Sérieusement et honnêtement, J'ADORE le thème du suicide dans un œuvre littéraire, cinématographique, n'importe, J'ADORE

C'est en jouant à Persona 3 et après des longues réflexions que je l'ai compris. Bon, je vais passer tout le blabla et je vais venir au sujet :

N'est-ce pas logique de se suicider quand on n'a plus rien à faire dans la vie ?

Pour moi qui n'a aucun rêve et qui ne fait qu'échapper de la réalité, jour après jour, pour moi qui n'a aucun attachement à la vie, pour moi qui ne voit qu'une valeur nulle à la vie, que suis-je supposé faire dans ma vie ?
Le suicide n'est pas une solution primordiale parce que je ne vois pas de valeur dans la mort, non plus. Je suis comme une graine de pissenlit qui volette dans le vent : seule et qui se laisse faire.

Laissons de côté le futur et regardons dans le présent, que suis-je en train de faire ? Du point de vue de la société, je ne fais rien en dehors de l'école. Mais beaucoup ont d'espoir en moi, je suis apprécié, je suis aimé par mes amis, ma famille et tout le patatra. Mais pourquoi ? Il n'y a pas de raison que je suis aimé, est-ce parce que je ne suis jamais hostile à égard et qu'alors je suis traité comme "OK" ? Est-ce que l'amour est l'absence d'hostilité, tout comme le froid est l'absence de chaleur ? Maintenant, changeons de point de vue pour un point de vue moins personnel et plus global. Imaginons, qu'on me traite en tant qu'adolescent qui va à l'école. Personnellement, je n'y peux voir qu'un investissement humain ayant une chance minime de devenir un homme talentueux faisant avancer la société.

Maintenant qu'on a traité les trois points de vue : personnel, celui de l'entourage et du public. Réfléchissons quels seront les conséquences de mon suicide. Mais tout d'abord, je pose que la mort n'est qu'un annulation absolu de vie (donc il n'y aura pas de fantôme ni de paradis ni de l'Au-Delà).
Personnellement, la mort ne me fera rien puisque je ne serai plus. Ça, c'est fait.
Ensuite, qu'en va penser ma famille ? Et mes amis ? Mon lieu de suicide a un influence inévitable, bien sûr, si je m'étais tranché les veines dans mon lit ou jeté d'une falaise et mon cadavre disparu, c'est tout différent... J'y ai réfléchi et je suis arrivé à la solution que... On s'en fout. Puisque quand je serai mort, on ne peut plus me critiquer, je ne pourrai pas être endetté... Sauf que le lieu de suicide influence le taux de réussite de suicide, si je me suicidais dans un endroit bondé ou dans mon salon, je me ferai peut-être chopé et emmené à un hôpital et patatra GAME OVER. Juste quand j'écris cela, une solution amusante me vient à la tête : Aller dans un forêt, creuser sa propre tombe, s'y blottir et se couper les veines. N'est-ce pas drôle ? Assez parlé, je pense qu'on a arrivé à la conclusion qu'on s'en carre des "critiques" et que le lieu de suicide est un minimum important.
Finalement, du point de vue global : un adolescent se suicide gngangaanaa, du vu et du revu. C'est pas un investissement de perdu, vu qu'il y en a plein d'autres comme moi et encore il y en a beaucoup qui sont en tous points meilleurs (par ça, je parle d'aux yeux de la société), la presse locale va en parler mais tout le monde s'en bat les couilles, à part ceux concernés par le paragraphe précédent.

Une question émerge dans ma tête : Pourquoi ne pas se suicider maintenant ?
J'ai déjà dit que c'est parce que la mort ne m'attire pas mais... je sais pas... C'est pas aussi pourri la vie maintenant, comme les gens nous le disent : "Vous êtes jeunes". C'est vrai mais c'est pas comme si je devais profiter de ma jeunesse, je pense que par là ils voulaient dire que nous avons pas encore nos parts de responsabilité. Est-ce que les gens nous sous-estiment ? Est-ce que les gens pensent que nous n'avons pas encore mûri dans la tête ? Moi je pense que oui mais mais je le pensais il y a à peine un an et j'ai renié le moi de l'année dernière, jugeant que ses pensées étaient stupides...

Il faut que j'en parle : j'ai un très gros impression de ne pas être vivant mais je me sens vivant dans le présent immédiat.
Oui j'ai l'impression d'avoir déjà été mort dans le passé.

Ne me dites pas que je subis une crise existentielle, je ne suis pas un de ces faibles, je ne déprime jamais, je n'ai pas de processus de réflexion vu que j'ai abouti à des conclusions.