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Jul 17th, 2018
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  1. La chronologie est très complexe : elle "navigue" entre le présent d'énonciation (année 1998, fin du procès Papon) et des faits antérieurs, à différentes époques du passé :
  2. - p 9-10 (les 16 lignes en italiques) → fin du procès Papon = avril 1998
  3. - p 10 : rappel des lois antisémites de Vichy en 1940-42 → 1ère rétrospection
  4. ( p 10-11 : retour à la petite enfance du narrateur = dans les années 1950 )
  5. - p 16 : l'adolescence du narrateur = années 50-60 (époque où il voit le film de B. Wicki)
  6.  
  7. admirables" → anticipation, bond en avant
  8. - p 23-26 : retour à l'adolescence et au dimanche du fameux film
  9. - p 26 : récit de Gaston : la Résistance, l'épisode du transfo = fin 42-début 43
  10.  2ème rétrospection
  11. - p 55 : la déportation, la fin de la guerre, la mort d'Émile en 49
  12. - p 59 : André et Gaston font la connaissance de la veuve en 1945 → 3ème rétrospection
  13. - p 60 (lignes 1 à 14) : retour adolescence du narrateur = années 60 (après récit Gaston)
  14. - p 60 (ligne 15) à fin : évocation de la mort du père, retour au présent d'énonciation : le narrateur prend le train pour Bordeaux = 1998
  15.  
  16.  
  17. - le lecteur ne comprend ce qui se passe au début que dans les dernières pages du livre, p 61-63 ; ce clown, c'est le premier narrateur, le fils d'André, le frère de Françoise, qui reprend l'habit de clown de son père pour "témoigner"… à sa façon (→ voir les indices p 61-63 : la mallette = "ta valise je l'ai, Papa" ; "TGV pour Bordeaux", "Demain ce sont les ultimes heures du procès d'un type honorable", "crimes contre l'humanité" ; "mon devoir est de t'y représenter, Papa"…).
  18.  
  19. La haine que le narrateur a que son père avant d’apprendre ce qu’il a était réellement et le pourquoi de sa volonté de faire le clown
  20.  
  21.  
  22. Elle es rare la résistance , il se sert tousse les coudes
  23.  
  24. Les lâchetés de certains Français durant la seconde guerre mondiale et l'occupation :
  25. - p 31 : la loi de Pétain du 14 août 1941, dite "loi des otages"
  26. - p 33 : les otages français avaient été choisis par des gendarmes français
  27. - pages 36-37 : la raison pour laquelle les gendarmes ont désigné ces 4 hommes comme otages : ils appartiennent à l'équipe de foot d'Hénin, qui a battu celle d'Hénin-Liétard 3 buts à 0 pour la coupe de France en 39 ! Les gendarmes ont la rancune tenace, et leur vengeance est à la fois atroce et mesquine…
  28. Comme il est fait allusion au procès Papon, on peut ajouter que celui-ci a été condamné pour "crime contre l'humanité", pour avoir ordonné à la police française de collaborer totalement avec les nazis : les policiers français ont fourni des listes de citoyens français juifs, arrêté eux-mêmes certains Juifs, aidé à leur déportation…
  29. L'héroïsme d'autres Français :
  30. - l'héroïsme des résistants est tempéré par la façon dont Gaston présente cela (par fausse modestie ? pudeur ?) : il en parle comme d'un jeu p 27, un passe-temps…
  31. - André et Gaston demandent aux 2 autres de les dénoncer aux Allemands (p 37) → ils acceptent leur mort, pour sauver les 2 autres, Henri et Émile.
  32. - Henri et Émile refusent (p 38) bien qu'ils soient mariés, et les 2 autres célibataires
  33. - p 49 André et Gaston décident de tirer le coupable à la courte paille entre eux 2, mais Émile refuse et se sent solidaire, alors qu'Henri est prêt à accepter (p 50)
  34. - mais surtout il y a l'héroïsme de l'employé de la compagnie d'électricité, qui, brûlé et grièvement blessé par l'attentat, décide de se dénoncer pour sauver les otages, puisque de tte façon il va mourir de ses blessures. Sa femme est d'accord et va le dénoncer (p 58-59).
  35. Alors, lâches, ou héroïques, les Français ? Les deux… Comme les Allemands d'ailleurs… Rien n'est simple ni caricatural (cf. question 7 sur la dédicace et le "manichéisme") : placé du bon ou du mauvais côté, chaque homme a le choix de se conduire en héros, ou en salaud.
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