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Apr 26th, 2017
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  1. Fleurs du Mal
  2.  
  3. 1) Etude du sommaire du recueil de 1861
  4. Nous commencerons par le thème de la religion, des rapports avec Dieu ou même Satan. Nous retrouverons un champ lexical lié à ce thème, tel « Bénédiction », « Elévation », « Le Mauvais Moine ». On retrouve des moments bibliques, surtout dans les titres de la partie « Révolte ».
  5. Ensuite, nous avons la mort, une partie porte ce même nom. Nous distinguons des titres comme « Une charogne » ou encore « Sépulture ».
  6. Il y a aussi le titre « Le Poison », qui renvoie à la mort, ainsi qu’aux femmes, un des thèmes récurrents. Nous pouvons remarquer un champ lexical de la femme dans les titres, par exemple « La Beauté », « La Chevelure », « Le Parfum », etc.
  7. Nous pouvons aussi voir des titres comportant des antithèses ou des oxymores, comme le titre du recueil, ainsi que celui de la plus grande partie : « Spleen et Idéal ». Cela crée une tension, une dualité, d’assimiler ainsi deux choses opposés.
  8. La majorité des poèmes ont des titres qui n’ont qu’un seul nom, souvent commun mais avec une majuscule. Ces mots seraient alors symbolisés, personnifiés, ou transformés en allégories.
  9. La liste de thèmes récurrents peut encore s’étendre, avec le voyage, le surnaturel, Paris, l’ennui, le temps, la mythologie, le romantisme, les cieux, et bien d’autres.
  10. 2) 5 poèmes
  11.  
  12. - « L’Albatros »
  13. Ce titre est ressorti des autres car Baudelaire a utilisé le nom d’un animal, les autres titres ne le ressemblent pas, à part « Le Chat ». La plupart des titres sont en antonomase, ce qui montre l’importance donnée à chaque mot. Je me souviens l’avoir appris par cœur il y a longtemps, en primaire. Après l’avoir relu, je comprends mieux ce que le poème signifiait, étant donné que l’on ne faisait pas d’analyse approfondi en primaire. Baudelaire s’assimile à ce grand oiseau, dans les cieux, au-dessus des autres hommes. Sa chute est dure et il n’arrive pas à cohabiter avec les hommes qui ne le comprennent pas. Il se sent seul. Cet oiseau ne se trouve pas en Europe, Baudelaire l’a rencontré lors de ses voyages « forcés ». Cela donne une petite note exotique au poème.
  14. - « Une charogne »
  15. Un des titres qui décrit parfaitement ce que l’auteur voulait faire. Baudelaire a dit qu’il voulait « extraire la beauté du Mal », il dit « j'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or ». Ces deux phrases montrent sa volonté à montrer le trésor qui se cache dans des endroits où l’on ne soupçonnait pas. Il décrit dans ce poème un cadavre en putréfaction au soleil. Ce sont des sujets semblables qui feront « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » et finiront par un procès. Le poème choque le public car il assimile la décomposition à quelque chose de beau, ou de bon. Je trouve que Baudelaire s’y prend avec délicatesse et ironie, il va même faire l’éloge de la femme à travers cette pourriture. Il parvient parfaitement à faire ce qu’il a énoncé au début de son recueil.
  16. - « Le Vampire »
  17. Lorsque je vois ce mot, je l’assimile à Dracula, mais dans son poème, c’est une femme qui est comparée à un vampire. Le poème est très agressif dès les premiers vers, on sent très rapidement une domination du « vampire ». On peut croire que le poète est ici la victime impuissante, mais je pense que celui-ci est un « addict », qu’il est dépendant à cette « drogue ». Il ne peut pas s’en passer, c’est lui qui est maudit, il se trouve entre amour et haine. Le vampire est une créature surnaturelle qui se nourrit du sang de ses victimes, le poète, prisonnier de ce dernier, connaît une mort, une destruction lente et douloureuse. On remarque qu’il dit « comme aux vermines, la charogne », référence au poème précédent.
  18. - « L’Heautontimorouménos »
  19. Ce mot qui avait attiré mon attention auparavant est le titre de l’un des poèmes de Baudelaire. J’avais trouvé ce mot par hasard dans le passé, mais je ne m’étais jamais intéressé au poème. Ce mot signifie bourreau de soi-même et vient du grec. Encore une fois, c’est un poème qui montre de l’agressivité avec son champ lexical de la violence. Le poète dénonce ses sentiments et sa souffrance à la suite d’un amour perdu. Il se contente de se faire mal à lui-même. Il fait référence à Moïse, donc à la Bible. C’est un poème qui montre très bien le Spleen de Baudelaire, ce mal-être qu’il a. On remarque encore une fois un vers renvoyant au poème précédent : « Je suis de mon cœur le vampire ».
  20. - « L’Horloge »
  21. Comme nous dit le titre, ce poème parle du temps, ce temps qui nous emprisonne. Il nous parle d’un malaise universel mais aussi individuel. Le temps est personnifié à plusieurs reprises, jusqu’à même le déifier. Lorsque je lis ce poème, j’entends presque résonner les tic-tac des secondes d’une horloge dans ma tête. Le rythme et le champ lexical du temps de ce poème met en place une sorte de malaise. Le temps est représenté comme une puissance qui réduit les hommes à leurs destins tragiques, ils ne peuvent rien faire contre lui.
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