[20:39:57] PancakeMalefique : Je suis un elfe nommé Damstar. J'ai 30 ans et je suis née dans la région d'Argion. Ma mère et mon père sont dès ma naissance partis dans la région d'émerisa et ce quartier riche, où j'ai grandi. Mon père était le comptable du roi et un vieil ami du bras droit de celui-ci.

Durant une bataille navale contre les Vikings "skaähnorik", le roi, qui était certain que la victoire serait facile car nous possédions une avancée technologique plus poussée avec des bateaux très solides, fut, avec son armée, surpris par les assaillants qui étaient pourtant en nombre inférieur.
Le verdict tomba quelques jours plus tard : les Vikings vaincurent notre armée, envoyant dans les abysses ténébreuses nos camarades, mon père bien aimé ainsi que notre souverain.
Seuls quelques chanceux, dont moi, le bras-droit et notre équipage, réussirent à s'en sortir.
De retour à la cité elfique, le bras-droit devint roi et je pris son ancien poste. J'ai travaillé en qualité de second du roi de mes vingt ans jusqu'à la réapparition des meurtriers qui ont à tout jamais marqué la cité elfique. A leurs cotés, d'autres Vikings du clan "irilis". Nous ne pouvions lutter.

Nos alliés d'antan, en qui nous avions une confiance totale nous trahirent en se joignant à eux et créèrent par la même occasion "l'inquisition".

Durant cette horrible guerre, ils nous ont coupé toutes nos voies de ravitaillement : notre royaume avait faim. Tous les villageois s'étaient regroupés dans les capitales, laissant à l'abandon les petits villages autrefois paisibles.
Nos ennemis gagnaient du terrain de jour en jour.

Un jour, l'impensable se passa : les Vikings ont entouré notre capitale, Emésice. La plupart d'entre eux étaient sur la terre ferme, cependant une flotte les accompagnait en renfort.
En cette nuit de pleine lune, ils étaient sûrs de nous vaincre.
La famille royale, le conseil, quelques partisans ainsi que moi-même prenions la fuite, accompagnés des gardiens. Les navires elfiques furent pour la plupart tous pillés puis coulés. Les seuls bateaux restant étaient une frégate ancienne et quelques varlopes.

Pendant ce long voyage, quelque chose d’inhabituel se passa : nous étions tous sur le bateau quand une tempête débuta. Le vent était tel que le mât se brisa. Il hurlait, gémissait, tout en poussant notre navire vers un lieu incertain.

Dix minutes de navigation acharnée plus tard, où nous avions combattu les éléments, la lueur de notre espoir s'affaiblissait. Nous nous étions résolus que nous finirions notre vie sur ce bateau pourri, et nous nous sommes rassemblés sur le pont, attendant notre mort avec impatience pour enfin sortir de ce cauchemar.

C'est à ce moment-là qu'un éclair fouetta la mer. Une lumière blanche émanait de l'endroit où la foudre s'était déchainée, et un cube noir fit son apparition.

Nous ne purent détourner le cap, le vent étant résolu à nous amener à cette terrifiante forme géométrique tout droit sorti du néant. Le bateau, toujours à la merci du vent, se jeta la tête la première dans le cube. Il faisait noir, je n'entendait rien. Les personnes qui étaient autour de moi disparurent petit à petit. Je tombais dans le vide, et, sans comprendre ce qui m'arrivait, mes forces me quittaient. A mon réveil, je me trouvais dans une grande cité en ruine, vide de toute animation, sans amis, sans famille, mais surtout, sans ennemis.