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Nov 22nd, 2017
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  1. # Activité physique
  2.  
  3. L’activité physique se définit comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles
  4. squelettiques et entraînant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ».
  5.  
  6. Les bénéfices de l’activité physique sur la santé n’ont cessé d’être démontrés au sein de la communauté
  7. scientifique au cours des dernières décennies : diminution du stress, de la fatigue (premier symptôme des
  8. patients) et des prises de poids, amélioration de l’insertion sociale et de la qualité du sommeil, ... A raison d’une
  9. pratique de trois fois ou plus par semaine, l’activité physique permet notamment de réduire de manière
  10. importante les risques de maladie cardiovasculaire. Son caractère préventif fait aujourd’hui l’objet d’un large
  11. consensus. Des études ont également prouvé l’efficacité thérapeutique de l’activité physique pour les personnes
  12. malades (augmentation des chances de guérison). L’activité physique a ainsi été reconnue comme une
  13. thérapeutique non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé en 2011.
  14.  
  15. Aussi, selon une récente enquête nationale, 74% des patients touchés par un cancer continueraient de
  16. pratiquer une activité physique malgré la maladie. Une activité qui permet avant tout d’améliorer la qualité de
  17. vie et de préserver le statut social des malades tout en apportant des chances supplémentaires de guérison (le
  18. risque de récidive peut être diminué de 50% sur certains types de cancer). Pour les personnes touchées par la
  19. maladie de Parkinson, les cours de taï-chi permettent ainsi d’améliorer les mouvements de la marche et les
  20. risques de chute, dans un contexte également propice aux interactions sociales. D’autres activités physiques
  21. telles que celles de type aérobie, de renforcement musculaire, de souplesse, ou, plus simplement, des sessions
  22. collectives de jardinage sont autant de solutions, quand elles sont adaptées (APA), pour prévenir la progression
  23. ou les risques de rechute liés à une maladie neurodégénérative ou chronique.
  24.  
  25. La thématique Activité physique de l’appel à projets vise à soutenir des solutions innovantes dont l’objectif est
  26. de soutenir l’activité physique des personnes touchées par une maladie neurodégénérative ou chronique.
  27.  
  28. # Isolement
  29. Selon le dernier rapport 2016 de la Fondation de France sur « Les solitudes en France », une personne sur dix
  30. est en situation objective d’isolement : ces personnes n’ont pas de rencontre physique ou bien des contacts très
  31. épisodiques avec des membres de réseau de sociabilité (amis, famille, voisins, membres d’une association, ...).
  32. A cet effet, l’association Monalisa souligne que l’isolement social augmente avec l’avancée en âge et touche
  33. une personne âgée sur quatre. La ligue contre le cancer affirme également que plus de deux-tiers des personnes
  34. de plus de 75 ans atteintes d’un cancer vivent seul(e)s .
  35.  
  36. Véritable phénomène de société et synonyme de mal-être, l’isolement social est une préoccupation majeure
  37. dans un contexte de vieillissement de la population et de progression des maladies neurodégénératives et
  38. chroniques. La perte d’un proche, d’un emploi ou le passage à la retraite sont des évènements de rupture ayant
  39. pour conséquence le repli sur soi. Il en est de même après l’annonce du diagnostic pour une personne touchée
  40. par la maladie. Ce moment, souvent vécu comme un choc par le malade et ses proches, peut entraîner le déni,
  41. l’anxiété, voire la dépression chez certains patients, quel que soient leurs situations socio-professionnelles.
  42.  
  43. Confrontés à l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur ou au changement de leur statut social,
  44. les personnes malades deviennent plus vulnérables et peuvent avoir tendance à s’isoler progressivement du
  45. monde extérieur. Des dispositifs tels que des groupes de paroles, des cafés sociaux, des visites à domicile ou
  46. l’organisation d’activités extérieures, qui favorisent l’interaction physique et/ou numérique des personnes
  47. malades entre elles, avec leurs proches ou l’ensemble de la société, offrent autant de réponses pour maintenir
  48. le lien social et préserver la qualité de vie des malades.
  49.  
  50. La thématique Isolement de l’appel à projets vise à soutenir des solutions innovantes dont l’objectif est de
  51. prévenir, ralentir ou rompre l’isolement (social, numérique, géographique,...) des personnes touchées par une
  52. maladie neurodégénérative ou chronique.
  53.  
  54. # Répit hors domicile & Répit à domicile
  55. Un aidant familial, aussi appelé aidant proche ou aidant naturel, est le plus souvent un membre de la famille,
  56. quelquefois un ami ou un voisin. Ce terme d’aidant familial ne désigne pas un statut juridique particulier mais la
  57. reconnaissance d’une situation ; le choix d’être aidant familial est donc lié à la proximité géographique ou
  58. affective. On estime qu’il y a aujourd’hui 11 millions d’aidants en France 18 . L’aidant familial vient en aide à une
  59. personne en perte d’autonomie, porteuse d’une déficience ou qui se trouve en situation de handicap, et intervient
  60. seul ou avec l’aide d’un professionnel. C’est une aide qui évolue au fil du temps: de ponctuelle elle
  61. peut devenir indispensable.
  62.  
  63. En fonction du degré de dépendance de la personne aidée, les tâches de l’aidant peuvent être multiples et
  64. progressives : courses, déplacements, activités domestiques, administratif, accompagnement aux rendez-vous
  65. médicaux, recherche d’une aide à domicile, aide aux gestes du quotidien, etc... Ces tâches sont autant de
  66. nouvelles responsabilités pour l’aidant qui doit faire face à un niveau de stress plus élevé, à un risque
  67. d’isolement, ou encore à des difficultés supplémentaires pour gérer son temps, ses priorités, pour communiquer
  68. ou pour remplir des obligations professionnelles (58% des aidants sont aujourd’hui en activité professionnelle).
  69. Dès lors, des organismes associatifs, privés ou publics ont développé des solutions de répit afin de permettre
  70. aux couples aidant/aidé de rompre momentanément avec le quotidien, de se reposer moralement et
  71. physiquement et de reprendre des forces pour continuer l’accompagnement du proche malade.
  72. On distingue généralement les solutions de répit « à domicile » des solutions de répit « hors domicile ». Hors
  73. domicile, ces dispositifs consistent à confier le proche malade à un établissement ou à l’inclure dans un dispositif
  74. particulier, permettant de rompre l’isolement et de changer d’environnement (ex : séjours vacances, accueils
  75. de jour ou de nuit, ...). A domicile, les solutions de répits consistent à planifier l’intervention d’une aide
  76. extérieure pour plusieurs heures au domicile du proche malade, afin de donner un moment de répit à l’aidant
  77. naturel (ex : baluchonnage).
  78.  
  79. Les deux thématiques Répit à domicile et Répit hors domicile de l’appel à projets visent à soutenir des solutions
  80. innovantes qui portent une attention particulière sur la prévention de l’épuisement, la préservation de la
  81. communication entre l’aidant et l’aidé, l’accompagnement à la mise en place de clés pour faciliter les gestes de
  82. tous les jours et le repos physique et psychologique des aidants naturels qui accompagnent un proche malade
  83. touché par une maladie neurodégénérative ou chronique.
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