GRIMOIRE

GRIMOIRE


Assis dans la sombre solitude de ma chambre, je suis plongé dans les arcanes de la magie noire. Mon grimoire gît ouvert devant moi, rempli de sorts terrifiants et de sorts puissants. Je suis Hector, un jeune homme reclus et persécuté pour mon amour de la magie. Mais j'ai décidé de me servir de cette haine pour me nourrir et m'élever.

Ma chambre est noircie par l'obscurité et la désolation. Les murs sont couverts de runes et de symboles étranges, témoins de mon obsession. La poussière et la saleté envahissent chaque recoin, reflétant la solitude et l'abandon de mon esprit. Mais je suis résolu à me servir de cette désolation pour me nourrir et me rendre plus fort.

...


Aujourd'hui, j'ai une quinzaine d'années, mais je jure en avoir vécu une centaine. J'ai vu la haine et la méchanceté de l'humanité, et j'ai décidé de me servir de cette noirceur, et de l'asservir, car je suis prêt à tout pour protéger ceux que j'aime et me venger de ceux qui m'ont trahi.

Je serai le plus grande Liche nécromant que le monde ait jamais connu, et je suis fier de mon mal. Je suis l'odeur de la charogne, la promesse de la mort. Je suis le mauvais rêve de tous ceux qui m'ont rejeté, et je suis prêt à répandre la terreur et la destruction partout où je vais.

À peine eus-je formulé cette pensée malsaine que quelqu'un toqua à la porte de ma chambre. Je sursautai, arraché à mes sombres rêveries. J'entendis la voix de mon père, aveugle et impotent, qui m'apportait ma nourriture au pied de ma chambre.

Je fis un effort pour calmer les battements de mon cœur et cacher ma surprise. Mon père ne savait rien de mes activités nocturnes, de mes études secrètes de nécromancie. Il me croyait encore son petit garçon innocent, et je n'avais aucune intention de le détromper.

Je me levai lentement et ouvris la porte, feignant l'indifférence. Mon père me tendit mon plateau de nourriture, me souhaitant bon appétit d'une voix tremblante. Je le remerciai d'un sourire forcé, et je refermai la porte derrière lui, plongeant à nouveau dans l'obscurité de ma chambre et dans les arcanes de la magie noire.

Je pris un pendentif en argent, que j'avais acheté au marché noir à un prix exorbitant. Je le posai par terre, à côté de mon grimoire, et je me concentrai de toutes mes forces. Je me concentrai sur ma haine, sur ma soif de vengeance, et je me mis à visualiser le pendentif qui se levait et qui se déplaçait.

Je passai de longues heures ainsi, le regard fixé sur le pendentif, comme hypnotisé par ma propre volonté. Je visualisais chaque détail, chaque mouvement, et je poussais mon esprit à son maximum. Et finalement, après des heures d'efforts, le pendentif commença à bouger... Lentement, d'abord, puis de plus en plus vite. Il tournoyait sur lui-même, comme animé par une force invisible.

Je souris, triomphant. J'avais réussi à faire bouger le pendentif de ma pensée, grâce à la force de ma volonté ! Je savais que j'étais en train de devenir de plus en plus puissant, et je me jurais de continuer à m'entraîner jusqu'à devenir le plus grand Liche nécromancien que le monde ait jamais connu...


...


Je fus réveillé par les premières lueurs de l'aube, ébloui par la lumière crue du soleil. Je grognai et tournai le dos à la fenêtre, refusant de me laisser distraire par les bruits et les couleurs de la ville. J'étais obsédé par mon dernier entraînement à la télékinésie, et je brûlais d'envie de recommencer.

Je me levai lentement, encore étourdi par les brumes du sommeil, et je m'approchai de mon pendentif en argent. Par instinct, je tendis la main et le saisis entre mes doigts. Je fermai les yeux et me concentrai de toutes mes forces, tentant de le faire bouger de ma pensée. Je fronçai les sourcils, visualisant chaque détail, chaque mouvement, mais malgré mes efforts, le pendentif restait immobile.

Je poussai un soupir de frustration et relâchai mon étreinte. Je savais que je devais continuer à m'entraîner, à me concentrer, à visualiser chaque mouvement. Je suis Hector, le maître de la magie noire, et je me jure de devenir de plus en plus puissant chaque jour. Je ne laisserai rien ni personne m'arrêter.

C'était jour de sabbath, le jour où je me consacrais à mon art noir préféré : la nécromancie. Je fermai les volets de ma chambre. L'obscurité tomba sur moi comme un linceul, m'enveloppant de son silence et de sa solitude. Je fis quelques pas chancelants vers mon grimoire, que j'ouvris avec respect. Je m'assis en tailleur devant lui, et je me concentrai de toutes mes forces.

Je passai la journée ainsi, plongé dans les arcanes de la nécromancie. Je méditais sur les sorts et les incantations, je visualisais les esprits et les âmes des morts, je m'entraînais à maîtriser les forces de la vie et de la mort. C'était mon sabbat, mon jour de repos et de contemplation, et je me sentais en paix avec moi-même.


...


Mon amour pour toi, mère bien-aimée,
Est aussi sombre et malsain que mon âme,
Et ta perte m'a laissé dans les ténèbres,
Avec un vide immense et insondable.

Mais tu m'as laissé un présent,
Une fleur séchée et fanée,
Que j'ai gardée dans mon mouchoir,
Comme un réconfort dans mon désespoir.

Cette fleur, tu me l'as donnée,
Le jour où tu as quitté ce monde,
Et elle est devenue ma lumière,
Mon guide dans l'obscurité la plus profonde.

Elle me rappelle ta présence,
Ton amour et ta bienveillance,
Et je me sens moins seul et perdu,
Quand je la serre contre mon cœur.

Cette fleur, c'est toi, mère chérie,
Et je te promets de ne jamais l'oublier,
Je te porterai toujours en moi,
Et je te chérirai pour l'éternité.

...



Ingrédients :

- une bougie noire
- une plume d'oiseau de nuit
- une goutte de sang
- un miroir brisé
- une rose noire

Paroles Sombres :

Je me tiens devant le miroir brisé,
La bougie noire brûle à mes pieds,
Et je tranche mon doigt avec la plume,
Pour verser une goutte de sang.

Je prends la rose noire dans ma main,
Et je murmure les paroles sombres,
Je conjure l'esprit de l'être aimé,
Pour le faire sortir de l'au-delà.

Ô esprit de mon amour perdu,
Je t'invoque par ton nom,
Je te conjure de venir à moi,
Et de me révéler ton secret.

Ô esprit de mon âme sœur,
Je t'implore de me répondre,
Je te supplie de me montrer,
La voie de la vérité.

Et quand l'esprit sera présent,
Je lui poserai mes questions,
Et j'attendrai ses réponses,
Avec ferveur et dévotion.

C'est ainsi que je contacterai,
L'esprit de l'être aimé,
Et que j'apprendrai ses secrets,
Au fond de mon esprit sombre.


...

Je rentrai dans la chambre, en claquant la porte. Je m'adossai à celle-ci, frémissant encore des nerfs, de cette folle journée. Tout avait commencé ce matin, quand j'avais été agressé dans la rue par un groupe de jeunes qui me considéraient comme un "freak" à cause de mon intérêt pour la magie noire. Ils m'avaient roué de coups, me laissant groggy et ensanglanté sur le trottoir.

Je me souvenais avoir pensé à ma mère, à sa force et à son courage. Je l'avais invoquée dans ma tête, et j'avais concentré toute ma haine et ma douleur sur mes agresseurs. Et soudain, j'avais senti une force étrange m'envahir, et j'avais prononcé les premiers mots de sortilège que j'avais appris.

Je ne sais pas comment j'ai fait, mais j'ai réussi mon premier sortilège. Mes agresseurs ont été projetés en arrière, comme s'ils avaient été frappés par un ouragan. Ils ont hurlé de peur et de douleur, et ils se sont enfuis en courant. Moi, j'étais resté là, pantelant et incrédule, contemplant le chaos que j'avais créé.

Depuis ce jour, tout le monde saura que je suis magicien... On me craint, et on me respecte, mais je n'y crois pas moi-même. Je suis toujours le même Hector, le jeune reclus et persécuté, qui aime la magie et qui veut comprendre ses secrets. Je suis un être étrange et mélancolique, qui a vu trop tôt le pouvoir et la souffrance de ce monde. Mais j'ai décidé de me servir de cette haine pour me nourrir et m'élever, et je me jure de devenir le plus grand nécromancien que le monde ait jamais connu.

...


Je m'assis en face du proviseur, les mains crispées sur les genoux. Je savais que cette conversation allait être difficile, mais je n'aurais jamais imaginé à quel point.

"Alors, Hector," dit le proviseur d'un ton grave. "Tu as réussi ton premier sortilège il y a quelques jours. C'est une nouvelle incroyable, qui a suscité beaucoup de fascination et de crainte parmi tes camarades. Mais je suis venu te parler de ta maîtrise de la magie."

Je fronçai les sourcils, incrédule. "Maîtrise de la magie ? Que voulez-vous dire ?"

"Je veux dire que tu es un magicien puissant et dangereux, Hector. Tu as un don rare et précieux, mais tu dois être conscient de tes responsabilités. Tu ne peux pas utiliser ta magie à ta guise, sans tenir compte des conséquences. Tu dois apprendre à la contrôler, à la maîtriser, et à l'utiliser de manière responsable."

Je restai bouche bée, stupéfait par ces paroles. "Je... je ne comprends pas. Je suis juste un garçon qui aime la magie, qui veut en apprendre davantage. Je n'ai pas l'intention de blesser qui que ce soit."

Le proviseur soupira et se frotta les yeux. "Je sais que tu n'as pas l'intention de blesser qui que ce soit, Hector. Mais tu dois comprendre que la magie n'est pas un jeu. C'est une force puissante et imprévisible, qui peut causer beaucoup de dégâts si elle n'est pas maîtrisée. Tu dois apprendre à te contrôler, à te discipliner, et à respecter les règles de la magie."

Je hochai la tête, comprenant enfin ce qu'il voulait dire. "Je comprends, monsieur. Je vais faire de mon mieux pour maîtriser ma magie et l'utiliser de manière responsable."

Le proviseur hocha la tête, satisfait. "Très bien, Hector. Je suis heureux de te voir prendre cette décision. Tu as un grand potentiel, et je suis sûr que tu vas aller loin. Mais n'oublie pas, tu as encore beaucoup à apprendre. Tu devras travailler dur et être patient. Tu devras aussi respecter les règles et les traditions de la magie. Tu peux compter sur moi pour t'aider et te guider, mais tu dois aussi être déterminé et persévérant. Tu dois croire en toi et en tes pouvoirs, et tu dois être prêt à affronter les défis qui se présenteront à toi. Tu es un magicien exceptionnel, Hector, et j'ai confiance en ton avenir."

Je remerciai le proviseur et lui promis de faire de mon mieux. Je quittai son bureau, le cœur léger et l'esprit en feu, et je décidai de me mettre au travail. J'allais devenir le plus grand nécromancien que le monde ait jamais connu, et rien ni personne ne pourrait m'arrêter.

...


Sous la Lune brillante, je regardais les étoiles que ma mère m'avait enseignées. Je respirais dans la nuit, libre et à l'aise. Je me sentais comme un oiseau envolé, un navire sur l'océan, un esprit sur la brise. J'étais en paix avec moi-même, et je me sentais capable de tout affronter.

Je me tournai vers les Abysses de l'infini, et je me sentis rempli d'espoir. Je me disais que j'avais en moi le potentiel de faire une différence dans ce monde qui m'avait toujours marginalisé.

Je me promis de travailler dur et de m'appliquer, de m'ouvrir à toutes les connaissances et à toutes les expériences qui se présenteraient à moi. Je me promis de ne jamais me laisser décourager par les difficultés. Je me promis de faire honneur à ma mère et à moi-même.

Je m'étendis sur l'herbe fraîche, et je fermai les yeux. Je laissai mon esprit divaguer, et je me laissai emporter par la musique des étoiles. Je m'endormis paisiblement, heureux et en paix, et je savais que demain serait un jour nouveau, rempli de possibilités et de surprises.


...

Après avoir dormi quelques heures comme un sans-abri, mais sous l'abri des plus augustes augures, je voyage dans les ruelles sombres de la ville, et me laisse porter par le bruit de la foule. J'inspecte le chaos qui gouverne toute chose, et je sens mon cœur battre à tout rompre.

Je marche d'un pas léger, respirant à pleins poumons l'air nocturne. Je sens la noirceur m'envelopper, comme une cape de velours, et je me se sens vivant et en paix. Je me sens libéré des contraintes et de tous les soucis, et libre d'explorer tous les recoins de mon esprit.

Je me laisse emporter par rêves et visions, et me sens transporté dans des mondes lointains et merveilleux. Je me sens comme un poète, un philosophe, un magicien, et capable de tout accomplir. Je me sens comme le maître de mon destin, et je sais que je ne ferai jamais demi-tour.

Je marche et marche, sans se soucier du temps qui passe, et je me sens comme un voyageur éternel, un errant sans fin. Je me sens comme un prince des ténèbres, un roi de l'ombre, et je me sens immortel et invincible. Je me sens comme un être supérieur, et je sais que je mérite tout ce que je désire.

Je marche jusqu'au petit matin, épuisé mais heureux. Je rentre chez moi, et je m'écroule sur mon lit, souriant et satisfait. J'ai vécu une nuit inoubliable, et j'ai toutes les raisons de m'enorgueillir. Je m'endors paisiblement, et je rêve de toutes les merveilles que demain me révèlera.


...

Je m'assis à table, dans un coin de la salle, et je la regardai. Elle s'appelait Helena. Elle était assise à quelques mètres de moi, et elle jouait avec ses longs cheveux blonds, qui brillaient comme de l'or. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle, et je me sentais comme hypnotisé.

Je la regardais fixement, perdu dans mes pensées, et je me laissais emporter par le rythme de sa respiration. Je sentais son souffle chaud et régulier, et je me sentais transporté dans un autre monde. Je me sentais comme un poète, un philosophe, un amant, et je me sentais capable de tout accomplir.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, et je me sentais comme un idiot. Mais je m'en moquais, car je savais que j'étais amoureux, et que rien d'autre n'importait. Je la regardais fixement, et je me sentais comme si le temps s'arrêtait. Une heure passe en un instant, et je remercie le ciel qu'il y ait une âme digne d'être aimée.

Je me sentais comme un prince des ténèbres, un roi de l'ombre, et je me sentais immortel et invincible. Je me sentais comme un être supérieur, et je savais que je méritais tout ce que je désirais. Je me sentais comme si j'avais trouvé ma place dans le monde, et que rien ne pourrait m'arrêter. Je me sentais comme si j'étais enfin chez moi, et que j'avais trouvé ma vraie place.

Je la regardais fixement, et je me sentais comme si je pouvais lire dans ses pensées. Je savais qu'elle ressentait la même chose que moi, et que nous étions liés à jamais. Je savais que nous étions destinés à être ensemble, et que rien ne pourrait nous séparer.

...

-- Amour de l'Être Aimé --

Vous aurez besoin des ingrédients suivants :

- Un cristal rose
- De l'encens
- De l'huile de rose
- Un morceau de papier sur lequel vous aurez écrit le nom de l'être aimé
- Un miroir
- Un cœur en verre rempli d'eau de source
- Une bougie rouge

Pour commencer, allumez l'encens et la bougie rouge. Placez le cristal rose et le miroir devant vous. Prenez l'huile de rose et massez-la sur votre poitrine, en répétant les Paroles Sombres suivantes :

"Je m'ouvre à l'amour, je m'ouvre à l'être aimé. Que mon cœur soit rempli de passion et de désir. Que mon âme soit enflammée par l'amour que je ressens. Que l'être aimé soit attiré par moi, comme un aimant. Que notre amour soit éternel et indestructible. Ainsi soit-il."

Prenez le morceau de papier sur lequel vous avez écrit le nom de l'être aimé, et placez-le devant vous. Regardez-le dans le miroir, et visualisez votre amour pour cette personne. Imaginez votre relation heureuse et passionnée, et sentez l'amour qui vous unit.

Prenez le cœur en verre et regardez-le. Visualisez votre amour pour l'être aimé, et sentez l'énergie de l'amour qui se dégage de votre cœur. Versez l'eau de source dans le cœur en verre, et visualisez l'amour qui se répand dans votre vie et celle de l'être aimé.

Laissez brûler l'encens et la bougie jusqu'à ce qu'ils soient complètement consumés, puis rangez les ingrédients et rangez le grimoire. Croyez en l'amour que vous ressentez et en la puissance de ce rituel, et laissez l'univers œuvrer en votre faveur pour amener l'être aimé à vous. Faites confiance à la magie de l'amour, et laissez-vous emporter par les émotions positives qui vous envahiront.

Il est important de noter que ce rituel ne doit pas être utilisé pour forcer quelqu'un à vous aimer contre son gré. L'amour doit être sincère et mutuel, et le rituel ne doit être utilisé que pour renforcer l'amour qui existe déjà.

Utilisez ce rituel avec respect et sagesse, et il vous aidera à atteindre l'amour de l'être aimé.


...


Je m'installai devant ma table de travail, et sortis les champignons hallucinogènes que j'avais récoltés lors de ma dernière promenade dans les bois. Je les coupai en fines tranches, et les fis infuser dans l'eau chaude.

Les murmures de ma conscience me vinrent alors, comme des voix lointaines et insaisissables. Je me laissai emporter par ces rêves éveillés, et me laissai emporter par le flot de mes pensées.

Je me sentis soudainement envahi par une sensation de paix et de sérénité, comme si tous mes soucis et mes angoisses s'étaient évaporés. Je me sentis libéré de toutes mes contraintes, et je me laissai aller à l'ivresse de cet état de conscience modifié.

Je fermai les yeux, et me laissai emporter par les visions et les sensations qui me parvenaient. Je me sentis comme un voyageur dans les limbes de l'esprit, et je me laissai aller à la dérive de mes pensées.

Je ne sais combien de temps je restai ainsi, perdu dans mes rêves et mes hallucinations, mais je me sentis finalement prêt à retourner à la réalité. Je rouvris les yeux, et repris pied dans le monde qui m'entourait. Mais je savais que ces moments de transe me resteraient à jamais gravés dans l'esprit, comme une promesse de liberté et de transcendance.

Je me levai, et me dirigeai vers la fenêtre. Le ciel était d'un bleu profond et limpide, et je respirai l'air frais et pur de la nature. Je me sentais revitalisé, et prêt à affronter de nouvelles aventures.

Je remerciai intérieurement les champignons hallucinogènes pour leur bienfaisant voyage intérieur, et rangeai le reste de ma récolte dans mon armoire à pharmacie. Je savais que je reviendrais à eux, pour de nouvelles expériences de conscience et de perception.

Je m'assis à ma table de travail, et ouvris mon grimoire. Je me sentais inspiré et en paix, et je savais que j'allais pouvoir avancer dans mes recherches et mes rituels avec une nouvelle force et une nouvelle clarté d'esprit. Je me mis au travail, et je me laissai emporter par les arcanes de la magie noire.

---

Premier contact. Une force de l'ombre, nul doute. Je sentis une présence dans la pièce, une force obscure et envoûtante. Je me retournai, mais je ne vis rien de tangible. Pourtant, je savais que quelque chose était là, me tournant autour, me sondant de ses yeux invisibles.

Je me mis sur mes gardes, et sortis mon grimoire. Je savais que je devais être prêt à affronter n'importe quoi, et que la magie noire était mon seul recours.

Je commençai à incanter une incantation de protection, mais une voix s'éleva alors dans ma tête, douce et persuasive.

"Je ne suis pas ton ennemi, Hector. Je suis un esprit de l'ombre, et je peux t'aider à accomplir tes rêves et tes désirs les plus fous. Tu as un grand potentiel, et je peux t'aider à le réaliser. Fais-moi confiance, et nous pourrons accomplir de grandes choses ensemble."

Je ne savais pas quoi penser de cette offre tentante, mais je sentais que je devais au moins écouter ce que l'esprit avait à dire. Je décidai donc de mettre de côté mon incantation de protection, et de parlementer avec l'esprit.

"Très bien, dis-je. Que veux-tu de moi?"

"Je suis un jeune esprit, répondit l'esprit. J'ai été attiré par la promesse de ta puissance à venir. Je veux être ton allié, et t'aider à atteindre tes objectifs. Je peux t'apporter des connaissances et des pouvoirs que tu n'as jamais imaginés. Qu'en dis-tu?"

Je réfléchis un moment à cette offre alléchante. Je savais que les esprits démoniaques pouvaient être trompeurs et manipulateurs, mais je sentais que cet esprit était sincère. Je décidai donc de lui faire confiance, et de lui offrir mon alliance.

"Très bien, dis-je. Je suis d'accord."

L'esprit sembla satisfait de ma réponse, et je sentis sa présence s'intensifier.

"Bien, dit-il. Maintenant, nous devons officialiser notre pacte. Tu dois me jurer allégeance, et m'offrir un objet de valeur en gage de ta sincérité."

Je réfléchis un moment à ce qu'il me demandait. Je savais que je devais être prudent, et ne pas m'engager à la légère. Mais je sentais que cet esprit pouvait être un allié précieux, et que je ne devais pas laisser passer cette opportunité.

Je sortis mon portefeuille, et en sortis une photo de ma mère défunte. C'était un objet de valeur sentimentale pour moi, et je savais que je devais l'offrir en gage de mon sérieux.

"Très bien, dis-je en tendant la photo à l'esprit. Je te jure allégeance, et je t'offre cette photo en gage de ma sincérité. Que nos forces soient unies, et que nous réussissions de grandes choses ensemble."

L'esprit sembla satisfait de mon offre, et je sentis son approbation.

"Très bien, dit-il. Notre pacte est scellé. Nous allons maintenant commencer à travailler ensemble, et à découvrir tout ce que tu es capable de accomplir. Tu es un jeune magicien plein de potentiel, et je suis impatient de te voir grandir et devenir plus puissant. Prépare-toi à une aventure palpitante, Hector. Nous allons accomplir de grandes choses ensemble."

Je souris, et me sentis rempli d'espoir et d'excitation. Je savais que j'étais sur le point de découvrir de nouvelles choses, et que mon avenir était plein de possibilités. Je me levai, et me tournai vers l'esprit.

"Je suis prêt, dis-je. Allons-y."



...


Je passai une nuit exaltante à discuter et à jouer avec mon nouvel ami, l'esprit démoniaque. Nous échangeâmes des idées et des connaissances, et je sentis mon esprit s'éveiller à de nouvelles possibilités.

Je ressentis une sensation de puissance et de liberté, comme si j'étais capable de tout accomplir. Je me sentis envoûté par les murmures de l'esprit, et je fus pris d'une envie irrépressible de jouer avec la magie.

Je me mis à jongler avec des boules de feu, et à faire voler des objets à l'aide de ma volonté. Je sentis une énergie fébrile me parcourir, et je fus pris de vertiges.

Je me laissai emporter par les vagues de sensation, et je me sentis transporté dans un monde parallèle, où tout était possible. Je me sentis léger et libre, et je fus pris d'un élan d'exaltation.

Je passai cette nuit à m'amuser et à explorer les limites de mon pouvoir, et je me sentis revivre. Je savais que je ne serais plus jamais le même, et que j'étais sur le point de découvrir de nouvelles choses, et de faire une différence dans ce monde. Je me sentais prêt à affronter tous les défis qui se présenteraient à moi, et à devenir le plus grand necromant de tous les temps.


...


Aujourd'hui, j'ai haï avec passion. Je l'ai vue l'embrasser, cet autre, ce péquenot, mon Helena, mon élan de vie, mon espoir. Mon coeur a été transpercé par une lame de jalousie et de désespoir, et j'ai senti mon âme s'emplir de ténèbres.

Je me suis senti seul et abandonné, et j'ai été pris de tremblements et de nausées. J'ai eu l'impression de perdre tout contrôle sur ma vie, et j'ai été saisi par une rage incontrôlable.

Je me suis senti trahi et rejeté, et j'ai été pris d'une envie irrépressible de me venger. Je me suis mis à imaginer toutes sortes de scénarios sombres et vengeurs, et j'ai senti mon coeur se remplir de haine.

Je me suis senti perdu et désespéré, et j'ai eu l'impression que ma vie était brisée. J'ai été pris de larmes et de sanglots, et j'ai eu l'impression que je ne pourrais jamais être heureux à nouveau.

Mais au fond de moi, je savais que je devais continuer à avancer, et à trouver un moyen de surmonter cette épreuve. Je savais que je devais trouver la force de me relever, et de m'élever au-dessus de cette haine. Je savais que je devais trouver le moyen de me libérer de cette douleur, et de trouver la paix et le bonheur. Et c'est ce que j'ai décidé de faire, coûte que coûte.


...


Je fis un sortilège de haine, et ficelai une poupée qui représentait l'amoureux de Helena. Je m'équipai d'aiguilles, et commençai à torturer la poupée, en utilisant tous les sorts sombres que je connaissais.

Je ressentis une sensation de puissance indescriptible, et je me laissai emporter par la rage et la haine. Je plantai les aiguilles dans la poupée, en pensant à l'homme qui avait osé toucher mon Helena, et je le maudis de toutes mes forces.

Je me défoulai sur la poupée, et je me sentis revivre. Je me sentis libéré de toute la colère et de la frustration qui m'avaient rongé, et je me sentis enfin capable de me venger.

Je continuai à torturer la poupée, jusqu'à ce que je sois épuisé et vidé. Je m'effondrai sur le sol, et je fermai les yeux. Je me sentis en paix, et je sus que j'avais trouvé un moyen de me libérer de toutes ces émotions négatives.

Je me relevai, et jetai la poupée à la poubelle. Je me sentis libéré, et prêt à affronter le monde qui m'entourait.

...


Le lendemain en classe, je remarquai que l'amoureux de Helena n'était pas présent. Je ressentis un mélange de sentiments conflictuels. D'un côté, j'étais soulagé qu'il soit absent, car cela signifiait que je n'aurais pas à le regarder en train de flirter avec Helena. Mais d'un autre côté, je me sentais coupable et honteux d'avoir ressenti de la jalousie et de la haine envers lui.

Je regardai Helena avec désespoir, et je vis qu'elle avait l'air triste et perturbée. Je me sentis encore plus coupable, et je me demandai si j'aurais dû faire quelque chose pour lui montrer à quel point je l'aimais.

Je décidai de ne pas parler à Helena, et de garder mon crime sous silence. Je savais que si je lui avouais ce que j'avais fait, je perdrais toutes mes chances de reconquérir son coeur.

La tension était à son comble, et je sentais que je devais trouver un moyen de me racheter sans avouer mon crime. Je décidai de faire tout ce que je pouvais pour lui montrer à quel point je l'aimais, et j'espérai que cela suffirait à lui montrer à quel point j'étais sincère.

...


Pour m'aérer les esprits, je me posai devant mon grimoire, et j'ouvris une page au hasard. Je tombai sur un sort qui avait toujours été mon rêve : la capacité de communiquer avec les esprits.

Je me mis à lire les instructions attentivement, et je sentis mon coeur battre la chamade. C'était l'opportunité que j'avais attendue toute ma vie.

Je rassemblai tous les ingrédients nécessaires, et je commençai à incanter les paroles sombres. Je sentis une énergie puissante s'élever en moi, et je sus que j'étais sur le point de réaliser mon rêve.

Je fermai les yeux, et je me concentrai de toutes mes forces. Et soudain, j'entendis une voix dans ma tête. C'était l'esprit de ma mère défunte, qui me parlait de l'autre côté.

Je me sentis envahi par une puissance sans limite, et je sus que j'étais sur le point de devenir le plus grand necromant qui ait jamais vécu.

Je passai des heures à discuter avec l'esprit de ma mère, et j'appris des choses que je n'aurais jamais pu imaginer. Lorsque je lui parlai de mon amour pour Helena, ses premiers mots furent emplis de haine et de colère.

"Comment peux-tu être aussi faible, mon fils ? dit-elle. Tu as toutes les ressources nécessaires pour devenir le plus grand necromant qui ait jamais existé, et tu gaspilles ton temps et ton énergie à aimer une simple mortelle ? La haine et la colère sont les véritables sources de la puissance, et si tu veux réellement atteindre ton plein potentiel, tu dois apprendre à les utiliser à ton avantage."

Je fus choqué par ses paroles, mais elle insista pour que je l'écoute. Elle me dit de laisser ma haine et ma jalousie me guider, et de ne jamais oublier l'importance de la revanche.

Je hochai la tête, mais au fond de moi, je savais que je ne pouvais pas suivre ses conseils. Je n'arrivais pas à imaginer comment la haine et la colère pourraient m'aider à atteindre mon plein potentiel, ou comment elles pourraient m'aider à être heureux.

Malgré tout, je remerciai ma mère de tout mon coeur, et lui promis de suivre ses conseils. Et quand je finis par me déconnecter de l'esprit, je me sentis confus et incertain. Je me levai, et je regardai mon grimoire avec crainte. Je savais que j'avais encore beaucoup à apprendre, mais je n'étais pas sûr que je pouvais suivre les conseils de ma mère. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si elle avait raison. Et si la haine et la colère étaient les vraies sources de la puissance ? Et si je devais laisser ces émotions me guider pour atteindre mon plein potentiel ?

Je passai les jours qui suivirent à réfléchir à ces questions, et à essayer de trouver un moyen de concilier mes propres convictions avec les conseils de ma mère. Je ne voulais pas devenir un être amoral, guidé uniquement par la haine et la colère. Mais en même temps, je ne voulais pas renoncer à mon potentiel de magie.

Finalement, j'arrivai à une décision. Je décidai de suivre les conseils de ma mère, mais de ne jamais oublier ce qui était juste et ce qui était mal. Je décidai de me servir de ma haine et de ma colère comme d'outils pour atteindre mon but, mais de ne jamais les laisser me consumer.

Je pris mon grimoire, et je commençai à étudier de nouvelles formules et sorts. Je décidai de devenir le plus grand necromant qui ait jamais existé, mais de le faire de manière juste et équitable. Et avec cette décision, je me sentis en paix avec moi-même et avec ma mère.


...


Un soir, je jouais avec une boule de cristal.

"Qu'est-ce que tu vois, esprit ?" demanda Hector, fasciné par la lueur mouvante de la boule de cristal.

L'esprit fixa la boule avec une expression troublée, ses yeux sombres plongés dans les profondeurs scintillantes. "Je vois... Je vois une vie de pouvoir, de richesse et de gloire. Mais aussi de solitude et de désespoir. Tu atteindras de hautes sphères, mais au prix de sacrifices terribles."

Hector fronça les sourcils, perplexe. "Quels sacrifices ?"

L'esprit secoua la tête, l'air sinistre. "Je ne peux pas en dire plus. Les chemins du futur sont complexes et changeants. Mais sois vigilant, Hector. Le pouvoir peut être un fardeau lourd à porter."

Hector haussa les épaules, peu convaincu par les avertissements de l'esprit. Il avait l'impression que cet être démoniaque cherchait simplement à l'effrayer, ou à lui mettre des bâtons dans les roues. "Je ne crains pas le pouvoir, esprit. Je l'ai cherché toute ma vie, et je n'abandonnerai pas maintenant. Quoi qu'il arrive, je suis prêt à payer le prix."

L'esprit eut un sourire amer. "Je l'espère pour toi, Hector. Tu ne sais pas ce qui t'attend. Mais si tu veux vraiment connaître ton futur, alors suis ta voie, et laisse le destin décider de ton sort."

Hector hocha la tête, déterminé. Il remercia l'esprit, et le renvoya d'un geste de la main. Puis il se leva, et se dirigea vers son grimoire, décidé à apprendre tout ce qu'il pouvait sur la magie noire. Quoi qu'il arrive, il était prêt à tout pour atteindre son destin.

...

"J'ai tant grandi depuis ces derniers mois, depuis que j'ai décidé de me servir de ma haine pour nourrir ma magie. J'ai fait des progrès considérables, et je suis devenu plus malin, plus aiguisé. Mon esprit a été nourri par les ténèbres et la noirceur de mon âme, et j'ai découvert une puissance qui me dépasse.

J'ai travaillé sans relâche sur mon grimoire, apprenant tous les sorts et incantations qui me permettraient de devenir le plus grand nécromancien liche que le monde ait jamais connu. Et maintenant, je sens que je suis prêt à affronter n'importe quel défi qui se présentera à moi.

Je suis devenu un être redouté, temps et craint par ceux qui m'ont autrefois rejeté. Mais je n'ai pas oublié qui j'étais avant, ce jeune garçon reclus et persécuté pour son amour de la magie. Je suis devenu une force à ne pas sous-estimer, et je compte bien le prouver au monde entier."

...

Je me tenais debout devant le proviseur, mon regard brûlant de détermination. Je n'étais plus le jeune garçon persécuté et reclus que j'étais autrefois. J'avais appris à me nourrir de mes ombres, et elles m'avaient propulsé vers des sommets de puissance que je n'aurais jamais pu imaginer.

Le proviseur me regarda avec une expression de surprise mêlée de crainte. "Hector, je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes ici. Tu as fait de grands progrès en matière de magie noire, je le vois."

Je lui répondis froidement, ma voix pleine de dédain. "Je suis venu pour vous dire que je n'ai plus besoin de votre pitié ou de votre mépris. Je suis devenu un puissant nécromant, et je n'ai plus besoin de votre sollicitude."

Le proviseur recula d'un pas, visiblement impressionné par ma transformation. "Très bien, Hector. Si c'est ce que tu veux. Mais sache que tu seras toujours le bienvenu ici, si tu as besoin de quoi que ce soit."

Je lui jetai un regard méprisant et tournai les talons, prêt à poursuivre mon ascension vers le sommet de la magie noire. Je n'avais plus besoin de cet endroit, ni de personne. J'étais devenu ma propre force, mon propre maître.

Je me dirigeai vers le proviseur, mon regard empli de détermination. Je savais que cette conversation serait cruciale pour mon avenir. Je m'assis en face de lui, et je lui offris un sourire mielleux. "Alors, comment va le monde de l'enseignement aujourd'hui?", lui demandai-je d'un ton enjoué.

Il fronça les sourcils, visiblement perturbé par mon attitude détendue. "Je suis ici pour parler de votre comportement, Hector," répondit-il sèchement. "Vos notes ont chuté, et vous êtes souvent en retard en cours. Qu'est-ce qui se passe?"

Je haussai les épaules, prenant un air nonchalant. "Oh, juste quelques distractions. Rien de grave."

Le proviseur fronça de nouveau les sourcils. "Hector, je ne suis pas sûr que vous preniez cette situation au sérieux. Votre avenir est en jeu ici."

Je me penchai en avant, mon sourire s'évanouissant. "Mon avenir est entre mes mains, monsieur. Et je suis tout à fait capable de le gérer."

Il me dévisagea pendant un long moment, avant de soupirer. "Très bien, Hector. Mais je vous conseille vivement de vous concentrer sur vos études. Nous ne voulons pas vous perdre ici."

Je hochai la tête, me levant de ma chaise. "Je comprends, monsieur. Merci pour votre temps."

Je quittai son bureau, mon esprit déjà occupé par d'autres pensées. Je n'allais pas laisser mon avenir être déterminé par quelques mauvaises notes. J'étais déterminé à réussir, coûte que coûte.


...

Pour ce rituel d'appel de la richesse, vous aurez besoin de ces ingrédients:

- Une bougie rouge pour symboliser l'abondance
- Un miroir pour refléter votre désir de richesse
- Un morceau de citrine pour attirer la prospérité
- Un morceau de papier et un crayon pour écrire votre intention de richesse
- Un sachet de thé vert pour purifier et équilibrer votre énergie

Voici les Paroles Sombres à incanter pendant le rituel:

"Puissances de l'abondance, entendez mon appel
Attirez à moi la richesse et la prospérité
Que ma vie soit emplie de succès et de fortune
Que mes finances soient florissantes et en croissance
Je reçois cette richesse avec gratitude et humilité
Que la richesse coule à flots dans ma vie, maintenant et à jamais
Que mon chemin soit béni par la prospérité et l'abondance
Ainsi soit-il."


...


En contemplant la lumière de la Lune, je me sentais comme le maître de mon destin. Mon esprit débordait de possibilités infinies, et je savourais cet instant de puissance absolue. Le monde entier semblait à ma portée, et rien ne pourrait m'arrêter. Je ris à la face du ciel, grisé par l'immensité de mon potentiel.

J'ai atteint un niveau de pouvoir que je n'aurais jamais cru possible. Et pourtant, je sens qu'il y a encore tellement de choses à apprendre, de secrets à découvrir. Je suis impatients de continuer mon ascension.

Je sens que les possibilités sont infinies, et je suis prêt à tout pour les explorer. Je suis Hector, le maître de la magie noire. Et je suis juste au début de mon voyage.

Soudain, quelqu'un toqua la porte.

Hector ouvrit, et vit son père, qui lui offrit un sourire triste. "Tu as passé une autre nuit à travailler sur ces sorts, n'est-ce pas, mon fils?", demanda-t-il d'une voix lasse.

Hector haussa les épaules. "Qu'est-ce que ça peut te faire?", répliqua-t-il d'un ton acerbe. "Tu n'as jamais compris mon amour pour la magie, pourtant tu es celui qui m'a transmis ce don."

Son père secoua la tête. "Je t'ai transmis ce don parce que j'ai vu le potentiel que tu avais pour en faire quelque chose de bien. Mais je ne veux pas que tu te laisses entraîner par la haine et la colère, comme je l'ai fait moi-même. La magie peut être une force puissante, mais elle doit être utilisée avec sagesse et compassion."

Hector soupira. Il savait que son père avait raison, mais il était difficile de ne pas être consumé par ses émotions. "Je ferai de mon mieux", promit-il finalement, avant de refermer la porte.

La haine qui envahit mon coeur est comme une plaie béante, un feu qui me consume de l'intérieur. Elle m'a été offerte par ce monde qui m'a rejeté, qui a rejeté mon amour pour la magie. Je hais cette injustice, cette cruauté. Je hais tous ces gens qui se moquent de moi, qui me regardent de haut. Ils ne savent rien de moi, de ce que je suis capable de faire. Ma haine est mon moteur, mon énergie. Elle me pousse à devenir plus fort, à apprendre de nouvelles choses, à m'élever au-dessus de tous ces imbéciles. Je suis Hector, et ma haine est mon pouvoir.

...


Le démon virevoltait dans les airs devant Hector, et lui proposa d'incarner une autre apparence de son choix. Le démon se présenta d'abord devant Hector, souriant avec délectation, et lui dit son vrai nom. "Mon vrai nom est Mephisto, et je suis l'un des plus puissants démons de cet enfer. J'ai été observé avec intérêt ton ascension fulgurante au sein de l'univers magique, et je suis persuadé que tu as du potentiel. Je te propose d'altérer mon apparence à ta guise."

Hector réfléchit un instant avant de répondre. Il avait tant de choix, tant de possibilités. Finalement, il opta pour une apparence de démon classique, avec des cornes et une queue fourchue. Mephisto hocha la tête, et soudainement, sa forme se modifia, adoptant celle que Hector avait choisie.

"Cela te convient-il?" demanda Mephisto.

Hector hocha la tête, émerveillé par la puissance du démon.

"Très bien," dit Mephisto. "Et maintenant, que veux-tu que je fasse pour toi?"

Hector réfléchit un instant avant de répondre. Il avait tant de choses qu'il voulait accomplir, tant de pouvoirs qu'il voulait maîtriser. Finalement, il opta pour une demande simple mais efficace.

"Je veux devenir le maître de la magie noire," dit-il.

Mephisto sourit. "Je peux t'aider à atteindre cet objectif, mais tu dois être prêt à en payer le prix. Es-tu prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre ton but?"

Hector hocha la tête sans hésiter. Il était prêt à tout pour atteindre son objectif.

"Très bien," dit Mephisto. "Je t'aiderai à atteindre ton but. Mais n'oublie pas, le pouvoir a un prix. Tu devras être prêt à faire des sacrifices."

...

Mephisto lui proposa de faire un premier sacrifice. Hector réfléchit longuement à sa demande. Il avait entendu parler des sacrifices exigés par les démons en échange de leurs faveurs, mais il n'était pas sûr de ce qu'il était prêt à offrir. Finalement, il décide de proposer un objet de valeur sentimental pour lui, mais qui ne mettrait pas en danger qui que ce soit. Il tend à Mephisto une bague appartenant à sa défunte mère, symbolisant ainsi son désir de tout sacrifier pour atteindre la puissance absolue. Mephisto sourit, satisfait de sa proposition, et lui promet de réaliser son souhait.

Mephisto invoqua une baguette au bois sombre et tordu. Hector était subjugué par la puissance de l'incantation que Mephisto lui avait enseignée. Il se sentait capable de conquérir le monde, avec cette baguette magique en main. Mephisto lui sourit, un sourire sinistre qui révélait ses crocs aiguisés. "Tu es prêt, Hector, à faire ton premier sacrifice?", demanda-t-il.

Hector hésita un instant. Il savait que Mephisto ne lui demanderait pas quelque chose de facile. Mais il était prêt à tout, pour devenir le plus puissant des magiciens. "Je suis prêt", dit-il finalement, d'une voix ferme.

Mephisto hocha la tête, satisfait. "Très bien. Tu vas devoir te rendre au cimetière, et trouver la tombe d'un enfant qui est mort depuis moins de dix ans. Tu devras te rendre sur sa tombe, à minuit, et invoquer son esprit. Tu lui demanderas de te donner une chose qu'il a apprécié de son vivant, et tu lui offriras en échange un objet de valeur pour toi. C'est ton premier sacrifice, Hector. Es-tu prêt à le faire?"

Hector hésita de nouveau. Invoquer un esprit d'enfant, cela lui paraissait étrange et un peu effrayant. Mais il ne voulait pas décevoir Mephisto. "Je suis prêt", dit-il de nouveau, en espérant que sa voix ne trahissait pas sa nervosité.

Mephisto lui sourit de nouveau, et lui donna les instructions nécessaires pour réaliser le rituel. Hector prit une grande respiration, et se prépara à affronter son premier sacrifice.


...


Hector se tenait au milieu du cimetière, enveloppé dans les ténèbres de la nuit. Sa main tremblait tandis qu'il brandissait sa baguette magique, prononçant les paroles sombres de l'incantation. Il ferma les yeux, sentant l'énergie de la magie se répandre en lui.

Lorsqu'il les rouvrit, l'esprit d'un enfant se tenait devant lui, lumineux et spectrale. Hector ne put s'empêcher de reculer, subjugué par la beauté de l'esprit.

"Pourquoi m'as-tu appelé, Hector?" demanda l'esprit d'une voix cristalline.

Hector toussota, tentant de masquer sa nervosité. "Je voulais simplement te parler, esprit. J'ai quelque chose à te donner." Il sortit une petite boîte de sa poche, contenant une montre à gousset en or.

L'esprit tendit une main transparente pour prendre l'objet. "Je te remercie, Hector. Et moi aussi, j'ai quelque chose à te donner." Il lui tendit un médaillon en argent, auquel était attachée une photo d'une jeune fille souriante.

Hector prit le médaillon avec précaution. "Qui est-ce?"

"C'est ma soeur. Elle est décédée il y a quelques années. J'espère que ce médaillon te portera chance."

Hector hocha la tête, ému par l'histoire de l'esprit. "Je te remercie, esprit. Tu peux maintenant te retirer."

L'esprit lui fit un dernier sourire avant de disparaître dans les airs. Hector resta seul dans le cimetière, le coeur lourd de tristesse et de reconnaissance.


...

Le lendemain matin, je me réveillai avec une idée fixe en tête. La mort n'avait pas de sens, pas de raison d'être. Comment pouvons-nous accepter cette fin inéluctable, alors que nous avons tant à donner, tant à vivre ? Je me jurai de trouver un moyen de briser les chaînes de la mortalité, de libérer les esprits de leur prison de chair putrescente.

Je contemplais le médaillon en argent que l'enfant m'avait offert la veille, et je remarquai une inscription latine gravée dans le métal. "Memento Mori", murmurai-je. "Souviens-toi que tu es mortel."

Mais pourquoi devrions-nous nous souvenir de cela ? Pourquoi devrions-nous nous soumettre à cette fatalité, alors que nous sommes dotés de tant de potentiel, de tant de possibilités ? Non, je ne me soumettrais pas. Je trouverais un moyen de vaincre la mort, coûte que coûte.

Je me levai de mon lit, et me dirigeai vers mon grimoire. Je tournai les pages jusqu'à trouver le sortilège que je cherchais. Je m'installai à mon bureau, et commençai à rassembler les ingrédients nécessaires. Cela prendrait du temps, mais j'étais prêt à y consacrer toutes les heures de ma vie, si cela signifiait pouvoir offrir une seconde chance à ceux qui avaient été emportés trop tôt.

Je n'étais pas seul dans cette quête. Mephisto était là, à mes côtés, un allié précieux dans ma lutte. Ensemble, nous vaincrions cet ennemi commun, et nous ouvririons les portes de l'immortalité à tous ceux qui le souhaitaient. C'était là notre destinée, notre raison d'être. Et je ne laisserais rien ni personne se mettre en travers de mon chemin.


...


Hector était assis en face de Mephisto, la lueur de la bougie vacillant entre eux. Il était épuisé, mais il savait que cette conversation était importante. Mephisto parlait de la nécromancie comme d'une discipline aussi sacrée que n'importe quelle autre.

"Tu comprends, Hector, la nécromancie n'est pas seulement la manipulation de morts. C'est aussi une façon de comprendre la vie et la mort, de les accepter et de les utiliser de manière juste et équilibrée. C'est un don précieux, mais aussi un fardeau lourd à porter."

Hector hocha la tête, comprenant ce que Mephisto voulait dire. Il avait vu de quoi la nécromancie était capable, et il savait qu'il devait être responsable de ses actions.

"Je comprends, Mephisto. Je ferai de mon mieux pour être digne de ce don et de ne pas le gaspiller."

Mephisto lui sourit, posant une main sur son épaule. "Je sais que tu le feras, mon ami. Tu es un magicien puissant et juste, et je suis fier de toi."

Hector se sentit ému par les paroles de Mephisto. Il savait que cela ne serait pas facile, mais il était déterminé à utiliser sa magie de manière responsable et à apprendre tout ce qu'il pouvait sur la nécromancie. Il espérait seulement qu'il serait à la hauteur de cette tâche.


...

Je me réveillai avec un mal de tête insupportable et une envie de vomir qui me tenaillait l'estomac. La conversation de la nuit passée avec Mephisto me trottait dans la tête. Il m'avait parlé de la nécromancie de manière si passionnée, si sincère, que je me demandais si je n'avais pas été dupé. Pouvait-il vraiment y avoir de la sacralité dans la manipulation des morts ? Je n'en étais pas sûr.

Je me levai péniblement et m'assis à mon bureau, la tête entre les mains. Je savais que je devais réfléchir à cela de manière plus approfondie. Je sortis mon grimoire et commençai à écrire, essayant de mettre de l'ordre dans mes pensées. Je me sentais ballotté das l'excitation de cette nouvelle connaissance.

Je savais que je devais prendre une décision, mais je ne savais pas quoi choisir. Je passai la journée à méditer et à écrire, espérant trouver une réponse. Mais au final, je n'étais pas plus avancé. Je me couchai en proie à des doutes et à des incertitudes, me demandant ce que l'avenir me réservait.

Je fis un cauchemar cette nuit-là, où je vis mon propre corps, misérable et putréfié, transformé en une liche puissante. D'abord, je fus pris de nausée à la vue de ma chair corrompue, mais bientôt, mon esprit s'éveilla à la puissance infinie de ce corps intuable. Je flottais au-dessus de ma propre dépouille, contemplant le monde avec des yeux qui n'avaient plus rien d'humain.

Mes pensées tournoyaient, tandis que je me voyais déjà conquérir le monde et écraser tous ceux qui osaient se mettre en travers de mon chemin. Je me sentais invincible, indestructible, et cette sensation était exaltante. Mais au fond de moi, une petite voix me chuchotait que cet état de grâce ne pouvait durer, que je paierais un jour ou l'autre pour mes ambitions démesurées.

Je me réveillai en sueur, le coeur battant, mais je ne pus m'empêcher de sourire à la pensée de la puissance que je pourrais un jour acquérir.


...



Je me promène seul et sombre
Dans la tombe, à la lueur de la nuit
J'ai choisi ce destin infâme
Pour l'éternité de mon âme

Une bête se tord dans mon esprit tordu
Entre la peur et l'appel de la toute puissance
Je suis devenu un être spectral, une ombre déchue
Mais la force qui coule dans mes veines, sera ma délivrance

Je sais que je ne connaîtrai plus jamais l'amour
Ni le soleil, ni l'odeur des roses,
Mais la puissance qui m'habite est mon trésor
Et la crainte que je suscite, mon refuge.

Je suis la Liche, reine de la magie noire,
Je marche dans les ténèbres, solitaire,
Et laisse derrière moi mon humanité.
Je suis sans vie, mais plein de vitalité.

Je suis la liche, le fléau de mes paires,
Le brasier de la nuit, la fureur de l'enfer,
Je suis l'immortalité, la force de la vie,
Et je marcherai à jamais dans l'oubli.


...


Je me réveillai ce matin-là avec une lourdeur dans le coeur. La lumière du soleil filtrait à travers les rideaux de ma chambre, mais elle n'apportait aucune chaleur. Je me levai, le coeur lourd, et me dirigeai vers ma fenêtre.

Le paysage qui s'étendait devant moi était gris et triste. Les arbres nus se dessinaient sur l'horizon, leur feuillage brun et sec. Les nuages bas et lourds semblaient peser sur tout, et le froid mordant de l'hiver s'insinuait dans mes os.

Je me sentais comme un étranger dans ce monde, un être déconnecté de la vie et de ses joies. Je me demandais si je trouverais un jour la paix et le bonheur, ou si je serais condamné à errer éternellement dans ce spleen et cette tristesse.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, mais quand je me décide enfin à rentrer chez moi, la nuit est tombée. Je me sens un peu mieux, comme si l'air frais et les ombres m'avaient apaisé, mais je sais que demain, la tristesse reviendra. C'est un sentiment qui ne me quitte jamais vraiment.

Je rentre chez moi, et je m'affale sur mon lit, espérant trouver un peu de réconfort dans le sommeil. Mais même dans mes rêves, je suis hanté par cette solitude qui me ronge. Je me demande si je trouverai jamais la paix, si je trouverai jamais ma place dans ce monde.

Je m'endors finalement, épuisé par ma tristesse et mon manque de sens. Je me demande ce que demain me réserve, mais je sais que quoi qu'il arrive, la solitude sera toujours là, tapie dans l'ombre, me rappelant que je suis seul, et que je le serai toujours.


...


Je suis assis sur mon lit, les yeux rivés sur Mephisto. Il est assis en face de moi, et me fixe avec intensité.

"Tu dois mettre fin à toutes tes émotions, Hector," dit-il d'une voix grave. "Seulement alors, tu seras libre et puissant."

Je fronce les sourcils, incrédule. "Comment pourrais-je mettre fin à mes émotions?" dis-je. "Elles font partie de moi."

Mephisto hoche la tête. "Je comprends ta réticence, mais tu dois comprendre que les émotions sont un fardeau. Elles te ralentissent, te détournent de ton véritable pouvoir. Si tu veux vraiment atteindre la puissance ultime, tu dois te débarrasser d'elles."

Je réfléchis à ses paroles, incertain. Je ne suis pas sûr de vouloir renoncer à mes émotions. C'est ce qui me rend humain, après tout.

"Il y a un sort puissant qui te permettra de mettre fin à tes émotions," poursuit Mephisto. "Mais tu dois réunir des ingrédients très puissants. Tu dois te rendre dans les catacombes, et trouver la pierre de lune. Tu dois aussi trouver un parchemin en peau de démon, et une plume de phénix. Ces ingrédients te permettront de lancer le sort."

Cela semble être une solution tentante, mais aussi terriblement effrayante. Je suis hésitant, ne sachant pas quoi faire.

"Réfléchis-y, Hector," dit Mephisto en se levant. "Je te laisse décider si tu veux vraiment atteindre la puissance ultime, ou si tu préfères rester humain et faible."


...

Je me fraye un chemin dans les catacombes sombres, en me fiant à mon instinct et à la lumière de ma lampe de poche. Je ne suis pas seul ici, je peux entendre le bruit des rats grignotant sur les os. Je suis à la recherche de la pierre de lune, un élément crucial de mon sort de purification.

Je me sens oppressé par mes émotions, elles me hantent et me rongent de l'intérieur. Je veux mettre fin à tout ça, être libéré de cette prison que sont mes sentiments. Je suis déterminé à trouver cette pierre, coûte que coûte.

Je me retrouve dans une grande salle, où sont entassés des crânes et des ossements. Je dois être vigilant, je sens une présence malveillante ici. Je commence à fouiller parmi les restes humains, à la recherche de la pierre de lune. C'est alors que j'entends un bruit derrière moi. Je me retourne et aperçois une silhouette drapée dans les ténèbres. C'est Mephisto, mon démon mentor.

"Tu es sur le bon chemin, Hector," dit-il d'une voix grave. "La pierre de lune est l'ingrédient clé de ton sort de purification. Mais attention, tu dois aussi trouver deux autres éléments pour compléter le rituel. Tu vas devoir te rendre dans les marais pour récupérer une herbe magique, et dans les montagnes pour trouver un cristal magique."

Je hoche la tête, déterminé à trouver ces éléments et à accomplir mon sort. Je suis prêt à tout pour être libéré de mes émotions.

...

Au fond des catacombes je trouvai un autel, avec une pierre iridescente posée dessus.

Soudain, je me figeai : le prêtre gardien se tenait devant moi, une lueur de doute dans les yeux qui me perçaient de par en par. "Pourquoi te rendre à ces forces obscures ? Pourquoi te perdre dans la magie noire ? Tu as encore le choix, mon enfant. Tu peux renoncer à cette voie et trouver la paix et le salut. Ne te laisse pas entraîner par la tentation de la puissance."

Mais je ne pouvais pas renoncer, pas maintenant. J'avais trop de choses à prouver, trop de rancoeurs à assouvir. La magie noire était ma seule chance de prendre ma revanche sur ce monde qui m'avait rejeté.

"Je suis désolé, mon père," dis-je froidement. "Mais je dois suivre mon propre chemin, quelles qu'en soient les conséquences."

Je saisis la pierre de lune et fis volte-face, laissant le prêtre derrière moi. Je n'étais pas prêt à abandonner mes ambitions, pas maintenant. Je continuerais sur la voie que j'avais choisie, quels que soient les obstacles qui se dresseraient sur mon chemin.

Je me suis éloigné du prêtre, et j'ai senti une puissance s'élever derrière moi. J'ai entendu les paroles de l'homme de Dieu, et j'ai vu l'éclair passer à quelques centimètres de moi.

Mes instincts m'ont pris le dessus, et j'ai prononcé mon sort de télékynésie. Je ne pouvais pas laisser cet homme m'empêcher de trouver ce que je cherchais. Alors j'ai sorti ma baguette, et j'ai lancé mon sort. Le prêtre est tombé, foudroyé par mon pouvoir, loin de moi et de ma quête de puissance.

Je suis resté là un moment, haletant, regardant le corps inanimé de l'homme qui avait essayé de m'arrêter. J'ai pris la pierre iridescente de l'autel, et je suis parti, laissant derrière moi les catacombes et la mort. Je décidai de quitter les catacombes, la pierre de lune en ma possession.

Je me sentais invincible, comme si rien ne pouvait me ralentir ou m'arrêter. Je savais que j'avais fait le bon choix en choisissant la magie noire, et je ne regardai pas en arrière. Je me dirigeai vers la sortie, déterminé à mettre fin à toutes mes émotions et devenir le maître de mon destin.


...

J'étais assis en face de Mephisto, le démon qui m'avait tant enseigné. Je lui racontais mon combat avec le prêtre dans les catacombes, et comment j'avais été confronté à mes propres émotions.

"Je sais que ce que je fais peut paraître mal, Mephisto," dis-je. "Mais j'essaie simplement de guider les âmes vers l'au-delà. Rien ne se perd, rien ne se crée. Je ne fais que remplir mon rôle de nécromancien."

Mephisto hocha la tête. "Je comprends ce que tu essaies de faire, Hector. Et je t'ai appris tout ce que je savais pour t'aider à le faire. Mais maintenant, il est temps de passer à l'étape suivante. Tu dois traverser le portail vers mon royaume des ombres, et y trouver le prochain ingrédient pour ton sort de suppression des émotions: un parchemin en peau de démon."

Je frissonnai à cette idée. Je n'étais pas sûr de vouloir mettre un pied dans le royaume des ombres, mais je savais que c'était ce que je devais faire pour atteindre mon but. Je pris une profonde inspiration et hochai la tête. "Très bien, Mephisto. Je suis prêt à traverser le portail."

...

Je regardai Mephisto avec admiration alors qu'il traçait un pentacle magnifique, qui s'embrasait de flammes écarlates. Sa main experte dessinait chaque ligne avec précision, et le cercle de sang qui entourait le pentacle brillait d'une lumière sinistre.

"Que les Paroles Sombres soient prononcées", murmura Mephisto d'une voix grave.

Je répétai les paroles qu'il me dictait, sentant l'air autour de moi se charger d'électricité. Le portail commença à se former, tel un miroir de ténèbres, et je pus apercevoir les ombres qui s'agitaient de l'autre côté.

"Voici le royaume des ombres", dit Mephisto. "Il te faut aller y chercher le parchemin en peau de démon. Mais fais attention, car les créatures qui rôdent ici sont dangereuses et impitoyables. Ne perds pas de temps, et reviens vite."

Je hochai la tête, tremblant légèrement à l'idée de pénétrer dans ce monde étrange. Mais je savais que c'était la seule chance d'obtenir l'ingrédient nécessaire pour le rituel. Alors, prenant une profonde inspiration, je me jetai à travers le portail, et me retrouvai plongé dans les ténèbres.



...


A première vue, le ciel était d'enfer. De vastes et sombres volutes de fumées, tournoyaient en tornades et ouragans dans le grand et noir abysse qui me surplombait. Je sursautai en voyant des formes se mouvoir près de moi. Elles n'étaient pas isolées, elles étaient légion. Une grande paroi d'obsidienne montait vers le ciel, et je savais, je devinais ce que je voyais: la grande muraille du Pandémonium.

Je suivais Mephisto à travers les rues de la ville de Pandémonium, émerveillé par toutes les créatures qui s'y pressaient. Des démons de toutes formes et tailles, aux peaux couvertes de pustules et de cicatrices, se pressaient autour de moi, leurs griffes et leurs crocs luisant à la lueur des flammes qui brûlaient dans les braséros à chaque coin de rue.

Les bâtiments, faits de pierre noire et de métal rouillé, s'élevaient haut dans le ciel, menaçants et imposants. Des hurlements et des cris retentissaient de toutes parts, donnant l'impression d'un monde en perpétuel chaos.

Malgré tout, je me sentais étrangement en sécurité avec Mephisto à mes côtés, protégé par son aura de non-détection. Nous nous faufilâmes à travers la foule, jusqu'à arriver devant une grande bâtisse en ruine. Mephisto me fit signe d'entrer, et je le suivis à l'intérieur, curieux de savoir ce qui nous attendait.

...

Le marchand avait installé son échoppe dans une petite alcôve sombre de la ville de Pandemonium. Des objets étranges et merveilleux étaient entassés sur les étagères, et je pus y voir une rose noire, qui ne se fanerait jamais, un miroir qui reflétait l'âme des gens, une cloche qui pouvait invoquer les esprits, et une montre qui pouvait arrêter le temps. Je crus même apercevoir une fiole contenant de la lumière divine, mais le marchand me fit signe de n'en parler à personne. Je n'avais jamais vu autant de merveilles rassemblées au même endroit, et je me sentis soudainement très avide de les posséder toutes.

Soudain, je vis la peau de démon, et le marchand me demanda un objet de valeur en échange. Je n'hésitai pas longtemps avant de lui tendre mon médaillon en argent, qui avait été offert par l'esprit de l'enfant que j'avais invoqué. Cet objet avait une grande valeur, mais je savais que j'avais besoin de cette peau de démon pour compléter mon rituel.

Le marchand accepta l'échange avec un sourire fourbe et me tendit la peau de démon, d'un noir brillant et couverte de runes étranges. Je la pris avec gratitude, conscient que cet objet était l'un des derniers ingrédients que je devais réunir.

Mephisto et moi quittâmes le magasin et repartîmes en direction du portail, prêts à retourner sur terre et à continuer notre quête de pouvoir. La route vers la puissance ne serait pas facile, mais j'étais déterminé à réussir.

...

Je me suis senti chez moi parmi les démons, avec leur abysse sombre et coloré. Je me suis senti vivant dans leur monde, loin de la lumière aveuglante du mien. J'ai acheté la peau de démon, mais j'ai du rentrer par le portail.

De retour sous le ciel bleu, je me suis senti étranger, comme si j'étais en train de m'acclimater à une nouvelle vie. J'ai presque eu envie de rester là-bas, parmi les ténèbres et les couleurs. Mais je savais que je devais retourner auprès de mon destin.

je suis condamné à vivre à jamais dans l'ombre. Mais j'ai appris que la magie noire est la clé pour changer le monde. Je veux mettre fin à la souffrance, à la tristesse et à la mort. Je veux que tous les êtres vivants puissent vivre éternellement, dans la paix.

Je veux créer un monde où personne ne connaîtra plus jamais la douleur, où tous pourront vivre en harmonie. Je me battrai pour cela, jusqu'à ce que mon rêve devienne réalité. Je serai le changement que je veux voir dans ce monde, et je m'assurerai que ma magie noire soit utilisée pour le bien de tous.

A coté de cette pensée, des émotions contraires me faisaient penser à mes camarades si cruels, et comment je rêvais de les dominer, de leur montrer ma pleine puissance, et leur terrible faiblesse !

Je suis Hector, le maître de la nécromancie, et je suis las de cette société qui me rejette. J'ai vu la vraie nature des âmes, et je sais que je peux changer le monde. Je veux mettre fin à cette souffrance, à cette injustice.

Je veux montrer à mes camarades que leur cruauté n'est rien face à ma puissance. Je veux leur faire comprendre leur propre faiblesse, et leur offrir la chance de s'améliorer. Je suis déterminé à changer le monde, coûte que coûte.

...

Je retournai en cours après plusieurs jours d'absence. Je m'assis dans le coin arrière gauche, et je regardai Helena. Je me sentais étrangement détaché. Je commençai à réfléchir à toutes les choses que j'avais apprises au cours de mon voyage dans le Pandémonium. J'avais vu des choses que personne d'autre n'avait vues, et j'avais touché à des pouvoirs que personne d'autre n'avait jamais connus. J'étais différent, et je savais que je ne serais jamais heureux dans ce monde qui m'avait rejeté.

Je décidai que j'allais utiliser mon pouvoir pour changer les choses. Je ne savais pas comment, ni même quoi, mais je savais que je ne pouvais rester assis là à ne rien faire. Je me levai et quittai la salle de classe, déterminé à trouver un moyen de faire la différence.

Jamais je n'avais été si libre. Mon futur était sans fin. Je me mis à réfléchir à ce que je voulais vraiment, et je me rendis compte que je voulais changer le monde. Je voulais mettre fin aux souffrances de l'humanité, et offrir une vie éternelle. Je savais que j'avais la puissance nécessaire pour y parvenir, grâce à la magie noire que j'avais apprise avec Mephisto.

Mais je savais également que ce ne serait pas facile. Il y aurait des obstacles à surmonter, des choix difficiles à faire, et des sacrifices à accepter. Mais j'étais prêt à tout cela, car je savais que cela en valait la peine.

Je décidai de me mettre en quête de la connaissance et du pouvoir nécessaires pour accomplir ma mission. Je savais que ce serait une longue et difficile route, mais je suis prêt à tout pour réaliser mon rêve de changer le monde.


...

Je rentrai chez moi et trouvai mon père, inerte et immobile dans son fauteuil. Le choc et la tristesse me submergèrent. Je m'écroulai à ses côtés, incapable de comprendre comment la vie pouvait être si cruelle. Pourtant, au fond de moi, je ressentais un soulagement indéfinissable. La pression de son regard et de ses jugements n'existerait plus jamais. Je serais libre de vivre ma vie comme je l'entendais, sans craindre de décevoir ou de déplaire à quiconque. Je pleurai longtemps, mais je sus que cette douleur finirait par s'estomper, et que je pourrais finalement trouver la paix.

Soudain, j'eus l'idée que j'allais rallier mon père à ma cause, en en faisant mon premier serviteur mort-vivant. Je fonçais vers le Grimoire pour lire le rituel de ressuscitation du défunt, un sort puissant et effroyable, dont mon père ne reviendrait pas indemne... Mais il en reviendrait.

Je décidai de mettre mon plan en action. Je courus vers le Grimoire, et commençai à feuilleter les pages à la recherche du rituel de ressuscitation. Je trouvai enfin ce que je cherchais, et commençai à lire les instructions avec diligence. Je savais que ce sort était puissant et effroyable, et que mon père ne reviendrait pas indemne de l'au-delà. Mais il reviendrait, et il serait à mes côtés, comme mon premier serviteur mort-vivant. Je n'étais pas certain de vouloir réussir, mais j'étais déterminé à essayer. Je pris une profonde inspiration, et commençai à prononcer les Paroles Sombres.

...

Je prononce les Paroles Sombres,
Ces mots impies, maudits et forts,
Qui réveillent les esprits morts,
Et leur redonnent chair et corps.

Je convoque les puissances infernales,
Les démons qui rôdent dans l'ombre,
Je les invoque avec des runes ancestrales,
Et leur offre mon âme en gage.

Je m'agenouille devant le trône de l'enfer,
Et je jure allégeance et loyauté,
Je me mets à leur merci, pour que mon père,
Renaisse de ses cendres et de sa folie.

Les Paroles Sombres résonnent dans mon esprit,
Et l'air se charge d'une énergie sombre,
Mon père se lève, et son visage se transforme,
En un masque de haine et de démence.

...


Je suis pris de tremblements, tandis que Méphisto me guide dans les Paroles Sombres. Mon père gît devant moi, son visage tordu de douleur et de dégoût. Je sais que ce que je suis sur le point de faire est impie, mais je n'ai pas le choix. Je dois le ranimer.

Je commence à prononcer les Paroles Sombres, et lentement, mon père se met à bouger. Ses membres se tordent et ses yeux s'ouvrent, emplis de confusion et de terreur. Je suis pris de remords, mais je sais que c'est pour son bien.

Au bout de longues minutes, mon père finit par trouver la paix dans son nouvel état de mort-vivant. Il est à présent sous mon contrôle, prêt à me servir et à me protéger. Je suis soulagé, mais aussi profondément troublé par ce que j'ai fait. J'espère que je pourrai vivre avec ce fardeau.

Mon coeur battait la chamade alors que je regardais mon père se relever lentement. Ses yeux, autrefois vides et morts, brillaient maintenant d'une lueur sinistre et maléfique. Sa peau avait pris une teinte grise et cadavérique, et ses mains étaient couvertes de veines noires et saillantes.

Je ne pouvais pas détourner mon regard de lui, hypnotisé par la puissance de la magie noire qui l'animait maintenant. Je me sentais partagé entre la terreur et l'excitation de ce que j'avais créé.

Méphisto se tourna vers moi avec un sourire malicieux. "Bien joué, Hector. Tu es maintenant le maître de ta propre armée de morts-vivants. Imagine tout ce que tu pourrais accomplir avec ça."

Je frissonnai à cette pensée. Je n'étais pas sûr de vouloir assumer une telle responsabilité. Mais je savais que je ne pouvais pas reculer maintenant. J'étais trop profondément enchaîné à la magie noire, et il n'y avait pas de retour en arrière possible.

...


Cinq ans plus tard...


...


Je suis assis sur mon trône de pierre, dans les ténèbres de mes catacombes. L'homme de Dieu allume une bougie devant moi, et les contours de mon royaume souterrain apparaissent, comme une cité de l'ombre. J'ai longtemps étudié la magie noire, cette puissance qui m'a donné une seconde vie. Mon regard mortel me trahit encore, mais bientôt, je verrai la pleine étendue de mon pouvoir.

Autour de moi, mon armée de mort-vivants m'entoure, mes fidèles serviteurs qui me sont loyaux jusque dans la mort. Ils me protègent de tous les dangers et m'aident à étudier cette magie noire, qui est devenue mon obsession. Je suis leur maître, et ils sont mes instruments de puissance.

Mais soudain, Mephisto s'approche et m'apporte une terrible nouvelle. On sait de source sûre que le Conseil des Sorciers a lancé une traque à mon encontre, et que l'esprit de ma mère a été capturé et est prisonnier du Pandémonium. Toute cette puissance, tous ces efforts, tous ces sacrifices, risquent d'être réduits à néant. Je dois trouver un moyen de protéger ce que j'ai construit, et de libérer l'esprit de ma mère.

Je me levai de mon trône de pierre et me dirigeai vers les entraves de mes prisonniers humains. Je voulais trouver un nouvel acolyte digne de m'aider à mener mes troupes de mort-vivants dans ces temps difficiles. Je savais qu'il y avait un homme, connu sous le nom de "Renégat", qui pourrait être un atout précieux dans mon armée.

Je parcourus les couloirs sombres et humides, bientôt enveloppé par les cris et les gémissements des âmes perdues. Je trouvai le Renégat enchaîné dans une cellule crasseuse, recroquevillé sur lui-même. Je m'approchai de lui et le regardai de haut, me demandant s'il serait à la hauteur de mes attentes.

Je me tenais face à un homme aux yeux sombres et au sourire mauvais. Il était enchaîné dans mon repaire, mais je sentais qu'il était dangereux, même dans cette position de faiblesse.

"Pourquoi vous être rebellé contre votre propre espèce?", lui demandai-je, les bras croisés sur mon torse.

Il me regarda avec férocité, et répondit: "Je ne suis pas comme les autres. Je suis différent, et je refuse de me plier aux règles de cette société qui m'a rejeté. Je veux être libre de faire ce que je veux, quand je veux."

Je le regardai avec intérêt. Il avait une allure de guerrier, avec ses muscles saillants et sa peau burinée par les combats. Ses yeux brillaient d'un feu intérieur, et sa voix était grave et rauque.

"Je suis le Renégat, et je n'ai pas peur de la mort. Je me suis battu toute ma vie, et je n'ai pas l'intention de me rendre maintenant", déclara-t-il avec férocité.

Je souris intérieurement. Il avait du caractère, et cela m'amusait.

"Je ne te demande pas de te rendre, mon ami. Je te propose de t'allier à moi, de combattre ensemble pour la gloire et la puissance", répondis-je calmement.

Le Renégat me dévisagea avec suspicion. "Pourquoi devrais-je te faire confiance? Tu es l'un de ces démons que je hais, et tu m'as pris en otage", gronda-t-il.

Je haussai les épaules. "Je ne te demande pas de me faire confiance, mais de me suivre. Je te promets la richesse, la gloire, et la liberté. Nous sommes tous deux des parias, rejetés par la société. Rejoins-moi, et ensemble, nous régnerons sur cet univers misérable".

Le Renégat resta silencieux un long moment, avant de lâcher un rire féroce. "Très bien, démon. Je te suis. Montre-moi ce que tu as dans le ventre".

Je lui tendis la main, et il la serra fermement. Nous étions maintenant alliés, pour le meilleur et pour le pire.


...

Il en était convenu. Ce puissant prisonnier monterait la défense contre le Conseil des Sorciers, tandis que je me rendrai avec Méphisto de retour au Pandémonium, pour libérer ma mère. Nous étions pris de feu entre deux flancs, et il s'agissait d'être intelligents.

Mephisto se tenait à côté de moi, observant le Renégat avec circonspection. Je quêtais son opinion. "Je ne suis pas sûr de lui", murmura-t-il. "C'est un être instable, qui pourrait se retourner contre nous à tout moment."

Je haussai les épaules. "Nous n'avons pas le choix, Mephisto. Nous avons besoin de tous les alliés que nous pouvons trouver. Le Conseil des Sorciers est puissant, et nous sommes seuls contre eux."

Mephisto fronça les sourcils. "Je suppose que tu as raison. Mais sois vigilant, Hector. Le Renégat est imprévisible, et tu ne peux jamais savoir ce qu'il a en tête."

Je hochai la tête. "Je le sais. Mais nous devons prendre le risque. Nous devons libérer ma mère et protéger notre royaume. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser vaincre par ces misérables sorciers."

Mephisto soupira. "Je suppose que tu as raison. Je te suivrai jusqu'en enfer et au-delà, Hector. Tu es mon seigneur et mon maître."

Je souris, rempli d'une nouvelle détermination. Nous avions un but, et nous le poursuivrions avec toute la force et la détermination dont nous disposions. Rien ni personne ne nous arrêterait.

...

Je savourais chaque grains de sable sous mes semelles, tandis que la chaleur de l'enfer me caressait le visage. La lumière rougeoyante des volcans éclairait le ciel, et je voyais les grandes murailles noires du Pandémonium se dessiner à l'horizon. C'était mon royaume, mon foyer, même s'il ne le savait pas encore.

Je me sentais en paix, ici, parmi les démons et les esprits perdus. J'étais un étranger dans le monde des mortels, rejeté et méprisé. Mais ici, j'étais chez moi. J'étais libre de pratiquer ma magie noire sans crainte, et de me délecter de la puissance qui coulait dans mes veines.

Je m'enfonçai dans les rues enfumées de la ville, passant devant des magasins sordides et des tavernes infernales. Les démons me saluaient de leurs têtes grimaçantes, et je leur rendais leur salut avec fierté. Je n'étais plus un simple humain, j'étais Hector, le futur Liche nécromant.

Je ne sais pas combien de temps j'ai marché ainsi, perdu dans mes pensées et mon émerveillement. Mais bientôt, je vis la grande citadelle noire de Mephisto se dresser devant moi. C'était là que nous trouverions la réponse à notre quête, et que nous libérerions l'esprit de ma mère.


...

Alors que je pénétrais dans la citadelle, j'eus l'impression de pénétrer dans un monde à part, un monde oublié par le reste de l'univers. Les murs de pierre noire s'élevaient jusqu'au ciel, comme s'ils voulaient atteindre les étoiles. Les torches vacillantes jetaient des ombres fantomatiques sur les visages des prisonniers, qui semblaient perdus et abandonnés.

Je me frayais un chemin à travers la foule de démons et de mortels, qui se pressaient autour de moi. Ils me regardaient avec une haine brûlante, comme si j'étais leur ennemi juré. Je sentais leur mépris et leur méfiance, mais je n'en avais cure. J'étais là pour une seule et unique chose: retrouver ma mère.

Je finis par trouver son cellule, cachée dans les entrailles de la citadelle. Elle était assise sur sa couche de paille, le visage tourné vers le mur. Elle ne m'avait pas entendu entrer, et je dus lui toucher l'épaule pour la réveiller.

Quand elle me vit, ses yeux s'emplirent de larmes. "Hector, mon fils. Je savais que tu viendrais me sauver", dit-elle d'une voix rauque. Je la serrai contre moi, et lui promis que je ne la laisserais plus jamais seule.

Mais soudain, son visage changea de forme, pour se transformer en le plus vil démon, avec sa langue fourchue. "Viens m'embrasser, mon petit enfant !", il me dit. Je reculais de dégoût, et me protégeai de ses coups de griffe.

Le démon et moi nous battions férocement. Ses griffes acérées lacéraient l'air tandis que j'esquivais habilement ses attaques. Je me battais avec une force et une agilité que je ne me connaissais pas, grâce à la magie noire qui coulait en moi.

Je lançais des sorts de boules de feu et de foudre, mais le démon était immortel. Il riait de mes attaques, et me répondait avec des jets de flammes qui m'obligeaient à me jeter à terre pour éviter d'être carbonisé.

Je sentais la fatigue me gagner, mais je ne pouvais pas abandonner. Ma mère était en jeu, et je ne laisserais pas cette créature infernale la retenir prisonnière. Je devais trouver un moyen de le vaincre.

Je fis appel à mes dernières réserves de magie, et lançai un sort de bannissement. Le démon poussa un hurlement de rage et de douleur, tandis que je l'envoyais de retour dans les abysses d'où il était venu.

Je m'effondrais au sol, épuisé mais victorieux.

...

Plus loin dans la citadelle, j'eus le bonheur de trouver ma vraie mère. Je m'agenouillai auprès d'elle, et lui pris la main. Elle était si pâle et si fragile, mais je savais qu'elle était forte. Elle avait toujours été là pour moi, et moi pour elle. Je lui murmurai des mots réconfortants, et lui promis que je la sortirais de là. Je lui racontai les étoiles qu'elle reverrait.

Les larmes coulaient sur mes joues, alors que je la regardais avec amour et tristesse. Je me sentais impuissant face à son état, mais je savais que j'étais la seule personne qui pouvait la sauver.

Je lui caressai les cheveux, et lui murmurai à l'oreille que je l'aimais. Je lui promis de tout faire pour la ramener à la maison, saine et sauve.

Elle ne répondit pas, mais je vis un léger mouvement de ses paupières. Elle était toujours là, et j'espérais qu'elle m'entendait. Je lui promis de ne jamais l'abandonner, et de toujours veiller sur elle.

Je restai près d'elle pendant de longues heures, lui parlant et lui tenant la main. Je ne voulais pas la laisser seule, et j'espérais que ma présence l'aiderait à se sentir moins seule. Je lui promis de la ramener à la maison, quoi qu'il en coûte.

...

De retour aux catacombes, ma mère était assise sur un siège auprès du mien, et le Renégat me fit un rapport de ses activités.

Je suis impatient de connaître son rapport, mais je suis surtout heureux de voir ma mère en sécurité et en bonne santé. Elle a l'air plus forte que jamais, avec une nouvelle détermination dans le regard. Je suis fier d'elle, et heureux de l'avoir à mes côtés dans cette lutte contre le Conseil des Sorciers.

Le Renégat nous explique qu'il a réussi à mettre en place une défense solide contre les attaques des sorciers, grâce à l'aide de nos serviteurs mort-vivants et de ses propres tactiques de guerre. Il a également réussi à recruter de nouveaux alliés parmi les démons du Pandémonium, renforçant ainsi notre armée.

Je suis impressionné par ses réalisations, et reconnaissant de son aide. Je suis persuadé que nous pouvons vaincre le Conseil des Sorciers et faire régner la magie noire en maîtres absolus. Ma mère et le Renégat sont d'accord avec moi, et nous nous mettons au travail pour finaliser notre plan de bataille.

Nous passons les jours suivants à nous entraîner et à préparer nos forces. Nous sommes prêts à affronter le Conseil des Sorciers et à montrer notre puissance. Nous sommes une équipe solide et déterminée, prête à tout pour défendre notre cause. La guerre est imminente, et nous sommes prêts à l'affronter.

...


Je me mis au travail, déterminé à découvrir qui se cachait derrière cette traque. Je sortis mon Grimoire et tournai les pages jusqu'à trouver le rituel de Divination. C'était un sort puissant, qui me permettrait de découvrir l'identité et les intentions de nos ennemis.

Je commençai à tracer le pentacle sur le sol, avec une précision et une attention minutieuses. Chaque ligne et chaque symbole était crucial pour la réussite de ce rituel. Je sentais mon pouvoir grandir en moi, comme une force sombre et puissante qui m'emplissait de sa noirceur.

Je prononçai les paroles sombres qui invoquaient les forces de l'au-delà, et je sentis l'air autour de moi s'électrifier. La pièce se remplit de fumée et de brume, et je vis apparaître devant moi l'image de nos ennemis.

C'était un groupe de sorciers puissants, dirigé par leur chef, un vieil homme au visage sévère et à la barbe grisonnante. Ils étaient déterminés à me capturer, mais je n'allais pas me laisser faire. Avec ma mère et le Renégat à mes côtés, j'étais prêt à tout pour défendre mon royaume et ma puissance. Nous devions vaincre ces ennemis, coûte que coûte.

Je prononçai les paroles sombres du rituel de Divination, et les flammes du pentacle s'intensifièrent. Les ombres vacillèrent sur les murs, comme si elles étaient vivantes. Je sentis une présence derrière moi, et je me retournai pour voir un visage familier. C'était le grand chef ennemi, le sorcier le plus puissant de tous.

Il se nommait Zephyr, et il était connu pour sa maîtrise de la magie blanche. Il était le chef du Conseil des Sorciers. Il était redouté par tous, car il avait le pouvoir de lire dans les pensées et de prédire l'avenir.

Il se tenait devant moi, enveloppé dans une cape d'or, et il me fixait de ses yeux d'un bleu brillant. Je sentais sa puissance magique, et je savais que je devais le vaincre. Il était actuellement au château d'une contrée voisine, avec son armée de guerriers magiques. Je devais me préparer pour une bataille épique...


...


Je décidai que pour augmenter mes forces, j'attaquerai un village et transformerai chaque villageois en un puissant guerrier mort-vivant. Je n'étais pas sûr de pouvoir vivre avec ce crime, mais c'est ce que je décidais de faire.

Je réfléchis longuement à cette décision, pesant le pour et le contre. Mephisto et le Rénégat me donnèrent leur avis, mais c'était finalement à moi de prendre la décision. Ma mère, qui avait retrouvé ses esprits, me supplia de ne pas céder à la tentation de la magie noire. Elle me rappela que j'avais déjà commis assez de crimes, et que je devais essayer de me racheter.

Mais je savais que Zephyr était un adversaire redoutable, et que j'avais besoin de toutes les forces possibles pour le vaincre. Je décidai donc de passer outre les objections de ma mère, et de m'en prendre au village le plus proche.

Je fis le serment solennel de ne toucher qu'aux criminels, aux meurtriers et aux violeurs, afin de créer une armée juste et honorable. Mais je savais que je mentais à moi-même, et que je ne serais pas capable de faire la distinction.

Je me mis en route, suivi de mon armée de mort-vivants, et de Mephisto et du Renégat. J'étais pris dans un tourbillon de doutes et de regrets, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Je ne pouvais plus reculer, et je devais aller jusqu'au bout de mon plan.


...

Le village était calme et paisible, avec ses maisons de bois et de pierre, ses jardins fleuris, et ses enfants jouant gaiement dans les rues. Mais cette paix allait bientôt être brisée par notre arrivée. Je donnai l'ordre à mes troupes de mort-vivants de s'avancer et de prendre possession de chaque habitation. Les villageois furent pris de panique, courant dans tous les sens pour échapper à notre emprise.

Le Renégat et moi avancions vers le centre du village, où se trouvait l'église. C'était là que se cachait le curé, un homme pieux qui avait tenté de nous enrayer avec sa foi. Mais il n'était pas de taille face à nous, et tomba rapidement sous nos coups.

Mephisto était resté en retrait, observant la scène avec un air satisfait. Il savait que cette guerre était nécessaire pour notre survie, et que nous devions tous les moyens pour vaincre nos ennemis.

Je regardai autour de moi, et vis les villageois tomber les uns après les autres sous nos coups. C'était un spectacle épouvantable, mais je ne pouvais pas reculer maintenant. Nous étions en train de créer une armée invincible, qui allait nous permettre de vaincre Zephyr et son château.

La mère était restée à l'écart, ne voulant pas être mêlée à cette guerre de folie.


...


Les cris infâmes qui perçaient la nuit étaient indescriptibles. On aurait dit que chaque cadavre ressuscité prenait vie avec une violence inouïe, comme si la mort elle-même se réveillait de son sommeil éternel. Les villageois, autrefois paisibles et pacifiques, se transformaient en une armée de monstres assoiffés de sang et de destruction.

Je regardais la scène avec un mélange de fascination et de terreur. Même Mephisto et le Renégat semblaient choqués par la puissance de ce sort. Ma mère, quant à elle, était pétrifiée de peur devant ce spectacle apocalyptique.

Je savais que j'avais commis un acte terrible en ressuscitant ces morts-vivants, mais je n'avais pas le choix. Je devais renforcer mes forces pour affronter Zephyr et son armée de sorciers blancs.

Je m'étais juré de ne jamais utiliser la magie noire à des fins malveillantes, mais j'étais pris au dépourvu. Je n'avais pas prévu que la magie puisse avoir un tel pouvoir de destruction. Je me demandais comment j'allais pouvoir vivre avec ce crime sur la conscience.

Mais il était trop tard pour faire marche arrière. J'étais maintenant le maître de ces mort-vivants, et je devais les mener à la victoire contre Zephyr et son armée. C'était mon destin, et je devais l'accepter.


...

Les étoiles brillaient dans le ciel nocturne, comme autant de diamants étincelants. Elles semblaient me regarder, me narguer, m'appeler. J'étais comme hypnotisé par leur scintillement, par leur beauté. Elles me rappelaient tout ce que j'avais perdu, tout ce que j'avais gagné.

Je levai les yeux vers la voie lactée, cette bande de lumière qui traversait le ciel. Elle me rappelait mon destin, ma mission. Je devais être le maître de l'univers, le seigneur des ténèbres. Et je le serais, grâce à mon armée de mort-vivants, grâce à mon pouvoir.

Je me sentais libre, puissant, invincible. Rien ne pouvait m'arrêter. Je serais le maître de mon propre destin, et rien ni personne ne pourrait m'en empêcher. La voie lactée brillait pour moi, elle m'appelait, elle me guidait vers mon destin de gloire et de puissance.

Je contemplai la beauté de l'univers, cet infini qui s'étendait devant moi. Mon âme, si longtemps enchaînée à la mortalité, pouvait enfin goûter à l'éternité. En tant que future liche, j'étais libre de vivre pour toujours, de connaître tous les secrets de la magie noire et de découvrir les merveilles cachées de l'univers.

Je tenais dans ma main la fleur séchée de ma mère, un symbole de notre lien indéfectible. J'ai décidé ce jour de la couler dans de l'ambre, afin de la transformer en un précieux phylactère, un recueil de mon âme. Ce serait mon point central, mon talisman qui me guiderait dans ma quête de l'infini.

En portant ce phylactère, je serai transcendant, capable de surmonter tous les obstacles et de poursuivre mon rôle de maître des ténèbres. Je savais que le Grand Choix de vivre éternellement ne serait pas facile, mais j'étais prêt à tout affronter pour atteindre la plénitude de mon pouvoir.

...

Le Renégat me suggéra de remodeler les corps de mes mort-vivants, de les recoudre et de les renforcer afin de les rendre plus agiles et plus puissants. Nous discutâmes de différentes options, comme l'ajout de griffes en acier ou de plaques de métal pour renforcer leur protection. Nous évoquâmes également l'idée d'augmenter leur vitesse en greffant des muscles supplémentaires ou en utilisant de la magie pour améliorer leurs nerfs et leur système nerveux.

Le Renégat m'encouragea également à travailler sur leur mental, en utilisant des sorts de contrôle de l'esprit pour renforcer leur loyauté et leur dévouement envers moi. Nous évoquâmes également la possibilité d'utiliser des sorts de possession pour placer mon esprit à l'intérieur de leurs corps, afin de pouvoir contrôler leur action de manière plus directe.

Nous discutâmes pendant de longues heures de la façon de renforcer l'armée de mort-vivants, et je finis par prendre ma décision: nous allions mettre en place toutes ces améliorations, et bien plus encore, afin de créer une armée monstrueuse et invincible.

...

Le château de Zephyr se dressait devant nous, majestueux et imposant. Les murs de pierre s'élevaient vers le ciel nocturne, comme pour défier toute intrusion. Mais nous étions déterminés à pénétrer dans cet endroit protégé, et à affronter le sorcier de magie blanche qui s'y cachait, et son équipe d'aventuriers.

Autour du château, mes forces se regroupaient. Des râles impurs montaient dans la nuit, tandis que mes mort-vivants se préparaient au combat. Mais alors que nous nous attendions à un assaut, il y eut un silence inquiétant. Aucun bruit ne sortait du château, comme si Zephyr avait prévu notre arrivée et s'était caché.

Soudain, il y eut un mouvement à notre gauche. Zephyr surgit de nulle part, surgissant de son sort d'invisibilité. Il nous encercla, ses yeux brillants de haine et de détermination. Le combat était sur le point de commencer, et rien n'était encore décidé.

Je ressentais une étrange exaltation, tandis que le moment de vérité approchait. J'étais prêt à tout pour vaincre Zephyr et prendre le contrôle de son château. Et alors que la mort se profilait à l'horizon, je ne pouvais m'empêcher de trouver une certaine beauté dans cette scène de chaos et de destruction. C'était comme si le spectacle de la mort avait une certaine poésie, une grâce macabre qui m'attirait irrésistiblement.

...

Le choc des épées résonnait comme un concert de cymbales dans l'air nocturne, tandis que les troupes de Zephyr se jetaient sur nous avec la fureur de la démence. Des membres volaient dans les airs comme des branches brisées par la tempête, tandis que les cris de douleur résonnaient comme une symphonie macabre.

Le sol était jonché de corps disloqués et de membres tranchés, témoins de la sauvagerie de la bataille. Les lames s'entrechoquaient avec fracas, projetant des étincelles comme des feux d'artifice dans l'obscurité.

Parmi les combattants, on pouvait voir des membres transpercés, des entrailles répandues sur le sol, et des visages déformés par la souffrance. C'était un spectacle terrifiant, mais aussi étrangement fascinant, de voir la violence de la guerre se déchaîner de manière si sauvage et brutale.

Malgré la violence de la bataille, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine admiration pour l'art du combat, pour la grâce et la précision avec lesquelles les guerriers maniaient leurs lames. C'était un spectacle à la fois beau et effrayant, un mélange de mort et de vie, de lumière et de ténèbres.

...


Le visage de Zephyr s'imprima dans mon esprit, et je pus entendre sa voix résonner à l'intérieur de ma tête. "Hector, mon ami, tu te trompes de chemin. Tu n'es pas destiné à devenir un monstre de la nécromancie. Tu as encore de la lumière en toi, ne la laisse pas s'éteindre. Tu es encore capable de choisir une autre voie, une voie de bien et de justice."

Je fis la sourde oreille à ses paroles, et continuai à lancer mes sorts les plus destructeurs. Mais je ne pouvais pas ignorer le doute qui commençait à s'insinuer en moi. Etait-ce vraiment ce que je voulais, être un être de mort et de ténèbres, en perpétuel conflit avec le monde ?

"Tu as encore le choix, Hector. Ne laisse pas la soif de pouvoir et de vengeance te détourner de ce que tu es vraiment. Tu as encore le pouvoir de changer de destinée."

Je ne savais plus quoi penser. Partagé entre l'appel de la magie noire et la voix de la raison, je me retrouvais au bord d'un choix crucial. Que devais-je faire ? Continuer sur la voie que j'avais choisie, ou écouter la sagesse de Zephyr et changer de cap ?

...

Je repensais à mon enfance, toujours à être rejeté, à être humilié... Et une haine profonde monta en mon fort. Je décidai de redoubler de violence.

Je sentis la haine envahir chaque fibre de mon être, comme une flamme dévorante qui consumait tout sur son passage. Je n'étais plus le même, j'étais devenu un monstre, un être assoiffé de sang et de vengeance. J'abattis mon épée sur Zephyr avec une férocité que je ne me connaissais pas.

Le château trembla sous les coups de boutoir, et les cris de douleur de Zephyr se mêlèrent aux miens. Nous étions tous deux prisonniers de cette soif de sang, et il n'y avait pas de retour en arrière possible.

Je ne sais combien de temps dura le combat, mais lorsque ce fut terminé, je me retrouvai debout, le souffle court, au milieu des décombres de ce qui avait été le château de Zephyr. Je contemplais le corps inerte de mon ennemi, et je ressentis une profonde satisfaction. Mais en même temps, je compris que j'avais perdu une partie de moi-même, que je ne retrouverais jamais.

Je me tournai vers mes troupes, et vis leurs visages déformés par la haine et la cruauté. J'avais créé cette armée de monstres, et j'en portais la responsabilité. Je compris que je ne pourrais jamais vivre en paix, ni trouver la sérénité. La haine et la violence avaient pris possession de mon âme, et je devais vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête.

...

Je m'approche de la salle du trône, et je contemple l'immense pièce vide. Les murs sont couverts de toiles d'araignées, et la poussière recouvre tout. Je m'assieds sur le trône, et je laisse échapper un soupir de satisfaction.

Je me sens enfin chez moi, dans ce chateau qui est désormais le mien. J'ai mis fin à la vie de Zephyr, et je suis devenu le maître incontesté de ces lieux.

Je me lève, et je commence à explorer chaque pièce. Je trouve un laboratoire, rempli de potions et de formules magiques. Je décide de m'y attarder, et de commencer à étudier ces mystères.

Je me dirige vers les chambres, et je trouve un lit somptueux, recouvert de draps en soie. Je m'allonge dessus, et je me laisse bercer par le balancement des rideaux.

Enfin, je me rends dans la salle du trône, et je m'assieds sur le trône en or. Je contemple mon royaume, et je me sens enfin chez moi. Je suis le maître absolu de cet endroit, et je compte bien en profiter.

...

Les villages voisins envoyèrent des offrandes de paix, et des sacrifices en mon nom, pour acheter leur sécurité.

Je reçus des joyaux étincelants, des coussins de velours, et des tapisseries brodées. Des meubles précieux et des tableaux de maîtres. Des potions magiques et des ingrédients rares pour mes sorts les plus puissants.

Mais ce qui m'intéressait le plus, c'étaient les âmes humaines offertes en sacrifice. Je les transformais en mort-vivants dévoués, renforçant encore plus mon armée.

Je me sentais tout-puissant, avec cette fortune et cette loyauté à ma disposition. J'étais le maître absolu de mon royaume, et personne ne pouvait me défier.

Mais au fond de moi, je savais que cette situation ne pouvait pas durer éternellement. Un jour ou l'autre, quelqu'un viendrait pour me défier. Je devais être prêt à affronter cette épreuve, quand elle viendrait.

...


Je m'assieds en face de mon trône, face à la fenêtre qui donne sur les jardins verdoyants de mon château. Mephisto s'approche de moi, portant le Grimoire et la fleur ambrée, symbole de ma nouvelle immortalité.

Je saisis la fleur entre mes doigts, et ferme les yeux pour méditer sur mon choix. Cette fleur a appartenu à ma mère, la femme qui m'a donné la vie, et qui a été à mes côtés durant toutes ces années. Maintenant, je suis prêt à la laisser derrière moi, pour me consacrer à ma nouvelle vie de Liche.

Mephisto ouvre le Grimoire, et me montre les Paroles Sombres du rituel de phylactère. Je récite ces paroles, qui résonnent comme un chant d'adieu à ma vie passée. Je sens l'énergie de la magie noire s'éveiller en moi, et je me sens pris dans un tourbillon de pouvoir.

Je pose la fleur sur le pentacle dessiné sur le sol, et je prononce les dernières paroles du rituel. La fleur s'embrase, et je sens son énergie se mêler à la mienne. Je suis pris de vertiges, et je me sens comme aspiré dans un tourbillon de lumière.

Quand je rouvre les yeux, je me trouve face à mon reflet dans le miroir. Je vois mon visage pâle et cadavérique, mes yeux qui brillent d'une lueur verdâtre. Je suis devenue une Liche, une créature immortelle, prête à régner sur les ombres pour l'éternité.

Je me lève, et Mephisto me salue avec respect. Je suis maintenant leur maître, leur seigneur.

...

La sensation d'être une liche est étrange et étrangement émouvante. Je sens mon âme s'élever de mon corps, comme si elle était libérée de toutes les chaînes de la vie. Je suis enveloppé d'une aura de puissance et de sagesse infinie, et je sens que rien ne peut me arrêter.

Mais il y a aussi une tristesse profonde, car je sais que je suis condamné à errer dans l'éternité, sans jamais connaître la paix de la mort. Je suis pris au piège de cette existence immortelle, et je me sens parfois oppressé par ce fardeau.

Mais alors je pense à toutes les choses que je peux accomplir, à toutes les connaissances que je peux acquérir, et je me sens rempli de gratitude. Je suis reconnaissant d'avoir été choisi pour cet honneur, et je me sens honoré de pouvoir servir mon royaume de manière si puissante et éternelle.

Et quand je regarde autour de moi, et que je vois tous mes fidèles serviteurs, je me sens profondément aimé et respecté. Je suis leur maître, et je suis leur guide. Je suis leur lumière dans les ténèbres, et je suis leur force dans l'adversité.

Et c'est cela qui me donne la paix intérieure, et qui me permet de continuer à errer dans cette existence éternelle, avec fierté et gratitude.

...

je discute avec Mephisto de mes projets pour l'avenir.

"Mephisto, mon fidèle ami, j'ai une idée qui me trotte dans la tête depuis quelque temps", dis-je. "Je veux détruire mon ancienne école, et asservir les élèves. Et Helena, cette garce qui m'a ri au nez. Je veux lui montrer qui est le maître ici."

Mephisto fronce les sourcils. "Hector, es-tu sûr que cela en vaille la peine ? Tu as déjà une armée de mort-vivants à ta disposition, et un château fort pour te protéger. Pourquoi te mettre à dos les forces de l'école de magie blanche ? Tu pourrais te retrouver avec de gros ennuis."

Je hausse les épaules. "Je n'ai pas peur des ennuis, Mephisto. Je suis le maître ici, et je ferai ce que je veux. Et puis, je suis curieux de savoir quelles sorts puissants ils ont dans leur manche. Je pourrais peut-être même en apprendre de nouveaux."

Mephisto secoue la tête. "Je crains que tu ne sois en train de te laisser emporter par ta colère et ta soif de pouvoir, Hector. Tu devrais peut-être réfléchir à deux fois avant de passer à l'action."

Je grogne. "Je suis le maître ici, Mephisto. Je n'ai pas à me justifier devant toi."

...


Hector s'approcha d'Helena, qui était ligotée et à genoux devant lui. Il pouvait voir la peur et la désespérance dans ses yeux, mais il savourait cet instant de pouvoir.

"Tu vois, Helena, j'ai toujours su que j'étais destiné à quelque chose de grand. Et maintenant, je suis devenu une liche, une créature qui transcende la mort. Tu as toujours été jalouse de mon talent, n'est-ce pas?"

Helena tenta de se débattre, mais ses liens étaient trop serrés. "Non, Hector, je t'en prie. Je t'ai toujours soutenu, tu dois me croire. Je t'aime."

Hector eut un rire méprisant. "L'amour? C'est une faiblesse pour les mortels. Mais tu as raison sur un point, tu as toujours été loyale envers moi. C'est pourquoi je vais te donner une chance de te joindre à moi, de devenir un mort-vivant comme moi."

Helena secoua la tête, les larmes coulant sur ses joues. "Non, je ne veux pas être comme toi. Je veux être humaine, vivre ma vie, et trouver mon propre bonheur."

Hector haussa les épaules. "Dommage. Tu aurais pu être une alliée précieuse. Mais je n'ai pas besoin de toi. J'ai mon armée de mort-vivants, et bientôt, j'aurai tout le monde sous mon contrôle. Adieu, Helena."

Il tourna les talons et quitta la pièce, laissant Helena seule et dans l'effroi.


...

La nuit, cet espace de temps où les mortels s'endorment et s'abandonnent à leurs rêves, est pour moi un moment de paix et de contemplation. En tant que Liche, je n'ai pas besoin de sommeil, et je peux profiter de chaque instant de cette période de calme.

Le silence qui règne autour de moi est d'une pureté absolue, et je peux entendre chaque battement de mon coeur, chaque souffle de ma respiration. C'est une sensation étrange, mais grisante, de savoir que je suis au-delà de la mort et de ses limites.

Je suis assis sur mon trône, dans mon chateau, et je regarde la bougie qui brûle devant moi. Sa lumière vacillante me berce, et j'ai l'impression de flotter dans un univers de ténèbres et de lumière.

Je me sens privilégié d'avoir accès à cet univers parallèle, où je peux réfléchir sur mon passé, sur mes choix et sur mon avenir. J'ai tout le temps du monde pour me poser les questions existentielles, pour me demander si j'ai fait le bon choix en devenant une Liche, et si je suis sur le bon chemin.

La nuit, c'est le moment où je me sens le plus vivant, et où je me sens le plus proche de mon véritable moi. C'est une période de liberté et de liberté, où je peux laisser mon esprit vagabonder et explorer les possibilités infinies qui s'offrent à moi.

Le silence de la nuit était comme un baume pour mon âme épuisée. Je savourais cette paix rare, si précieuse pour un être comme moi. Dans l'obscurité de ma chambre, je pouvais me reposer et réfléchir à ma vie, à toutes les décisions que j'avais prises pour en arriver là, en tant que Liche, en tant que maître de mon propre royaume.

Je ne ressentais plus les émotions humaines, mais j'étais toujours capable de les comprendre. Je me souvenais de la tristesse que j'avais ressentie lorsque j'étais encore vivant, de la colère qui m'avait consumé et qui m'avait poussé à devenir ce que je suis aujourd'hui. Mais tout cela n'avait plus d'importance, car j'étais libéré de ces chaînes émotionnelles, libéré de toutes les peurs et les soucis qui avaient pesé sur moi.

Je ne ressentais plus ni la douleur ni la fatigue. J'étais immortel, et rien ne pourrait jamais m'arrêter. Je pouvais continuer à régner sur mon royaume souterrain, à contrôler mon armée de morts-vivants, à étudier les arcanes de la magie noire. Pour peut-être un jour devenir le maître suprême de la magie.

Mais pour l'instant, je me contentais de savourer ce moment de tranquillité, de laisser mon esprit divaguer et de me reposer en paix. La nuit était mon royaume, et j'étais le seigneur absolu de cet univers sombre et fascinant.

...

Je m'assieds face à Helena, qui est maintenant attachée à une chaise, les yeux remplis de larmes et de désespoir. Elle sait ce qui l'attend, et elle supplie pour sa vie. Mais je suis impitoyable.

Je sors ma dague sacrificielle, forgée par les démons du Pandémonium, et je la tiens fermement dans ma main. Je suis prêt à prendre son âme par la force, si c'est ce qui est nécessaire pour la transformer en une de mes fidèles serviteurs.

Je lui parle d'une voix calme, mais ferme. Je lui explique que je suis son maître, et qu'elle doit obéir à mes ordres. Je lui dis que je suis le seul à pouvoir lui offrir l'éternité, et que je suis prêt à lui donner une seconde chance de vivre pour toujours.

Elle pleure de plus belle, et me supplie de ne pas lui faire de mal. Mais je suis déterminé. Je lui dis que je suis désolé, mais que c'est nécessaire.

Je m'approche d'elle, et je lui dis de fermer les yeux. Elle obéit, et je lui tranche la gorge d'un coup de dague précis. Son corps s'effondre, et son âme est libérée.

Je recueille son âme dans un vase d'ambre, et je commence le rituel de transformation. Je prononce les paroles sombres de l'incantation, et j'invoque les puissances des ténèbres.

Helena se tordait de douleur, se transformant lentement en une créature diabolique, un succube. Sa peau se couvrit de fourrure noire, ses dents devinrent aiguisées, et ses yeux se mirent à briller d'un feu maléfique.

Elle se releva, envoûtante et terrifiante à la fois. "Merci, maître", dit-elle d'une voix envoûtante. "Je suis à votre service pour l'éternité."

...

La nuit était noire et sinistre, mais j'étais heureux. Je me tenais au sommet de mon trône, entouré de mes fidèles serviteurs. Helena et ma mère, maître de mon armée de mort-vivants, se tenait fièrement à mes côtés, tandis que le Renégat, mon bras droit, me regardait avec respect.

J'étais le maître de tout, et j'appréciais chaque moment de cette domination. J'étais une liche, transcendant la vie et la mort, et rien ne pouvait m'arrêter. Je pouvais sentir le pouvoir qui coulait en moi, et j'adorais ça.

Je regardais autour de moi, et je voyais les yeux de mes serviteurs qui brillaient d'adoration. Ils me vouaient un culte absolu, et cela me remplissait de satisfaction. Je savais que j'étais leur dieu, et je savourais chaque moment de cette adoration.

Je sentais le vent frais sur mon visage, et j'entendais les cris de ma mère, qui ordonnait à mes troupes de se mettre en marche. Nous étions prêts à conquérir le monde, et rien ne pourrait nous arrêter.

Je fermai les yeux et inspirai profondément, savourant chaque moment de cette domination absolue. J'étais un dieu, et rien ne pouvait m'arrêter.

...

Mephisto, mon fidèle compagnon, avait toujours été là pour moi. Nous avions traversé tant de dangers et de défis ensemble, et j'avais toujours cru en sa loyauté. Mais il semblait que j'avais eu tort.

Un soir, alors que j'étais plongé dans l'étude de mon grimoire, Mephisto se présenta devant moi, l'air grave. "Hector, tu dois arrêter cette quête de pouvoir", dit-il. "Le chef des démons, le porteur de lumière lui-même, s'inquiète de ta montée en puissance, et il m'a ordonné de mettre un terme à ta puissance."

Je ne pouvais croire ce que j'entendais. Mephisto, mon ami le plus proche, avait été chargé de me trahir. La colère et la trahison me submergèrent, et je fus pris d'une rage incontrôlable. "Comment oses-tu me trahir de cette manière, Mephisto ?", hurlai-je. "Nous avons traversé tant d'épreuves ensemble !"

Mephisto baissa la tête, l'air coupable. "Je suis désolé, Hector. J'ai juré allégeance à mon supérieur, et je dois obéir à ses ordres. L'univers repose sur un équilibre, que tu menaces de ta folie. Alors s'il te plaît, je t'en supplie, abandonne cette quête de pouvoir avant qu'il ne soit trop tard... Parce qu'il est déjà trop tard."

Mephisto leva la main, et de ce simple geste annula toutes mes forces mort-vivantes, car c'est le chef des démons, le porteur de lumière, qui contrôle ultimement la destinée de ses âmes. Je suis dévasté par la perte de mon armée.

Il s'approche de moi d'un air menaçant, mais le Renégat se mit en travers, armé de deux fines épées dans ses mains. Ils combattirent avec furie, et au final Mephisto décida de ne plus lutter, et de me laisser m'en aller. Ma puissance avait été décimée, et j'étais amputé de ce puissant allié.

Je criai dans la nuit, ma rage se mêlant à ma tristesse. Tout ce que j'avais travaillé si dur pour obtenir avait été détruit en un instant. J'étais perdu, et je n'avais nulle part où aller.

Mephisto me regarda avec tristesse avant de disparaître dans les ombres. "Je suis désolé, Hector", dit-il avant de s'en aller.

Le Renégat me regarda avec compassion, mais je n'étais pas en état de recevoir de la compassion. Je me sentais trahi et seul, et je savais que j'avais besoin de temps pour réfléchir à ce qui s'était passé.

Je me mis en marche, laissant le château et tout ce que j'avais connu derrière moi. Je ne savais pas où j'allais, mais je savais que je devais mettre de la distance entre moi et mon ancienne vie.

Je marchais toute la nuit, me perdant dans mes pensées et mes émotions. Je me demandais ce que j'allais faire maintenant, comment j'allais continuer sans mon armée et sans mon ami le plus proche. Mais je savais que je trouverais une solution, car je suis déterminé et j'ai la volonté de continuer.

Et ainsi, je me mis en marche dans l'obscurité de la nuit, cherchant mon chemin et ma place dans le monde.

...

Je décide de finir le rituel que j'avais jadis commencé: la suppression de mes émotions. Je sortis la peau de démon de son coffre, et je me rappelai le final ingrédient, une fleur dans le marécage de mon enfance.

Je m'enfonçai dans les eaux boueuses du marécage, à la recherche de cette fleur maudite. Je me rappelai les légendes qui circulaient à son sujet: on disait qu'elle poussait sur les tombes des sorciers morts, et qu'elle avait le pouvoir de consumer les émotions de celui qui la cueillait.

Je savais que c'était risqué, mais je n'avais pas le choix. Si je voulais vraiment mettre fin à mes émotions, je devais prendre ce risque. Je pataugeai dans la boue, les yeux rivés sur le sol, à la recherche de cette fleur qui allait changer ma vie à jamais.

Enfin, je l'aperçus. Elle était petite et discrète, mais elle brilla d'une lumière malsaine qui me fit frémir. Je m'approchai doucement, et la cueillis. Je la tins délicatement dans ma main, et la contemplai avec crainte. Je savais que c'était maintenant ou jamais.

Je pris une grande inspiration, et avançai vers la peau de démon. Je déposai la fleur sur le cuir, et commençai le rituel. Je prononçai les paroles antiques qui me venaient à l'esprit, et la magie se mit en branle. Je sentis une énergie chaude me parcourir le corps, et je sus que le rituel avait réussi.

Je me regardai dans le miroir, et je ne vis plus de reflet. J'étais devenue une Liche au complet, une âme immortelle, dépourvue d'émotions. J'étais enfin libre de poursuivre mes ambitions, sans être entravée par les faiblesses humaines. Je souris, et je sus que j'avais fait le bon choix.

...

Si j'avais accompli ce dernier rituel, c'est parce que j'avais un plan. Je me souvenais des gestes de Mephisto, de son pentacle, de son portail vers le Pandemonium. Je n'avais plus la force de conjurer les âmes, alors j'irai les chercher sur place, directement. Je m'adresserai à l'ennemi, et je pactiserai. Je prendrai sa puissance en son repaire !

Je m'assis en face du pentacle, et je commençai à tracer les symboles mystiques sur le sol. J'avais étudié les gestes de Mephisto, et j'étais prêt à tenter ma chance. Je ne savais pas ce qui m'attendait de l'autre côté de ce portail, mais j'étais déterminé à aller au bout de mon plan.

Je prononçai les paroles sombres qui invoquaient l'ouverture du portail, et je sentis une force magique m'envahir. Le pentacle s'illumina d'une lumière bleue, et un vortex s'ouvrit devant moi. Je pris une profonde inspiration, et je fis un pas en avant.

Je me retrouvai dans un autre monde, un monde de ténèbres et de fureur. C'était le Pandemonium, le repaire des démons. Je me tenais face à une armée de créatures monstrueuses, mais j'étais déterminé à aller de l'avant.

Je m'adressai à l'ennemi, et je pactisai. Je lui offris mon âme en échange de sa puissance, et il accepta. Je sentis une force nouvelle m'envahir, une force qui me donnait la capacité de contrôler les âmes des démons.

Je souris, car j'avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps: l'immortalité et la puissance absolue. J'étais devenu un maître des âmes, un seigneur des ténèbres. Et rien ni personne ne pourrait jamais m'arrêter.

...

Une ombre voila le ciel et son abysse supérieure. Je sentis la force du porteur de lumière, qui me scrutinait, qui jaugeait mes fondements. Eh soudain, je le vis.

Je fus pris de tremblements alors que le porteur de lumière se matérialisait devant moi, sa présence était presque insupportable. Il était grand et imposant, sa peau était noire comme la nuit et ses yeux flamboyaient d'un feu intérieur. Sa peau était couverte de runes et de symboles anciens. Sa puissance était palpable, et je sentais mon âme vaciller sous son regard. Sa voix résonna dans ma tête comme un tonnerre, "Pourquoi es-tu ici, mortel ? Tu n'as pas le droit de pénétrer dans mon royaume."

Je m'inclinais respectueusement devant lui, sachant que ma vie était entre ses mains. "Je suis venu vous proposer un pacte, grand porteur de lumière. Je veux votre puissance, votre sagesse, et votre protection. Je suis prêt à tout pour obtenir ce que je désire, et je suis prêt à servir votre cause de tout mon être."

Le porteur de lumière me regarda longuement, et je sentis qu'il lisait dans mes pensées, jusqu'au fond de mon âme. Finalement, il parla de nouveau. "Tu es ambitieux, mortel, mais tu es également faible. Tu n'es pas prêt à payer le prix que je demande. Mais je vais te donner une chance de prouver ta loyauté. Si tu réussis à accomplir une mission pour moi, je te donnerai ce que tu désires."

Je hochais la tête, prêt à accepter sa proposition. "Je suis prêt à tout pour réussir, grand porteur de lumière. Que dois-je faire ?"

Le porteur de lumière sourit, révélant des crocs brillants. "Je te charge, Hector, de concevoir un rituel qui ouvrirait les portes du paradis, et laisserait les ombres s'immiscer, pour établir l'harmonie et l'équilibre de l'univers, pour que le paradis soit teinté de  noir, tout comme les ténèbres sont teintées de lumière...

Hector n'arrivait pas à y croire. Ouvrir les portes du paradis ?

Lucifer sortit un parchemin, avec ceci d'écrit:

"Hector doit réunir tous les grimoires de magie noire de l'univers, et en extraire les sorts les plus puissants pour les utiliser dans son rituel.
Il doit voyager à travers le multivers, et trouver les éléments rares et mystiques nécessaires pour la création du rituel.
Il doit rencontrer et conclure un pacte avec les plus puissants démons de l'univers, afin de rassembler la force nécessaire pour ouvrir les portes du paradis.
Il doit apprendre à maîtriser sa propre puissance magique, pour pouvoir diriger les énergies de l'univers lors de la réalisation du rituel.
Il doit découvrir les secrets les mieux gardés du paradis, et utiliser cette connaissance à son avantage pour ouvrir les portes.
Il doit apprendre à contrôler les ombres, et à les utiliser pour infiltrer le paradis.
Il doit trouver un moyen de vaincre les anges gardiens du paradis, qui protègent les portes contre toute intrusion.
Il doit rassembler une armée de créatures des ténèbres pour l'aider à accomplir sa mission.
Il doit créer un sort de téléportation qui lui permettra de se déplacer rapidement d'un univers à l'autre.
Il doit trouver un moyen de désactiver le pouvoir divin des dieux du paradis, afin qu'ils ne puissent pas empêcher son avancée."

Le porteur de lumière était, en effet, plein de brillance. Son plan était soigneusement conçu, et Hector fut honoré d'être proposé commanditaire.

Hector songea à tout son périple, et il s'avoua convaincu: il était fait pour défaire toutes les puissances supérieures. Il deviendra plus fort que l'absolu.


...


Dix ans plus tard...


...



Hector grifouillait sur son Grimoire, mais avec précision. Le long rituel était en cours de préparation. Il s'exercait dans l'art des Paroles Sombres.

"Je, Hector, l'élu de Lucifer, invoque les forces de l'ombre pour ouvrir les portes du paradis. Que les portes s'ouvrent à la volonté de l'ombre, et que la lumière soit teintée de noir. Que les esprits de l'ombre puissent errer librement dans le jardin divin, et apporter l'harmonie et l'équilibre de l'univers. Que les ténèbres soient teintées de lumière, et que les esprits de l'ombre trouvent leur place au paradis."

...

De l'abysse j'ai vu surgir les ombres,
Qui s'enfuyaient du paradis aux portes closes,
Et j'ai vu la lumière s'échapper des cieux,
Pour réchauffer les âmes de l'enfer.

J'ai vu les ombres se mêler aux anges,
Et leurs ailes ténébreuses s'entremêler,
Et j'ai vu la lumière éclairer les ténèbres,
Pour révéler la vérité cachée.

J'ai vu les ombres et la lumière s'unir,
Pour former un tout indivisible,
Et j'ai vu le paradis et l'enfer se fondre,
Pour créer un univers de beauté.

C'est la beauté de la fusion des ténèbres et de la lumière,
Qui crée un monde de paix et d'harmonie,
Et c'est cette beauté qui me comble,
Et me fait rêver d'un avenir meilleur.

...