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- Le Monde souligne que le feu vert sera donné, le 26 septembre, pour « l’évaluation grandeur nature de quatre systèmes d’étiquetage nutritionnel des aliments ». Cette expérimentation qui durera dix semaines concernera 60 supermarchés. Les modalités de cette étude ont été présentées, le 16 septembre, au ministère des affaires sociales et de la santé, lors d’une conférence de presse. Parmi les quatre logos testés figure « le « Nutri-Score », mis au point par l’Inserm et l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren) dirigée par le Pr Serge Hercberg ».
- Le Monde, 18/09
- Lancement de l’expérimentation des logos nutritionnels
- L’ensemble des médias souligne que quatre systèmes de logos nutritionnels sont expérimentés à partir de ce lundi. Une soixantaine de supermarchés en France vont tester ces nouveaux systèmes d’étiquetage nutritionnel. Parmi ces logos figure Nutri-score, proposé le Pr Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS) et chercheur au sein de l’Unité Inserm 1153 « Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité – CRESS ». Nutri-score « utilise un système en cinq couleurs, du vert (produit le plus sain) au rouge (ceux les plus gras, salés ou sucrés », expliquent les médias.
- France Inter, 24/09, 20 Minutes.fr, Franceinfo, Chérie FM, 26/09
- Etiquetage nutritionnel : lancement du logo Nutri-Score en avril
- La ministre de la Santé, Marisol Touraine, annonce aujourd’hui, dans Le Parisien, l’entrée en application en avril d’un logo nutritionnel adoptant un code couleur selon la qualité des aliments. Elle explique que « les résultats des études viennent de montrer que le plus pertinent des logos pour aider à manger sainement est le Nutri-Score », qui « va du vert à l’orange foncé en fonction de la qualité du produit ». Ce logo avait été proposé dès 2014 par l’épidémiologiste Serge Hercberg, président du Plan national nutrition santé (PNNS) et préconisé par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), précise l’AFP. Les règles européennes ne permettant pas de l’imposer aux industriels, il restera cependant facultatif, regrette Marisol Touraine. Elle ajoute : « Je compte sur la pression des consommateurs, qui demandent à être informés, pour que les industriels s’engagent dans cette voie ».
- AFP, Le Parisien, 15/03
- L’ensemble des médias revient sur l’annonce hier par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, du lancement, en avril prochain, d’un nouveau logo nutritionnel. L’Association nationale des industries alimentaires (ANIA) a indiqué qu’elle maintenait « son engagement dans la concertation et attend(ait) la présentation officielle des résultats de l’expérimentation en conditions réelles prévue dans les prochains jours ».
- AFP, Lefigaro.fr, France 3, Francesoir.fr, Huffingtonpost.fr, La-croix.com, Lemonde.fr, Leparisien.fr, Lexpress.fr, Legeneraliste.fr, Lequotidiendumedecin.fr., 15/03, Les Echos, Libération, La Tribune, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, Quechoisir.org, 16/03
- Etiquetage nutritionnel : quatre marques s’engagent à utiliser le logo « Nutri-score »
- Trois grands distributeurs, ainsi qu’un groupe agroalimentaire se sont engagés le 27 avril à afficher rapidement sur leurs produits le logo « Nutri-score », destiné à simplifier l’information sur la qualité nutritionnelle des aliments, soulignent l’AFP, Pourquoidocteur.fr et Lemonde.fr. Les quatre sociétés ont signé au ministère des Affaires sociales et de la Santé une « charte d’engagement » avec le Gouvernement, dans laquelle ils promettent de mettre en place ce système d’information facultatif « sur l’ensemble des produits de leurs marques ». L’association de consommateurs CLCV a réagi, dans un communiqué : « Nous nous réjouissons de l’engagement de certains professionnels » à utiliser dès maintenant cet étiquetage, espérant que « de nombreux autres vont suivre le pas ». La CLCV appelle également les fabricants à ne pas afficher d’autres logos, pour « éviter la cacophonie ».
- AFP, Pourquoidocteur.fr, Lemonde.fr, 27/04
- Dans son édition Science et Médecine, Le Monde brosse le portrait de Serge Hercberg, « père du logo nutritionnel ». Le journal souligne que « le Nutri-Score, imaginé par ce spécialiste de la nutrition, va éclairer les Français sur la qualité nutritionnelle des aliments ». Choisi par le gouvernement, ce logo à cinq couleurs, a été développé par l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN), unité Inserm 1153, que Serge Hercberg dirige depuis 2001.
- Le Monde, édition Science et Médecine, 03/05
- Réponse à tout et Que Choisir reviennent sur le choix par le ministère de la Santé du Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel mis au point par le Pr Serge Hercberg et ses équipes (Unité Inserm 1153/ Université Paris XIII – Paris Nord/APHP). Cet étiquetage reste pour l’instant facultatif.
- Que Choisir, Réponse à tout, 01/06
- Lancement officiel de « Nutri-score »
- Le 31 octobre le gouvernement a officiellement lancé le dispositif d’étiquetage nutritionnel « Nutri-score », basé sur un logo comprenant cinq catégories, selon que l’aliment est considéré sain ou non en fonction des éléments entrant dans sa composition, soulignent l’AFP, Le Parisien, Les Echos, Le Figaro et Le quotidien du Médecin. Le principe : cinq lettres de A à E assorties d’un dégradé de couleur allant du vert au rouge orangé qui permettent d’informer sur la qualité nutritionnelle. Cet étiquetage, mis au point par l’épidémiologiste et chercheur dans l’Unité Inserm 1153 CRESS, Serge Hercberg, doit permettre de répondre à trois objectifs : « renseigner le consommateur sur la qualité globale des aliments, inciter les industriels à améliorer la qualité de leurs aliments, en les reformulant, et faciliter le conseil nutritionnel pour les cadres de santé ». L’ambition de ce dispositif est d’abaisser le nombre de maladies cardiovasculaires, de cas d’obésité ou de personnes diabétiques. La Croix note que ce dispositif est désormais recommandé en France, mais qu’il reste toutefois facultatif.
- AFP, Le quotidien du Medecin.fr, Lefigaro.fr, 31/10, Le Parisien, 01/11, La Croix, Les Echos, 02/11
- Sciences et Avenir s’intéresse au nouvel étiquetage alimentaire, Nutri-Score. Le journal explique : « Développé par l’Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren/Inserm) dirigée par Serge Hercberg, il s’appuie sur le calcul du score FSA (Food Standard Agency), déjà utilisé au Royaume-Uni, mais adapté selon les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS) français ».
- Sciences et Avenir, 01/02
- Destinationsante.com annonce que le dispositif d’étiquetage nutritionnel Nutri-Score, recommandé par les pouvoirs publics, vient d’être adopté par 33 entreprises de l’agro-alimentaire et de la grande distribution. Le site souligne qu’afin de poursuivre cette dynamique, Santé publique France a présenté hier la campagne de promotion du dispositif qui sera lancée au printemps 2018. Par ailleurs, un calculateur élaboré par l’Inra en lien avec l’Inserm, sera également mis à disposition des entreprises en avril 2018, ainsi qu’à toute personne souhaitant calculer un Nutri-Score sur un produit non étiqueté.
- Destinationsante.com, 15/02
- Notre Temps se penche sur le nouveau logo nutritionnel de cinq couleurs, Nutri-score. Le mensuel explique que « le principe d’un étiquetage nutritionnel simplifié a été suggéré par l’équipe du Pr Serge Hercberg, nutritionniste à l’origine du Programme national nutrition santé (PNNS), dont les repères – cinq fruits ou légumes par jour, trente minutes d’activité physique quotidienne – nous sont devenus familiers ». Et d’ajouter : « L’objectif de Nutri-score est d’aider le consommateur à savoir si les chiffres indiqués sur les étiquetages – sucres, graisses ou sel par exemple – sont raisonnables ou pas ».
- Notre Temps, 01/05
- Campagne sur l’étiquetage nutritionnel
- Le gouvernement lance, ce lundi 7 mai, une campagne pour inciter les Français à regarder l’étiquetage nutritionnel des plats préparés vendus en grande surface, indiquent Le Journal du Dimanche et La-croix.com. L’échelle Nutri-Score permet d’avoir en un coup d’œil une idée de la qualité d’un plat vendu en grande surface : il suffit de regarder la signalétique de cinq lettres (A, B, C, D, E), allant du vert au rouge, apposée sur l’emballage des aliments, ingrédients ou plats cuisinés, que l’on achète dans les grandes surfaces. La-croix.com explique que l’agence Santé publique France a décidé de promouvoir à partir d’aujourd’hui à la télévision, sur Internet et à la radio cet étiquetage – qui demeure cependant facultatif – inventé en 2014 par Serge Hercberg, chercheur en épidémiologie de la nutrition et président du Programme national nutrition santé (PNNS).
- Le Journal du Dimanche, 06/05, La-croix.com, 07/05
- L’Assemblée nationale a rejeté, hier, un amendement au projet de loi « agriculture et alimentation » qui proposait de rendre obligatoire le Nutri-Score (étiquetage avec un code couleur) sur tous les supports publicitaires pour les produits alimentaires, rapportent Les Echos. L’amendement était défendu notamment par Olivier Véran (LREM, ex-PS).
- Les Echos, 28/05
- Refus de l’Assemblée nationale de rendre obligatoire Nutri-Score
- Francesoir.fr rappelle que l’Assemblée nationale a refusé dimanche de rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score sur les produits alimentaires. Pour le Pr Serge Hercberg, « on peut légitimement s’interroger sur les lobbys très puissants qui se sont exprimés contre le Nutri-Score ». L’épidémiologiste, qui défend la mise en place de ce dispositif, explique à France Soir que le Nutri-Score « traduit ce qui est écrit sur l’étiquette, de façon illisible et incompréhensible, sous une forme compréhensible pour tous ». Il souligne que de très nombreux travaux scientifiques publiés au niveau international confirment que « ce système est très efficace et surtout supérieur à tous les autres en termes de compréhension, perception, utilisation et impact sur la consommation des aliments achetés ».
- Francesoir.fr, 29/05
- ue89.nouvelobs.com souligne : « Alors que l’Association européenne de l’obésité (EASO) a alerté une nouvelle fois sur les problèmes de surpoids dans les pays européens, la campagne publicitaire du Nutri-Score [étiquetage nutritionnel] est apparue sur les écrans de télévision ». Selon le site du Programme national nutrition santé « Manger Bouger », seuls 33 industriels et distributeurs se sont engagés à apposer ce logo sur l’emballage de leurs produits. En Alsace, aucun industriel ne compte apposer le logo sur les produits régionaux, alors que la proportion de personnes obèses dans la région est passée de 9 à 18% en quinze ans.
- Rue89.nouvelobs.com, 02/07
- Des dizaines d’applications nutritionnelles sur téléphones portables telles que Yuka et Open Food Facts ont pour objectif d’aider le consommateur à choisir les produits alimentaires. Surnommée « le Wikipedia de l’alimentation », la base de données Open Food Facts est une plateforme collaborative qui « déchiffre les étiquettes des produits, les listes de leurs ingrédients et les traduit en types d’allergènes, additifs, etc. », explique Pierre Slamich, son vice-président. Ce dernier estime, au-delà de ces applications, qu’« il est essentiel » que le Nutri-Score, l’étiquetage nutritionnel choisi par la France à l’automne 2017 mais toujours facultatif, « devienne obligatoire ».
- AFP, 29/08
- Evaluer les produits alimentaires industriels
- Le Point consacre un article à l’application Yuka, lancée en janvier 2017, qui atteindra bientôt 5,5 millions de téléchargements. L’hebdomadaire explique le principe de cette application : « Vous scannez un aliment industriel ou un produit cosmétique, et une note sur 100, une appréciation et un code couleur assortis de détails sur la composition du produit apparaissent ». Le Pr Serge Hercberg, épidémiologiste et spécialiste de la nutrition, à l’origine du logo nutritionnel Nutri-Score, estime qu’« arbitraire, la méthode de pondération [de Yuka] n’a aucun fondement scientifique, et ils [les concepteurs] font l’erreur d’additionner des critères pour lesquels l’état de la connaissance n’est pas comparable (…) ». Concernant les additifs, « le risque pour l’homme, qui doit tenir compte des doses ingérées et d’un éventuel effet cocktail, est extrêmement complexe à évaluer. Nous sommes en train de lancer la première grande étude épidémiologique sur les liens entre l’exposition chronique à une large gamme d’additifs alimentaires (…) et la santé, dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé (…) », indique le Dr Mathilde Touvier, chercheuse à l’Inserm.
- Le Point, 06/09
- L’Assemblée nationale, qui avait décidé en mai de renforcer l’étiquetage de certaines denrées alimentaires, a revu vendredi ses ambitions à la baisse, lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, le gouvernement renvoyant le sujet au niveau européen, indique l’AFP. L’agence de presse rappelle qu’« étaient prévues des mentions telles que « nourri aux OGM », le mode d’élevage, l’origine géographique, ou encore « le nombre de traitements par des produits phytosanitaires sur les fruits et légumes frais » ». La disposition avait été retirée au Sénat.
- AFP, 14/09
- Fleury Michon, leader des ventes de jambon en grandes surfaces, a annoncé qu’il quittait la Fédération des industries charcuterières, traiteurs (FICT), à laquelle il reproche de ne pas soutenir suffisamment une montée en gamme susceptible d’enrayer le déclin des ventes, explique La Croix. La « goutte d’eau » a été la prise de position publique de la FICT contre le Nutri-Score, étiquetage nutritionnel choisi par la France pour mieux informer les consommateurs, un dispositif soutenu par Fleury Michon, dont la moitié des ventes se fait avec des produits bio, ou sans OGM et sans antibiotiques
- La Croix, 17/09
- Lien entre consommation d’aliments moins bien notés par le Nutri-Score et cancer
- Une étude, publiée dans la revue Plos Medicine, montre un lien entre la consommation d’aliments de moins bonne qualité nutritionnelle et le risque de cancer, rapporte Lemonde.fr. Ce travail a été coordonné par le Dr Mathilde Touvier et Mélanie Deschasaux, toutes deux de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm, Université Paris 13, Inra, Cnam), en association avec le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC-OMS). L’étude montre que ceux qui mangeaient des aliments de moins bonne qualité nutritionnelle avaient 7% plus de risque d’avoir un cancer. Au total, près de 50 000 cas de cancer ont été recensés. Ce risque accru était plus particulièrement observé pour les cancers du côlon-rectum, des voies aérodigestives supérieures et de l’estomac, du poumon chez les hommes, du foie et du sein (post-ménopause) chez les femmes. L’étude a porté sur une large cohorte (appelée « European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition », EPIC, suivie de 1992 à 2014) de plus de 470 000 adultes vivant dans dix pays européens. Les chercheurs ont analysé les aliments consommés, notés selon un score nutritionnel, une version modifiée mise au point par la British Food Standard Agency, qui a servi de base au système d’étiquetage français, le logo Nutri-Score.
- Lemonde.fr, 18/09
- Lancé depuis un an par les pouvoirs publics, l’étiquetage simplifié des denrées alimentaires Nutri-Score suscite une forte adhésion auprès des consommateurs, souligne Doctissimo.fr. Une enquête publiée par Santé publique sur le Nutri-Score révèle que 91% des Français sont favorables à cet étiquetage nutritionnel visuel et simple, qu’ils considèrent « facile à comprendre ». Et, 87% des personnes interrogées estiment que l’apposition du Nutri-Score devrait être rendue obligatoire sur tous les produits alimentaires
- Doctissimo.fr, 24/09
- L’échelle Nutri-score, pour aider les consommateurs à discriminer la qualité nutritionnelle des produits, est la grande gagnante d’une comparaison entre 5 logos menée dans 12 pays, par un consortium de chercheurs de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren, Inserm, Inra, Cnam, Paris 13, Bobigny) et de l’université de Curtin (Perth, Australie), souligne Lequotidiendumedecin.fr. Les résultats de cette étude randomisée, qui a comparé entre avril et juillet 2018 5 logos auprès de 12 015 participants, issus de 12 pays, sont publiés dans la revue Nutrients. Le Nutri-Score se révèle être le plus efficace pour identifier la qualité nutritionnelle des aliments, quel que soit le contexte socio-culturel. Parmi les clefs de son succès figurent sa présentation synthétique et intuitive et l’emploi de la couleur qui a le double mérite d’attirer l’attention sur le logo, et de jouer sur la symbolique vert (positif) / rouge (négatif).
- Lequotidiendumedecin.fr, 22/10
- Abandon du système d’étiquetage nutritionnel ENL
- Le groupe Nestlé a annoncé hier l’abandon du système d’étiquetage nutritionnel baptisé Evolved Nutrition Label (ENL), qu’il prônait et qui était soutenu aussi par Coca-Cola, PepsiCo, Mondelez et Unilever, rapporte Le Monde. Dans un communiqué, les cinq entreprises constatent le manque de soutien à leur proposition et en prennent acte. Elles soulignent toutefois que les expérimentations pourraient se poursuivre sur le seul segment des boissons si Coca-Cola souhaite persévérer dans cette voie. L’ENL, lancé en mars 2017, visait à contrecarrer le Nutri-Score. Adopté en France par arrêté ministériel le 31 octobre 2017, cet étiquetage facultatif permet d’évaluer à l’aide d’une échelle de couleurs et de lettres allant de A à E, les qualités nutritionnelles des produits industriels. L’ENL, lui, voulait imposer un code basé sur les teneurs en gras, en sucre et en sel non par 100 g, règle établie par le Nutri-Score, mais par « portion », sachant que chaque industriel définissait lui-même ce qu’il considérait comme la bonne portion à consommer, explique le quotidien. Les associations de consommateurs et les autorités de santé ont dénoncé ce logo alternatif. Dans une étude parue en septembre, des chercheurs de l’Inserm, de l’INRA, du CNAM et de l’université Paris-XIII démontraient qu’une même pâte à tartiner pouvait avoir un logo NutriScore rouge avec la lettre E et trois feux jaunes et un vert avec l’ENL. Ils en concluaient que l’ENL « n’a qu’un effet très limité, voire défavorable, chez les consommateurs sur les tailles des portions sélectionnées pour des aliments considérés comme moins favorables à la santé ». Le nombre d’entreprises prêtes à adopter le Nutri-Score est monté à 70. Des enseignes de distribution se sont aussi engagées pour les produits sous leur marque, ajoute Le Monde. En outre, après la France, la Belgique et l’Espagne ont choisi d’adopter le Nutri-Score.
- Le Monde, édition Eco et Entreprise, 21/11
- Le Pr Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS), explique dans un entretien accordé au Figaro Magazine qu’« il est indispensable de savoir ce qu’on achète ». Il milite pour une meilleure information sur l’alimentation. Il indique : « Il faut connaître la qualité nutritionnelle des aliments. (…) Le logo d’information Nutri-Score a été mis en place pour cela car les étiquettes sont difficiles à lire. Malheureusement il n’est pas obligatoire. Il faut que les industriels adhèrent à ce concept, ce qui aujourd’hui n’est pas le cas d’un certain nombre d’entre eux ».
- Figaro Magazine, 30/11
- Que Choisir lance l’alerte : « Dès 2016, six géants de l’agroalimentaire se sont organisés pour contrer les affichages nutritionnels en Europe et imposer leur propre logo. Ils n’ont pas pu empêcher le Nutri-Score d’être adopté en France, en Belgique puis en Espagne, mais tentent d’éviter sa « propagation » dans les autres États membres ». Le mensuel souligne qu’« adopté par arrêté ministériel le 31 octobre 2017 en tant qu’affichage nutritionnel officiel, le Nutri-Score fait peu à peu son apparition sur les emballages ». Ainsi, plus de 90 industriels et enseignes ont signé le dispositif.
- Que Choisir, 01/12
- Santé Publique France vient de nouer un partenariat avec l’application collaborative Open Food Facts afin d’améliorer l’information destinée aux consommateurs et de favoriser l’application de l’étiquetage Nutri-Score par les marques. L’objectif est d’optimiser la base de données disponible sur l’application mobile Open Food Facts qui renseigne sur la composition nutritionnelle des produits alimentaires commercialisés dans le monde entier. Ainsi, si le Nutri-Score ne figure pas sur un produit, le consommateur peut aller le chercher sur l’application Open Food Facts.
- Doctissimo.fr, 10/12
- L’application Yuka « ne repose pas complètement sur des bases scientifiques », selon Serge Hercberg
- Serge Hercberg, médecin nutritionniste à l’Inserm, estime que l’application Yuka, qui permet de savoir quels produits alimentaires sont mauvais pour la santé, « ne repose pas complètement sur des bases scientifiques ». Pour établir la note d’un produit, Yuka s’appuie sur trois piliers : le Nutri-Score, un logo mis au point par Serge Hercberg lui-même indiquant la qualité nutritionnelle, la présence d’additifs et leur nocivité supposée, et enfin le fait que le produit soit bio ou pas. Ces piliers représentent respectivement 60%, 30% et 10% de la note finale. « Cet assemblage est totalement arbitraire. Aucune institution, aucune organisation (…) n’a pu réaliser ce travail », affirme le médecin nutritionniste. Sur le sujet des additifs, le médecin souligne : « On ne connaît pas exactement le rôle de tous les additifs ». « C’est extrêmement difficile aujourd’hui de considérer que l’on puisse attribuer, avec une robustesse suffisante, un degré de dangerosité aux additifs », explique-t-il. A Yuka, Serge Hercberg préfère donc l’application OpenFoodFacts (dont les données sont utilisées par Yuka) qui donne les mêmes informations, sans toutefois noter les produits.
- Capital.fr, 03/01
- Les aliments « ultratransformés » nocifs
- Dans un entretien accordé au Monde, Christophe Brusset, ancien professionnel de l’agroalimentaire, auteur de l’ouvrage « Et maintenant, qu’est-ce qu’on mange ? », explique que « pour baisser les prix, l’industriel utilise des produits de mauvaise qualité, qu’il rend présentables grâce aux additifs ». Il souligne : « Obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes rénaux, surtension… Les dernières études de l’Inserm assurent que si vous augmentez de 10% la part de produits « ultratransformés » dans votre alimentation, vous augmentez de 12% votre risque de cancer ». « Donc, les grands industriels fabriquent des produits déséquilibrés, pollués, nocifs, et le cachent », ajoute-t-il. Par ailleurs, Christophe Brusset déplore : « Le projet de loi pour rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score a été refusé en mai 2018 par les parlementaires français. Cela aurait permis aux consommateurs d’avoir immédiatement une idée de la qualité du produit ». Il conseille aux consommateurs de « fuir absolument les aliments « ultratransformés » qui ont des listes d’ingrédients à rallonge. Ensuite, il faut faire confiance à son bon sens et acheter les produits les plus bruts et bio possible ».
- Le Monde, 18/01
- L’Assemblée rend obligatoire le « Nutri-Score » sur les supports publicitaires
- L’Assemblée a rendu hier obligatoire l’affichage du « Nutri-Score » sur tous les supports publicitaires pour les denrées alimentaires dans le cadre d’une proposition de loi déposée par La France insoumise entièrement réécrite par la majorité, indique l’AFP. La principale mesure adoptée porte sur l’affichage obligatoire sur les supports publicitaires pour l’alimentation du « Nutri-Score », une échelle graphique qui classe en 5 catégories les produits alimentaires, en fonction de leurs qualités nutritionnelles. Pour « les messages publicitaires sur internet, télévisés ou radiodiffusés, l’obligation ne s’appliquera qu’aux messages émis et diffusés à partir du territoire français et reçus sur ce territoire », précise le texte. Les annonceurs pourront cependant y déroger moyennant une contribution affectée à l’Agence nationale de santé publique. L’entrée en vigueur de la mesure est fixée au plus tard au 1er janvier 2021 pour laisser aux professionnels le temps de s’adapter. Le Monde note par ailleurs que Disney lance son propre étiquetage nutritionnel : le label Disney Cuisine. Il s’agit de produits développés par des marques partenaires, selon des critères définis par Disney. Commercialisés sous licence, ils seront estampillés d’un logo vert mettant en avant leurs bienfaits nutritionnels. Mais, le cahier des charges précis qui a présidé au choix des produits n’est pas connu.
- AFP, Le Monde, 22/02
- Lutter contre l’obésité
- Les Echos expliquent qu’« après la vaccination et la lutte contre le tabagisme, le gouvernement se fixe une nouvelle priorité de prévention en matière de santé pour 2019 : l’alimentation ». « Facteur de bien-être et de bonne santé », elle « contribue à lutter contre des maladies chroniques trop répandues dans notre société », telles que le diabète ou les maladies cardiovasculaires, expose le dossier de presse publié à l’occasion de la tenue du Comité interministériel pour la santé. Ce conclave a rassemblé hier après-midi douze ministres et secrétaires d’Etat autour du Premier ministre, à Champs-sur-Marne. Le gouvernement se fixe pour objectif de diminuer de 15 % l’obésité des adultes d’ici à 2023, sachant que 17 % d’entre eux souffrent déjà de cette maladie. L’obésité des enfants (4 % de prévalence aujourd’hui) devra quant à elle reculer de 20 %. Le gouvernement table notamment sur une meilleure information des Français qui mangent trop de sucre, trop peu de fruits, de légumes et de fibres. L’outil privilégié devrait être le Nutri-score, un étiquetage « santé » qui classe les aliments de A à E, du vert au rouge, du plus vertueux au moins recommandable.
- AFP, 25/03, Les Echos, 26/03
- Lancement d’une pétition européenne pour que l’UE rende obligatoire le « Nutri-Score »
- Plusieurs associations de consommateurs européens lancent ce lundi une pétition pour demander à la Commission européenne de rendre obligatoire le Nutri-Score, un « étiquetage nutritionnel simplifié ayant fait la preuve de son efficacité » sur les produits alimentaires, et qui commence à être adopté par les industriels, rapporte l’AFP. Déjà mis en place en France depuis l’automne 2017, mais de façon facultative en raison de la réglementation européenne actuelle, ainsi qu’en Belgique et en Espagne, ce système d’étiquetage est basé sur cinq lettres (A, B, C, D, E) et un code couleurs, du vert au rouge, selon la qualité nutritionnelle de l’aliment, souligne l’agence de presse. De par son caractère facultatif, il « peine à se développer dans les rayons », estime dans un communiqué l’association française UFC-Que Choisir, à l’origine de la pétition avec six autres : Test-Achat (Belgique), VZBV (Allemagne), Consumentenbond (Pays-Bas), OCU (Espagne), Federajca Konsumentow (Pologne) et EKPIZO (Grèce). Partant du principe que « la mauvaise qualité nutritionnelle d’un trop grand nombre d’aliments industriels est (l’) une des principales causes du taux élevé d’obésité, de maladies cardio-vasculaires et de diabète », et que « la complexité des tableaux (…) figurant sur les emballages aboutit à ce que 82 % des consommateurs ne les comprennent pas », ces associations ont décidé d’agir. « Un million de signatures sont nécessaires pour que la Commission réponde : alors, pour savoir ce que nous mangeons, protéger notre santé et inciter les industries à améliorer la composition de leurs produits, ensemble, exigeons de la Commission de rendre le Nutri-Score obligatoire », exhortent-elles.
- AFP, 20/05
- A l’occasion des Journées Européennes de l’Obésité (17 mai), une équipe de chercheurs a détaillé pour le site The Conversation les liens entre écrans (smartphone, télévision, tablette, consoles de jeu, réseaux sociaux, Internet…) et prise de poids. Les chercheurs soulignent les effets néfastes des écrans dont le grignotage, la sédentarité et le manque de sommeil. Une pratique excessive des écrans peut avoir un effet direct sur la manière de s’alimenter. Face à la publicité alimentaire donc au marketing, reconnu comme ayant un impact sur les préférences alimentaires, les chercheurs recommandent de rendre obligatoire l’affichage du logo Nutri-Score.
- Santemagazine.fr, 17/05
- https://www.quechoisir.org/actualite-nutri-score-campagne-de-desinformation-sur-les-reseaux-sociaux-n66787/
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