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- Textes et littérature.
- Qu’est-ce qu’une image photographique ?
- Rapport entre la photographie et les textes :
- - Photographie et écriture littéraire (Fantastique/ La notion de genre en photographie.)
- - Ecrivains qui ont été photographes (Zola, Sophie Calle…)
- Rendre un dossier, choix entre deux sujets (à rendre pendant le dernier cours):
- Dossier entre 3 et 5 pages.
- - Présentation, critique d’un auteur de notre choix appartenant à l’histoire de la photographie.
- Nous intéresser à un photographe qui nous plait, récolter un certain nombre d’images et de textes écrits sur son œuvre. Ecrire à partir de son œuvre de photographe. Essayer de trouver les liaisons possibles entre les différentes manières de voir le photographe.
- - Qu’est-ce que la critique photographique ?
- Se faire une idée à partir de journaux ou de magasine (Art Presse, Le Monde, Libération, revue en ligne etc.). Recueillir un certain nombre de critique de textes différents, et s’orienter via les points communs de ces différents écrits. Si le même auteur revient souvent, imprimer et joindre les articles les plus utilisés pour l’argumentation.
- Sémiologie de l’image, approche qui tente de considérer les objets qu’elle étudie comme des systèmes de signes. Elle permet de voir comment une image s’organise en fonction d’éléments qui sont susceptibles de faire sens. Cette approche n’est pas complète pour la photographie, elle est surtout contraignante sur le terrain de quelque chose que la sémiologie n’arrive pas à saisir. La photographie c’est toujours au départ une image qui renvoie un regard. Il existe des photographies où il n’y a pas d’auteur regardeur (ex : sténopé). Même ce genre de photographie est toujours lié à des choix, ceux du photographe. Herre a fait une œuvre entière avec le sténopé, il est évident que dans une œuvre comme celle-ci le photographe a posé sa boite devant des paysages et a attendu. Il ne l’as pas posé n’importe où, il était là pour choisir le lieu même s’il n’était pas derrière l’objectif. La vue est toujours solidaire d’une intentionnalité qui vient du désir du photographe et son intentionnalité de l’image. C’est ce point que la sémiologie ne parvient pas à mettre en évidence dans ses analyses.
- Edouard Boubat, Pont des Arts, La peinture, 1950. Image banale parce qu’elle nous rappelle les cartes postales des années 50, image vulgarisée. L’image est recadrée donc cela prouve que ce n’est pas une carte postale. Le photographe ne s’est pas contenté de prendre cette photo, il a aussi recadré le champ de vision qu’il voulait nous montrer. Au fond, le mode de diffusion de ce type d’image est banal, ainsi que le contenu de celle-ci. Image galvaudée du pont des Arts. Cette image est axialisée, « X » constitué par le pliant sur lequel le peintre est assis, sentiment qui définit lui aussi des axes qui semblent diviser la photographie. Il y a beaucoup de double dans cette image (le banc, le pliable--> double emploi). Malgré le titre il y a deux ponts, le pont des Arts au premier plan, et au fond il y a un second pont qui serait le pont neuf. Phénomène de redondance encore dans la scène. Espace entre l’acteur principal et les personnes regroupées derrière lui. Phénomène courant quand on voit quelqu’un faire de la peinture de chevalet, certains sont curieux et viennent voir. Dénoter, retranscrire ou dire exactement ce que l’on voit, passer du visible au dicible. Connoter, c’est exprimer ce à quoi cela nous fait penser. Ici, on est restés dans la dénotation. Chaque groupe de personne regarde de la même façon, la peinture et la réalité qui est peinte. Cette image nous met devant un regard « au carré », celui de l’auteur et celui du spectateur. L’ombre sur le sac noir de la femme est celle du photographe, il y a donc sa présence sur l’image. Enchainement solidaire des regards, mais, qu’est-ce qu’ils regardent. Ils regardent la seule chose indiscernable sur cette photographie, la peinture. L’ombre du photographe en est la preuve et cela est un choix du photographe. Si on avait vu la peinture la photo serait devenue inintéressante. Tandis que là, l’objet est là sans être là, ce vide organise ce désir de voir. Au fond, la chaine complexe qui lie le regarde du peintre à celui des gens et celui-là à celui de photographe et celui du photographe à nous, est liée au désir de voir. Ce qui est à l’origine de cette curiosité est un vide qui organise toute cette surface visuelle. Finalement on est capable de définir autour de l’intentionnalité d’image. Ce qui est manifeste est que cette photo délivre un des ressorts de la photographie elle-même. Cette pratique instrumentalisée est totalement déterminée par un désir de voir. Au fond, la photographie c’est la capture d’un regard, la volonté d’arrêter, de mettre un point final à un regard qui nous paraissait en tout point tout à fait propre à ce que nous désirions voir, et sur laquelle nous souhaitions nous arrêter nous-même à un moment donné. Cette photographie si elle devait délivrer un message serait assez banal : le désir de voir n’a pas d’objet. Désirer c’est le principe même de la vie, c’est celui qui nous anime, et au fond si notre désir avait trouvé son objet il serait arrêté. La compulsion, cet acte de répétition, fait que beaucoup de photographies en rafale c’est précisément le fait qu’on ne sait pas quel est l’objet de ce désir, et au fond que ce désir se répète d’une manière photographique à l’infini de façon indéfinie. Démarche de l’auteur. Idée que Jacques Lacan appellerait la pulsion scopique. Pulsion scopique, désir de voir, est antérieure au complexe d’Œdipe lui-même et d’une certaine manière, le conditionne. La compulsion photographique a pour but de se retrouver en face de soi. Question fondamentale au cœur de cette pratique photographique.
- Robert Doisneau, Bistrot, 1958. Doisneau en 58 se lance dans une série photographie sur le thème des bistrots, car à cette époque le nombre de bistrots baissait considérablement. Il y avait des raisons sociologiques importantes à cette série. Cette photo a été réutilisée pour une pub sur l’alcoolisme et sur la prostitution. Phénomène de société. Cela nous montre la polysémie de l’image, dans la mesure où elle peut mais pas n’importe comment engendrer plusieurs interprétations, mais pas n’importe lesquelles. L’indice le plus pertinent pour dire qu’il s’agit d’un bistrot c’est le zinc qu’on aperçoit en oblique à la photographie.
- Bandeau rajouté pour garder l’anonymat, mais au final la femme du mari l’a reconnu. Elle a donc fait un procès pour diffamation à cause de l’usage de la photo de Doisneau. Ce qu’on appelle polysémie c’est une photo qui prend des significations différentes en fonction des accouplements d’indices que nous formons. La manière que nous aurons de lier ces indices, serait susceptible d’entrainer des interprétations diverses. Lire une image c’est tenir compte de ça, s’appuyer sur des indices pertinents, articuler ses propos à partir de choses que l’on voit, la connotation est subjective à la dénotation.
- Bresson, Grèce, 1954. Première des choses, c’est une photographie de rue. Cependant, il n’y a pas quelque chose qui ne retienne l’attention, si ce n’est les deux femmes en haut, blanches et les deux femmes en bas, noires. Le sens de lecture de l’image nous invite à regarder ce mouvement de descente de droite à gauche, sens contraire de la lecture de texte pour les occidentaux. Ce sont les photographes d’agence de publicité ont attiré l’attention sur le fait qu’une image se lit toujours de gauche à droite, mais lorsqu’un mouvement, un regard, une action évolue dans le sens contraire de ce sens de lecture c’est que l’image dégage quelque chose de type négatif, funeste, triste parfois. Négativité liée à cette contrariété sur sens de lecture de l’image. A partir de cette remarque faite par des publicistes à leur dépend. Au milieu des années 50, des pays arabes ont commencés à devenir très riches et les agences de pub ont voulu adapter leurs images au sens de lecture des arabes, un avion avec la tête en haut à gauche. Ça a été un fiasco, baisse des ventes. Les psychologues ce sont basés là-dessus pour essayer de comprendre, la lecture photographique est donc de gauche à droite. De fait, lorsqu’on voit cette image avec le mouvement à sens inverse, peut être interprété de manière négative. Or, ces femmes en noir sont en deuil. Au-dessus de la porte, il y a le nombre 43. 4 et 3 ont une valeur symbolique, la Terre et le Ciel respectivement. Les femmes en noir représentent le mortel et au-dessus les statues représentent l’immortel. Le choix d’un photographe ne s’effectue pas seulement à la prise de vue, mais aussi après.
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