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- # Activité physique
- L’activité physique se définit comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles
- squelettiques et entraînant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ».
- Les bénéfices de l’activité physique sur la santé n’ont cessé d’être démontrés au sein de la communauté
- scientifique au cours des dernières décennies : diminution du stress, de la fatigue (premier symptôme des
- patients) et des prises de poids, amélioration de l’insertion sociale et de la qualité du sommeil, ... A raison d’une
- pratique de trois fois ou plus par semaine, l’activité physique permet notamment de réduire de manière
- importante les risques de maladie cardiovasculaire. Son caractère préventif fait aujourd’hui l’objet d’un large
- consensus. Des études ont également prouvé l’efficacité thérapeutique de l’activité physique pour les personnes
- malades (augmentation des chances de guérison). L’activité physique a ainsi été reconnue comme une
- thérapeutique non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé en 2011.
- Aussi, selon une récente enquête nationale, 74% des patients touchés par un cancer continueraient de
- pratiquer une activité physique malgré la maladie. Une activité qui permet avant tout d’améliorer la qualité de
- vie et de préserver le statut social des malades tout en apportant des chances supplémentaires de guérison (le
- risque de récidive peut être diminué de 50% sur certains types de cancer). Pour les personnes touchées par la
- maladie de Parkinson, les cours de taï-chi permettent ainsi d’améliorer les mouvements de la marche et les
- risques de chute, dans un contexte également propice aux interactions sociales. D’autres activités physiques
- telles que celles de type aérobie, de renforcement musculaire, de souplesse, ou, plus simplement, des sessions
- collectives de jardinage sont autant de solutions, quand elles sont adaptées (APA), pour prévenir la progression
- ou les risques de rechute liés à une maladie neurodégénérative ou chronique.
- La thématique Activité physique de l’appel à projets vise à soutenir des solutions innovantes dont l’objectif est
- de soutenir l’activité physique des personnes touchées par une maladie neurodégénérative ou chronique.
- # Isolement
- Selon le dernier rapport 2016 de la Fondation de France sur « Les solitudes en France », une personne sur dix
- est en situation objective d’isolement : ces personnes n’ont pas de rencontre physique ou bien des contacts très
- épisodiques avec des membres de réseau de sociabilité (amis, famille, voisins, membres d’une association, ...).
- A cet effet, l’association Monalisa souligne que l’isolement social augmente avec l’avancée en âge et touche
- une personne âgée sur quatre. La ligue contre le cancer affirme également que plus de deux-tiers des personnes
- de plus de 75 ans atteintes d’un cancer vivent seul(e)s .
- Véritable phénomène de société et synonyme de mal-être, l’isolement social est une préoccupation majeure
- dans un contexte de vieillissement de la population et de progression des maladies neurodégénératives et
- chroniques. La perte d’un proche, d’un emploi ou le passage à la retraite sont des évènements de rupture ayant
- pour conséquence le repli sur soi. Il en est de même après l’annonce du diagnostic pour une personne touchée
- par la maladie. Ce moment, souvent vécu comme un choc par le malade et ses proches, peut entraîner le déni,
- l’anxiété, voire la dépression chez certains patients, quel que soient leurs situations socio-professionnelles.
- Confrontés à l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur ou au changement de leur statut social,
- les personnes malades deviennent plus vulnérables et peuvent avoir tendance à s’isoler progressivement du
- monde extérieur. Des dispositifs tels que des groupes de paroles, des cafés sociaux, des visites à domicile ou
- l’organisation d’activités extérieures, qui favorisent l’interaction physique et/ou numérique des personnes
- malades entre elles, avec leurs proches ou l’ensemble de la société, offrent autant de réponses pour maintenir
- le lien social et préserver la qualité de vie des malades.
- La thématique Isolement de l’appel à projets vise à soutenir des solutions innovantes dont l’objectif est de
- prévenir, ralentir ou rompre l’isolement (social, numérique, géographique,...) des personnes touchées par une
- maladie neurodégénérative ou chronique.
- # Répit hors domicile & Répit à domicile
- Un aidant familial, aussi appelé aidant proche ou aidant naturel, est le plus souvent un membre de la famille,
- quelquefois un ami ou un voisin. Ce terme d’aidant familial ne désigne pas un statut juridique particulier mais la
- reconnaissance d’une situation ; le choix d’être aidant familial est donc lié à la proximité géographique ou
- affective. On estime qu’il y a aujourd’hui 11 millions d’aidants en France 18 . L’aidant familial vient en aide à une
- personne en perte d’autonomie, porteuse d’une déficience ou qui se trouve en situation de handicap, et intervient
- seul ou avec l’aide d’un professionnel. C’est une aide qui évolue au fil du temps: de ponctuelle elle
- peut devenir indispensable.
- En fonction du degré de dépendance de la personne aidée, les tâches de l’aidant peuvent être multiples et
- progressives : courses, déplacements, activités domestiques, administratif, accompagnement aux rendez-vous
- médicaux, recherche d’une aide à domicile, aide aux gestes du quotidien, etc... Ces tâches sont autant de
- nouvelles responsabilités pour l’aidant qui doit faire face à un niveau de stress plus élevé, à un risque
- d’isolement, ou encore à des difficultés supplémentaires pour gérer son temps, ses priorités, pour communiquer
- ou pour remplir des obligations professionnelles (58% des aidants sont aujourd’hui en activité professionnelle).
- Dès lors, des organismes associatifs, privés ou publics ont développé des solutions de répit afin de permettre
- aux couples aidant/aidé de rompre momentanément avec le quotidien, de se reposer moralement et
- physiquement et de reprendre des forces pour continuer l’accompagnement du proche malade.
- On distingue généralement les solutions de répit « à domicile » des solutions de répit « hors domicile ». Hors
- domicile, ces dispositifs consistent à confier le proche malade à un établissement ou à l’inclure dans un dispositif
- particulier, permettant de rompre l’isolement et de changer d’environnement (ex : séjours vacances, accueils
- de jour ou de nuit, ...). A domicile, les solutions de répits consistent à planifier l’intervention d’une aide
- extérieure pour plusieurs heures au domicile du proche malade, afin de donner un moment de répit à l’aidant
- naturel (ex : baluchonnage).
- Les deux thématiques Répit à domicile et Répit hors domicile de l’appel à projets visent à soutenir des solutions
- innovantes qui portent une attention particulière sur la prévention de l’épuisement, la préservation de la
- communication entre l’aidant et l’aidé, l’accompagnement à la mise en place de clés pour faciliter les gestes de
- tous les jours et le repos physique et psychologique des aidants naturels qui accompagnent un proche malade
- touché par une maladie neurodégénérative ou chronique.
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