empereur
- Volcans sous-marins
- éteints
- D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt, schéma de Alain Gallien, document modifié
- 2- a- Indiquer la latitude du mont Jingu.
- 2- b- Indiquer la longitude de l’île d’Hawaï.
- Pour calculer la vitesse de déplacement de la plaque Pacifique, on peut utiliser la
- position et l’âge de deux monts de l’Empereur (en millions d’années).
- 3- Calculer la vitesse moyenne de déplacement de la plaque Pacifique entre la
- formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
- Le déplacement de la plaque correspond à un déplacement sur une surface
- sphérique et non pas plane. Les monts Koko et Suiko étant situés sur le même
- méridien, on peut déterminer la vitesse de déplacement de la plaque en utilisant non
- pas un segment de droite mais un arc de méridien.
- On a représenté sur le document 5 ci-dessous une vue de coupe de la Terre le long
- du méridien sur lequel se trouvent les deux monts. Le point A représente le mont
- Suiko et le point B représente le mont Koko. C est le point d’intersection entre le
- méridien commun et l’équateur, et O représente le centre de la Terre. On rappelle
- que :
- - le rayon terrestre est : RT = 6371 km ;
- - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
- Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
- Latitude de Suiko : 44 °N
- (arrondie au degré près).
- A
- Latitude de Koko : 35 °N
- (arrondie au degré près).
- B
- C
- O
- Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
- , puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
- 4- Calculer la mesure en degrés de l’angle 𝐴𝑂𝐵
- de méridien reliant les points A et B.
- 5- Calculer la distance entre deux points situés sur un même méridien et dont les
- latitudes diffèrent de 1 degré. De même, calculer la distance correspondant à une
- mesure d’un millimètre sur la carte du document 3. Exploiter ces résultats pour
- comparer la précision de la mesure de distance selon les deux méthodes réalisées
- en question 3 et 4.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02510551
- Exercice 1
- DE LA RADIUMTHÉRAPIE À LA CURIETHÉRAPIE
- En décembre 1898, Marie et Pierre Curie découvrent un nouvel élément chimique
- qu’ils appellent « radium ». Pierre Curie et Henri Becquerel publient en 1901 un
- article relatant les effets physiologiques du rayonnement du radium.
- Dans les années 1910, Marie Curie, qui dirige alors l’Institut du Radium développe,
- avec le Dr. Regaud qui dirige l’Institut Pasteur, la « curiethérapie ». C’est une
- méthode qui consistait à irradier localement une tumeur cancéreuse en introduisant
- de fines aiguilles contenant du radium.
- L’objectif de l’exercice est de comprendre le principe d’une radiothérapie, la
- curiethérapie.
- Document 1. Les débuts de la curiethérapie
- Les médecins avaient très vite compris que les rayonnements ionisants tuaient
- plus facilement les cellules cancéreuses que les cellules saines, bien qu'ils n'aient
- pas su pourquoi. Mais il y eut un long chemin à parcourir avant qu'ils ne
- parviennent à optimiser les doses de ces rayonnements tout en minimisant les
- risques pour les patients et les opérateurs. À l'âge héroïque, il n'était pas possible
- de calculer la dose de rayonnement émise et les médecins recouraient le plus
- souvent à une irradiation massive aux rayons X d'une grande partie du corps pour
- détruire la tumeur d'un seul coup. Cela entraînait fréquemment la nécrose des
- tissus sains environnants sans garantir l'absence de récidive de la tumeur. Pour les
- tumeurs traitées par radioactivité, on employait des sels de radium, d'abord
- contenus dans des tubes en verre puis dans des aiguilles en platine, placés contre
- les tumeurs (ou à l'intérieur) ce qui limitait leur usage aux cancers accessibles de
- l'extérieur et de petite taille (cancers du sein, de la peau, du col de l'utérus).
- D’après www.futura-sciences.com : Dossier - Radioactivité : les pionniers
- Aiguilles contenant les sels de radium, utilisées en curiethérapie dans les années
- 1910
- http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
- Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
- 2. Donner la définition de la demi-vie d’un élément radioactif.
- 3. À partir de l’exploitation du document 1, indiquer la bonne réponse sur votre
- copie :
- La curiethérapie a été utilisée dès le début du XXème siècle pour soigner des cancers,
- car :
- 3a. Les rayonnements produits empêchent les récidives de la tumeur.
- 3b. Les rayonnements produits détruisent les cellules des tumeurs.
- 3c. Les rayonnements produits pouvaient être facilement dosés et localisés
- avec précision sur la tumeur.
- 3d. Les rayonnements produits provoquent uniquement une nécrose des
- cellules cancéreuses.
- Document 2. La méthode actuelle de curiethérapie de la prostate
- La curiethérapie de la prostate consiste à installer directement dans l’organe des
- implants radioactifs constitués d'une source radioactive enrobée dans une capsule
- de titane. Un radioélément utilisé est l'iode-125. De 40 à 130 implants sont installés
- dans la prostate, le nombre étant déterminé par le volume de la prostate à traiter.
- Ces implants restent à demeure.
- Implants contenant de l’iode125 utilisés en curiethérapie de
- la prostate
- Radiographie du bassin d’un patient traité par
- curiethérapie. Les implants apparaissent sous
- forme de bâtonnets blancs.
- Évolution de la radioactivité des implants en fonction du temps
- Pourcentage
- de radioactivité
- 100
- 73
- 53
- 38
- 20
- 11
- 5
- restante (%)
- Temps
- 0
- 4
- 8
- 12
- 20
- 28
- 36
- (semaines)
- D’après http://www.laradioactivite.com/site/pages/Projet_Curietherapie.htm
- Document 3. Radioprotection après la pose des implants radioactifs lors d’une
- curiethérapie de la prostate
- La plupart des rayonnements émis par l'iode-125 ont beau être essentiellement
- absorbés dans l’organe à traiter, une fraction touche néanmoins des structures
- proches, comme le rectum ou la vessie par exemple. À cette inquiétude légitime
- pour le patient, s'ajoute un risque pour l'entourage tant que la radioactivité n'a pas
- décru suffisamment : le patient est lui-même radioactif. Quelques précautions
- permettent de réduire le risque. Voici les conseils donnés par l’Institut National du
- Cancer :
- « En cas de curiethérapie par implants permanents (iode-125), la radioactivité des
- sources implantées diminue progressivement dans le temps. Les risques pour
- l’entourage sont jugés inexistants, les rayonnements émis étant très peu
- pénétrants et donc arrêtés presque totalement par le corps lui-même.
- Les contacts avec les autres personnes sont autorisés. Quelques précautions sont
- cependant nécessaires pendant les 6 mois qui suivent l’implantation. En pratique,
- vous devez notamment éviter les contacts directs et prolongés avec les jeunes
- enfants (par exemple, les prendre sur vos genoux) et les femmes enceintes. »
- D’après https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-de-laprostate/Curietherapie/Quel-deroulement
- 4. À partir de l’exploitation des documents 2 et 3 et de vos connaissances :
- 4a- Réaliser sur le document en annexe la courbe de décroissance radioactive de
- l’iode-125 représentant le pourcentage de l’activité restante en fonction du temps.
- 4b- Déterminer le temps de demi-vie de l’iode-125.
- 4c- L’activité des implants utilisés en curiethérapie est considérée comme faible
- lorsque l’activité restante est inférieure à 15 % de l’activité initiale. Déterminer au
- bout de combien de temps les implants auront une activité faible.
- 4d- Justifier la durée des précautions à prendre par le patient concernant son
- entourage.
- 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
- que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
- - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
- Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
- (arrondie au degré près).
- A
- Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
- ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
- en question 3 et 4.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1-question 4a
- Réaliser la courbe de décroissance radioactive de l’iode-125 représentant le
- pourcentage de l’activité restante en fonction du temps.
- 100
- 90
- % de radioactivité restante
- 80
- 70
- 60
- 50
- 40
- 30
- 20
- 10
- 0
- 4
- 8
- 12
- 16
- 20
- 24
- 28
- 32
- Temps (en semaine)
- 36
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00110191
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Le sujet comprend une annexe de deux pages à rendre avec la copie.
- Démontrer que a = 2√2𝑟
- 3-d Montrer que la masse volumique 𝜌 qu’aurait le diamant s’il possédait une
- structure cubique à faces centrées vérifierait approximativement la formule :
- 𝜌 = 0,18 ×
- 𝑚
- 𝑟3
- ( avec m : masse d’un atome de carbone et r : rayon d’un atome de carbone
- 4- La masse volumique du diamant est 3,51x 103 kg.m-3. Indiquer si le diamant
- possède une structure cubique à face centrée.
- pression est comprise entre 5 et 12 GPa
- (1 GPa = 1x109 Pa).
- 5- À l’aide du document 2 ci-dessous , estimer la profondeur minimale à partir de
- laquelle les diamants peuvent se former.
- D’après un modèle simplifié de la structure de la Terre
- Exercice 2
- La lumière cendrée de la Lune
- Périodiquement la Lune nous présente un aspect des
- plus surprenants. En plus d’une partie fortement
- lumineuse correspondante à la phase lunaire, il est
- possible d’apercevoir l’autre partie de la Lune. La
- lumière qui nous parvient de cette partie plus sombre
- est appelée « lumière cendrée de la Lune » (voir la
- photographie).
- Document 1. Observations de Galilée
- « Je veux noter aussi un fait que j’ai observé, non sans un certain émerveillement :
- presque au centre de la Lune se trouve une cavité plus grande que toute autre et
- parfaitement circulaire [...] : dans son obscurcissement et dans son illumination, elle
- présenterait le même aspect que celui de la Terre dans une région comparable à la
- Bohème, si cette région était de tous côtés entourés de hautes montagnes et
- disposée en cercle parfait. Dans la lune, en effet, la cavité est entourée de cimes si
- élevées que la région extrême, attenante à la partie ténébreuse, se voit illuminée
- par les rayons solaires, avant que la ligne de partage entre la lumière et l’ombre
- atteigne le diamètre de la figure elle-même [...] ».
- Galilée, Sidereus Nuncius, trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, p. 73 sq.
- « Chacun peut se rendre compte avec la certitude des sens, que la Lune est dotée
- d’une surface non point lisse et polie, mais faite d’aspérités et de rugosités, et que
- tout comme la face de la Terre elle-même, elle est toute en gros renflements,
- gouffres profonds et courbures. »
- Galilée, Sidereus Nuncius , trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, 1964, p. 116
- Figure 1 : dessins de la Lune extraits du livre “Sidereus nuncius” de Galilée.
- Situation 1
- Situation 2
- D’après : https://media4.obspm.fr
- Document 2. Observations de Léonard de Vinci
- Il y a 500 ans de cela, Léonard de Vinci résolut une très ancienne énigme
- astronomique : l'origine de la lumière cendrée, cette douce lueur qui baigne la partie
- non éclairée de la Lune.
- Peu de gens le savent, mais une des plus grandes manifestations du génie de
- Léonard de Vinci n'a rien à voir avec la peinture ou l'ingénierie. Il s'agit en fait
- d'astronomie : il a compris l'origine de la lumière cendrée.
- On peut observer la lumière cendrée chaque nuit où la Lune est en croissant audessus de l'horizon, au coucher du soleil. Entre les pointes du croissant, vous
- devinez comme une image fantomatique de la Lune. C'est la lumière cendrée, le
- reflet sur la partie non éclairée de la Lune de la lumière renvoyée par la Terre.
- Pendant des milliers d'années, les hommes se sont émerveillés devant cette
- splendeur sans en comprendre la cause. Et il fallut attendre le 16e siècle pour que
- Léonard de Vinci la comprenne.
- Aujourd'hui, la réponse nous paraît évidente. Quand le Soleil se couche sur la Lune,
- il se produit exactement la même chose que sur Terre : c'est la nuit. Mais pas une
- nuit noire... Même quand le Soleil est couché, il y a encore une source de lumière
- dans la nuit lunaire : la Terre bien sûr !
- D’après https://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=224
- Document 3. Calendrier du premier semestre 2021
- Les disques noirs représentent les dates de nouvelle Lune et les disques blancs la
- pleine Lune. Ces dates ont été effacées pour le mois de juin.
- Source : https://www.lecalendrier.fr/
- 1- Les observations de Galilée (document 1)
- 1-a- Pour les deux situations (notées Situation 1 et Situation 2) dessinées par Galilée
- sur la figure 1, représenter sur un schéma les positions de la Terre, de la Lune et du
- Soleil.
- 1-b- Dessiner ce que Galilée aurait observé dans les deux situations de la figure 1 si
- la surface de la Lune était parfaitement lisse.
- 1-c- Galilée a pu aisément comparer les observations qu’il a réalisées à différents
- moments de l’année parce que la Lune présente toujours la même face à la Terre.
- Voici plusieurs propositions pour expliquer ce phénomène :
- (a) la Lune tourne sur elle-même avec la même période que celle de son mouvement
- de rotation autour du Soleil ;
- (b) la Lune tourne sur elle-même avec la même période que celle de son mouvement
- de rotation autour de la Terre ;
- (c) la Lune ne tourne pas sur elle-même tout en tournant autour de la Terre,
- (d) la Lune reste fixe dans le ciel pour un observateur terrestre.
- Recopier sur votre copie la bonne explication ; justifier votre réponse en vous
- appuyant sur un schéma clair.
- 2- Les observations de Léonard de Vinci
- 2-a- Schématiser, sans souci d’échelle, les positions relatives de la Lune, du Soleil et
- de la Terre dans la situation décrite par Léonard de Vinci dans le document 2.
- 2-b- À partir du document 2 et du schéma réalisé dans la question précédente,
- expliquer comment un individu, sur Terre, peut observer la lumière cendrée de la
- Lune.
- 2-c- Expliquer en quoi l’observation de la lumière cendrée montre que l'albedo de la
- Terre n’est pas nul.
- 3- Période favorable à l’observation de la lumière cendrée
- 3-a- À partir des données figurant sur le calendrier du document 3, calculer la durée
- moyenne, en jour, de l’intervalle de temps qui sépare deux pleines lunes successives.
- 3-b- En décrivant avec précision le raisonnement utilisé, déterminer une période de 10
- jours a priori favorables à l’observation de la lumière cendrée pendant le mois de juin
- 2021.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1 : DIAMANT ET KIMBERLITE
- Question 1. Observation des constituants d’une kimberlite à différentes
- échelles
- Question 2 (QCM)
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01310191
- Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
- Exercice 1
- Solutréen
- -27000 ans
- d’un isotope radioactif. Préciser si, pour un échantillon macroscopique contenant cet
- isotope, la demi-vie dépend de la quantité d’isotopes présente initialement.
- 2. L’élément carbone présent dans le bois d’un végétal provient de l’air et a été assimilé
- dans le végétal grâce à la photosynthèse au niveau des feuilles. En analysant le
- document ci-dessous, justifier l’utilisation de la méthode de datation au carbone 14
- pour dater les peintures ornant la paroi de cette grotte.
- 3. Compléter la courbe en annexe représentant la décroissance radioactive du nombre
- d’atomes de 14C au cours du temps (annexe à rendre avec la copie – les coordonnées
- des points calculés doivent être précisées).
- désaccord entre les scientifiques sur la période de réalisation des peintures.
- Résultats des mesures effectuées sur un fragment de charbon de bois prélevé dans
- la grotte
- Pour réaliser les peintures ornant les parois de la grotte, les êtres humains du
- Paléolithique supérieur ont utilisé du charbon de bois.
- qu’à 8,0 % de la quantité du 14C initialement présent dans l’échantillon.
- Exercice 2
- LA LUMIERE CENDREE DE LA LUNE
- D’après : https://media4.obspm.fr
- D’après https://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=224
- de rotation autour de la Terre ;
- (c) la Lune ne tourne pas sur elle-même tout en tournant autour de la Terre,
- (d) la Lune reste fixe dans le ciel pour un observateur terrestre.
- Recopier sur votre copie la bonne explication ; justifier votre réponse en vous
- 2021.
- Annexe à rendre avec la copie
- LA DATATION DE L’OCCUPATION D’UNE GROTTE PAR HOMO SAPIENS
- Document réponse à rendre avec la copie
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02110251
- Exercice 1
- DÉTERMINATION DE L'ÂGE DE LA TERRE PAR BUFFON
- Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
- Diamètre (en pouce)
- 1,5
- À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km,
- calculer l’âge de la Terre (en année).
- 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des
- boulets de fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
- Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
- enveloppes terrestres
- Croûte
- 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
- pour déterminer cet âge et décrire son principe.
- Exercice 2
- 1910
- http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
- Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
- 1. À partir de vos connaissances, expliquer ce qu’est un élément radioactif.
- 2. Donner la définition de la demi-vie d’un élément radioactif.
- 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
- que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1 - question 3
- température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
- Exercice 2 -question 4a
- 10
- 0
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01810241
- satellites, des astéroïdes sont en orbite. La distance entre ces objets et l’étoile a une
- influence sur leur température de surface mais il semble que cela ne soit pas le seul facteur
- entrant en jeu.
- Document de référence : caractéristiques de quelques objets du système solaire :
- ces mesures dans le tableau cidessous.
- Tableau des mesures réalisées :
- Distance à la lampe
- (en mètres)
- 0,5
- D’après : https://www.pierron.fr/news/fiches-tp-svt-2nd.html
- * Luxmètre : appareil de mesure de l'éclairement lumineux comportant une cellule
- ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
- de surface).
- 1- Le graphique de l’annexe 1 (à rendre avec la copie) permet de représenter les variations
- de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
- d’énergie. Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
- 2- À partir de l’allure du nuage de points obtenu à la question 1, un tableur permet de
- de référence, choisir, parmi les affirmations suivantes, celle qui est correcte. L’écrire sur la
- copie et justifier la réponse donnée
- L’éclairement lumineux provenant du Soleil et reçu sur Venus est environ :
- c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
- d) quatre fois plus petit que celui reçu sur Mercure
- Partie 2 : confrontation du modèle mathématique à la réalité.
- déduire une loi de variation de la température moyenne des planètes en fonction de leur
- distance au soleil (voir le document 2)
- Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
- l’évolution de la température des planètes en fonction de leur distance au Soleil est bien
- vérifiée ? Quelles propriétés ces objets ont-ils en commun ?
- 5- À partir de vos connaissances, expliquer qualitativement l’influence de l’albedo et de l’effet
- de serre sur la température terrestre moyenne.
- 6- Proposer une explication du fait que la température de Vénus est anormalement élevée
- par rapport aux autres objets considérés
- Exercice 2
- PERTE AUDITIVE APRÈS UN CONCERT
- Fabrice a passé une soirée au concert donné par les élèves du lycée. Dans les semaines
- qui suivent, il ressent une grande fatigue et ne semble pas toujours entendre les
- questions qu’on lui pose. Ses parents lui reprochent d’écouter la musique trop fort.
- Inquiet, Fabrice passe des examens médicaux fonctionnels et anatomiques.
- En utilisant les documents :
- 1- Montrer que la perte auditive moyenne de Fabrice sur les deux oreilles est comprise
- entre 40 et 45 dB.
- 2- Indiquer si les symptômes présentés par Fabrice correspondent à la perte auditive
- constatée.
- 3- Expliquer l’origine physiologique de ces troubles en mobilisant vos connaissances.
- Document 1. Audiogrammes de Fabrice
- Un audiogramme permet d’évaluer la perte d’audition d’une personne mesurée en
- décibel (dB) en fonction de la fréquence du son émis en Hertz (Hz). Il s’obtient par un
- test réalisé chez un médecin spécialisé.
- L’objectif du test est de mesurer, pour différentes fréquences, le niveau d’intensité
- sonore minimal (seuil d’audition) pour que le son soit entendu par Fabrice. Les
- fréquences sonores testées sont comprises entre 500 et 8 000 Hz.
- Légende des audiogrammes :
- : norme auditive moyenne
- : réponse auditive de Fabrice lors du test médical
- Seuil d'audition (en dB)
- Audiogramme de l'oreille droite
- 0
- 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000 8500
- Fréquences (en Hz)
- -10
- 0
- 10
- 20
- 30
- 40
- 50
- 60
- 70
- 80
- 90
- 100
- 110
- Seuil d'audition (en dB)
- Audiogramme de l'oreille gauche
- 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 7000 7500 8000 8500
- 100
- 110
- 120
- Fréquences (en Hz)
- Document 2. Méthode de calcul de la perte auditive moyenne sur les deux oreilles
- - Pour chacune des fréquences 500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz et 4000 Hz, et pour chaque
- oreille, on calcule la différence entre l’intensité du son audible par le patient et la norme
- auditive moyenne.
- - On note Pmd la moyenne de ces 4 valeurs pour l’oreille droite et Pmg la moyenne de
- ces valeurs pour l’oreille gauche.
- - La fonction Python ci-dessous permet alors de calculer la perte auditive moyenne (sur
- les deux oreilles) :
- def Perte auditive moyenne
- (Pmd,Pmg) :
- if -15 <= Pmg-Pmd <= 15 :
- Pm = 0.5 * Pmd + 0.5 * Pmg
- else :
- if Pmg – Pmd > 15 :
- Pm = 0.7 * Pmd + 0.3 * Pmg
- else :
- Pm = 0.3 * Pmd + 0.7 * Pmg
- return Pm
- Document 3. Niveaux de surdité et symptômes associés
- Degré de la
- perte
- auditive
- Perte
- auditive
- moyenne
- Symptômes, conséquences
- Audition
- "normale"
- de 0 à 20
- dB
- Vous n'éprouvez aucune difficulté particulière, en
- milieu calme ou bruyant.
- Perte légère
- de 20 à 40
- dB
- Vous avez des difficultés à percevoir les voix faibles
- ou lointaines et les conversations, surtout lorsque
- vous êtes en milieu bruyant.
- de 40 à 70
- dB
- La perception des paroles devient difficile, il faut que
- celles-ci soient fortes pour que vous puissiez les
- comprendre aisément. Vous avez tendance à
- augmenter le volume de la télévision, radio, mp3...
- Suivre une conversation en groupe devient très
- compliqué et fatiguant.
- de 70 à 90
- dB
- Vous n'entendez pas les paroles, à moins que cellesci soient fortes ou proche de vous. Il est très difficile
- pour vous de suivre une conversation, voire
- impossible si vous n'êtes pas équipé d'aides
- auditives. Certains sons forts restent audibles.
- Perte
- profonde
- 90 dB et +
- La plupart des sons deviennent imperceptibles, quel
- que soit l'environnement d'écoute. Vous n'arrivez pas
- à communiquer, suivre une conversation est
- impossible sans appareil auditif, certains sons
- extrêmement forts restent toutefois audibles.
- Surdité totale
- 120 dB
- Aucune capacité d'audition mesurable.
- Perte
- moyenne
- Perte sévère
- D’après : https://www.laboratoires-unisson.com/perte-auditive-causes-et-consequence-de-la-perted-audition.html
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- Partie 1- Questions 1 et 2-b
- Partie 1 – Question 2-a-
- 𝑑 ( en m)
- 0,6
- 0,8
- 1728
- 675
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01420281
- Exercice 1
- DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE AVEC ALGORITHME
- Première Partie
- Buffon est un scientifique du XVIIIe siècle. Voici un extrait de son Premier Mémoire :
- Document 1 : Recherches sur le refroidissement de la Terre et des
- planètes
- En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer,
- que la Terre ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par
- le feu, il est démontré, par nos expériences, que si le globe était
- entièrement composé de fer ou de matière ferrugineusea, il ne se
- serait consolidé jusqu’au centre qu’en 4 026 ans, refroidi au point de
- pouvoir le toucher sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne se serait
- refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
- comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être
- composée de matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent
- en moins de temps que les matières ferrugineuses, […] on trouvera
- que le globe terrestre s’est consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans
- environ, qu’il s’est refroidi au point de pouvoir le toucher en 33 911
- ans environ, et à la température actuelle en 74 047 ans environ.
- Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la terre.
- a. Matière composée en grande partie de fer.
- b. Qui peut être changé en verre.
- 1- Dans ce document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre.
- Il modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
- 1-a- Indiquer les trois étapes du refroidissement de la Terre décrites par Buffon.
- 1-b- Donner les deux durées de refroidissement de la Terre jusqu’à la température
- actuelle proposées par Buffon.
- 1-c- Donner l’argument sur lequel s’appuie Buffon pour réévaluer sa première
- estimation de l’âge de la Terre.
- décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
- créé, en particulier l’isotope radioactif 235𝑈. L’examen de roches montre
- qu’aujourd’hui, il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la
- Terre.
- 2- Le graphique du document-réponse 1 de l’annexe à rendre avec la copie
- représente le nombre de noyaux d’uranium 235 restants en fonction du temps.
- On note 𝑁0 le nombre de noyaux à l’instant initial 𝑡 = 0.
- 2-a- Sur ce graphique, repérer la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235. On fera
- apparaître les traits de construction.
- 2-b- Sur ce graphique, graduer l’axe des abscisses en multiples de la demi-vie.
- 2-c- En utilisant ce graphique, estimer au bout de combien de demi-vies il ne reste
- plus que 1 % des noyaux ? On notera sur la copie la bonne réponse parmi
- les trois suivantes, sans justifier.
- Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
- Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
- 3 - Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
- proposer une estimation de l’âge de la Terre.
- 3- L’algorithme suivant modélise la décroissance radioactive de 𝑁0 = 1000 noyaux
- d’uranium 235 au cours du temps :
- N0 ← 1000
- N ← N0
- Nb_demi_vie ← 0
- Tant que N > N0 × 0,01
- Nb_demi_vie ← Nb_demi_vie + 1
- 𝑁
- N←2
- Fin Tant que
- Déterminer la valeur contenue dans la variable Nb_demi_vie après exécution de cet
- algorithme.
- Exercice 2
- LE SOLEIL, SOURCE DE VIE SUR TERRE ?
- Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans toutes les directions ; une
- partie de ce rayonnement est reçue par la Terre et constitue une source d’énergie
- essentielle à la vie. De même, l’atmosphère terrestre contribue à créer des conditions
- propices à la vie sur Terre.
- Partie 1. Le rayonnement solaire
- La relation entre la température en degré Celsius θ (°C) et la température absolue T
- en Kelvin (K) est : T(K) = 273 + θ(°C)
- Le Soleil peut être modélisé par un corps noir, qui émet un rayonnement thermique
- correspondant à une température d’environ 5800 K.
- La loi de Wien est la relation entre la température de surface T d’un corps et la
- longueur d’onde λmax au maximum d’émission :
- λmax × T = 2,90 ×10-3 m.K avec T en Kelvin et λmax en m
- Document 1 : spectre du rayonnement émis par le Soleil en fonction de la longueur
- d’onde
- D’après
- https://www.ilephysique.net/img/forum_img/0258/forum_258713_1.jpg
- 1- Déterminer approximativement, à partir du document 1, la valeur de la longueur
- d’onde correspondant au maximum d’intensité du rayonnement solaire hors
- 2- Justifier par un calcul que dans l’hypothèse où le soleil est modélisé par un corps
- noir, sa température de surface est voisine de 5800 K.
- Document 2 : schéma du bilan énergétique terrestre
- Le schéma ci-dessus présente les flux énergétiques émis, diffusés et réfléchis par les différentes
- parties de l’atmosphère. L’albédo terrestre moyen est de 30 %.
- Les flèches pleines correspondent à des transferts radiatifs. Les flèches hachurées correspondent
- à des transferts mixtes- radiatifs et non radiatifs.
- Sont précisés : les puissances par unité de surface associées à chaque transfert et le
- pourcentage qu’elles représentent relativement à la puissance solaire incidente (342 W∙m-2)
- Document créé par l’auteur
- 3- Définir, l’albédo terrestre à l’aide de vos connaissances,.
- 4- À partir des valeurs indiquées dans le document 2, montrer que le bilan énergétique
- est égale à celle qu’elle fournit à l’extérieur. Montrer que cela est également le cas
- pour le système global Terre-atmosphère.
- Partie 2. La conversion de l’énergie solaire
- Document 4 : spectre des chlorophylles
- Les organismes chlorophylliens renferment
- de nombreux pigments
- photosynthétiques comme les chlorophylles a et b, et les caroténoïdes. En faisant
- traverser par de la lumière blanche (spectre 1), des solutions contenant chacune un
- seul de de ces pigments, on obtient les spectres suivants : chlorophylle a (spectre
- 2), chlorophylle b (spectre 3) et caroténoïdes (spectre 4).
- D’après http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese/exp233.html
- 5- Pour chacune des propositions suivantes (5.1 à 5.3), indiquer la bonne
- réponse.
- 5-1- Ces différents spectres nous permettent alors :
- a- de déterminer la température de la plante.
- b- d’en déduire la composition chimique des pigments.
- c- d’en déduire les longueurs d’ondes absorbées par chaque pigment
- photosynthétique.
- d- d’en déduire la quantité de chaque pigment.
- 5-2- Dans la cellule, l’énergie solaire captée par les pigments photosynthétiques :
- a- permet la synthèse de la matière minérale.
- b- permet la synthèse de la matière organique.
- c- permet la consommation de matière organique.
- d- permet la consommation de dioxygène.
- 5-3- L’être humain est dépendant de l’énergie solaire utilisée par les plantes pour son
- fonctionnement car, en présence de lumière et lors de la photosynthèse,n les
- plantes produisent :
- a- matière organique et O2 .
- b- matière organique et CO2 .
- c- matière minérale et O2 .
- d- matière minérale et CO2.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice : DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE AVEC ALGORITHME
- Question 2
- Document-réponse à compléter : nombre de noyaux radioactifs d’uranium 235
- non désintégrés en fonction du temps
- 𝑁0
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01010551
- Exercice 1
- BEETHOVEN ET LA MUSIQUE
- Beethoven est un compositeur allemand qui a composé la neuvième symphonie en 1823.
- L’hymne européen, un arrangement de l'Ode à la joie, est le dernier mouvement de cette
- symphonie.
- Document 1 : la neuvième symphonie
- Figure 1a : Extrait de la partition de la neuvième symphonie et fréquences des
- notes jouées
- Notes jouées :
- la3 si3
- Fréquences :
- (en Hz)
- si3 si3
- do4 ré4
- ré4
- 494
- 523
- 587
- do4 si3
- la3
- sol3 sol3
- 440
- 392
- Source : http://www.nelpallone.net/partition-piano-ode-à-la-joie-beethoven.html
- Figure 1b : spectre et signal du son d’une note jouée au piano pendant la 9 e
- symphonie
- Source : http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Ondes/general/synthese.html
- 1- On s’intéresse à une note jouée au piano, dont le spectre et le signal sont donnés
- en figure 1b.
- 1-a- Ce son est-il pur ou composé ? Justifier.
- 1-b- Montrer que la note jouée correspond au do4.
- 2- Le spectre de la figure 1b présente quatre pics notés A, B, C et D.
- 2-a- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic A ? Justifier.
- 2-b- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic C ? Justifier.
- 3- L’extrait de la neuvième symphonie (figure 1a) est joué sur les octaves 3 et 4.
- Ainsi, la note do4 indique que la note jouée est le do de la quatrième octave.
- La succession des notes des octaves 3 et 4 de la gamme à tempérament égal
- (également appelée gamme tempérée) est donnée dans un tableau dans le
- document réponse de l’annexe.
- Deux notes successives sont séparées d’un demi-ton, ce qui correspond à un
- 12
- intervalle de fréquence de racine douzième de 2, notée √2 ou 21/12.
- Compléter le tableau en calculant les fréquences manquantes arrondies à l’unité
- dans l’annexe à rendre avec la copie.
- 4- Une grande partie de la neuvième symphonie est chantée. Un baryton ne peut
- chanter que des notes dont les fréquences sont comprises entre 130 Hz et 400 Hz.
- On souhaite transposer l’extrait de la partition (document 1, figure 1a) afin que ce
- baryton puisse la chanter.
- On rappelle que la transposition musicale consiste à décaler les fréquences de
- toutes les notes vers l’aigu ou le grave en les multipliant ou les divisant par un
- nombre fixé de demi-tons.
- 4-a- Justifier que le baryton ne peut pas chanter la note la plus aiguë de la partition
- donnée.
- 4-b- L’algorithme ci-contre permet de déterminer le
- Algorithme :
- 1/12
- nombre N de demi-tons (2 ) de l’intervalle minimal
- pour réaliser cette transposition.
- En arrondissant les valeurs des fréquences F à
- F ← 587
- l’unité, compléter le tableau du document
- N← 0
- réponse à rendre avec la copie en écrivant les Tant que F > 400 faire :
- F
- valeurs des différentes variables au fur et à
- F← 1
- mesure de l’algorithme.
- 2 ⁄12
- 4-c- Conclure en donnant le nombre de demi-tons
- correspondant à cette transposition.
- N← N+1
- Fin Tant que
- lave : le basalte 1 se trouvait en surface de la coulée, et le basalte 2 plus en
- profondeur.
- du verre (en noir sur la photographie).
- Document 2. Comparaison des deux basaltes d’Hawaï observés à la même échelle
- du verre (en noir sur la photographie).
- 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
- de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
- an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
- différentes façons.
- se sont érodées : elles s’élèvent toujours depuis le fond de la mer mais sans
- atteindre la surface de l’océan Pacifique. Ces monts sous-marins forment les monts
- de l’Empereur.
- L’âge de chaque mont de l’Empereur, exprimé en million d’années (Ma), est indiqué
- entre parenthèses.
- D’après http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt, schéma de Alain Gallien, document modifié
- 2- a- Indiquer la latitude du mont Jingu.
- 2- b- Indiquer la longitude de l’île d’Hawaï.Pour calculer la vitesse de déplacement de
- la plaque Pacifique, on peut utiliser la position et l’âge de deux monts de l’Empereur
- (en millions d’années).
- 3- Calculer la vitesse moyenne de déplacement de la plaque Pacifique entre la
- formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
- document 3 et mesurer sur la carte les distances à l’aide d’une règle graduée.
- Le déplacement de la plaque correspond à un déplacement sur une surface
- - le rayon terrestre est : RT = 6371 km ;
- - la longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à l’angle qui l’intercepte.
- Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
- (arrondie au degré près).
- A
- Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
- ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- Question 3Tableau à compléter :
- Note
- ré3
- ré3#
- mi3
- fa3
- fa3#
- sol3
- sol3#
- la3
- la3#
- si3
- do4
- do4#
- ré4
- Fréquence
- (en Hz)
- 294
- 311
- 330
- 34
- 9
- 37
- 0
- 392
- 415
- 440
- 466
- 523
- 554
- 587
- Question 4-b
- Tableau à compléter :
- F
- 587
- N
- 0
- Condition
- F > 400
- VRAI
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00620101
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Le sujet comprend une annexe de deux pages à rendre avec la copie.
- Exercice 1
- EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
- La Terre reçoit l’essentiel de son énergie du soleil. Cette énergie conditionne sa
- température de surface mais ce n’est pas l’unique facteur influençant cette
- température de surface.
- La surface terrestre émet un rayonnement qui participe à l’effet de serre
- atmosphérique.
- Document 1 : L’émission d’un rayonnement infrarouge par la surface terrestre.
- La surface terrestre reçoit l’énergie du soleil par rayonnement. Une partie de cette
- énergie est absorbée par le sol. Comme tout corps, le sol terrestre réémet à son tour
- de l’énergie, sous la forme d’un rayonnement infrarouge. L’essentiel du rayonnement
- thermique de la Terre se situe dans l’infrarouge thermique.
- Le domaine de l'infrarouge est relativement étendu puisqu'il couvre les longueurs
- d'onde de 700 à 100 000 nm. Dans cette fourchette de longueurs d'onde, il existe
- quatre types d'infra-rouges dont l’infrarouge thermique (4000 nm à 15 000 nm).
- Document 2 : Graphique
- représentant la puissance
- du rayonnement
- infrarouge thermique (IR)
- émis vers l’espace par la
- Terre, en fonction de la
- longueur d’onde.
- La courbe en traits
- pointillés représente le
- spectre d’émission au
- niveau du sol ; la courbe
- en trait continu représente
- le spectre du
- rayonnement après
- traversée de
- l’atmosphère.
- Source : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article258
- Question : En exploitant les documents 1 et 2, compléter le schéma fourni en
- annexe (annexe à rendre avec la copie) et rédiger un texte argumenté qui explique
- comment l’effet de serre influence la température moyenne de surface de la Terre. La
- longueur de la réponse ne doit pas excéder une page.
- Précisions : Sur le schéma, les rayonnements qui interviennent dans l’effet de serre
- atmosphérique seront représentés schématiquement par des flèches : Les
- thermiques émis par les différents corps en présence (sol, atmosphère, nuages) le
- seront dans un autre couleur afin de les distinguer. Le domaine spectral dominant
- (infrarouge ou visible) sera indiqué clairement sur le schéma. Aucune valeur
- numérique n’est attendue.
- Exercice 2
- Document 1 : la neuvième symphonie
- Figure 1a : Extrait de la partition de la neuvième symphonie et fréquences des notes
- jouées
- sol3 sol3
- 2- Le spectre de la figure 1b présente quatre pics notés A, B, C et D.
- 2-a- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic A ? Justifier.
- 2-b- Quelle est la valeur de la fréquence associée au pic C ? Justifier.
- 3- L’extrait de la neuvième symphonie (figure 1a) est joué sur les octaves 3 et 4.
- intervalle de fréquence de racine douzième de 2, notée √2 ou 21/12.
- Compléter le tableau en calculant les fréquences manquantes arrondies à l’unité
- dans le document réponse à rendre avec la copie.
- nombre N de demi-tons (2 ) de l’intervalle minimal
- pour réaliser cette transposition.
- En arrondissant les valeurs des fréquences F à F ← 587
- N← N+1
- Fin Tant que
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice : EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
- Représentation schématique des rayonnements intervenant dans l’effet de
- serre.
- Le schéma est réalisé dans le cas particulier d’une surface rocheuse nonréfléchissante.
- EXERCICE BEETHOVEN ET LA MUSIQUE
- sol3#
- do4#
- 311
- 37
- 0
- 415
- 466
- 554
- Tableau à compléter :
- F
- 587
- N
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01410342
- DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
- Première Partie
- Buffon est un scientifique du XVIIIe Siècle, voici un extrait de son premier mémoire.
- Document 1. Recherches sur le refroidissement de la Terre et des planètes
- En supposant, comme tous les phénomènes paraissent l’indiquer, que la Terre
- ait été autrefois dans un état de liquéfaction causée par le feu, il est démontré,
- par nos expériences, que si le globe était entièrement composé de fer ou de
- matière ferrugineusea, il ne se serait consolidé jusqu’au centre qu’en 4 026 ans,
- refroidi au point de pouvoir le toucher sans se brûler en 46 991 ans ; et qu’il ne
- se serait refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
- comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de
- matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que
- les matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est
- consolidé jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au point de
- pouvoir le toucher en 33 911 ans environ, et à la température actuelle en 74
- 047 ans environ.
- a. Matière composée en grande partie de fer.
- b. Qui peut être changé en verre.
- estimation de l’âge de la Terre.
- 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
- se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces).
- Document 2.Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se
- brûler »
- Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
- 1
- 3
- 9
- (en minute)
- 12
- 58
- 102
- 156
- 205
- Dans le repère du document-réponse de l’annexe, placer les points représentant les
- données du tableau, puis tracer la droite passant par les points d’abscisses 3 et 9.
- Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
- décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
- créé, en particulier l’isotope radioactif 235U. L’examen de roches montre
- 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
- proposer une estimation de l’âge de la Terre.
- Exercice 2
- UN DÉCRET QUI FAIT GRAND BRUIT
- « À partir d'aujourd'hui, les salles de spectacles, mais aussi les cinémas et les festivals vont
- devoir limiter le maximum de leur volume sonore, en le baissant de 105 décibels (c'était
- jusqu'ici la norme) à 102. C'est donc 3 décibels en moins. Cela n'a l'air de rien comme ça,
- mais cela revient tout de même à diviser par deux l’intensité sonore. 102 décibels, cela reste
- toutefois encore beaucoup. Beaucoup trop disent certains, des médecins notamment, qui
- rappellent par exemple qu'un marteau piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait
- d’un article : https://www.rtl.fr publié le 01/10/2018)
- 1- À partir du document 1 et de vos connaissances, expliquer pourquoi il est
- nécessaire de baisser le niveau sonore dans les salles de spectacles. Une réponse
- argumentée et structurée est attendue.
- Document 1. Vues de surface d'une cochlée de chat avant et après des
- traumatismes auditifs
- La cochlée représente la partie auditive de l'oreille interne. On observe une cochlée
- de chat au microscope électronique à balayage dans différentes conditions.
- Partie de cochlée
- normale
- CCI
- On observe une
- rangée de cellules
- ciliées internes (CCI)
- et 3 rangées de
- cellules ciliées
- externes (CCE).
- CCE
- Les cellules ciliées
- sont toutes visibles.
- Cils vibratiles des cellules de la CCE
- Partie de cochlée
- après une exposition à
- un son pur de 8 kHz à
- 120 dB pendant 20
- minutes
- Les cils vibratiles des
- cellules ciliées internes
- sont absents ainsi que
- certains des cellules
- ciliées externes
- CCI
- CCE
- D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
- 2- À partir de vos connaissances et des documents 2, 3 et 4, expliquer les
- précautions à adopter afin de réduire les risques d’un traumatisme sonore au niveau
- de l’oreille interne. Une réponse argumentée et structurée est attendue.
- Document 2. Effet d’un bouchon d’oreille sur le niveau sonore d’un son au sein de
- l’oreille interne en fonction de sa fréquence
- Niveau sonore (dB)
- 60
- Son sans
- protection
- (dB)
- 50
- 40
- Son avec
- bouchon
- mousse
- (dB)
- Son avec
- bouchon
- silicone (dB)
- 0
- -10
- 10
- 100
- 1000
- 10000
- Fréquence (Hz)
- D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditive-choisir-a3795.html
- Document 3. Durées admissibles d’exposition quotidienne au bruit
- Le document 3 indique la durée
- admissible d’exposition quotidienne au
- bruit à différents niveaux d’intensité en
- décibels (dB). Au-dessous de 80 dB, il
- n’y a pas de risque de dégradation
- brutale de l’audition.
- D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
- Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène
- du concert
- 110
- Niveau sonore (dB)
- 100
- 90
- 50
- 40
- 0
- 5
- 10
- 15
- 20
- 25
- 30
- Distance (m)
- 3- Louise écoute son groupe de rock préféré et ne veut rien rater du concert dont elle
- ne connait pas la durée exacte.
- Pour cela, elle se met au plus près de la scène à une distance d’environ 1,0 m.
- Les mesures effectuées par les techniciens de la salle montrent que le groupe
- respecte la nouvelle législation en vigueur : le niveau sonore à l’endroit où est Louise
- est de 101 dB. Pourtant au bout de quelques minutes, Louise ressent une gêne et
- décide de s’éloigner un peu de la scène.
- À partir des documents 3 et 4, déterminer graphiquement à quelle distance de la
- scène Louise doit se placer pour être sûre de ne subir aucun risque de dégradation
- brutale de son audition.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1 – question 2
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02810342
- Exercice 1
- https://www.ilephysique.net/img/forum_img/0258/forum_258713_1.jpg
- 1- Déterminer approximativement, à partir du document 1, la valeur de la longueur
- d’onde correspondant au maximum d’intensité du rayonnement solaire hors
- atmosphère ?
- 2- Justifier par un calcul que dans l’hypothèse où le soleil est modélisé par un corps
- Le schéma ci-dessus présente les flux énergétiques émis, diffusés et réfléchis par les différentes
- parties de l’atmosphère. L’albédo terrestre moyen est de 30 %.
- Les flèches pleines correspondent à des transferts radiatifs. Les flèches hachurées
- correspondent à des transferts mixtes- radiatifs et non radiatifs.
- 3- Définir, l’albédo terrestre à l’aide de vos connaissances,.
- 4- À partir des valeurs indiquées dans le document 2, montrer que le bilan énergétique
- à la surface de la Terre est équilibré, autrement dit que la puissance que la Terre reçoit
- est égale à celle qu’elle fournit à l’extérieur. Montrer que cela est également le cas
- Document 4 : spectre des chlorophylles
- Les organismes chlorophylliens renferment
- de
- nombreux pigments
- d- matière minérale et CO2.
- Exercice 2
- UN DÉCRET QUI FAIT GRAND BRUIT
- « À partir d'aujourd'hui, les salles de spectacles, mais aussi les cinémas et les
- festivals vont devoir limiter le maximum de leur volume sonore, en le baissant de 105
- décibels (c'était jusqu'ici la norme) à 102. C'est donc 3 décibels en moins. Cela n'a
- l'air de rien comme ça, mais cela revient tout de même à diviser par deux l’intensité
- sonore. 102 décibels, cela reste toutefois encore beaucoup. Beaucoup trop disent
- certains, des médecins notamment, qui rappellent par exemple qu'un marteau
- piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
- publié le 01/10/2018)
- normale
- CCE
- cellules ciliées
- externes (CCE).
- Les cellules ciliées
- sont toutes visibles.
- CCI
- silicone (dB)
- 10
- Fréquence (Hz)
- D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
- D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
- Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène du
- concert
- 110
- 100
- 90
- 80
- 70
- 40
- 0
- 15
- brutale de son audition.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00410072
- Exercice 1
- SEUL SUR MARS
- En 2035, lors d’une expédition de la mission Ares III sur Mars,
- l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort par ses
- coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller de la
- planète en urgence.
- Le lendemain, Mark Watney, qui n’est que blessé, se réveille et
- découvre qu’il est seul sur Mars.
- Pour survivre, il décide de cultiver des pommes de terre sous le
- dôme de la base, en utilisant le sol martien fertilisé avec les
- excréments de l’équipage, de l’eau et l’énergie solaire.
- Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-221524/dvd-blu-ray/?cproduct=443240
- Partie 1. Puissance rayonnée par le Soleil
- Le Soleil, d’une masse totale de 2,0×1030 kg, est l’étoile du système solaire. Il est
- composé majoritairement d’atomes d’hydrogène H et d’atomes d’hélium He. Autour de
- lui gravitent la Terre et d’autres planètes comme Mars. La puissance rayonnée par le
- Soleil est voisine de 3,9×1026 W.
- Document 1. Réaction nucléaire de synthèse de l’hélium à partir de l’hydrogène dans
- le Soleil
- Sous l’effet de la température suffisamment élevée existant au cœur du Soleil, quatre
- atomes d’hydrogène peuvent réagir pour former un atome d’hélium et deux électrons
- selon l’équation de la réaction nucléaire simplifiée, dans laquelle -10e représente un
- électron :
- 4 11H → 42He + 2
- 0
- -1e
- Cette réaction s’accompagne d’une perte de masse et donc d’un dégagement
- d’énergie.
- 1- Indiquer en le justifiant, si la formation de l’hélium dans le Soleil est une réaction de
- fusion ou de fission nucléaire.
- 2- À l’aide de la relation d’Einstein précisant l’équivalence masse-énergie, calculer en
- kilogramme la masse solaire perdue par seconde.
- Donnée : vitesse de la lumière c = 3,0×108 m·s–1
- Partie 2. Puissance solaire reçue par Mars
- La base martienne de la mission Ares III est alimentée en énergie par des panneaux
- solaires qui captent le rayonnement solaire arrivant sur le sol martien. On souhaite
- connaître la puissance reçue par ces panneaux solaires.
- 3- Sachant que la planète Mars est située à la distance dM-S = 2,3×108 km du Soleil, et
- à partir des données de la partie 1, calculer en W·m-2 la puissance par unité de surface
- traversant la sphère dont le centre est le Soleil et dont le rayon est dM-S. Cette
- puissance par unité de surface appelée constante solaire de Mars et notée CMars .
- Donnée : aire S d’une sphère de rayon d : S = 4×π×d²
- Document 2. Schéma d’un disque recevant une puissance solaire égale à celle
- reçue par Mars
- La puissance solaire reçue par Mars traverse un disque
- fictif de rayon RMars et se répartit ensuite sur toute la
- surface de la sphère martienne de rayon RMars. Celle-ci est
- en rotation sur elle-même.
- On peut considérer que le disque fictif est situé à la même
- distance du Soleil que Mars.
- Source : Daujean, C. D., & Guilleray, F. G. (2019). Le bilan
- radiatif terrestre. In Hatier (Éd.), Enseignement
- scientifique (p. 101). Paris, France: Hatier.
- 4- La puissance solaire moyenne reçue sur Mars par unité de surface est proche de
- CMars/4 ; sa valeur est voisine de 150 W·m-2. Expliquer qualitativement pourquoi cette
- puissance moyenne par unité de surface est plus petite que CMars.
- Partie 3. Des pommes de terre sur Mars
- Le dôme de la base martienne permet de recréer l’atmosphère terrestre. Grâce à un
- ingénieux système permettant de fournir l’eau nécessaire à la croissance des végétaux
- et à un éclairage adapté alimenté en électricité par les panneaux solaires, Mark
- Watney, botaniste de formation, décide de réaliser une culture végétale qui lui fournira
- de la nourriture nécessaire à sa survie.
- 5- À partir de l’exploitation des résultats expérimentaux du document 3, identifier un
- facteur essentiel à la production de glucides par la plante.
- Document 3. Fixation du CO2 par une feuille
- Une feuille est mise au contact en son centre avec du CO 2 marqué au 14C radioactif
- durant 5 minutes. Le CO2 marqué peut diffuser dans la feuille à partir de la zone
- centrale. Seule la moitié de la feuille est exposée à la lumière. La technique
- d’autoradiographie permet de localiser des sucres radioactifs qui impressionnent
- fortement une plaque photographique mise au contact de la feuille (zone sombre sur
- le document).
- D’après : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/IMG/gif/co2_feuill_maz.gif
- 6- Au 79ème jour, Mark Watney récolte les tubercules de pomme de terre, qui ont stocké
- de l’énergie sous forme chimique.
- Calculer le nombre de jours d’autonomie dont dispose Mark Watney grâce à sa récolte
- de pommes de terre avant qu’une nouvelle mission ne vienne le récupérer sur Mars.
- Expliciter la démarche.
- Données :
- - surface du champ de pommes de terre : S = 126 m²
- - rendement* de la pomme de terre : r = 3 kg·m-2
- * En agriculture, on appelle rendement la masse végétale récoltée par unité de surface
- et par saison.
- - apport énergétique des pommes de terre : A = 3400 kJ·kg-1
- - dépense énergétique moyenne par sol martien de Mark Watney : D = 11000 kJ
- Exercice 2
- Histoire de l’âge de la Terre
- « La Terre a un âge et cet âge a une histoire peu banale. Calculé à 4000 ans avant
- J.-C. à la Renaissance, il sera estimé à quelques dizaines de millions d’années à la
- fin du XIXème siècle. Il est maintenant fixé à 4,55 milliards d’années. Comment notre
- planète a-t-elle pu vieillir de plus de 4 milliards d’années en 400 ans ? ».
- Krivine, H. Histoire de l’âge de la Terre. En ligne : http://www.cnrs.fr
- L’objectif de l’exercice est d’analyser différents arguments, scientifiques ou non, sur
- lesquels on s’est appuyé, au cours de l’histoire, pour évaluer l’âge de la Terre.
- Document 1 - L’âge biblique.
- « Pour Aristote [4e siècle av. J.-C.], la Terre a toujours existé, tandis que les grandes
- religions monothéistes (juive, chrétienne et musulmane) introduisirent une création du
- monde. Notons qu’à la différence de la chronologie moderne, il s’agissait de
- l’apparition quasi-simultanée de l’Univers, de la Terre, des plantes, des animaux, du
- genre humain. Pour les savants de la Renaissance, le récit biblique, incontestable,
- était la seule base de calcul possible. La Bible contient une chronologie détaillée des
- premières générations : Adam a vécu 930 ans, il enfanta Seth à l’âge de 130 ans, qui
- engendra Énoch à 105 ans, qui engendra Qénân à 90 ans, etc. Il est alors facile de
- déduire la date de naissance de Noé : 1 056 ans après la création. Comme Noé avait
- 600 ans quand arriva le Déluge, ce dernier est daté de 1 656 ans après la Création.
- Abraham naît 292 années plus tard. [...] Donnons quelques dates de naissance [de la
- Terre] établies sur cette base : 3993 av. J.-C., selon Johannes Kepler (1571-1630),
- 3998 av. J.-C., selon Isaac Newton (1643-1727), 4004 av. J.-C., selon l’archevêque
- anglican James Ussher [en 1650]. »
- Krivine, H. L'Âge de la Terre.
- Document 2 - Les temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin (1859)
- « Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos
- couches de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que
- la croûte terrestre a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces
- énormes entassements de couches superposées, étudier les petits ruisseaux
- charriant de la boue, contempler les vagues rongeant les antiques falaises, pour se
- faire quelque notion de la durée des périodes écoulées [...]. Il faut surtout errer le
- long des côtes formées de roches modérément dures, et constater les progrès de
- leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce qu’est
- l’immense durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la
- vue des résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui
- nous paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi
- convaincu de la lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des
- vagues sur les côtes rongent la surface terrestre, il faut ensuite, pour apprécier la
- durée des temps passés, considérer, d’une part, le volume immense des rochers
- qui ont été enlevés sur des étendues considérables, et, de l’autre, examiner
- l’épaisseur de nos formations sédimentaires. [...]
- J’ai vu, dans les Cordillères, une masse de conglomérat3 dont j’ai estimé
- l’épaisseur à environ 10 000 pieds [3 km] ; et, bien que les conglomérats aient dû
- probablement s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne
- sont cependant composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun
- l’empreinte du temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi
- considérables ont dû s’entasser. [...] M. Croll démontre, relativement à la
- dénudation produite par les agents atmosphériques, en calculant le rapport de la
- quantité connue de matériaux sédimentaires que charrient annuellement certaines
- rivières, relativement à l'entendue des surfaces drainées, qu'il faudrait six millions
- d'années pour désagréger et pour enlever […] une épaisseur de 1 000 pieds
- [35 mètres] de roches. Un tel résultat peut paraitre étonnant, et le serait encore si,
- d'après quelques considérations qui peuvent faire supposer qu'il est exagéré, on le
- réduisait à la moitié ou au quart. Bien peu de personnes, d'ailleurs, se rendent un
- compte exact de ce que signifie réellement un million. »
- Darwin, C. (1859) L'Origine des espèces. Chapitre “Du laps de temps écoulé, déduit de
- l’appréciation de la rapidité des dépôts et de l’étendue des dénudations”.
- Quelques précisions
- 1 – La dénudation correspond à l’effacement des reliefs par érosion.
- 2 - Les agents atmosphériques désignent les agents responsables de l’érosion comme la pluie,
- le gel, le vent.
- 3 - Un conglomérat est une roche issue de la dégradation mécanique d'autres roches et
- composée de sédiments liés par un ciment naturel.
- Document 3 – Âge de la Terre et évolution biologique par Charles Darwin (1859).
- « Sir W. Thompson4 admet que la consolidation de la croûte terrestre ne peut pas
- remonter à moins de 20 millions ou à plus de 400 millions d'années, et doit être
- plus probablement comprise entre 98 et 200 millions. L'écart considérable entre
- ces limites prouve combien les données sont vagues, et il est probable que
- d'autres éléments doivent être introduits dans le problème. M. Croll estime à 60
- millions d'années le temps écoulé depuis le dépôt des terrains cambriens5 ; mais, à
- en juger par le peu d'importance des changements organiques6 qui ont eu lieu
- depuis le commencement de l'époque glaciaire, cette durée parait courte
- relativement aux modifications nombreuses et considérables que les formes
- vivantes ont subies depuis la formation cambrienne. Quant aux 140 millions
- d'années antérieures, c'est à peine si l'on peut les considérer comme suffisantes
- pour le développement des formes variées qui existaient déjà pendant l'époque
- cambrienne. [...]. Je considère les archives géologiques7, selon la métaphore de
- Lyell, comme une histoire du globe incomplètement conservée, écrite dans un
- dialecte toujours changeant, et dont nous ne possédons que le dernier volume
- traitant de deux ou trois pays seulement. Quelques fragments de chapitres de ce
- volume et quelques lignes éparses de chaque page sont seuls parvenus jusqu'à
- nous. Chaque mot de ce langage changeant lentement, plus ou moins différent
- dans les chapitres successifs, peut représenter les formes qui ont vécu, qui sont
- Darwin, C. (1859). L’origine des espèces, Chapitre “De l'apparition soudaine de groupes d'espèces
- alliées dans les couches fossilifères les plus anciennes”.
- Quelques précisions
- 4 - Sir W. Thompson (1824-1907), également appelé Lord Kelvin, était un physicien renommé qui a
- estimé l’âge de la Terre par le temps de refroidissement des matériaux qui la compose.
- 5 - Les terrains cambriens désignent des roches datées de l’époque du Cambrien
- (période géologique très ancienne).
- 6 - Les changements organiques désignent les variations de caractères liés à
- l’évolution des espèces qui peuvent être observées en comparant des fossiles
- présents dans des strates géologiques successives (donc d’âges différents).
- 7 - Les archives géologiques désignent les roches que l’on peut observer
- actuellement et qui nous permettent de reconstituer le passé par l’étude de ce qui
- les compose (fossiles, disposition des strates…).
- 1- En comparant les documents 1 et 2, identifier parmi les argumentations fournies
- celles que l’on peut qualifier de scientifiques. Justifier.
- 2- À partir des documents 2 et 3, présenter les différents arguments développés par
- Charles Darwin lui permettant d’avancer l’idée d’un âge de la Terre plus important
- que celui formulé par Sir W. Thompson, également nommé Lord Kelvin.
- 3- Aujourd’hui, on estime l’âge de la Terre à 4,5 109 ans. Indiquer une méthode
- utilisée pour déterminer cet âge et décrire son principe.
- Épreuve commune de contrôle continu
- Enseignement scientifique
- Sujet 02110491
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Ce sujet comporte une annexe à rendre avec la copie.
- Exercice 1
- DÉTERMINATION DE L’ÂGE DE LA TERRE
- Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de la Terre
- proposée par Buffon au 18e siècle et de la mettre en perspective avec une méthode actuelle.
- Document 1. Description du protocole expérimental mis en œuvre par Buffon
- « J'ai fait faire dix boulets de fer forgé et battu :
- Le premier d'un demi-pouce de diamètre. Le second d'un pouce. Le troisième d'un pouce et
- demi. Le quatrième de deux pouces. Le cinquième de deux pouces et demi. Le sixième de trois
- pouces. Le septième de trois pouces et demi. Le huitième de quatre pouces. Le neuvième de quatre
- pouces et demi. Le dixième de cinq pouces.
- Ce fer venait de la forge de Chameçon près de Châtillon-sur-Seine, et comme tous les boulets
- ont été faits du fer de cette même forge, leurs poids se sont trouvés à très-peu près proportionnels aux
- volumes. [...]
- J'ai cherché à saisir deux instants dans le refroidissement, le premier où les boulets cessaient
- de brûler, c'est-à-dire le moment où on pouvait les toucher et les tenir avec la main, pendant une
- seconde, sans se brûler ; le second temps de ce refroidissement était celui où les boulets se sont
- trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à 10 degrés au-dessus de la
- congélation. »
- Diamètre (en pouce)
- 1,5
- Temps de
- « refroidissement au point
- de la température
- 5
- 1- « Le boulet de 5 pouces a été chauffé à blanc en 34 minutes. Il s'est refroidi au point de le
- tenir dans la main en 3 heures 52 min. Refroidi au point de la température actuelle en 8
- heures 42 minutes. »
- Indiquer laquelle des quatre valeurs proposées ci-dessous correspond à la valeur
- manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
- 2- Le pouce est une ancienne unité de longueur, valant environ 2,7 cm. Convertir en
- centimètre le diamètre du plus grand boulet.
- 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point
- de la température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
- 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation entre le
- diamètre du boulet en fer forgé et son temps de « refroidissement au point de la température
- actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
- • Affirmation C : « L’accroissement du temps de refroidissement est proportionnel à
- l’accroissement du diamètre. »
- 5- L’utilisation d’un tableur permet d’ajuster le nuage des points construits à la question 3 par
- la fonction f définie par 𝑓(𝑑) = 108𝑑 − 16 pour des valeurs de 𝑑 supérieures ou égales à 1 et
- où d correspond au diamètre (en pouce) et f(d) la durée de refroidissement (en minute).
- À l’aide de ce modèle et sachant que le diamètre de la Terre est de 12 742 km, calculer l’âge
- de la Terre (en année).
- Partie 2. Mise en perspective avec les connaissances actuelles
- Nous cherchons à porter un regard critique sur l’utilisation de boulets en fer pour déterminer
- l’âge de la Terre.
- 6- En utilisant le document 3, expliquer en quoi le modèle de Buffon utilisant des boulets de
- fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
- Croûte
- Oxydes de :
- (continentale et Si (50 à 70 %)
- océanique)
- Fe (5 %)
- …
- Oxydes de :
- Si (45 %)
- 3
- Mg (37 %)
- Fe (8 %)
- …
- Noyau
- Alliage fer-nickel (teneur
- en fer environ 98 %)
- D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
- pour déterminer cet âge et décrire son principe.
- Exercice 2
- DATATION AU CARBONE 14 ET BIODIVERSITÉ
- L’Union européenne a interdit le commerce de l’ivoire depuis 1989, à l’exception de
- celui des antiquités acquises avant 1947. Selon un rapport remis à la Commission
- européenne en juillet 2018, l’ivoire vendu en Europe proviendrait pourtant
- essentiellement de défenses d’éléphants abattus récemment. Ce rapport s’appuie
- sur des résultats obtenus par datation au carbone 14C de l’ivoire saisi par les
- autorités. Les trafiquants contournent la loi en faisant passer l’ivoire récent pour de
- l’ivoire ancien.
- 1- Expliquer le principe d’une datation utilisant un isotope radioactif.
- 2- Parmi les propositions suivantes, indiquer sur votre copie celle qui correspond à la
- désintégration du carbone 14.
- a)
- 18
- 8𝑂
- →
- 14
- 6𝐶
- b)
- 6𝐶
- 14
- 7𝑁
- c)
- 6
- 2𝐻𝑒
- + 84𝐵𝑒 →
- + 42𝐻𝑒
- +
- 0
- −1𝑒
- 6𝐶
- 2- Le document 1 indique que la demi-vie du carbone 14 est de 5730 ans. Expliquer
- le terme « demi-vie ».
- 3- On considère un échantillon d’ivoire d’éléphant contenant à un instant donné
- 16 milliards de noyaux de carbone 14. Calculer le nombre de noyaux de carbone 14
- restants au bout de :
- 3-a- 5 730 ans.
- 3-b- 11 460 ans.
- 3-c- 17190 ans.
- Document 2. Courbe de décroissance du carbone 14 sur 40 000 ans
- 1
- Proportion du nombre d’atomes de carbone 14 restants par
- rapport au nombre d’atomes de carbone 14 au départ
- 0,9
- 0,8
- 0,7
- 0,6
- 0,5
- 0,4
- 0,3
- 0,2
- 0,1
- 0
- 5000
- 10000
- 15000
- 20000
- 25000
- 30000
- 35000
- 40000
- t
- (ans)
- 5- Estimer le nombre de noyaux de carbone 14 restants après 25 000 ans.
- On s’intéresse désormais à la datation au carbone 14 d’échantillons d’ivoire plus
- récents. Sur une période de 100 ans, on peut approcher la portion de courbe du
- document 2 par un segment de droite représenté dans le document 3.
- Document 3. Décroissance radioactive du carbone 14 sur 100 ans
- Proportion du nombre d’atomes de carbone 14 restants par
- rapport au nombre d’atomes de carbone 14 au départ
- 1
- 0,999
- 0,998
- 0,997
- 0,996
- 0,995
- 0,994
- 0,993
- 0,992
- 0,991
- 0,99
- t (ans)
- 0,989
- 0,988
- 0
- 10
- 20
- 30
- 40
- 50
- 60
- 70
- 80
- 90
- 100
- 6- En 2019, l’analyse d’un échantillon d’ivoire d’éléphant a permis d’estimer à 0,994
- la proportion d’atomes de carbone 14 restants par rapport au nombre initial d’atomes
- de carbone 14.
- 6-a- En utilisant le document 3, dater la mort de l’éléphant.
- 6-b- Cet ivoire provient-il d’un éléphant abattu illégalement ? Justifier la réponse.
- Annexe à rendre avec la copie
- EXERCICE 1 - QUESTION 3
- température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 01910501
- Exercice 1
- LA LUMIERE CENDRÉE DE LA LUNE
- par les rayons solaires, avant que la ligne de partage entre la lumière et l’ombre
- atteigne le diamètre de la figure elle-même [...] ».
- Galilée, Sidereus Nuncius, trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, p. 73.
- gouffres profonds et courbures. »
- Galilée, Sidereus Nuncius , trad. de E. Namer, Paris : Gauthier-Villars, 1964, p. 116
- Figure 1 : dessins de la Lune extraits du livre “Sidereus nuncius” de Galilée.
- Situation 2
- D’après : https://media4.obspm.fr
- Document 2. Observations de Léonard de Vinci
- 2-c- Expliquer en quoi l’observation de la lumière cendrée montre que l'albedo de la
- Terre n’est pas nul.
- 3- Période favorable à l’observation de la lumière cendrée
- 3-a- À partir des données figurant sur le calendrier du document 3, calculer la durée
- moyenne, en jour, de l’intervalle de temps qui sépare deux pleines lunes
- successives.
- 3-b- En décrivant avec précision le raisonnement utilisé, déterminer une période de
- 10 jours a priori favorables à l’observation de la lumière cendrée pendant le mois de
- juin 2021.
- Exercice 2
- LES STRUCTURES MICROSCOPIQUES DE LA SILICE ET DU SILICIUM
- La silice est la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la
- composition de nombreux minéraux (quartz, etc.). La silice représente 60,6 % de la
- masse de la croûte terrestre continentale. De nombreuses roches sont constituées
- de silice (sable, grès, granite, etc.) et l'étude des différentes structures possibles
- permet d'en savoir plus sur les conditions de formation des roches.
- Le verre utilisé dans l’industrie est un solide non cristallin (amorphe), dur, fragile
- (cassant) et transparent. Sa composition chimique contient une part importante de
- silice.
- Partie A. La silice : une structure amorphe ou cristalline.
- Document 1. Deux structures en coupe de la silice
- d'après CHAGUETMI, Salem (2010) Élaboration et caractérisation de nouveaux verres de
- fluorohafnates de strontium et de phosphosulfates.Thèse, Université Mohamed Khider Biskra.
- http://thesis.univ-biskra.dz/1006/3/Chapitre%201.pdf
- 1La figure ci-dessus montre deux structures possibles de la silice. L’une est dite
- cristalline, l’autre amorphe (verre). Parmi les représentations a et b, laquelle
- correspond à une structure cristalline ? Justifier votre choix.
- À partir de deux échantillons identiques de silice liquide, on peut obtenir soit un
- verre, soit un cristal selon la vitesse de refroidissement.
- Document 2. Évolution du volume d’un échantillon de silice lors d’un changement
- d'état
- 2- Comparer qualitativement les volumes des deux échantillons obtenus (verre ou
- cristal) à la température de 1400 K.
- 3- Proposer une explication à cette différence de volume en s’appuyant sur le
- document 1.
- Partie B. Étude de la maille cristalline du silicium
- On s’intéresse dans cette partie au silicium pur. On fait l'hypothèse que la structure
- cristalline du silicium est cubique à faces centrées, avec les caractéristiques
- suivantes :
- Rayon d'un atome de silicium : 𝑟 = 118 × 10−12 m
- Masse d'un atome de silicium : 𝑚 = 4,66 × 10−26 kg
- 4- Le but de cette partie est de déterminer la masse volumique du silicium afin de
- valider ou d’invalider l’hypothèse formulée sur sa structure (cubique à faces
- centrées).
- Document 3. Coupe d’une maille selon le modèle cubique à faces centrées.
- La mesure 𝑎 correspond au paramètre de la maille et on suppose que les atomes de
- silicium sont sphériques et tangents. Le rayon d’un atome de silicium est noté r.
- 4-a- À l’aide de la figure ci-dessus, démontrer que : 𝑎 = 2√2 𝑟 et calculer sa valeur.
- 4-b- Représenter en perspective cavalière la maille cubique à faces centrées.
- 4-c- On rappelle que, dans la structure cubique à faces centrées, une maille contient
- l’équivalent de 4 atomes de silicium. Calculer la masse volumique d’un cristal de
- silicium dans cette hypothèse.
- 4-d- En réalité, la masse volumique du cristal de silicium est 2,33 g.cm -3. L’hypothèse
- de la structure cristalline cubique à faces centrées peut-elle être validée ?
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00610141
- Exercice 1
- TEMPERATURE MOYENNE DE SURFACE DE LA TERRE
- La Terre reçoit l’essentiel de son énergie du soleil. Cette énergie conditionne sa
- température de surface.
- 1- Préciser le phénomène physique à l’origine de l’énergie dégagée par le soleil.
- 2- Calculer la masse solaire transformée chaque seconde en énergie, sachant que la
- puissance rayonnée par le soleil a pour valeur 3,9×1026 W.
- Donnée : vitesse de la lumière dans le vide c = 3,0×108 m·s–1
- 3- L’étude du spectre du rayonnement émis par le Soleil, que l’on peut modéliser
- comme un spectre de corps noir, permet de déterminer la température de la surface
- du Soleil.
- Document 1 : Spectres d’émission.
- Figure
- 1a :
- Spectres
- d’émission du corps noir à
- différentes
- températures
- (exprimées en K).
- Figure 1b : Modèle du spectre
- d’émission du soleil.
- À l’aide du document 1 répondre aux consignes suivantes :
- 3-a- Déterminer les longueurs d’ondes correspondant au maximum d’émission pour
- les températures de 4000, 5000 et 6000 K. Décrire qualitativement l’évolution de la
- longueur d’onde au maximum d'émission en fonction de la température du corps.
- 3-b- Justifier à partir de la valeur de la longueur d’onde d’émission maximale du
- spectre solaire que la température du Soleil est comprise entre 5500 K et 6000 K.
- 3-c- La température de surface du Soleil peut être déterminée plus précisément à partir
- de la loi de Wien. Cette loi permet de déterminer la température d’un corps noir à partir
- de la longueur d’onde λmax de son maximum d’émission par la relation :
- λmax = k/T
- avec :
- T : température du corps noir, en kelvin (K)
- k : constante égale à 2,898×10-3 m·K
- En considérant que le Soleil se comporte comme un corps noir, déterminer sa
- température de surface T à partir de la loi de Wien.
- 4-a- Sachant que l’albedo terrestre est en moyenne égal à 0,30 et que la puissance
- surfacique transportée par la lumière solaire vers la Terre est en moyenne de 342 W·m2, calculer la puissance surfacique solaire moyenne absorbée par le sol terrestre.
- 4-b- Préciser, en justifiant la réponse, si une augmentation de l’albedo terrestre
- conduirait à une augmentation ou une diminution de la température moyenne à la
- surface de la Terre.
- Exercice 2
- se serait refroidi au point de la température actuelle qu’en 100 696 ans ; mais
- comme la Terre, dans tout ce qui nous est connu, nous paraît être composée de
- matières vitresciblesb et calcaires qui se refroidissent en moins de temps que les
- matières ferrugineuses, […] on trouvera que le globe terrestre s’est consolidé
- jusqu’au centre en 2 905 ans environ, qu’il s’est refroidi au point de pouvoir le
- toucher en 33 911 ans environ, et à la température actuelle en 74 047 ans
- environ.
- Buffon, G.-L. L. (s. d.). Supplément à la théorie de la Terre.
- b. Qui peut être changé en verre.
- 1- Dans le document 1, Buffon présente sa démarche pour trouver l’âge de la Terre. Il
- modélise la Terre par une boule de matière en fusion qui se refroidit.
- 2- À partir d’expériences, Buffon établit les données contenues dans le tableau cidessous, donnant le temps de refroidissement « au point de pouvoir la toucher sans
- se brûler » (en minute) d’une boule de fer en fonction de son diamètre (en demipouces) :
- Document 2. Temps de refroidissement « au point de pouvoir toucher sans se
- brûler »
- Diamètre 𝑑 (en demi-pouce)
- 1
- 3
- 9
- (en minute)
- 205
- Dans le repère du document-réponse 1 de l’annexe, placer les points représentant
- Des méthodes de datation de l’âge de la Terre plus récentes font intervenir la
- décroissance radioactive. Lors de la formation de la Terre, de l’uranium naturel s’est
- créé, en particulier l’isotope radioactif 235U. L’examen de roches montre qu’aujourd’hui,
- il reste environ 1 % de l’uranium 235 présent lors de la formation de la Terre.
- Réponse B : entre 3 et 5 demi-vies
- Réponse C : entre 6 et 8 demi-vies
- 5- Sachant que la demi-vie 𝑇1⁄2 de l’uranium 235 est de 0,704 milliard d’années,
- proposer une estimation de l’âge de la Terre.
- Annexe à rendre avec la copie
- EXERCICE : DETERMINATION DE L’AGE DE LA TERRE
- Question 2
- Document-réponse 1 à compléter
- Question 4
- Document-réponse 2 à compléter
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00610271
- Exercice 1
- TEMPÉRATURE MOYENNE DE SURFACE DE LA TERRE
- comme un spectre de corps noir, permet de déterminer la température de la surface
- du Soleil.
- (exprimées en K).
- Figure 1b : Modèle du
- spectre d’émission du soleil.
- À l’aide du document 1 répondre aux consignes suivantes :
- 3-b- Justifier à partir de la valeur de la longueur d’onde d’émission maximale du
- spectre solaire que la température du Soleil est comprise entre 5500 K et 6000 K.
- 3-c- La température de surface du Soleil peut être déterminée plus précisément à
- partir de la loi de Wien. Cette loi permet de déterminer la température d’un corps noir
- à partir de la longueur d’onde λmax de son maximum d’émission par la relation :
- température de surface T à partir de la loi de Wien.
- 4-a- Sachant que l’albedo terrestre est en moyenne égal à 0,30 et que la puissance
- surfacique transportée par la lumière solaire vers la Terre est en moyenne de
- 342 W·m-2, calculer la puissance surfacique solaire moyenne absorbée par le sol
- terrestre.
- Exercice 2
- LES DIAMANTS, DES MINES DE CRAYON DE HAUTE PRESSION
- Le graphite et le diamant sont deux minéraux qui possèdent la même composition
- chimique : ils sont tous deux composés exclusivement de carbone. Cependant, leurs
- propriétés physiques sont très différentes : alors que le graphite est opaque, friable,
- avec une conductivité électrique élevée, le diamant, lui, est transparent, très dur et
- est un isolant électrique.
- Partie 1. Structure cristalline du diamant
- Ne sachant pas à quel type de réseau cristallin appartient le diamant, on fait
- l’hypothèse qu’il s’agit d’une structure cubique à faces centrées et que les atomes de
- carbone sont des sphères tangentes.
- 1- Représenter en perspective cavalière le cube modélisant une maille élémentaire
- cubique à faces centrées.
- 2- Représenter une face de ce cube et justifier que le rayon r des sphères modélisant
- les atomes de carbone et l’arête a du cube sont liés par la relation 𝑟 =
- 𝑎√2
- 4
- .
- 3- Calculer la compacité d’une structure cristalline cubique à faces centrées (volume
- effectivement occupé par les atomes d’une maille divisé par le volume de la maille).
- La clarté et l’explicitation du calcul sera prise en compte.
- 4- À partir d’une mesure de la masse volumique du diamant, on déduit que sa
- compacité est en fait égale à 0,34. Que peut-on conclure quant à l’hypothèse d’une
- structure cubique à faces centrées ?
- Partie 2. Les conditions de formation du diamant
- Document 1. L'origine des diamants
- Les diamants sont des cristaux de carbone pur, qui ne sont stables qu'à très forte
- pression. La majorité des diamants ont cristallisé très profondément, dans le
- manteau terrestre, au sein de veines où circulent des fluides carbonés. Les diamants
- remontent en surface, dans la quasi-totalité des cas, en étant inclus dans une lave
- volcanique atypique et très rare : la kimberlite. […] Le dynamisme éruptif à l’origine
- des kimberlites est extrêmement explosif. La vitesse d'ascension des kimberlites est
- de plusieurs dizaines de km/h en profondeur, et les laves arrivent en surface à une
- vitesse supérieure à la vitesse du son. C'est cette importante vitesse de remontée
- qui entraîne une décompression et un refroidissement extrêmement rapides des
- diamants, trop rapides pour qu'ils aient le temps de se transformer en graphite. Les
- diamants n'ont pas cristallisé dans la lave kimberlitique, mais ne sont que des
- enclaves arrachées au manteau par la kimberlite sur son trajet ascensionnel.
- Adapté de planet-terre.ens-lyon.fr
- Document 2 : Comparaison des propriétés physiques du graphite et du diamant
- Propriétés physiques
- Dureté
- Graphite
- Friable (débit en feuillets)
- Diamant
- Très dur
- Opaque (sert pour les
- mines de crayon de
- papier)
- 2,1
- Transparent (sert en
- joaillerie)
- Arrangement des atomes
- de carbone C
- Opacité
- Masse volumique (kg.m-3)
- 3,5
- Les réponses aux questions suivantes s’appuieront sur vos connaissances et sur les
- informations contenues dans les différents documents.
- 5- Proposer une hypothèse pour expliquer la différence de masse volumique entre le
- graphite et le diamant.
- 6- Le diamant est exploité dans des mines qui peuvent être en surface ou à une
- profondeur maximale d’un kilomètre. Comment expliquer que l’on retrouve des
- diamants en surface alors que le minéral carboné stable en surface est le graphite ?
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00020342
- 3- En déduire comme l’a fait John Joly que l'âge de la Terre calculé par cette
- Partie 2. Érosion et sédimentation
- piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
- publié le 01/10/2018)
- normale
- CCE
- sont toutes visibles.
- Cils vibratiles des cellules de la CCE
- Partie de cochlée
- CCI
- D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
- 2- À partir de vos connaissances et des documents 2, 3 et 4, expliquer les
- précautions à adopter afin de réduire les risques d’un traumatisme sonore au niveau
- de l’oreille interne. Une réponse argumentée et structurée est attendue.
- Document 2. Effet d’un bouchon d’oreille sur le niveau sonore d’un son au sein
- de l’oreille interne en fonction de sa fréquence
- silicone (dB)
- 30
- 20
- 10
- D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
- Document 3. Durées admissibles d’exposition quotidienne au bruit
- D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
- Document 4. Évolution du niveau sonore en fonction de la distance à la scène
- du concert
- 110
- 100
- 0
- 15
- 3- Louise écoute son groupe de rock préféré et ne veut rien rater du concert dont elle
- ne connait pas la durée exacte.
- Les mesures effectuées par les techniciens de la salle montrent que le groupe
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00310181
- Exercice 1
- LES PEINTURES ET LES GRAVURES DE LA GROTTE CHAUVET
- La grotte Chauvet, découverte en décembre 1994, s’ouvre au pied d’une falaise
- bordant les gorges de l’Ardèche. Elle contient de nombreuses peintures et gravures
- mais ne semble pas avoir servi d’habitat car les outils de silex et les restes de faune
- apportés par les humains sont rares.
- Document 1. Photographies de deux œuvres de la grotte Chauvet (source
- Wikipedia)
- 1-a- Peintures de chevaux, aurochs et
- 1-b- Gravure du hibou moyen-duc
- rhinocéros
- On cherche à associer la peinture de chevaux, aurochs et rhinocéros (document 1a)
- à l’une des phases d’occupation de la grotte. Pour cela, on utilise une méthode de
- datation basée sur la désintégration des noyaux radioactifs.
- 1- L’évolution du nombre de noyaux radioactifs d’une composition donnée au cours
- du temps suit une loi de décroissance représentée dans le document réponse à
- rendre avec la copie.
- Rappeler la définition de la demi-vie t1/2 associée à cette désintégration radioactive.
- Sur le document réponse, faire apparaître la construction graphique permettant de
- repérer la valeur de la demi-vie du noyau.
- 2- La grotte a connu deux phases d'occupation, l'une à l'Aurignacien (entre 37000 et
- 33500 années avant aujourd’hui), l'autre au Gravettien (31000 à 28000 années avant
- aujourd’hui).
- Il existe de nombreux noyaux radioactifs mais leur demi-vie est différente (quelques
- exemples sont donnés dans le document 2).
- Document 2 : Différents noyaux radioactifs et leur demi-vie
- Noyaux radioactifs
- Demi-vie (années)
- Uranium 238
- 4,4688×109
- Uranium 235
- 7,03×108
- Potassium 40
- 1,248×109
- Carbone 14
- 5,568×103
- Iode 131
- 2×10-2
- Déterminer le noyau radioactif dont la demi-vie est la mieux adaptée pour dater
- l’occupation de la grotte. Justifier.
- 3- Le charbon de bois est obtenu à partir du bois, qui est un matériau d'origine
- végétale. La peinture des chevaux (document 1-a) a été réalisée sur les parois de la
- grotte avec du charbon de bois.
- On rappelle que le carbone radioactif (14C) est présent naturellement dans le dioxyde
- de carbone (CO2) atmosphérique.
- Préciser le phénomène qui permet aux végétaux de fixer le carbone atmosphérique
- au sein de leur matière organique.
- 4 - Après la mort du végétal ou son prélèvement par l’être humain, le végétal
- n’échange plus de carbone avec l’atmosphère.
- 4-a Compléter le document réponse représentant la désintégration de 14C au sein du
- charbon de bois.
- 4-b Indiquer si, en principe, la datation pourrait être réalisée avec un échantillon
- comprenant initialement un seul noyau de 14C, en admettant que l’on dispose
- d’appareils susceptibles de détecter la présence d’un seul noyau de 14C.
- 5-a- Sachant qu’il ne reste que 2,34 % du 14C initial dans le charbon de la peinture,
- donner un encadrement en nombre entiers de demi-vies de la date de la mort du
- bois qui a servi – sous forme de charbon de bois - à réaliser la peinture.
- 5-b On utilise la figure 1 du document réponse dans laquelle on prend comme origine
- des âges l’instant correspondant à 5 demi-vies du 14C, pour lequel N0 représente
- 3,13 % du nombre initial de noyaux de 14C présents dans le charbon de la peinture.
- Déterminer graphiquement en années la durée nécessaire pour que le pourcentage
- de 14C restant dans le charbon de bois passe de 3,13 % à 2,34 %.
- 5-c Indiquer si cette peinture a été faite lors de l'occupation à l'Aurignacien ou au
- Gravettien. Justifier.
- 6 - Au sein de cette grotte, on trouve également des gravures réalisées dans le
- calcaire (exemple de la gravure du hibou moyen-duc – document 1b).
- La méthode précédente ne peut pas être utilisée pour la dater.Proposer une
- explication.
- Exercice 2
- Document de référence : Caractéristiques de quelques objets du système solaire :
- Planètes
- internes
- Puissance solaire
- reçue par unité de
- surface (Wm-2)
- https://www.actu-environnement.com et https://www.futura-sciences.com
- Partie 1 : Des données expérimentales à un modèle mathématique possible .
- de l’éclairement lumineux reçu par le capteur en fonction de la distance à la source
- d’énergie, Reporter sur ce graphique les points expérimentaux obtenus dans le document 1.
- Document 1 : Montage expérimental permettant de mesurer la puissance lumineuse reçue par
- 0,5
- ** Lux (ou lx) : unité de mesure de l'éclairement lumineux (puissance lumineuse reçue par unité
- de surface).
- définie par :
- 432
- f(d) = 2
- Justifier.
- 3- On admet que la loi illustrée expérimentalement dans le document 1 est générale : la
- a) deux fois plus grand que celui reçu sur Mercure
- b) quatre fois plus grand que celui reçu sur Terre
- c) deux fois plus petit que celui reçu sur Terre
- distance au soleil (voir le document 2)
- Document 2 : Températures de surface de quelques objets proches du Soleil.
- Le graphique ci-dessous précise :
- − Les températures moyennes effectivement mesurées à la surface de différentes
- planètes en fonction de leur distance au soleil (points gris).
- − L’évolution modélisée de la température moyenne d’un objet en fonction de la
- ua : Unité astronomique
- (1 ua 150 x 106 km)
- par rapport aux autres objets considérés.
- Annexe à rendre avec la copie
- EXERCICE 1 : LES PEINTURES ET LES GRAVURES DE LA GROTTE
- CHAUVET
- Questions 1 et 5-b
- Figure 1 : Évolution du nombre de noyaux radioactifs en fonction du temps.
- Question 4
- Évolution du nombre de noyaux de 14C dans le charbon de bois au cours du
- temps.
- Dans la première ligne du tableau chaque point représente un très grand nombre
- de noyaux de 14C.
- Compléter la première ligne de ce tableau avec les nombres de points appropriés.
- Compléter la deuxième ligne en indiquant les pourcentages de 14C restant par
- rapport à la valeur initiale au moment de la mort.
- EXERCICE 2 : TEMPERATURES DE SURFACE DE QUELQUES OBJETS DU SYSTEME
- SOLAIRE
- Annexe 1 – Partie 1 – questions 1- et 2-b-
- Annexe 2 – Partie 1 – question 2-a𝑑 ( en m)
- 0,6
- 0,8
- 1728
- 675
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02510441
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Le sujet comprend une annexe à rendre avec la copie.
- http://www.jeanboudou.fr/blog/la-grande-decouverte-des-curie/
- Le radium est un élément radioactif. On estime aujourd’hui sa demi-vie à 1622 ans.
- (semaines)
- D’après http://www.laradioactivite.com/site/pages/Projet_Curietherapie.htm
- 5. À l’aide de l’ensemble des documents, donner un intérêt d’utiliser l’iode-125 plutôt
- que le radium pour la curiethérapie. Une réponse argumentée est attendue.
- Exercice 2
- LA TERRE, SA COMPOSITION ET SA TAILLE
- Ce sujet s’intéresse à la fois à des mécanismes physico-chimiques à l’origine de la
- formation de la Terre et à une méthode mathématique permettant de calculer le
- rayon de la sphère terrestre.
- Partie 1 - La formation de la Terre dans l’Univers
- Document 1a. La nucléosynthèse primordiale
- La nucléosynthèse primordiale a lieu lors des premières minutes de l’existence de
- l’Univers. Les protons et les neutrons apparaissent puis s’assemblent pour former
- les premiers noyaux d’hydrogène et d’hélium, suivant les réactions suivantes :
- 1
- 1
- 2
- $
- 1H+ 1H→ 1H+ "#e
- 2
- 1
- 3
- 1H+ 1H→ 2He
- 2 32He→ 42He+2 11H
- Puis rapidement, l’espace se dilate, entrainant la chute de la température et
- l’éloignement des noyaux formés. La formation de noyaux plus lourds devient
- impossible.
- L’Univers est alors formé de 90% de noyaux d’hydrogène et de 10% de noyaux
- d’hélium, cette composition reste figée pendant quelques centaines de millions
- d’années, jusqu’à ce que les premières étoiles apparaissent.
- Document 1b. La nucléosynthèse stellaire
- Les travaux menés par Hans Bethe vers 1935 expliquèrent comment l’oxygène
- pouvait se former dans les étoiles par le cycle dit « carbone-oxygène-azote »
- Extrait du cycle « Carbone-Azote-Oxygène » :
- 12
- 1
- 13
- 6C+ 1H→ 7N
- 13
- 13
- 0
- 7N→ 6C+ 1n
- 13
- 1
- 14
- 6C+ 1H→ 7N
- 14
- 1
- 15
- 7N+ 1H→ 8O
- Puis en 1951 Edwin Salpeter expliqua comment les étoiles pouvaient transformer
- l'hélium en carbone par la réaction dite « triple alpha »
- Équation de la réaction triple alpha :
- 3 42He→ 126C
- À la fin de sa vie, l’étoile explose et disperse ces noyaux dans l’Univers permettant
- la formation d’autres étoiles, de planètes et, au moins sur Terre, d'êtres vivants.
- Document 2. Abondance relative des éléments chimiques dans le globe terrestre
- Élément chimique
- Oxygène
- Magnésium
- Fer
- Silicium
- Soufre
- Autres
- Part en pourcentage
- 48,8 %
- 16,5 %
- 14,3 %
- 13,8 %
- 3,7 %
- 2,9 %
- 1- Indiquer quel type de réaction (fusion ou fission) est à l’œuvre lors de la
- nucléosynthèse primordiale.
- 2- Expliquer comment les travaux de Salpeter ont complété ceux de Bethe.
- 3- Expliquer pourquoi la composition de l’Univers à la fin de la nucléosynthèse
- primordiale diffère de celle du globe terrestre.
- Partie 2 - Mesure d’une grandeur caractéristique de la Terre : son rayon
- Document 3. La triangulation
- En 1792, sur décision de l’Académie des Sciences, deux scientifiques, Pierre
- Delambre et Jean-Baptiste Méchain sont chargés de déterminer la longueur de la
- portion du méridien terrestre situé entre Dunkerque et Barcelone.
- Pour y parvenir, ils déterminent avec une très grande précision la distance au sol
- séparant deux villes (notées A et B dans les figures ci-dessous).
- Puis, partant de cette mesure appelée « base », ils forment une chaîne de triangles
- encadrant la portion du méridien (représenté sur le dessin par le segment [AF])
- dont ils souhaitent calculer la longueur.
- Figure 3a : exemple de chaines de
- triangles encadrant la portion de
- méridien [AF]
- Figure 3b : extrait de la chaine de triangles
- Donnée : la loi des sinus
- Dans un triangle ABC quelconque, les angles et les longueurs des côtés sont liés
- par la relation suivante, connue sous le nom de loi des sinus :
- AB
- BC
- AC
- =
- =
- sin γ sin α sin β
- 4- Faire un schéma légendé du globe terrestre en faisant apparaitre un méridien et
- un parallèle.
- 5- Répondre aux questions suivantes en utilisant la figure 3b du document 3 :
- 5-a- Montrer que l’angle 𝛾 mesure 38,27°.
- 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation
- pour montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
- & mesure 39,26°.
- 5-c- Une autre série de mesures montre que l’angle CAG
- Déduire des valeurs précédentes la longueur du segment [AG], qui est une
- portion de méridien.
- 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
- 10
- 0
- 20
- Temps (en semaine)
- 32
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 02710441
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- 1
- Exercice 1
- chimique : ils sont tous deux composés exclusivement de carbone. Cependant, leurs
- propriétés physiques sont très différentes : alors que le graphite est opaque, friable,
- avec une conductivité électrique élevée, le diamant, lui, est transparent, très dur et est
- un isolant électrique.
- 𝑎√2
- 4
- compacité est en fait égale à 0,34. Que peut-on conclure quant à l’hypothèse d’une
- structure cubique à faces centrées ?
- Partie 2. Les conditions de formation du diamant
- Document 1. L'origine des diamants
- Les diamants sont des cristaux de carbone pur, qui ne sont stables qu'à très forte
- pression. La majorité des diamants ont cristallisé très profondément, dans le manteau
- terrestre, au sein de veines où circulent des fluides carbonés. Les diamants remontent
- en surface, dans la quasi-totalité des cas, en étant inclus dans une lave volcanique
- atypique et très rare : la kimberlite. […] Le dynamisme éruptif à l’origine des kimberlites
- est extrêmement explosif. La vitesse d'ascension des kimberlites est de plusieurs
- dizaines de km/h en profondeur, et les laves arrivent en surface à une vitesse
- 2
- supérieure à la vitesse du son. C'est cette importante vitesse de remontée qui entraîne
- une décompression et un refroidissement extrêmement rapides des diamants, trop
- rapides pour qu'ils aient le temps de se transformer en graphite. Les diamants n'ont
- pas cristallisé dans la lave kimberlitique, mais ne sont que des enclaves arrachées au
- manteau par la kimberlite sur son trajet ascensionnel.
- 5- Proposer une hypothèse pour expliquer la différence de masse volumique entre le
- graphite et le diamant.
- 6- Le diamant est exploité dans des mines qui peuvent être en surface ou à une
- profondeur maximale d’un kilomètre. Comment expliquer que l’on retrouve des
- diamants en surface alors que le minéral carboné stable en surface est le graphite ?
- 3
- Partie 1 - La formation de la Terre dans l’Univers
- Document 1 : les nucléosynthèses
- Document 1a
- La nucléosynthèse primordiale
- La nucléosynthèse primordiale a lieu lors des premières minutes
- de l’existence de l’Univers. Les protons et les neutrons
- apparaissent puis s’assemblent pour former les premiers noyaux
- d’hydrogène et d’hélium, suivant les réactions suivantes :
- 1
- 2
- 0
- 1H+ 1H→ 1H+ −1e
- 2 32He→ 42He+2 11H
- Puis rapidement, l’espace se dilate, entrainant la chute de la
- température et l’éloignement des noyaux formés. La formation de
- noyaux plus lourds devient impossible.
- L’Univers est alors formé de 90% de noyaux d’hydrogène et de
- 10% de noyaux d’hélium, cette composition reste figée pendant
- quelques centaines de millions d’années, jusqu’à ce que les
- premières étoiles apparaissent.
- Document 1b
- La nucléosynthèse stellaire
- Les travaux menés par Hans Bethe vers 1935 expliquèrent
- comment l’oxygène pouvait se former dans les étoiles par le cycle
- dit « carbone-oxygène-azote »
- 14
- 6C+ 1H→ 7N
- 15
- 14
- 1
- 7N+ 1H→ 8O
- 4
- Puis, en 1951, Edwin Salpeter expliqua comment les étoiles
- pouvaient transformer l'hélium en carbone par la réaction dite
- « triple alpha ».
- Équation de la réaction triple alpha :
- 12
- 3 42He→ 6C
- À la fin de sa vie, l’étoile explose et disperse ces noyaux dans
- l’Univers permettant la formation d’autres étoiles, de planètes et,
- au moins sur Terre, d'êtres vivants.
- Document 2 : abondance relative des éléments chimiques dans le globe terrestre
- primordiale diffère de celle du globe terrestre.
- Partie 2 - Mesure d’une grandeur caractéristique de la terre : son rayon
- Document 3 : la triangulation
- encadrant la portion du méridien (représenté sur le dessin par le segment [AF])
- dont ils souhaitent calculer la longueur.
- 5
- 5- Répondre aux questions suivantes en utilisant la figure 3b du document 3 :
- 5-a- Montrer que l’angle 𝛾 mesure 38,27°.
- 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation pour
- montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
- ̂ mesure 39,26°.
- Déduire des valeurs précédentes la longueur du segment [AG], qui est une
- portion de méridien.
- 6
- 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
- terrestre est égale à 40 000 km. En déduire la longueur du rayon de la Terre.
- 7
- 8
- Annexe à rendre avec la copie
- 9
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 03420371
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Exercice 1
- piqueur équivaut à 100 décibels. » (D’après extrait d’un article : https://www.rtl.fr
- publié le 01/10/2018)
- normale
- CCE
- CCI
- D’après http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/4361/MS_1991_4_357.pdf?sequence=1
- 10
- D’après https://www.lesnumeriques.com/accessoire-audio/risques-auditifs-quelle-protection-auditivechoisir-a3795.html
- brutale de l’audition.
- D’après https://www.journeeaudition.org/pdf/guide-jeunes.pdf
- du concert
- 110
- 70
- 0
- 15
- scène Louise doit se placer pour être sûre de ne subir aucun risque de dégradation
- brutale de son audition.
- Exercice 2
- LES MINERAIS D’ARGENT ET LEUR EXPLOITATION
- L’argent est connu depuis des millénaires et son utilisation pour des applications
- industrielles s’est fortement développée au XXème siècle.
- L'argent est l'élément chimique de numéro atomique Z = 47 et de symbole Ag. À
- l’état métallique, il est blanc, très brillant, malléable ainsi que très ductile (c’est-à-dire
- qu’il peut être étiré sans se rompre).
- Données :
- Rayon moyen d’un atome d’argent : r = 1,45 Å. L’angström (Å) est une unité de
- longueur utilisée en cristallographie (valant 10-10 m).
- Document 1. Maille élémentaire du cristal d’argent
- À l’état microscopique, l’argent métallique solide est organisé selon un réseau
- cubique à faces centrées.
- Figure 1a : représentation en
- perspective cavalière
- Figure 1b : vue de l’une des faces du
- cube
- Document 2. Les minerais d’argent
- L'argent est rarement présent dans le sous-sol à l'état natif (pépite ou filon).
- Cependant dans les minerais, on le trouve souvent associé à d’autres éléments
- chimiques : par exemple, dans la chlorargyrite de formule AgCl, il est associé à
- l’élément chlore Cl ; dans l’acanthite de formule Ag2S, il est associé à l’élément
- soufre S.
- Figure 2a : maille élémentaire de la chlorargyrite
- Ag+ : ion
- argent
- Cl- : ion
- chlorure
- Figure 2b : maille élémentaire de l’acanthite
- Ag+ : ion
- argent
- S2- : ion
- sulfure
- Document 3. Analyse d’un échantillon du gisement minier d’Ain-Kerma
- Le gisement minier d’Ain-Kerma est situé en Algérie à 15 km au Nord-Ouest de la
- ville de Constantine. Il a été activement exploité de 1913 à 1951 pour son minerai
- contenant 40 % d’antimoine de symbole chimique Sb.
- Figure 3 : Echantillon de minerai observé microscopie électroniqueMEB)
- Stibine (Sb2S3)
- Quartz (Q)
- Acanthite (Ag2S)
- D’après :https://www.researchgate.net/publication/279533102_Testing_of_Silver_Sul
- phide_in_Antimony_Mineralization_Hydrothermal_Karst_Formations_Ain-Kerma
- 1- En utilisant la figure 1a, montrer en explicitant la démarche que le nombre
- d’atomes contenus dans une maille élémentaire du cristal d’argent est égal à 4.
- 2- En utilisant la figure 1b et en notant 𝑎 le paramètre de maille du cristal d’argent
- (égal à la longueur de l’arête du cube), démontrer que √2 𝑎 = 4𝑟. En déduire que
- 𝑎 = 4,10 Å.
- 3- Calculer la compacité du cristal d’argent et en déduire que 26 % de la maille
- élémentaire est vide. On rappelle que la compacité d’un cristal est égale au rapport
- du volume des atomes contenus dans une maille élémentaire par le volume de cette
- maille.
- 4- La masse volumique de l’argent sous forme cristalline vaut approximativement
- 10,5×103 kg∙m-3. Calculer la masse d’un atome d’argent après avoir déterminé le
- volume d’une maille du cristal.
- 5- La chlorargyrite et l’acanthite sont des cristaux. Préciser le sens du mot cristal et
- donner un exemple d’un autre mode d’organisation de la matière solide à l’échelle
- microscopique.
- 6- Expliquer pourquoi le minerai d’Ain-Kerma peut être qualifié de roche et pourquoi
- cette roche peut être qualifiée d’argentifère.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 03910441
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- I-------I : 25 micromètres
- Ces lipides sont ensuite versés dans une cuve remplie d’eau, formant un film (simple
- couche de lipides) à la surface de l’eau. Un système de barre déplaçable permet
- 4.a- Les globules rouges sont différents des cellules a et b observées dans la
- question 1 car :
-
- Ils ne contiennent pas de membrane.
-
- Ils ne contiennent pas de lipides.
-
- Ils ne contiennent pas de noyau.
-
- 4.b- L’expérience de Gortel et Grendel montre que la membrane des globules
- rouges :
-
- Est constituée d’une simple couche de lipides
-
- Est constituée d’une double couche de lipides
-
- Est deux fois plus fine que les membranes des autres cellules.
-
- Est deux fois plus épaisse que la membrane des autres cellules.
- 4.c- La membrane plasmique est constituée :
-
- De protéines uniquement
-
- De phospholipides et de protéines
-
- D’ADN et de phospholipides
-
- Deux types de vecteurs lipidiques peuvent enfermer un médicament. Ils sont obtenus
- en agitant vigoureusement un mélange d’eau et de phospholipides.
- 6- En utilisant vos connaissances, choisir le type de vecteur le plus pertinent pour
- transporter un médicament anticancéreux hydrophile
- 0
- 1H+ 1H→ 1H+ −1e
- 1
- l'hélium en carbone par la réaction dite « triple alpha »
- 3 42He→ 6C
- 5-b- La longueur AB est égale à 7 km. Utiliser la méthode de triangulation
- pour montrer que la longueur AC est égale à 9,1 km.
- ̂ mesure 39,26°.
- portion de méridien.
- 6- Aujourd’hui, des mesures par satellites montrent que la longueur L du méridien
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00620551
- Exercice 1
- EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE TERRESTRE
- La surface terrestre émet un rayonnement qui participe à l’effet de serre
- atmosphérique.
- Question : En exploitant les documents 1 et 2, compléter le schéma fourni en annexe
- (annexe à rendre avec la copie) et rédiger un texte argumenté qui explique comment
- l’effet de serre influence la température moyenne de surface de la Terre. La longueur
- de la réponse ne doit pas excéder une page.
- Précisions : Sur le schéma, les rayonnements qui interviennent dans l’effet de serre
- atmosphérique seront représentés schématiquement par des flèches. Les
- rayonnements diffusés ou réfléchis seront d’une couleur et les rayonnements
- thermiques émis par les différents corps en présence (sol, atmosphère, nuages) le
- (infrarouge ou visible) sera indiqué clairement sur le schéma. Aucune valeur
- numérique n’est attendue.
- Document 1. L’émission d’un rayonnement infrarouge par la surface terrestre.
- La surface terrestre reçoit l’énergie du soleil par rayonnement. Une partie de cette
- énergie est absorbée par le sol. Comme tout corps, le sol terrestre réémet à son
- tour de l’énergie, sous la forme d’un rayonnement infrarouge. L’essentiel du
- rayonnement thermique de la Terre se situe dans l’infrarouge thermique.
- d'onde de 700 à 100 000 nm. Dans cette fourchette de longueurs d'onde, il existe
- quatre types d'infra-rouges dont l’infrarouge thermique (4000 nm à 15 000 nm).
- Document 2. Graphique représentant la puissance du rayonnement infrarouge
- thermique (IR) émis vers l’espace par la Terre, en fonction de la longueur d’onde.
- La courbe en traits pointillés représente le spectre d’émission au niveau du sol ; la
- courbe en trait continu représente le spectre du rayonnement après traversée de
- l’atmosphère.
- Source : https://svt.ac-versailles.fr/spip.php?article258
- Exercice 2
- L’ARCHIPEL D’HAWAÏ ET LES MONTS DE L’EMPEREUR
- 1- Mettre en relation la proportion de verre et la taille des cristaux avec les conditions
- de refroidissement de ces deux échantillons de roches.
- an. Avant l’utilisation du GPS, les géologues mesuraient le déplacement de
- différentes façons.
- formation des monts Suiko et Koko. Pour cela, utiliser l’échelle fournie sur le
- document 3 et mesurer sur la carte les distances à l’aide d’une règle graduée.
- Document 4. Localisation des deux monts étudiés sur une vue de coupe de la Terre.
- (arrondie au degré près).
- A
- Document réalisé sur GeoGebra. Latitudes d’après https://latitude.to
- ̂ puis déterminer la longueur ℓ de l’arc
- 5- Calculer la distance entre deux points situés sur un même méridien et dont les
- latitudes diffèrent de 1 degré. De même, calculer la distance correspondant à une
- mesure d’un millimètre sur la carte du document 3.
- Exploiter ces résultats pour comparer la précision de la mesure de distance selon les
- deux méthodes réalisées en question 3 et 4.
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- Représentation schématique des rayonnements intervenant dans l’effet de serre.
- Le schéma est réalisé dans le cas particulier d’une surface rocheuse nonréfléchissante.
- Classe de première
- Enseignement scientifique
- Sujet 00720261
- Exercice 1
- HISTOIRE DE L’ÂGE DE LA TERRE
- Document 2 - Les temps de sédimentation et d’érosion par Charles Darwin (1859)
- « Ainsi que Lyell l’a très justement fait remarquer, l’étendue et l’épaisseur de nos
- couches de sédiments sont le résultat et donnent la mesure de la dénudation1 que la
- croûte terrestre a éprouvée ailleurs. Il faut donc examiner par soi-même ces
- faire quelque notion de la durée des périodes écoulées [...]. Il faut surtout errer le
- long des côtes formées de roches modérément dures, et constater les progrès de
- leur désagrégation. [...] Rien ne peut mieux nous faire concevoir ce qu’est l’immense
- durée du temps, selon les idées que nous nous faisons du temps, que la vue des
- résultats si considérables produits par des agents atmosphériques2 qui nous
- paraissent avoir si peu de puissance et agir si lentement. Après s’être ainsi
- convaincu de la lenteur avec laquelle les agents atmosphériques et l’action des
- durée des temps passés, considérer, d’une part, le volume immense des rochers qui
- ont été enlevés sur des étendues considérables, et, de l’autre, examiner l’épaisseur
- de nos formations sédimentaires. [...]
- J’ai vu, dans les Cordillères, une masse de conglomérat3 dont j’ai estimé l’épaisseur
- à environ 10 000 pieds [3 km] ; et, bien que les conglomérats aient dû probablement
- s’accumuler plus vite que des couches de sédiments plus fins, ils ne sont cependant
- composés que de cailloux roulés et arrondis qui, portant chacun l’empreinte du
- temps, prouvent avec quelle lenteur des masses aussi considérables ont dû
- s’entasser. [...] M. Croll démontre, relativement à la dénudation produite par les
- agents atmosphériques, en calculant le rapport de la quantité connue de matériaux
- sédimentaires que charrient annuellement certaines rivières, relativement à
- l'entendue des surfaces drainées, qu'il faudrait six millions d'années pour
- désagréger et pour enlever […] une épaisseur de 1 000 pieds [35 mètres] de roches.
- Un tel résultat peut paraitre étonnant, et le serait encore si, d'après quelques
- considérations qui peuvent faire supposer qu'il est exagéré, on le réduisait à la
- moitié ou au quart. Bien peu de personnes, d'ailleurs, se rendent un compte exact
- de ce que signifie réellement un million. »
- Darwin, C. (1859) L'Origine des espèces. Chapitre “Du laps de temps écoulé, déduit de l’appréciation
- de la rapidité des dépôts et de l’étendue des dénudations”.
- Document 3 – Âge de la Terre et évolution biologique par Charles Darwin (1859).
- « Sir W. Thompson4 admet que la consolidation de la croûte terrestre ne peut pas
- remonter à moins de 20 millions ou à plus de 400 millions d'années, et doit être plus
- probablement comprise entre 98 et 200 millions. L'écart considérable entre ces
- limites prouve combien les données sont vagues, et il est probable que d'autres
- éléments doivent être introduits dans le problème. M. Croll estime à 60 millions
- d'années le temps écoulé depuis le dépôt des terrains cambriens5 ; mais, à en juger
- par le peu d'importance des changements organiques6 qui ont eu lieu depuis le
- commencement de l'époque glaciaire, cette durée parait courte relativement aux
- modifications nombreuses et considérables que les formes vivantes ont subies
- depuis la formation cambrienne. Quant aux 140 millions d'années antérieures, c'est
- à peine si l'on peut les considérer comme suffisantes pour le développement des
- formes variées qui existaient déjà pendant l'époque cambrienne. [...]. Je considère
- les archives géologiques7, selon la métaphore de Lyell, comme une histoire du globe
- incomplètement conservée, écrite dans un dialecte toujours changeant, et dont nous
- ne possédons que le dernier volume traitant de deux ou trois pays seulement.
- Quelques fragments de chapitres de ce volume et quelques lignes éparses de
- chaque page sont seuls parvenus jusqu'à nous. Chaque mot de ce langage
- changeant lentement, plus ou moins différent dans les chapitres successifs, peut
- successives ».
- Darwin, C. (1859). L’origine des espèces, Chapitre “De l'apparition soudaine de groupes d'espèces
- 4 - Sir W. Thompson (1824-1907), également appelé Lord Kelvin, était un physicien renommé qui a
- estimé l’âge de la Terre par le temps de refroidissement des matériaux qui la compose.
- 5 - Les terrains cambriens désignent des roches datées de l’époque du Cambrien (période
- géologique très ancienne).
- 6 - Les changements organiques désignent les variations de caractères liés à l’évolution des espèces
- qui peuvent être observées en comparant des fossiles présents dans des strates géologiques
- successives (donc d’âges différents).
- 7 - Les archives géologiques désignent les roches que l’on peut observer actuellement et qui nous
- permettent de reconstituer le passé par l’étude de ce qui les compose (fossiles, disposition des
- strates…).
- utilisée pour déterminer cet âge et décrire son principe.
- Exercice 2
- Document 1. Représentations de la maille cristalline de l’or
- L’or cristallise en réseau cubique à faces centrées. Les atomes d’or sont assimilés à
- des sphères rigides, tangentes entre elles, de rayon r = 144,2 pm (1 pm = 10−12 m).
- 1- On note 𝑎 la longueur de l’arête du cube représentant une maille. Démontrer par
- le calcul que 𝑎 = 407,9 pm. En déduire le volume 𝑉𝑚 d’une maille cubique en pm3.
- 4
- 2- On rappelle que le volume 𝑉 d’une sphère de rayon 𝑟 est 𝑉 = 3 𝜋𝑟 3 . Calculer, en
- pm3, le volume 𝑉𝑂 d’un atome d’or.
- Document 3. Suivi microscopique de la croissance de cellules nerveuses dans
- différentes conditions (sans et avec exposition au méthyl-mercure)
- a – Avant exposition au méthylmercure.
- b – Après une exposition de 10 minutes
- au méthyl-mercure.
- c –Après une exposition de 40 minutes
- au méthyl-mercure.
- une page.
- Épreuve commune de contrôle continu
- Enseignement scientifique
- Sujet 02110501
- L’épreuve comporte deux exercices notés chacun sur 10 points.
- L’usage d’une calculatrice est autorisé.
- Ce sujet comporte une annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1
- DÉTERMINATION DE L'ÂGE DE LA TERRE PAR BUFFON
- Cet exercice propose d’étudier une méthode historique de détermination de l’âge de la Terre
- (proposée par Buffon au 18e siècle) et de la mettre en perspective avec une méthode
- actuelle.
- trouvés refroidis jusqu'au point de la température actuelle, c'est-à-dire, à 10 degrés au-dessus de la
- congélation. »
- Extrait : Premier tome, rédigé par Buffon (1774)
- Document 2. Tableau présentant un extrait des mesures réalisées par Buffon
- Diamètre (en pouce)
- 1,5
- « refroidissement au point
- de la température
- manquante dans le document 2 (case grisée) pour le boulet de 5 pouces.
- 3- Sur l’annexe, représenter les points correspondant au temps de « refroidissement au point
- de la température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
- 4- Indiquer laquelle des trois affirmations suivantes permet d’exprimer la relation entre le
- actuelle » au vu de l’expérience de Buffon.
- fer n’est pas adapté pour déterminer l’âge de la Terre.
- Document 3. Composition simplifiée des principales enveloppes terrestres
- (continentale et Si (50 à 70 %)
- océanique)
- Fe (5 %)
- …
- D’après : http://avg85.fr/category/mediatheque/galerie-de-photos/cartes-et-coupes-geologiques/
- Fe : fer
- Mg : magnésium
- 7- Indiquer l’âge de la Terre estimé actuellement. Nommer la méthode utilisée
- Exercice 2
- Les structures microscopiques de la silice et du silicium
- d'après CHAGUETMI, Salem (2010) Élaboration et caractérisation de nouveaux verres de
- fluorohafnates de strontium et de phosphosulfates.Thèse, Université Mohamed Khider
- Biskra. http://thesis.univ-biskra.dz/1006/3/Chapitre%201.pdf
- 1La figure ci-dessus montre deux structures possibles de la silice. L’une est dite
- cristalline, l’autre amorphe (verre). Parmi les représentations a et b, laquelle correspond à une
- structure cristalline ? Justifier votre choix.
- À partir de deux échantillons identiques de silice liquide, on peut obtenir soit un verre, soit un
- cristal selon la vitesse de refroidissement.
- Document 2. Évolution du volume d’un échantillon de silice lors d’un changement
- d'état.
- 2- Comparer qualitativement les volumes des deux échantillons obtenus (verre ou
- centrées).
- 4-d- En réalité, la masse volumique du cristal de silicium est 2,33 g.cm -3. L’hypothèse
- de la structure cristalline cubique à faces centrées peut-elle être validée ?
- Annexe à rendre avec la copie
- Exercice 1 - Question 3
- température actuelle » (en minute) en fonction du diamètre du boulet (en pouce).
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