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Imba

Untitled

Nov 23rd, 2017
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  1. CONCERT OF ANGELS-NATIVITY
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  3. Le panneau «Concert des anges et Nativité» s’est avéré plus difficile à interpréter que n’importe quel autre élément du retable et constitue à lui seul l’un des plus grands sujet d’études pour les critiques et historiens d’art. Le mystère qui l’entoure est épaissi par le fait que le tableau soit entouré par des représentations facilement reconnaissable de l’Annonciation et de la Résurrection. La composition du panneau est unique et a déjoué les efforts de nombreux chercheurs désireux d’explorer sa signification dans sa profondeur. Les écrits fréquemment cités de Sainte Brigitte de Suède ne donnent que des indications équivoques à propos du sens possible de cette scène et ne représente guère plus que des idées communément acceptées à propos du Salut. Pourtant ce sont précisément les idées communes qui peuvent fournir des solutions. Je suggère que ce qui semble être innovant dans les tableaux de Grünewald sont plutôt des versions à peine déguisées de vieilles idées, motifs et croyances et qu’une étude plus approfondie de ces éléments vont améliorer notre compréhension du panneau et du retable à part entière.
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  5. Les vieilles idées et croyances traditionnelles ont persistées dans l’art médiéval Germain tardif. Les aspects émotionnel, mystique et irrationnel des sujets religieux ont été préféré à l’équilibre, la beauté formelle et au rationalisme associé à l’art de la Renaissance Italienne. Une grande partie de l’art nord européen est resté accroché aux traditions de la spiritualité médiévale qui sont représentées sous la forme moderne et trompeuse du réalisme. Grünewald, dont l’art est enraciné dans cette tradition irrationnelle et mystique, produit un réalisme expressif qui n’a été égalé que dans les temps modernes.
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  7. Grünewald a choisi ce qu’il croyait être des icônes, moments et événements cruciaux dans l’histoire du Salut et les a représentés symboliquement mais avec un certain degré de réalisme. Il n’a pas toujours adhéré aux lois naturelles quand il traitait les sujets spirituels. Il n’hésita pas non plus à altérer la version biblique des événements pour accroître l’attrait (ou remplacer par un superlatif quelconque) du message chrétien ou d’un événement comme le montre son portrait de Jean-Baptiste comme témoin de la Crucifixion. Grünewald produisit une vision théâtrale de la vérité chrétienne, bien qu’étant subjective, elle doit être prise en compte quand on analyse l’imagerie du panneau.
  8.  
  9. Le panneau apparaît dans le centre de la première ouverture, formant la partie centrale de la vision de Grünewald à propos de la Rédemption chrétienne. La scène de l’Annonciation présente à gauche proclame la venue du Salut, le Concert des Anges au centre célèbre la naissance du Christ et suggère ainsi que la Rédemption a commencé tandis que la scène de la Résurrection à droite annonce que celle-ci est achevée. Mais cette première impression n’est qu’un petit aperçu de l’histoire du Salut, en portant un regard plus poussé au tableau nous remarquons des détails importants qui expliquent pourquoi la Rédemption était nécessaire en premier lieu tout en incorporant simultanément des croyances extrêmement populaires pendant le Moyen-Âge et la Renaissance ; croyances qui nous fournit des indices vitaux pour comprendre certaines des images déroutantes du panneau.
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  11. Bien que je nomme ce panneau Concert des Anges et Nativité, il ne s’agit ni d’un concert d’anges ni de la scène de la Nativité. La partie gauche contient de nombreux détails superflus et seulement quelques détails sont clairement identifiables comme des membres d’un concert angélique tandis qu’à droite l’artiste offre seulement un traitement partiel d’une petite portion de motifs et thèmes présents dans les portraits traditionnels de la Nativité. Et bien que cela puisse sembler l’être, cette peinture n’est pas en deux parties, il est alors impossible de lire les deux moitiés séparément ou bien même faire une séparation entre les deux parce qu’elles sont fermement liées tant sur le fond que sur la forme. Cette unité devient de plus en plus évidente une fois qu’on l’admet que, en substance, le panneau contient une histoire concise de l’entrée du mal dans le monde, de ce monde devenu corrompu et le début de la récession du mal. Néanmoins, comme nous pouvons le voir, la peinture n’est pas un simple récit à lire comme une suite simple d’événements.
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