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- Cours du 15.02
- Andy Warhol
- Warhol, Popeye, 1961. Acrylique sur toile. Dans les années 50 avant de devenir Warhol était un illustrateur très reconnu dans le monde de la publicité. Début 60, il décide de laisser cet aspect-là de côté et de devenir un artiste. Popeye, est une de ses premières œuvre ainsi que : Warhol, storm door, 1960 et storm door 1961. Publicités bas de gamme. Il ne prend pas la décision lui-même de ce qu’il devrait faire. Il se désengage en tant qu’artiste et des choix à opérer. Warhol, Boite de Soupe Campbells, 1962. Rupture dans le travail de Warhol. 32 peintures car il y a 32 sortes de soupes différentes. Traité de façon très neutre. La seule variation entre les peintures est le nom des différentes saveurs. Warhol, Brillo Box, 1964. Série de la Brillo Box, sérigraphie sur bois. Représentation du packaging de cette boite. Objet de consommation basique, reproduit sans « effet artistique ». James Harvey est un artiste qui est clivé en deux, car il est expressionniste abstrait (esprit de De Kooning) et pour gagner sa vie il est un artiste commercial qui produit des packagings. Donc pour lui, il y a une séparation très claire entre le High Art (singulier, manuel, unique, authenticité) et le Low Art (générique, mécanisé, multiple). Warhol, travaux graphiques des années 50. L’époque où il était un illustrateur pour Vogue etc. « Est-ce que l’art commercial c’est comme être une machine ? », réponse de Warhol : « non, ce n’était pas le cas j’étais payé pour ça et je faisais tout ce qu’ils me disaient de faire et je le faisais bien, avant de je devais inventé maintenant je n’le fais pas. Les dessins commerciaux avaient du sentiment, du style, l’attitude des gens qui me payaient était aussi chargée de sentiments. ». Warhol, Marilyn Diptych, 1962. On retrouve la sérigraphie qui est un processus anonyme. Froideur puisqu’il n’est pas engagé affectivement dans celui-ci. Warhol, Marilyn Monroe’s Lips, 1962. Reprend le système de diptyque. Stratégie pop’, de prendre un élément physique érotique et de le traiter comme motif. Warhol, Triple Elvis, 1963. Série sur Elvis. Il va utiliser de la peinture argentée pour peindre le fond, ce qui renforce l’effet de surface. Warhol, Daily News, 1962. On peut avoir une lecture superficielle des œuvres de Warhol, de par les sujets qu’ils utilisent. Et pourtant, les objets/images qu’il choisit ne sont jamais neutres. Dans l’attitude il a une neutralité affichée et souvent les objets choisis ne laissent pas indifférent et renvoie à des choses violentes. Warhol peint la sortie d’hôpital de Liz Taylor (qu’il affectionne). Warhol, Tunafish Disaster, 1963. Représente des gens morts dû à une intoxication de thons. La fameuse phrase « On a tous un quart d’heure de gloire » de Warhol. Wharol, Ambulance Disaster, 1963. Série sur les désastres. Warhol c’est très rarement des images neutres qu’il emploie. Warhol, Orange disaster/electric chair, 1963. Ce n’est pas une image neutre, la particularité c’est que Warhol ne proclamera jamais des opinions. Attitude très moderne. Warhol, Red Disaster, 1963. Diptyque sur la chaise électrique. Warhol, Birmingham race riot, 1964. Sérigraphies sur les émeutes raciales qui se produisent en Alabama. Pleine période aux Etats-Unis de lutte pour les droits des noirs. Warhol, Thirteen Most Wanted Men, 1964. Il est invité à l’exposition universelle de New-York, il a créé une œuvre murale. Warhol, Most Wanted Man No. 11, John Joseph H Jr, 1964. Personnes qui deviennent célèbre grâce à Warhol. Warhol, Mao, 1972. Vanité, réflexion sur le temps et la mort. Parallèlement, Kaprow, 18 Happenings in 6 Parts, 1959. Mouvement fluxus. Il va créer le happening. Warhol, Do-it-yourself, 1962. Série. Warhol reproduit ces motifs. Les titres renvoient aux peintures très stéréotypées des artistes du « dimanche ». Warhol, Dance Diagram, 1962. Idée de faire participer, coté ironique. Renvoie à la photo de Namuth, représentant Pollock en train de « danser » autour de la toile. Warhol, Oxidation painting, 1978. Série. Urine sur lin et peinture métallique. L’urine fait réagir la peinture, et produit les éclaboussures colorées et l’oxydation (sorte de dripping parodié). Olitski, Comprehensive dream, 1965. Quasi monochrome. Warhol, Liz Taylor, 1963. Diptyque, le monochrome pour Warhol. Il emploie toujours des thèmes dépréciatifs pour parler de ses monochromes. Il dira qu’il fait des panneaux vide pour augmenter la valeur de l’œuvre. Comparaison entre Warhol, colored campbell’s soup can, 1965 et Rothko, Untitled 17, 1961. On a souvent tendance à opposer le pop art de l’expressionnisme abstrait. Les principes picturaux ne sont pas tant éloignés. L’objet peint sur la toile et la toile font corps. Warhol, silver clouds, 1966. Films plastiques métallisés gonflés à l’hélium. Warhol, cow, 1966.
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