‹‹ Les hommes et les femmes face au besoin de parler ››

Les hommes ont sans doute une moins grande facilité que les femmes à se confier, à s'épancher, à raconter leurs problèmes, de quelque ordre qu'ils soient. Les exigences d'une société qui a toujours mis en avant la figure de l'homme infaillible, inébranlable devant les difficultés de la vie y sont sans doute pour beaucoup : se plaindre est un aveu de faiblesse.

Lorsqu'un homme s'enferme dans le silence, c'est aussi bien à la femme qu'à l'homme d'essayer de comprendre pourquoi et de prendre conscience de ce blocage de la communication.
Puis, sans brusquer les choses, l'un et l'autre doivent tenter, par petites touches, sans que cela soit perçu comme une obligation (les ‹‹ il faut qu'on parle! ›› peuvent durcir la situation au lieu de faciliter la relation), d'aller l'un vers l'autre, de se retrouver dans un dialogue commun.

Et surtout, l'homme doit savoir qu'il ne se dévalorisera jamais aux yeux de la femme en confiant ses doutes, ses craintes, ses soucis. Au contraire, la femme attend cette marque de confiance dont cet aveu témoigne.