Je pleure parce que ce soir, sous ce magnifique ciel nocturne, ma douce lumière a trouvé sa fin. Accompagné sous les faibles lueur des étoiles, je me noie et me perd à travers le flux de mes pensées qui une fois lancées se mettent activement à bâtir un monde merveilleux. Un grand hall silencieux et majestueux m’entraine contre ma volonté vers une gigantesque salle. Des voix se mettent à résonner mais aucune source de ces sons n’est présentent. Ces voix,je les ai déjà entendu, mais où ? Ma vision se trouble comme dans un rêve et je me perds dans de multiples pièces, tout s’accélère mais pourtant tout devient plus clair et je comprends enfin que ces voix cohabitent avec mon être. Elles cherchent à me convaincre que je suis unique et elles essaient de me séduire comme si j’étais un Prince en espérant pouvoir prendre le contrôle. Mais ces voix oublient qu’elles n'existent qu'à travers moi. Accompagné de ces êtres imaginaires qui ne sont que le reflet de moi-même, j'arrive enfin à destination et me retrouve face à un mur blanc qui me parle sans emmètre de son. Au fil de la discutions, je lui dis que je suis heureux dans cette vie sans saveur et que personne ne m'aime à ma juste valeur. Je me sens esseulé et j’éprouve soudainement une envie d'affection. Ce besoin me pousse à trouver quelqu'un qui m'aimera comme je m'aime et je l'aimerai parce qu'elle m'aimera comme je m'aime. Arrêtons-nous là ! cela commence à devenir compliqué. J'en perd déjà la tête et puis pourquoi aurai-je besoin d'amour ? J'en ai largement assez avec le mien.

Croisé des regards, battements en retard, une déesse de beauté viens de me percuter ''Allo le cerveau, ici le cœur, je prends désormais le contrôle de ce corps''. Je regrette mes paroles et contemple cette noblesse de l'âme. D'un simple coup d'œil je capte son attention, pas besoin des mots pour lui faire comprendre ma passion. En réponse un sourire timidement charmeur, suivis d'un jeux d'émotion visuel. Cette douceur dans son regard m'attrape par les tripes et coupe net le souffle du cœur. Un dernier battement de cils et elle s'en alla lentement, transportant avec elle tous mes espoirs. Ce fut intensément bon mais ma conscience en redemande. Je souhaite plus que tout la revoir pour être sûr que ce ne soit pas qu’un simple au revoir.

Les jours passent et mes entrailles brulent d’amour. cette douleur est sans fin mais je n'ai pas envie de la perdre elle me rappelle son existence. Après une semaine d'attente nos chemin se recroisent. Attiré naturellement l'un vers l'autre, il était évident qu'on se devait de finir cette soirée ensemble.

la perte

émotion disparu

détresse

fin