L'étrange silence des médias sur les révélations sur la "chasse aux Juifs" d'Amsterdam (2025)

L'étrange silence des médias sur les révélations faites par la justice néerlandaise sur la "chasse aux Juifs" d'Amsterdam,
Zoltán Kottász

Atlantico, jeudi 13 mars 2025
atlantico.fr/article/decryptage/letrange-silence-des-medias-sur-les-revelations-faites-par-la-justice-neerlandaise-sur-la-chasse-aux-juifs-damsterdam

De nouvelles preuves révèlent que l'attaque a été minutieusement planifiée dans des groupes de discussion, les suspects incitant à la violence et partageant un discours antijuif brutal.

Cinq autres suspects ont comparu devant le tribunal pour les attaques brutales contre des supporters de football juifs à Amsterdam en novembre dernier, tandis que les médias libéraux occidentaux restent cyniquement silencieux sur l'incident.

L'un des accusés, Mounir M., 32 ans, est accusé d'être l'administrateur du groupe WhatsApp où la violence a été incitée et organisée. Selon les informations recueillies par le tribunal, les membres du groupe s'encourageaient mutuellement à « traquer les Juifs ».

Cinq autres suspects ont comparu devant le tribunal pour les attaques brutales contre des supporters de football juifs à Amsterdam en novembre dernier, tandis que les médias libéraux occidentaux restent cyniquement silencieux sur l'incident.

L'un des accusés, Mounir M., 32 ans, est accusé d'être l'administrateur du groupe WhatsApp où la violence a été incitée et organisée. Selon les informations recueillies par le tribunal, les membres du groupe s'encourageaient mutuellement à « traquer les Juifs ».

Des messages échangés entre les hommes accusés d'avoir perpétré des actes de violence ciblée contre des Juifs ont été lus lors du procès, confirmant que l'horrible attaque contre les supporters de l'équipe de football israélienne du Maccabi Tel Aviv avait été planifiée de longue date.

Des messages tels que « [nous] n'aurons peut-être plus jamais l'occasion de tabasser ces foutus Juifs » et « nous devons faire ressentir à ces Juifs cancéreux ce qu'ils ont fait à nos frères » ont été partagés entre les hommes alors qu'ils préparaient leur attaque brutale.

Cependant, les médias occidentaux progressistes sont restés silencieux sur les révélations choquantes révélées lors du procès.

Comme nous l'avions déjà signalé, 20 à 30 personnes ont été blessées, dont certaines hospitalisées, en novembre dernier, après l'agression de supporters de football israéliens par une foule pro-palestinienne à Amsterdam, après un match entre l'équipe néerlandaise de l'Ajax et le club israélien du Maccabi Tel Aviv.

Des images largement diffusées sur les réseaux sociaux ont capturé des moments de violence effroyable, notamment des agresseurs exigeant de leurs victimes qu'elles dénoncent Israël et prêtent allégeance à la cause palestinienne. Les auteurs ont fièrement filmé leurs actes, et des preuves ont par la suite été révélées que des groupes WhatsApp et Telegram avaient été créés à l'avance pour coordonner ces attaques.

L'agression a été qualifiée de « pogrom » et de « chasse aux Juifs » par des dirigeants conservateurs, comme Geert Wilders, chef du principal parti au pouvoir aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté.

Les politiciens et commentateurs de gauche ont cependant choisi d'ignorer les preuves et de qualifier les événements de « violences de rue » et d'« émeutes », comme si des Juifs et des Arabes en avaient été victimes.

En décembre, cinq suspects ont été condamnés pour leur rôle dans les violences, la peine la plus lourde étant une peine de six mois de prison. Certains hommes auraient incité à la violence sur des groupes de discussion et partagé des informations sur les allées et venues de supporters du Maccabi. D'autres ont été condamnés pour violences physiques, comme avoir donné des coups de pied à la tête ou frappé leurs victimes alors qu'elles étaient à terre.

« Pour l'observateur rationnel, il était clair dès le départ que ce qui s'est passé à Amsterdam était un pogrom », écrit Brendan O'Neill, rédacteur politique en chef de Spiked. Pourtant, la gauche reste ignorante ou silencieuse sur la véritable nature de l'agression et de ses conséquences.

Le cynisme impitoyable de nombreux observateurs qui ont suivi le pogrom d'Amsterdam a révélé la cruauté néoraciste des politiques identitaires. Leur déni de la chasse aux Juifs était alimenté par la croyance erronée selon laquelle les Juifs ne peuvent jamais être des victimes. Après tout, les Juifs font partie des « privilégiés » et les migrants arabes des « opprimés ». Et comment les « privilégiés » peuvent-ils subir un pogrom aux mains des « opprimés » ? Ils ont sacrifié la vérité sur la chasse aux Juifs d'Amsterdam sur l'autel de l'idéologie.

Comme l'a récemment déclaré Raouf Leeraar, directeur des politiques à la Fondation des Alliés d'Israël pour l'Europe, à europeanconservative.com :

Au départ, les attaques antisémites ont été largement condamnées. Mais dès que les enquêtes ont révélé que les auteurs étaient majoritairement des immigrants musulmans, le discours a changé. Soudain, les assaillants sont devenus des victimes – dépeints comme des individus marginalisés réagissant à la discrimination ou à la colère contre Gaza – tandis que les véritables victimes étaient subtilement blâmées pour leur prétendue provocation.

Cet article a été publié initialement sur le site The European Conservative : europeanconservative.com/articles/news/media-silent-as-court-hears-shocking-details-of-amsterdam-jew-hunt/