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Chapitre 4

Feb 22nd, 2022
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  1. IV- De la première bataille à l'instruction des mages et des princesses.
  2.  
  3. "MAITRE ! MAITRE ! j'ai réussi !"
  4.  
  5. Un esprit de feu voletait dans la salle de pierre, une douce chaleur s'en dégagait, il suivait son maître.
  6.  
  7. "l'esprit me suit ! l'esprit me suit !
  8. pensez vous qu'il se battrait pour moi ?
  9.  
  10. - Bien évidemment, tu l'as invoqué, il sera trop heureux de pouvoir avoir à nouveau à faire dans le monde des mortels. Ne t'inquiète pas, les esprits sont très loyaux.
  11. Mais il n'en va pas de même pour toutes les invocations; c'est pour cela que nous allons passer à la leçon suivante qui portera sur les élémentaux."
  12.  
  13. Antonin, le jeune mage, avait les cheveux bruns, qu'il gardait court en la tradition des jeunes mages. Il n'était pas très costaud, n'avait pas une haute stature, et aurait sans doute fait un très mauvais chevalier. Il n'avait pas un très grand charisme non plus, mais sa capuche de mage parlait pour lui.
  14. Il s'avérait très doué dans sa discipline, il surpassait tout le monde. Il affectionnait particulièrement l'école de feu, son maître avait d'ailleurs décrété qu'il se consacrerait uniquement à celle-ci pour concentrer sa puissance.
  15. Il était rigoureux, passionné et curieux, toutes les qualités qu'il était néssécaire de posséder pour être mage. Mais il possédait un gros défaut : il était innocent; il appréhendait tuer, ce qui allait à l'encontre de sa spécialité. Et souvent il doutait de sa magie.
  16.  
  17. Son maître prétendait qu'il serait le plus doué des mages, et entre les scéances du conseil, certains commençaient même à parler de l'élu.
  18. Selon les mages, un élu apparaîtrait et entraînerais le monde dans un âge d'or, ou la magie serait reine et profuse.
  19. Mais pour l'heure, l'élu n'en était qu'au portes du vaste monde qu'était la magie.
  20. Celui-ci mettait d'ailleurs beaucoup de coeur à l'ouvrage.
  21.  
  22. - Maître, pourrais-je après concocter des potions ?
  23. - Bien sûr, si tu arrives à invoquer cet élémental, je t'accorderais cela.
  24.  
  25. Antonin en invoqua trois en une seule fois.
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  27. + - + - + - +
  28.  
  29. Les troupes impériales n'était pas très discrètes, c'est le moins que l'un puisse dire : avec leurs grands boucliers et leurs longues hallebardes, leur efficacité d'avait d'égale que leur lenteur et leur vacarme.
  30. Tanguy avait fait planter le campement de ses soldats près de l'entrée du territoire de la couronne, les soldats avaient même commencés à construire des fondations de murailles en pierre et avaient défriché la pinède pour planter les tronc par dessus.
  31. La journée, les soldats de la couronne (que l'on surnommaient "les bleus") restaient très discrets. Il n'y a que tard la nuit où l'on pouvait voir des torches au loin sillonant les chemins étroits de montagne.
  32. L'empereur avait mit au point une stratégie très simple : il enverrait des soldats servir d'appât, puis ceux-ci devraient fuir dans la plaine ou les légionnaires auront l'avantage.
  33. Il ne restait plus qu'a attendre l'arrivée de sa cavalerie lourde, qui serait essentielle lors de la bataille.
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  35. + - + - + - +
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  37. - Laurence ! Veuillez me changer mes draps ! la couleur est grotesque !
  38.  
  39. Marie était la seconde fille de Tanguy. Et aussi la seconde dans l'ordre de succession. Et aussi la seconde dans l'estime de ses parents. Et cela la suivait depuis sa naissance.
  40. Elle était donc devenue très exigeante, égoïste et colérique. Ell n'en deumeurait pas moins très intelligente et débrouillarde, et l'utilisais à des fins qui étaient les siennes, et se révelait très douée pour échapper à la surveillance.
  41.  
  42. Depuis que son père était parti à la guerre, Marie nourrissait un sentiment d'injustice permanant et empoisonnait plus que d'habitude les servantes qui devaient s'occuper d'elle.
  43.  
  44. - Mais enfin, vous avez choisi ces draps il y a à peine trois heures, répondit la servante, et vous voulez que j'en change encore ?
  45. - Ma pauvre fille ! c'est vous qui m'avez conseillée cette couleur abominable, alors ne discutez pas et faites votre devoir. Gardez en tête que je suis la princesse.
  46.  
  47. Le roi et la reine étaient partis au front, et Sarel, sa grande soeur, visitait tout l'empire afin de mieux comprendre ses enjeux de future reine.
  48. Marie était donc la seule membre de la famille impérial encore à la capitale (à qui au passage un nom avait été trouvé; Impérianne; c'était la ville la plus grande de l'empire).
  49. Seulement, le personnel du château, jusqu'au chambellan n'aimait pas beaucoup la jeune princesse, et complotaient dans son dos. Ils voulaient s'en débarrasser, et l'opération était prévue aujourd'hui.
  50.  
  51. - Après cela Laurence, vous irez me chercher des fleurs, je vous en fait la liste.
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  53. La servante à ces mots se leva, et cria :
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  55. "ALLONS-Y !"
  56.  
  57. A ces mots, tout les serviteurs du château se ruèrent dans la chambre de Marie et tentèrent de l'attraper. Elle se débattit, mais ils étaient trop nombreux. Elle fut ligotée.
  58.  
  59. - nous avons réussi J'ai payé quelques mercenaires avec l'argent du roi, ils se chargerons de l'envoyer aux confins nordiques de l'empire. Mais n'oubliez pas, gardez le silence. La version officielle est que Marie a fuguée, rien de plus.
  60. J'irai l'emmener ce soir à la porte est, et nous en seront débarassés.
  61.  
  62. un garde joua des coudes à travers l'assemblée des serviteurs, pui se planta devant le valet, et lui répondit.
  63.  
  64. - Ce soir dis-tu ?
  65. - Parfaitement
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  67. Il se retourna donc et annonça, avec un sourire fin trahissant une joie mal dissimulée.
  68.  
  69. - Alors, en guise de compensation, autant en profiter un peu !
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  71. Les yeux de la princesse s'équarquillèrent de terreur.
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  73. + - + - + - +
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  76. Un air nerveux emplissait le camp depuis le lever du soleil. La cavalerie était censée arriver dans l'heure qui suivait le repas. Et Tanguy, impatient, avait prévu de déclencher les hostilités à ce moment.
  77. Elle était essentielle dans le plan de l'empereur, car Elle servirait à percer les lignes ennemies si ils étaient organisés, et à traquer les escadrons adverses si ils agissaient en guérilla.
  78. Tanguy lui-même était penché sur la rambarde en bois d'une tour de guet, afin de prévenir l'arrivée de ses nouvelles troupes.
  79. Il n'en avait pas bougé depuis son réveil, malgré l'inquiétude de sa femme.
  80.  
  81. Dans le soleil dur d'un après midi d'été, les légionnaires fondaient sous leurs casques, à tel point que certains avaient fabriqués des ombrelles et de grands parasols pour s'abriter pendant leurs activitées extérieures.
  82. En scrutant les montagnes, ou pouvait voir régulièrements des hommes en armures légères s'affairer. Et quelques postes de gardes avaient été élevés à l'occasion, seulement il s'agissait rarement de plateformes en bois, pour la plupart c'était seulement des endroits cachés par des rideaux de feuilles qui les rendaient invisibles de loin.
  83.  
  84. Ce que ces derniers n'ont pas pu rater à ce moment là, ce fut le nuage de poussière provoqué par le galop de milliers de chevaux dans la plaine herbeuse.
  85. Les troupes étaient enfin arrivées, et les soldats commencèrent à s'aligner en dehors de leur camp.
  86.  
  87. Tanguy avait l'oeil brillant, il descendit en glissant de la tour de bois, monta sur son cheval et parti rejoindre les renforts. Dont le commandant avait la tête.
  88.  
  89. Celui ci l'interpella quand il l'eu reconnu.
  90.  
  91. - avé Tanguy ! Accorderez vous un peu de repos à mes hommes et à mes bêtes en leur indiquant un endroit ou installer nos tentes ?
  92. - Nul besoin , rétorqua celui-ci avec un grand sourire, la bataille commence maintenant, vous formerez la pointe de lance de la bataille.
  93. Dispersez vous lentement, et convergez vers le petit bois de sapin là bas. J'insiste sur le fait que c'est une surprise, et que les guetteurs ennemis ne doivent se douter de rien.
  94. - à vos ordres. DESCENDEZ DE MONTURE !
  95.  
  96. Le soir commençait à tomber quand les préparatifs prirent fin. la légion commença à avancer vers les montagnes.
  97. Les soldats de la couronne leurs répondirent avec des cors, et une armée se rassembla à l'entrée du col qui ouvrait l'accès au royaume.
  98.  
  99. Tanguy dirigeait ses soldats. Entourés de ses stratèges, il passait ses nerfs sur le pommeau de son épée qu'il caressait nerveusement.
  100.  
  101. Des trompettes rententirent depuis les montagnes, et l'armée royale avançait vers la plaine, un émissaire à cheval galopa vers les légionnaires, et s'adressa à l'empereur qui en avait la tête à distance respectable.
  102.  
  103. " NOUS SOMMES EN SUPÉRIORITÉ NUMÉRIQUE, NOS SOLDATS VOUS ATTENDENT DERRIÈRE LES MONTAGNES, ABANDONNEZ OU VOUS SEREZ MASSACRÉS ! "
  104.  
  105. - ils mentent, marmonna l'empereur, mais ils ont sûrement des troupes cachées.
  106. - que faisons nous majestée ? ils nous défient
  107. - on attends, on se replie, on construit des forts près de l'entrée. Ils bluffent, mais il vaut toujours mieux être prudent.
  108. - à vos ordres, REPLIEZ VOUS !
  109.  
  110. Un sifflement strident se fit entendre, des flèches décollaient de la montagne, lancées en masse par des archers camouflés. Les légionnaires, alertés par ce bruit, brandirent vite leurs boucliers vers le ciel.
  111. les flèches causèrent peu de pertes, mais l'effet psychologique était assuré. Pendant que certaubs semblaient plus pressés de se replier, d'autres étaient prêt à en découdre.
  112.  
  113. Puis l'armée en face se mit à charger, les pas de milliers d'hommes retentissaient à travers le défilé rocheux, et l'écho s'en faisait retentir jusque dans la plaine.
  114. Tanguy saisi une trompette accrochée à sa ceinture, et souffla un air montant, puis descendant.
  115. Des centaines de cavaliers sortirent d'un bois adjacent, et prirent en tenaille l'armée royale.
  116. Tanguy ne se retrouvait pas au coeur de la mélée, mais il observait avec anxiété le déroulement du combat.
  117.  
  118. Des lanciers avaient interrompu la charge des chevaux, qui avaient subis de lourdes pertes. Les chevaliers tombés eurent le crâne brisé par les haches des fantassins adverses.
  119. Les survivants étaient rapidement éliminé, car les soldats de la couronne étaient plus nombreux et moins bien équipés. Le sang coulait dans l'herbe et formait une boue humide.
  120.  
  121. Tanguy brûlait de rage devant la défaite de sa cavalerie qui avait été décimée
  122.  
  123. " Mais ils s'y attendaient, pourquoi ? Mais , mais non ! Mais comment ont-ils pu ! J'attends des cavaliers depuis des semaines, et ils se font massacrer sur place ! "
  124.  
  125. Le succès de la couronne était à relativiser, car la cavalerie ne représentait qu'une petite partie de l'armée, mais elle avait été la plus onéreuse.
  126. Quelques esclaves sortirent du col protégé par la couronne, et emportèrent les armes et chevaux des cavaliers morts, ce qui enraga Tanguy encore plus, si il fut possible de le faire.
  127.  
  128. L'empereur hurla :
  129.  
  130. " CHARGEZ !! RÉDUISEZ EN MIETTES CETTE ARMÉE DE MONTAGNARDS ENCULEURS DE MOUTONS !!"
  131.  
  132. les commandants furent étonnés par cette violence inhabituelle chez l'empereur, mais s'exécutèrent malgré tout.
  133.  
  134. Les légionnaires, galvanisés par ces paroles provocatrices, courirent vers les lignes ennemis sous couvert de leurs grands boucliers. Les guerriers royaux aussi chargèrent, et le choc fut sanglant.
  135. La couronne vint littéralement s'écraser sur les boucliers de la légion. Les impériaux le tenant fermement, lâchèrent leurs hallebardes qui s'étaient coincés dans les armures nombres de soldats, puis jouèrent du glaive pour se débarrasser de ceux qui s'appochaient trop près.
  136. Ceux dont les grandes haches étaient toujours libres décrivaient des mouvement verticaux circulèrent afin de faire tomber le tranchant sur les casques ennemis, les assomant, et dans le pire des cas, leur fendant le crâne.
  137. les lignes de bois et de métal avançais sur les soldats royals restant, dont la résistance héroïque pouvait tout de même être soulignée : Ceux qui étaient équipés d'espadons fracassait les boucliers, afin de permettres à leurs camarades de franchir l'obstacle et combattre à la hache.
  138. Mais les survivants étaient trop peu pour que cela ait un impact, et ils firent écrasés sous le nombre.
  139.  
  140. Tanguy ayant repris sa grandeur éloquente et sa superbe, déclara :
  141.  
  142. "putain les mecs, on les a bien baisés, c'est chaud"
  143.  
  144. ce qui selon certaines versions (plus officielles) diffère, devenant :
  145.  
  146. "Nous salueront le courage de ces hommes, mais par la même ocassion leur stupidité."
  147.  
  148. avouons le, est plus digne d'un empereur.
  149.  
  150. + - + - + - +
  151.  
  152. L'air froid de la nuit emplissait les poumons de la jeune assassine.
  153. Elle sauta de toit en toit en s'aidant de son grappin, son capuchon noir la camouflant dans la lumière faible des étoiles.
  154. La disparition de sa soeur lui avait parue comme secondaire, et pour cause. Ce soir était son soir, le soir le plus important de sa vie, elle allait répandre le sang.
  155.  
  156. Tuer, tuer, tuer.
  157.  
  158. Elle s'autorisa une pause, admirant la Lune, puis la ville, luisant en dessous.
  159.  
  160. Tuer, tuer, tuer.
  161.  
  162. Elle apperçu sa cible, dans la ruelle en contrebas, c'était un haut dignitaire qui siégait au conseil d'administration d'Imperia. Le mari de la cousine de la Reine. Il ne signifiait rien pour elle, sauf une victime.
  163.  
  164. Tuer, tuer, tuer.
  165.  
  166. Elle se jeta du toit, en rebondissant de mur en mur. Elle atterit derrière sa victime. Il se retourna et sortit son épée. Trop tard, il avait une dague dans le ventre.
  167. La princesse savoura ce moment, elle fit tourner le couteau dans la plaie, puis elle ouvrit une large entaille dont s'échappèrent les boyaux du pauvre homme.
  168. Puis, avant qu'il ne s'effondre au sol, elle bondit sur une fenêtre, sauta et s'accrocha sur le rebord d'un balcon sur lequel elle prit appui pour lancer son grappin, et disparu dans la nuit.
  169.  
  170. Elle avait tué, Et cela lui avait beaucoup plus.
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