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avec @garconsdepassage

Les jambes croisées, je vous épie d'un œil fasciné. Ces grands cheveux blonds bouclés, cette tête qui bascule en arrière sur le canapé quand vous vous embrassez, la fougue avec laquelle vous vous découvrez. Le parquet se fait entendre lorsque je décroise puis recroise mes jambes, mon ardeur devenant dure à masquer.

Quelle chance d'être aux premières loges de ce spectacle. La tête d'Adèle s'enfouit dans le cou de Marie, allongée sur le dos, avant de suivre son chemin et fouiller ses seins, son ventre, son tout. Vos poitrines qui se collent l'une à l'autre. Vos cuisses qui se mélangent. Adèle est aussi excitée de donner que Marie de recevoir, le choc de ces deux corps est beau.

La culotte, ce dernier rempart, glisse au sol et une grande expiration se fait entendre lorsque la langue d'Adèle entre en elle. Marie se cambre, Adèle aime offrir, Adèle aime prendre. Presque sans y penser, ma main s'est posée sur mon sexe, déjà dur et pourtant encore habillé.

Vous m'invitez. De quatre mains, nous passons à six. Tant de possibilités, tant d'endroits à toucher, tant de plaisir à donner. Vos corps sont déjà brûlants, vos sexes, humides et accueillants. Je vais passer à la casserole, vos regards ne peuvent être déchiffrés autrement. La vue de vos quatre yeux me dévisageant, taquins, lorsque vos deux bouches caressent ma bite. La bouche d'Adèle sur les seins de Marie qui balancent, alors qu'elle me chevauche. Le feu dans votre étreinte, qui dit "encore".

Oui. Sur le lit, les connexions se font sans mots, le temps est suspendu. Nos corps se mêlent dans un partage des peaux, des odeurs, des fluides. Adèle est sur le dos, Marie est assise sur son visage, son cul est une offrande. Nos bouches, nos langues et nos mains s'emmêlent en elle, douces sentinelles. Elle monte, d'un coup. Dans un mouvement puissant, son corps se tend. Sa bouche se décolle de la chatte de Marie, dans un long cri, suivi d'un rire, aussi nerveux que de plaisir.

Ma langue joue désormais avec le clitoris de Marie, mes doigts sont en elle, mon sexe dans la bouche d'Adèle. Nos corps se synchronisent avec une rapidité et une intensité folles. Nos souffles deviennent des gémissements. La montée de l'orgasme de Marie qui dicte le rythme du mien, la gorge d'Adèle qui dicte la pression sur mon gland. La douceur fait place au lâcher prise, aux vocalises, à la jouissance.

Merci.