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Fiktiv France - France Televisions - La 1ere Radio

Nov 11th, 2020
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  1. Radio Ô, est une webradio nationale française de France Télévisions consacrée à la musique et à l'information des outre-mer.
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  3. Radio Ô est créée par RFO le 21 juin 2008 à l'occasion de la fête de la musique. Elle ne diffuse à ses débuts qu'une programmation reflétant la diversité et la richesse des musiques de l'Outre-mer. Radio Ô se fait la vitrine de toutes ces sonorités venues du monde entier.
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  5. Le siège de Radio Ô est situé au 35-37 rue Danton à Malakoff dans les Hauts-de-Seine qui est aussi le siège parisien de Réseau Outre-Mer 1re.
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  7. Radio Ô a pour mission de valoriser les musiques et les cultures des outre-mer au plan national. Elle vise également d’autres Français ou étrangers puisqu'elle est librement accessible sur Internet.
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  9. En tant que webradio, Radio Ô est uniquement diffusée sur Internet, permettant ainsi de toucher un public mondial à un moindre coût de diffusion. Radio Ô diffuse aussi une petite session d'information sur l'outre-mer sur les antennes de France Inter, France Info et RFI.
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  11. Radio Ô diffuse les musiques des aires Antilles-Caraïbes (Jamaïque, Cuba, Haïti)-Guyane, d'Amérique centrale, d'Amérique du Nord, du Brésil, d'Amérique du Sud, de l'Océan Indien (Madagascar, Maurice, Rodrigues, Seychelles, Afrique du Sud, Afrique de l’Est) et de l'océan Pacifique (Océanie, Australie, Nouvelle-Zélande, Archipel des Polynésie) : gwo ka, bèlè, maloya, sega, biguine, jazz créole, rock, kanéka, traditionnels polynésiens, mgodro, shigoma, deba, saleg, zouk, reggae, calypso, kompa et salsa rythment l'antenne, de même que les artistes ultramarins de premier plan de la chanson française (Laurent Voulzy, Henri Salvador, Gérald De Palmas, Doc Gynéco, Joey Star, Ben l’Oncle Soul, Tété, Julien Clerc, Mike Ibrahim, Philippe Lavil, Colonel Reyel, Tonton David, Jocelyne Beroard ou Kassav'). Les jeunes artistes d’outre-mer sont aussi mis en avant dans une vigoureuse politique de soutien et de valorisation des nouveaux talents.
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  13. Avec 15 rendez-vous d'informations par jour, de 6 heures à 21 heures, du lundi au vendredi, Radio Ô est le premier diffuseur d'informations en continu sur l'outre-mer. Elle s'appuie sur les rédactions des radios Outre-Mer 1re dont elle est la tête de réseau au sein du Groupe France Télévisions. Le week-end, la grille se détend et permet d'entendre les magazines et les émissions produites par la rédaction et les programmes de Radio Ô qui donnent à entendre la voix des hommes et des femmes qui font l'outre-mer partout dans le monde.
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  16. Guadeloupe La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans le département d'outre-mer de la Guadeloupe et les collectivités d'outre-mer de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin.
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  18. En 1937, le radio-amateur André Haan, propriétaire d’un magasin de postes de radio et d’appareils électriques américains à Pointe-à-Pitre, et Roger Babin créent la première station de radio privée en Guadeloupe, Radio–Guadeloupe à Pointe-à-Pitre, émettant sur 40,29 mètres avec un émetteur à ondes courtes de 150 watts, construit par André Haan avec des pièces importées des États-Unis et dont le rayon d’action couvrait toute la Guadeloupe et les îles voisines. Les premiers auditeurs étaient quelques Guadeloupéens parmi les plus aisés possédant des postes récepteurs, achetés chez M. Haan, sur lesquels ils écoutaient déjà des émissions en langue anglaise ou espagnole en provenance de Puerto Rico.
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  20. Un second studio est installé à Basse-Terre dans un petit local situé en plein cœur de la ville derrière le Champ d’Arbaud Hôtel Royal. La première émission depuis ce studio a lieu en mars 1945, lorsque Georges Godebert, ancien radiotélégraphiste de l’Aéronavale aux Antilles entré en qualité de speaker à Radio-Guadeloupe en 1943 sous le pseudonyme d'"ami Georges", prononce ces mots : « Ici Radio Guadeloupe, poste national français ». La station est vite confrontée à d’énormes difficultés financières liées aux coûts techniques et de fonctionnement qui sont entièrement supportés par André Haan. En décembre 1945, celui-ci demande 1 300 000 francs à la colonie pour assurer le fonctionnement de sa station de radio, mais il ne se voit proposer par les Conseillers Généraux que 350 000 francs et est donc contraint de cesser d'émettre le 1er janvier 1946. Les conseillers généraux demandent alors que la colonie rachète le poste de Radio-Guadeloupe comme leurs collègues de l'île sœur l'ont fait pour Radio-Martinique, mais rien ne se fait. Après quelques mois d'interruption, Radio-Guadeloupe, reprend ses émissions grâce à de nombreuses subventions qui lui permettent de s'équiper. À la fin de 1946, la station possède un speaker, un speaker adjoint, un opérateur, une dactylo. Le personnel est d'abord formé sur place, jusqu'à l'arrivée du premier journaliste métropolitain, Jacques de Calande, qui devint ensuite directeur à Radio-Alger. Jacqueline Baudrier, jeune institutrice de Pointe-à-Pitre découverte par André Haan lors des Jeux Floraux des poètes antillais, y fait ses débuts de 1948 à 1950.
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  22. Radio-Guadeloupe déploie de grands efforts pour informer ses auditeurs sur tout ce qui se passe dans l'île. Un récepteur d'information installé à Destrellan, à une dizaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre, et appartenant à la T.S.F. permet à Georges Godebert de lire chaque matin le bulletin des nouvelles qui lui est communiqué. Les avis d'obsèques sont lus à l'antenne (tradition toujours en place aujourd'hui) et les reportages en direct sur les grands évènements sportifs comme les matchs de football, de boxe, ou le Tour cycliste de la Guadeloupe retiennent particulièrement l'attention des auditeurs. La station possède aussi sa troupe théâtrale qui interprète en direct des pièces de Molière et Racine.
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  24. La Guadeloupe devient un département français le 19 mars 1946, ce qui entraîne l'application des lois métropolitaines sur l'archipel. En conséquence, l'ordonnance du 23 mars 1945 instaurant en France un monopole d'État sur la radiodiffusion entre en application en 1948 et Radio-Guadeloupe est nationalisée, passant alors sous la direction de l'établissement public chargé de ce monopole, la R.D.F., qui devient la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) l'année suivante.
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  26. En mars 1951, la station émet sur 636 Kcs, chaque jour de 16 h 15 à 17 h 45 et la nuit de 22 h 45 à 1 h 0, avec une puissance de 1 kilowatt.
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  28. Par la suite, Radio-Guadeloupe appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de juin 1964. Les deux journalistes les plus célèbres de cette époque sont Henry Métro et Christian de Biasi, sans oublier Tony Turkhem, Roger Bordy, Pierre Mauranyapin et Raynaud.
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  30. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. en 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Guadeloupe le 6 janvier 1975.
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  32. Le 31 décembre 1982, la chaîne prend le nom de RFO Guadeloupe à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Guadeloupe va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales.
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  34. En février 1999, RFO Guadeloupe devient Radio Guadeloupe, à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
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  36. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Guadeloupe. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer Première pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Guadeloupe devient ainsi Guadeloupe Première.
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  38. Depuis 2000, Guadeloupe La Première Radio-Télé-Internet est installée au Morne Bernard – Destrellan dans la commune de Baie-Mahault sur 2 hectares de terrain au sein d'un immeuble utramoderne de 4200 m² en forme de tube tronqué, œuvre du cabinet d'architectes Quentin et Rossi à Ivry-sur-Seine, et qui abrite l’ensemble des moyens de production de radio et télévision.
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  40. Le pôle dispose aussi de bureaux décentralisées en Basse-Terre et Saint-Martin qui ne disposent pas de leur propre édition du journal mais sont de simples bureaux de renseignements et de recherches.
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  42. Les missions de Guadeloupe La Première sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'archipel dans l'espace guadeloupéen et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
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  44. Guadeloupe La Première est diffusée en Guadeloupe, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin sur le réseau hertzien analogique en modulation d'amplitude sur la fréquence 640 kHz et sur la bande FM via huit émetteurs. Elle est aussi accessible par satellite sur CanalSat Caraïbes et en streaming sur son site internet. Elle est également audible en France métropolitaine sur Freebox TV et le bouquet TV de SFR. Le pôle Guadeloupe La Première Radio-Télé-Internet diffuse aussi France Inter sur l'ancien réseau RFO 2.
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  46. Guadeloupe La Première diffuse des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France. Guadeloupe La Première couvre également les grands rendez-vous sportifs, les matchs de football de la Ligue 1, les courses cyclistes régionales et de nombreuses autres grandes manifestations sportives. Elle est aussi présente lors des échéances politiques et des grandes manifestations culturelles et en assure une couverture médiatique de proximité.
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  49. Guyane La Première est une station de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans le département d'outre-mer de la Guyane française.
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  51. La RTF lance la première radio de Guyane le 9 juin 1951, sous l’appellation Radio-Cayenne. Elle est animée par des bénévoles et émet, à ses tout débuts, en direct de la préfecture de Cayenne de 18h30 à 19h30 deux fois par semaine. À partir du 1er janvier 1953, elle émet tous les jours sur 49,50 de longueur d’onde, fréquence 6 199 kcs, puis sur ondes courtes.
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  53. À cette époque, il n’y a qu’un journal parlé d’information, celui de Paris, diffusé à 20 heures. La station réalise beaucoup d'émissions en direct de son premier studio pour lequel trois années de réglage sont nécessaires pour obtenir une bonne acoustique. Des émissions comme Les Maîtres du mystère ou Le Théâtre de l’étrange' obtiennent beaucoup de succès.
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  55. La RTF devient l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) en juin 1964 et la radio change de nom pour devenir Radio-Guyane. Elle émet sans interruption de 6 h à 22 h à partir de 1973.
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  57. À la suite de l'éclatement de l'ORTF en juillet 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Guyane le 6 janvier 1975.
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  59. Le 31 décembre 1982, FR3 Guyane prend le nom de RFO Guyane à la suite de la création de la société nationale de programmes Radio-télévision française d'outre-mer (RFO) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Guyane va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales.
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  61. En février 1999, RFO Guyane devient Radio Guyane, à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
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  63. La loi de réforme de l'audiovisuel no 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Guyane. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010, depuis les studios de RFO Guyane, le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Guyane devient ainsi Guyane 1re.
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  65. Guyane 1re Radio-Télé-Internet est maintenant installée dans la zone d'activité du Moulin à Vent à Remire-Montjoly, ville résidentielle située au sud-est de Cayenne, dans un bâtiment de 4 400 m2 entièrement équipé en matériels numériques. Le pôle dispose aussi d'un bureau décentralisé avec deux journalistes à Saint-Laurent-du-Maroni.
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  67. Les missions de Guyane 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique du département dans l'espace sud-américain et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
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  69. Guyane 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en FM via vingt-sept émetteurs TDF couvrant l’ensemble du département. Elle est aussi accessible par satellite sur CanalSat Caraïbes et en streaming sur son site internet. Elle est également audible en France métropolitaine sur Freebox TV et le bouquet TV de SFR. Le pôle Guyane 1re Radio-Télé-Internet diffuse aussi France Inter en direct sur l'ancien réseau RFO 2 (100 et 102 MHz) et RFI en direct sur l'ancien troisième canal de RFO.
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  71. Guyane 1re diffuse un programme généraliste qui concerne toutes les composantes de la société guyanaise avec des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France.
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  74. Martinique La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans le département d'outre-mer de la Martinique.
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  76. Radio Martinique est créée à Dillon (quartier populaire de Fort-de-France) par M. et Mme Antoine Séri. Cette radio privée est autorisée à émettre ses programmes le 22 octobre 1937, dans le cadre des autorisations précaires et révocables accordées par le monopole d’État français sur la radiodiffusion à des personnes privées.
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  78. À la fin des années 1930, Radio Martinique émet quotidiennement pendant trois heures et demie sur deux longueurs d’onde différentes, entre 12h15 et 13h45, puis entre 19h et 21h sur 9700 Kcs avec une puissance de 1 kilowatt, ce qui lui permet de rayonner dans toute la colonie mais également sur tous les postes de l’Amérique centrale, l’Est des États-Unis, le Canada ou même le Brésil. Elle y est même mieux entendue que la station métropolitaine de Paris Mondial. Dans cette perspective, un rapport datant du 16 novembre 1939, énonce le fait que Radio Martinique constitue un précieux instrument de propagande française qu’il est essentiel d’exploiter afin de combattre efficacement la propagande allemande dans les deux Amériques. En effet, le communiqué de presse quotidien du Service de l’Information de la colonie est traduit et diffusé en allemand, anglais et espagnol, tous les jeudis à 13h une émission en espagnol portant sur des questions de civilisation française est animée par M. Durand, les émissions en français comprennent des commentaires de presse extraits de Paris Mondial, dont Radio Martinique est le relai officiel, ainsi que des causeries. Une place est aussi faite à certains événements culturels caribéens, et notamment, les représentations musicales d’artistes qui ont manifesté le désir de faire apprécier leur talent aux auditeurs de Radio Martinique.
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  80. En septembre 1939, le contrôle de l’information est officialisé et imposé en France et dans ses colonies, y compris aux stations privées. Fondé la même année, le Service Général de l’information, dépendant du Cabinet du Gouverneur, a pour vocation le contrôle de la radio, des films cinématographiques et de la presse. Radio Martinique est donc soumise à l’examen du Chef du Service général de l’information qui a le droit d’interdire l’émission de toute nouvelle controversée ou tendancieuse. Ainsi, le Haut Commissaire de la République aux Antilles et à la Guyane, l’Amiral Robert, informe-t-il régulièrement les autorités étatiques du non-respect des règles de la censure par Radio Martinique. Dans ces conditions, les journalistes se trouvent dans l’obligation de mobiliser d’autres sources d’informations que les sources officielles délivrées par le gouvernement colonial pour élaborer leurs dépêches, au premier rang desquelles figurent les radios insulaires des îles voisines de langue anglaise ou espagnole. Au début des années 1940, ces radios semblent en effet mieux informées que Radio Martinique, qui reçoit régulièrement des réprobations de ses auditeurs quant au contenu jugé trop ténu de ses bulletins de nouvelles.
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  82. Avec l'entrée en guerre, Radio Martinique doit interrompre ses programmes, mais parvient à les rétablir officiellement dès 1943, avant la fin du conflit. Antoine Séri et son fils Roland accomplissent un tour de force en rétablissant par les moyens du bord la longueur d’onde de 31 mètres que le gouvernement de Vichy avait supprimée. Dans ce contexte de guerre, et par conséquent, de propagande, le poste martiniquais reste à l’entière disposition du gouvernement provisoire de la République française. Radio Martinique reprend ses programmes dans leur intégralité mais avec des ressources économiques provenant de la publicité seule, le poste a du mal à faire face aux frais nécessaires à son fonctionnement. Considérablement réduits des suites de la Guerre, Antoine Séri, directeur de la radio se retrouve dans l’obligation de solliciter une aide financière du gouvernement colonial. Dès lors, en échange du versement d’une subvention mensuelle permettant à Radio Martinique, provisoirement et à titre précaire, de couvrir ses frais généraux et de continuer ses émissions en l’exemptant des droits de douane sur les pièces de rechange nécessaires à l’exploitation du poste ainsi que sur les disques de musique enregistrée, cette dernière devra consacrer quatre heures de sa programmation aux publics antillais et étrangers sur lesquels le Gouvernement désire exercer sa propagande. Elle devra également soumettre au Service Général de l’information la publicité et l’ensemble des programmes de ses émissions une fois par semaine.
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  84. Le gouvernement français promulgue l’ordonnance du 23 mars 1945 portant sur la nationalisation des radios privées diffusant en ondes moyennes qui stipule que désormais aucune station privée n’a la possibilité en France de diffuser ses programmes. Le texte révoque l’ensemble des autorisations accordées antérieurement et toute nouvelle installation de moyens de diffusion est proscrite. Le monopole d’État en matière de radiodiffusion acquiert une portée nouvelle en se transformant en droit exclusif d’exploitation au profit de l’État. En vertu de cette ordonnance et pour pérenniser cette emprise, l’État rachète l’ancienne radio privée Radio Martinique, qui ne peut se soustraire à cette cession effectuée avec l’accord du Conseil Général, et qui passe alors sous la direction de l'établissement public responsable de ce monopole, la Radiodiffusion française (R.D.F.), placée sous le contrôle du Ministère de l’Information. La R.D.F., avec le soutien du gouvernement colonial qui voit dans la radiodiffusion un instrument indispensable à l’action gouvernementale, prend en charge dès 1945 les installations de radiodiffusion dans la colonie. Le 12 juillet 1945, la R.D.F. lance sa première émission depuis le pavillon Bougenot, rue Victor Sévère à Fort-de-France, près de la Préfecture, dans les anciens locaux de Service de l’Information sous le gouvernement de l’Amiral Robert. La radio qui n’émet que quatre à cinq heures par jour, dépend de la Préfecture et c’est la Marseillaise qui annonce durant cette période le début et la fin des programmes. À l’antenne, le speaker en avise les auditeurs : « Neuf heures vont bientôt sonner. Dans quelques instants, la Marseillaise, notre Marseillaise, terminera cette émission ». Les informations sont lues par des speakers au ton volontairement impersonnel et non par les journalistes eux-mêmes ; les bulletins prenant, en conséquence, la forme figée de communiqués officiels, de conférences. L’autorité préfectorale contrôle également la totalité de la production et de la diffusion radiophonique de l’ensemble des programmes. Malgré l'ambition affichée d’adapter le paysage audiovisuel aux spécificités des auditeurs, la plupart des programmes sont des copies d’émissions produites en métropole régulièrement acheminées depuis Paris, marquant l’absence à l'antenne des populations créoles. La Martinique étant devenue un département français le 19 mars 1946, Radio Martinique initie une politique de réaménagement de sa programmation dès 1947 en apportant des innovations à ses programmes pour les rendre toujours plus vivants et attractifs. Mais les émissions phares restent les chroniques, les bulletins d’informations nationales et internationales, les commentaires, les commentaires militaires, les revues de presse, et des reportages dont certains ont trait à des faits ou événements nationaux mais sont traités via le prisme local et insulaire. Jusqu’à la fin des années 1950, les programmes de Radio Martinique sont élaborés au sein même de la Préfecture dans une seule et même grande salle où les différents services se recouvrent. Le déménagement dans les locaux de Clairière à Fort-de-France et l’arrivée de Salvat Etchart contribuent en effet à une meilleure organisation et à la professionnalisation de la production des programmes. Avec Salvat Etchart, métropolitain d’origine basque, s’ébauche une nouvelle politique éditoriale visant à considérer davantage les particularités locales des auditeurs auxquels s’adressent ces programmes. Cependant, la plupart des programmes proviennent toujours de Paris et l’ensemble des émissions est scrupuleusement examiné par les instances centrales avant diffusion. La radio reste encore largement une radio d’État, et l’apparition de la langue créole et les expressions culturelles antillaises et caribéennes y sont parcimonieuses. La radio a largement contribué à l’amélioration de la vie quotidienne, et en particulier à la prévention des catastrophes naturelles. Dès que le nécessite l’actualité, les programmes sont interrompus pour la transmission des informations d’importance telles que les cyclones ou les incendies.
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  86. La R.D.F. devient la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) en 1949. La politique de régionalisation menée depuis la Métropole permet à la radio de se rapprocher de l’auditeur, de ses préoccupations et de ses centres d’intérêt dans sa localité. Afin de favoriser la production audiovisuelle régionale, ce mouvement de décentralisation s’engage avec la création, à partir de 1963, de bureaux régionaux d’information chargés de garantir la production de programmes culturels et d’informations infranationaux dans chaque région française.
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  88. Par la suite, Radio Martinique appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de juin 1964.
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  90. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. en 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Martinique le 6 janvier 1975.
  91.  
  92. Le 31 décembre 1982, la chaîne prend le nom de RFO Martinique à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Martinique va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales.
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  94. En février 1999, RFO Martinique devient Radio Martinique, à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
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  96. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Martinique. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Martinique devient ainsi Martinique 1re.
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  98. Le premier studio de Radio Martinique de 1937 à 1945 était situé à Fort-de-France dans le quartier de Dillon. Après le rachat de la station par l'État en 1945, les studios déménagent dans le pavillon Bougenot, rue Victor Sévère à Fort-de-France, près de la Préfecture, dans les anciens locaux de Service de l’Information. En 1947, la R.D.F. déménage ses locaux dans le quartier de Clairière, sur les hauteurs de Fort-de-France. La R.T.F., l'O.R.T.F., FR3-Martinique, puis RFO Martinique et Martinique 1re aujourd'hui occupent toujours ces locaux qui abrite l’ensemble des moyens de production de radio et télévision. Le nouveau directeur régional, Augustin Hoareau, installera Martinique 1ère dans ses nouveaux locaux de la Tour Lumina en 2018.
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  100. Les missions de Martinique 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'île dans l'espace caribéen et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
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  102. Martinique 1re diffuse des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France. Elle est aussi présente lors des échéances politiques et des grandes manifestations culturelles et en assure une couverture médiatique de proximité.
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  105. Mayotte La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans le département d'outre-mer de Mayotte.
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  107. Le 1er septembre 1960, la Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFOM) organise la pose de la première pierre de la maison de la Radio à Dzaoudzi, dans le quartier de la Ferme en Petite-Terre sur l'île de Mayotte, dans ce qui est alors le territoire d'outre-mer français de l'Archipel des Comores. Les premières émissions de Radio Comores en phase d'essai ont lieu en février 1961 depuis l'émetteur de Dzaoudzi.
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  109. La SORAFOM devient l'Office de coopération radiophonique (OCORA) en 1962, placé sous le giron de la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.). Par la suite, la station appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de juin 1964 et quitte la Ferme le 15 octobre 1967, pour implanter ses studios à Moroni, en Grande-Comore.
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  111. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. le 31 décembre 1974 et de la création de la nouvelle société nationale de programme France-Régions 3 responsable de toutes les chaînes de radio et de télévision régionales, la station devient FR3-Comores le 6 janvier 1975, puis FR3 Mayotte le 14 décembre 1975, à la suite de la déclaration d'indépendance de la République fédérale islamique des Comores. Les studios regagnent alors Mayotte pour s'implanter à Pamandzi en Petite-Terre dans des locaux loués à la Collectivité Territoriale.
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  113. Le 31 décembre 1982, la chaîne prend le nom de RFO Mayotte à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO par transfert des activités de FR3 pour l'Outre-mer.
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  115. Radio Mayotte est créée en février 1999 lors de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
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  117. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Mayotte. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Mayotte devient ainsi Mayotte La 1re.
  118.  
  119. Les missions de Mayotte La 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'île dans le bassin de l'Océan Indien et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
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  121. Mayotte La 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en modulation d'amplitude et en FM via six émetteurs TDF couvrant l’ensemble du département de Mayotte. Elle est aussi accessible en streaming sur son site internet. Le pôle Mayotten La 1re Radio-Télé-Internet diffuse aussi France Inter en direct 24 h sur 24.
  122.  
  123. Mayotte La 1re diffuse des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France. Elle diffuse 16 heures de programmes et d'information en français et en mahorais et relaie la nuit RFI à partir de 22h.
  124.  
  125. ===
  126. Nouvelle-Calédonie La Première est une chaîne de radio publique généraliste française de proximité de France Télévisions diffusée dans la collectivité territoriale de Nouvelle-Calédonie.
  127.  
  128. C'est le 3 juin 1937 qu'a lieu la première diffusion de Radio-Nouméa Amateur, à partir d'un poste émetteur fabriqué par le commerçant, photographe et électricien amateur Charles Gaveau. Elle devient rapidement la radio officielle de la colonie, et est entendue dans toute la Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux Nouvelles-Hébrides, en Nouvelle-Guinée et à Hawaii. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle est la voix de la France libre dans la région Asie-Pacifique. Elle est rebaptisée à la Libération la « Voix de la France dans le Pacifique ».
  129.  
  130. En 1954, elle participe à la création de la Radiodiffusion de la France Outre-Mer (RFOM) puis, l'année suivante, de la Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFROM), et reprend le nom de Radio-Nouméa. Il s'agit d'une propriété du Territoire d'outre-mer jusqu'à 1959, date à laquelle elle passe sous le giron de la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) et donc de l'État. Par la suite, Radio-Nouméa appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de 1964.
  131.  
  132. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. en juillet 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Nouvelle-Calédonie le 6 janvier 1975.
  133.  
  134. Le 31 décembre 1982, FR3-Nouvelle-Calédonie prend le nom de RFO Nouvelle-Calédonie à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Nouvelle-Calédonie va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales.
  135.  
  136. Le 1er février 1999, RFO Nouvelle-Calédonie devient Radio Nouvelle-Calédonie (RNC), à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
  137.  
  138. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Nouvelle-Calédonie. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Nouvelle-Calédonie devient ainsi Nouvelle-Calédonie 1re.
  139.  
  140. Le siège et les studios de Nouvelle-Calédonie 1re sont situés sur le Mont Coffyn au 1 de la rue Maréchal Leclerc à Nouméa.
  141.  
  142. Les missions de Nouvelle-Calédonie 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'île dans l'espace mélanésien et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Confrontée à la concurrence de quatre radios locales privées, dont deux ayant une orientation politique marquée (anti-indépendantiste pour Radio Rythme Bleu et indépendantiste pour Radio Djiido), elle est chargée de représenter la diversité et la neutralité.
  143.  
  144. Nouvelle-Calédonie 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en onde moyenne sur les fréquences 666 kHz et 729 kHz et en FM sur six fréquences (89.0 et 90.0 MHz à Nouméa, 91.0 MHz à Acoua, Koumac, Thio et Yaté) couvrant l’ensemble de l'archipel de la Nouvelle-Calédonie. Elle est aussi accessible par satellite sur CanalSat Calédonie et en streaming sur son site internet. Elle est également audible en France métropolitaine par ADSL sur Freebox TV et le bouquet TV de SFR.
  145.  
  146. Nouvelle-Calédonie 1re diffuse des émissions locales, mais également produites par la station parisienne d'Outre-Mer 1re (Radio Ô) ou issues de radios métropolitaines, essentiellement du groupe Radio France.
  147.  
  148. ===
  149. Polynésie La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité d'Outre-Mer 1re diffusée en Polynésie française. Les rédactions Radio sont bilingues (français-tahitien) et assurent une couverture de l’actualité locale et régionale.
  150.  
  151. François Mitterrand, Ministre de la France d'Outre-Mer, décide de doter les Établissements français de l'Océanie d'une radio digne de la présence française dans la zone. Radio Tahiti est ainsi créée en 1949 et diffuse trois heures par jour d'émissions qui passe à quatre heures en 1952.
  152.  
  153. Par décret du 14 septembre 1954, toutes les radios d'outre-mer sont réunies sous le sigle de la RFOM (Radiodiffusion de la France Outre-Mer) qui devient Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFOM) l'année suivante, puis Office de coopération radiophonique (OCORA) en 1962 sous le giron de la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.). Par la suite, Radio-Tahiti appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de 1964.
  154.  
  155. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. le 31 décembre 1974 et de la création de la nouvelle société nationale de programme France-Régions 3 responsable de toutes les chaînes de radio et de télévision régionales, Radio Tahiti devient FR3-Tahiti le 6 janvier 1975. En décembre 1982, FR3-Tahiti prend le nom de RFO Tahiti à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’outre-mer.
  156.  
  157. RFO change de locaux et s'installe dans son nouveau siège au Centre Pamatai en juin 1997.
  158.  
  159. Le 1er février 1999, RFO Tahiti devient Radio Polynésie à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
  160.  
  161. Une fréquence radio unique est mise en place en octobre 2000 pour une grande partie de l'île de Tahiti, le 89,0 MHz.
  162.  
  163. Le 12 octobre 2010, Rémy Pflimlin annonce le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de télévisions et de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Polynésie devient Polynésie 1re.
  164.  
  165. Les missions de Polynésie 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'archipel dans l'espace polynésien et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
  166.  
  167. Polynésie 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en onde moyenne sur la fréquence 738 kHz et en FM via quarante-six émetteurs couvrant l’ensemble des cinq archipels de la Polynésie française. Elle est aussi diffusée par satellite sur Tahiti Nui Satellite et Intelsat 701 et en streaming sur son site internet.
  168.  
  169. Polynésie 1re diffuse 5892 heures de programmes locaux chaque année, mais également des émissions produites par la station parisienne d'Outre-Mer 1re (Radio Ô) ou issues de radios métropolitaines, essentiellement du groupe Radio France.
  170.  
  171. ===
  172. Réunion La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans le département d'outre-mer de La Réunion.
  173.  
  174. Dès 1923 une station de T.S.F. est créée dans l’aile gauche de la caserne d’artillerie désaffectée du Barachois de Saint-Denis, alors que le pylône du Barachois, avec ses 75 mètres de haut, est achevé le 9 août de la même année.
  175.  
  176. La radiodiffusion pénètre à partir de 1926 quelques foyers réunionnais qui s’équipent d’énormes postes pour écouter essentiellement musiques, nouvelles et entretiens. Le prince Vinh-San et son assistant René Demarne organisent le premier "radio-concert" par T.S.F. le 24 septembre 1927 à 20 h 30. Pour l'occasion, La Marseillaise, sur disque, ouvre l’émission, suivie d'une allocution du maire de Saint-Denis, du premier chant en direct, celui de Georges Fourcade interprétant "Mon Doudou", d'une prestation d'un ensemble musical, d'une causerie et de plusieurs pièces radiophoniques. Quelques mois plus tard, est diffusé le premier programme radio de l’île en 1928.
  177.  
  178. L'expérience devient quotidienne avec la création de Radio-Saint-Denis en 1929 par les deux radio-amateurs pour le plaisir de quelques privilégiés. René Demarne en est à la fois l’unique journaliste, animateur et technicien. Il s'entraîne deux quarts d'heure par jour, puis envoie quelques heures de musique et d'informations, permettant aux Réunionnais d'entendre presque instantanément des nouvelles, qui, auparavant mettaient trois mois à parvenir dans l'île et aux aviateurs d'être mieux informés des conditions météorologiques pour effectuer leurs raids audacieux. La radio est une annexe des PTT qui fonctionne dans trois pièces de l'ex-caserne d'artillerie du Barachois qu’elle partage avec la TSF, et qui est écoutée sur des postes de réception publics répartis un peu partout dans l’île.
  179.  
  180. Dès le mois de mars 1938, la station commence à faire des directs et ses dirigeants déclarent vouloir en faire « la voix de La Réunion dans l'Océan Indien ». La première émission en créole est proposée le 5 juin 1938. Mais les programmes se tournent très vite vers l’actualité et la musique du reste du monde plutôt que vers l’actualité réunionnaise, une attitude qui est renforcée par le contexte mondial de l’approche de la Seconde Guerre mondiale.
  181.  
  182. Le régime de Vichy fait de Radio Saint-Denis une structure indépendante baptisée Radio Nationale chargée d'assurer la propagande.
  183.  
  184. La Réunion devient un département français le 19 mars 1946, ce qui entraîne l'application des lois métropolitaines sur l'île. En conséquence, l'ordonnance du 23 mars 1945 instaurant en France un monopole d'État sur la radiodiffusion entre en application en 1948 et Radio-Saint-Denis passe alors sous la direction de l'établissement public responsable de ce monopole, la R.D.F., qui renforce la puissance et le nombre d’émetteurs dans l’île. La barrière du relief fait que seul le nord de l’île est couvert correctement.
  185.  
  186. La R.D.F. devient Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) en 1949. Pour ses bulletins d'information, la station a d'abord accès, dès 1955, au service Afridascar de l’AFP concernant l’Afrique et Madagascar, pays auxquels est alors assimilée La Réunion aux yeux des responsables parisiens de la R.T.F., mais les informations fournies ne correspondent pas aux attentes des Réunionnais. Les protestations répétées de Jean Vincent-Dolor, responsable de l’information, auprès de sa direction trouvent un écho favorable grâce à l'intervention en 1963 de l’entourage du nouveau député de La Réunion, Michel Debré, par laquelle les journalistes obtiennent enfin l'accès aux dépêches nationales et internationales de l’AFP.
  187.  
  188. Le sud de l'île accède à son tour à la radio au début des années 1960. Par la suite, Radio-Saint-Denis appartient à l'Office de radiodiffusion télévision française (O.R.T.F.) à partir de juin 1964.
  189.  
  190. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. en juillet 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Réunion le 6 janvier 1975.
  191.  
  192. Le monopole de la radiodiffusion sur l'île tombe le 29 juin 1981 lors du lancement de Radio Détente n° 1, première radio libre, suivie le 14 juillet de Radio Free Dom. Ces radios entendent jouer la carte de la proximité et donner la parole à ceux qui ne passent jamais à la radio en désinstitutionalisant le média. En même temps s'opère le passage à la diffusion en FM de FR3 Réunion, mode de modulation qui garantit une très nette amélioration de la qualité du son et permet la diffusion en stéréo.
  193.  
  194. Le 31 décembre 1982, FR3 Réunion prend le nom de RFO Réunion à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Réunion va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales. Ainsi, la tranche des matinales (5 h 00 – 8 h 00) est complètement refondue dans les années 1990 sur l’initiative du rédacteur en chef Bruno Minas avec des rendez-vous d'information toutes les demi-heures et de nombreuses chroniques incluant notamment l’actualité de la zone Océan indien. Ce rendez-vous se renforce par la mise en place de l'interactivité avec le public en 1994. De nouvelles émissions de contenu voient aussi le jour comme La Réunion lontan, séquence humoristique proposée par Thierry Jardinot pour la promotion de l’emploi, ou La Réunion profonde, échanges avec une figure locale d'un lieu.
  195.  
  196. La suppression de la publicité commerciale sur la radio de RFO Réunion est accordée en janvier 1996 par le ministre des DOM-TOM, Jean-Jacques de Peretti, à la suite des revendications du Front des Ondes Réunionnaises qui rassemble 26 radios locales privées.
  197.  
  198. En février 1999, RFO Réunion devient Radio Réunion, à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
  199.  
  200. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Réunion. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Réunion devient ainsi Réunion 1re.
  201.  
  202. L’O.R.T.F. Réunion était initialement installée rue du Mât-du-Pavillon à Saint-Denis jusqu'en 1970 quand elle déménage dans des bâtiments du Barachois, ancienne caserne d’artillerie, utilisée par la suite comme écurie, puis comme magasin ayant autrefois appartenu à la Compagnie des Indes et aujourd’hui en partie classé Monument historique. La station partageait alors ses locaux avec les PTT. Ce bâtiment étant mal adapté pour la radio et la télévision, France Télévisions a acquis le 17 février 2010 un terrain de 6 500 mètres carrés situé le long du boulevard sud, dans le quartier de la Technopole à l’entrée est de Saint-Denis, pour y construire pour 23 millions d’euros le nouveau siège de Réunion 1re Radio-Télé-Internet dans lequel les services de télévision du pôle ont aménagé le 5 février 2012, suivis le 26 février des services de la radio.
  203.  
  204. Les missions de Réunion 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'île dans le bassin de l'Océan Indien et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
  205.  
  206. Réunion 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en modulation d'amplitude sur les fréquences 1 215 kHz et 666 kHz et en FM via seize émetteurs couvrant l’ensemble de l'île de La Réunion. Elle est aussi accessible par satellite sur CanalSat Réunion, Parabole Réunion et Parabole Maurice et en streaming sur son site internet. Elle est également audible en France métropolitaine sur Freebox TV et le bouquet TV de SFR. Le pôle Réunion 1re Radio-Télé-Internet diffuse aussi France Inter en direct sur l'ancien réseau RFO 2 (91.6 MHz) et France Culture en direct à Saint-Denis sur l'ancien troisième canal de RFO.
  207.  
  208. Réunion 1re diffuse des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France.
  209.  
  210. ===
  211. Saint-Pierre et Miquelon La Première est une chaîne de radio publique généraliste française de proximité de France Télévisions diffusée dans la collectivité d'outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon.
  212.  
  213. Le gouvernement français installe en 1930 à Saint-Pierre un émetteur de 250 watts qui permet de retransmettre, l’après-midi, des programmes diffusés de Paris sur ondes courtes. Un radio club se crée alors à Saint-Pierre pour la diffusion de programmes locaux.
  214.  
  215. Le 1er janvier 1942, les Forces françaises libres prennent la place du radio club et créent un service d’information pour tenir la population au courant des événements de la guerre. La station est rebaptisée Radio Saint-Pierre et ses émissions ont alors lieu chaque soir de 20h30 à 21h30. En 1953, Radio Saint-Pierre s’équipe d’un émetteur plus puissant et de vrais locaux. Elle émet alors chaque jour de 12h00 à 13h00 et de 19h00 à 21h30.
  216.  
  217. En 1954, elle participe à la création de la Radiodiffusion de la France Outre-Mer (RFOM) puis, l'année suivante, de la Société de radiodiffusion de la France d'outre-mer (SORAFROM). En 1959, la Radiodiffusion-télévision française (R.T.F.) prend en charge la direction des stations d’outre-mer. Les crédits augmentent considérablement ce qui permet de passer à 35 heures d’émission par semaine, puis à 44 heures en 1961. Un pylône, installé par la R.T.F. en novembre 1962, permet d'obtenir une amélioration importante de la réception pour les habitants mais aussi pour les marins qui travaillent ou qui croisent au large de l’archipel où la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve est particulièrement active.
  218.  
  219. Par la suite, Radio Saint-Pierre appartient à l'Office de radiodiffusion-télévision française (O.R.T.F.) à partir de 1964 et change de nom pour devenir Radio Saint-Pierre et Miquelon.
  220.  
  221. À la suite de l'éclatement de l'O.R.T.F. en juillet 1974, les stations régionales de radio de l’Outre-mer français sont intégrées à la nouvelle société nationale de programme France Régions 3 (FR3), au sein de la délégation FR3 DOM-TOM. La chaîne devient FR3-Saint-Pierre et Miquelon le 6 janvier 1975.
  222.  
  223. Le 31 décembre 1982, FR3-Saint-Pierre et Miquelon prend le nom de RFO Saint-Pierre et Miquelon à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l’Outre-mer. Durant les quatorze ans qui vont suivre, RFO Saint-Pierre et Miquelon va progressivement se doter d’équipements techniques de qualité afin de produire et diffuser de plus en plus d’émissions régionales. Le nombre d'heures de diffusion augmente dès 1986 et le programme de France Inter est diffusé la nuit à partir de 1987.
  224.  
  225. Le 1er février 1999, RFO Saint-Pierre et Miquelon devient Radio Saint-Pierre et Miquelon, à la suite de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
  226.  
  227. La loi de réforme de l'audiovisuel no 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Saint-Pierre et Miquelon. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Saint-Pierre et Miquelon devient ainsi Saint-Pierre et Miquelon 1re.
  228.  
  229. Le siège et les studios de Saint-Pierre et Miquelon 1re sont installés dans le bâtiment Zazpiak situé au 15 de la rue Gloanec à Saint-Pierre.
  230.  
  231. Les missions de Saint-Pierre et Miquelon 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'île et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô.
  232.  
  233. Saint-Pierre et Miquelon 1re est diffusée sur le réseau hertzien analogique en FM sur trois fréquences : 99,9 MHz depuis l'émetteur du Cap à l’Aigle à St-Pierre (puissance : 2 kW), un émetteur de confort situé sur le Bâtiment du Conseil territorial à l'ancien aéroport à Saint-Pierre qui émet sur 97.9 (puissance : 50 W) et à Miquelon sur 98,9 MHz depuis l'émetteur de la Pointe au Cheval (puissance : 1 kW). Elle est aussi accessible en streaming sur son site internet et par ADSL en France métropolitaine sur Freebox TV et le bouquet TV de SFR.
  234.  
  235. Saint-Pierre et Miquelon 1re diffuse 5735 heures de programmes par an composées d'émissions locales, mais également produites par la station parisienne d'Outre-Mer 1re (Radio Ô) ou issues de radios métropolitaines, essentiellement du groupe Radio France. Saint-Pierre et Miquelon 1re a mis en place une véritable politique de développement de la proximité, avec pour objectif un ancrage encore plus local de la grille. Dans le domaine de l'information locale et régionale, les journaux locaux sont diffusés à heure fixe (7h15, 8h15, 12h00, 12h30 et un flash à 18h00) dans un but de fidélisation des auditeurs. La tranche des matinales a été enrichie avec la mise à l'antenne de plusieurs chroniques locales. La proximité passe également par une plus grande participation des auditeurs sur l'antenne tout au long de la journée.
  236.  
  237. ===
  238. Wallis et Futuna La Première est une chaîne de radio généraliste publique française de proximité de France Télévisions diffusée dans la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna.
  239.  
  240. C’est en 1978 que l’Etat français, en concertation avec le roi Tomasi Kulimoetoke II et la société nationale de programmes FR3, décide de l’implantation d’une station d’information sur le territoire des îles Wallis-et-Futuna. Ce projet était motivé par la volonté affichée des îliens de bénéficier des possibilités, notamment politiques et économiques, qu’offrait l’implantation d’une entreprise de média/communication sur le territoire. FR3 Wallis et Futuna emettait 4h par jour entre 10h et 14h en 1979. Ils enregistrent des histoires locales dans chaque village. Le journal en français fut traduit des le début en wallisien
  241.  
  242. La station régionale de FR3 Wallis et Futuna voit le jour le 31 mars 1979 avec les débuts de la diffusion des programmes radiophoniques. La première équipe était composée de trois pionniers: Jean Claude Michelot (directeur), Jean Claude Gautier (chef d'établissement) et jacques Barret (journaliste) lequel effectuera deux séjours de trois ans dans l'archipel. Parmi les personnels locaux recrutés dès l'ouverture de la station: Lucia Kavakava, qui sera nommée des années plus tard Rédactrice en Chef avant de se voir confier la direction des antennes.
  243.  
  244. Le 31 décembre 1982, la chaîne prend le nom de RFO Wallis et Futuna à la suite de la création de la société nationale de programmes RFO (Radio-Télévision Française d’Outre-Mer) par transfert des activités de FR3 pour l'Outre-mer.
  245.  
  246. Radio Wallis et Futuna est créée en février 1999 lors de la transformation de RFO en Réseau France Outre-mer.
  247.  
  248. La loi de réforme de l'audiovisuel n° 2004-669 du 9 juillet 2004 intègre la société de programme Réseau France Outre-mer au groupe audiovisuel public France Télévisions, qui devient alors un acteur de la radio publique en France, et dont dépend depuis Radio Wallis et Futuna. Son président, Rémy Pflimlin, annonce le 12 octobre 2010 le changement de nom du Réseau France Outre-mer en Réseau Outre-Mer 1re pour s'adapter au lancement de la TNT en Outre-Mer. Toutes les chaînes de radio du réseau changent de nom le 30 novembre 2010 lors du démarrage de la TNT et Radio Wallis et Futuna devient ainsi Wallis et Futuna 1re.
  249.  
  250. Le siège et les studios de Wallis et Futuna La 1re sont installés à la Pointe Matala'a à Mata-Utu. Wallis et Futuna La 1re dispose d'un studio radio, d'une salle Disk-Jockey, d’une régie radio équipée d’un DDO (Digital Disk Optical) utilisé pour la réalisation des jingles, ainsi que la diffusion et l’enregistrement d’œuvres musicales, et un ordinateur équipé du logiciel Netia qui permet une diffusion musicale 24h/24.
  251.  
  252. Les missions de Wallis et Futuna La 1re sont de produire des programmes de proximité, d'assurer une meilleure représentation de la vie sociale, culturelle, sportive, musicale et économique de l'archipel dans le Pacifique Sud en concertation avec Polynésie La 1re et Nouvelle-Calédonie La 1re et à l'international par la coproduction de magazines et par le biais de Radio Ô. Elle est aussi chargée de représenter la diversité et la neutralité.
  253.  
  254. Wallis et Futuna La 1re est diffusée sur la bande FM à Wallis-et-Futuna sur cinq émetteurs. Elle est aussi accessible en streaming sur son site internet et par ADSL en France métropolitaine sur Freebox TV.
  255.  
  256. Wallis et Futuna La 1re diffuse des émissions de proximité, mais également des émissions produites par Radio Ô ou issues du groupe Radio France.
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