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Chapitre 3

Feb 22nd, 2022
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  1. III- De la recnontre des deux géants à la première guerre
  2.  
  3. "Le roi Tanguy 1er vous ordonne de vous adressez et de l'instruire sur vos problèmes.
  4. - Bonjour vo ... votre majesté
  5. - N'ai pas peur, racontez moi vos soucis, loyal citoyen de l'empire, et j'agirais en conséquence.
  6. - Eh bien, voilà. J'habite à l'extrême ouest de l'empire, dans un petit village construit sur la frontière, et ces derniers temps, nous avons subi des pillages.
  7. - Des pilages ? comment est-ce possible ? N'y a t-il aucune légion là bas ?
  8. - Eh bien ... si majesté, mais elles ont été massacrées
  9. - Des bandits ? massacrer mes soldats ? Vous m'étonnez.
  10. - C'est que ... ce n'était pas des bandits, majesté. C'était des hommes en uniformes.
  11. - QUOI ?"
  12.  
  13. Tanguy manqua de s'étrangler, la reine prit la parole :
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  15. - Ce que nous redoutions est arrivé. Nous ne sommes pas seuls, une autre nation existe dans les montagnes, et elle revendique nos terres.
  16.  
  17. puis elle prit son mari à part
  18.  
  19. - Je vous avait dit, que ces temps de paix ne pouvaient pas durer éternellement. Nos légions d'ouest ne revenaient jamais, et vous avez préféré l'ignorer !
  20. - Je le savais ! et ça depuis longtemps ! Ne faites pas l'innocente. Qui que soient ces gens, ils regretterons de s'être ooposés à moi.
  21. - Personne n'en doute, et la guerre arrive, c'est certain. Mais vous savez que vos talents de stratèges sont discutables. Je pense que nous devrions laisser l'ennemi approcher, et ainsi avoir la connaissance du terrain pour nous.
  22. - Pour qu'ils perpétuent pillages et razzia sur mon peuple ? Non, jamais.
  23. - Soyez raisonnable ! Leur territoire est cerclé par des montagnes, ils nous tendrons des embuscades entre les canyons étroits, et notre armée sera réduite en miette avant d'avoir pu atteindre la moindre de leur villes.
  24. Pour le moment, je vous suggère d'attendre, voire même mieux, d'entreprendre la création de lien diplomatiques afin de mieux connaîtres nos futurs adversaires.
  25.  
  26. Comme souvent, la reine avait raison, et Tanguy ne connaissait rien ni n'appréciait la guerre. Sous la colère, il pouvait se montrer très belliqueux
  27.  
  28. "Très bien, préparez des émissaires, j'aimerais organiser une recontre entre moi et leur chef."
  29.  
  30. Tanguy dans son fort intérieur, hésitait. Il ne savait pas s'il devait éviter la guerre, pour développer l'empire, ou au contraire exterminer ses rivaux, pour s'assurer une stabilité.
  31. Personne n'avait jamais entendu parler de la nation des montagnes, et encore moins de leur roi, la recontre s'annonçait mémorable.
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  35. Nous étions à la frontière ouest de l'empire. Le soleil brûlant tapait sur les casques des soldats. Tanguy et Rhama attendaient sous une tonelle.
  36. Il avait appris beaucoup de choses entre la première mention de son rival et l'instant présent. Il savit maintenant qu'il allait s'adresser à Quentin S. , roi de la couronne.
  37. Rhama avait se tenait dans la tente à deux pas, elle participerai aussi aux négociations.
  38. Sarel en revanche achevait son éducation à la capitale. c'était devenue une jeune fille aux cheveux noirs mais qui ressemblait davantage à son père. Tanguy avait prit la décision d'en faire une femme cultivé et intelligente, pour en faire la prochaine héritière de l'empire.
  39. Il avait eu entre temps une seconde fille, Marie, qui était encore jeune, à qui il manquait les qualités de gouvernement. Elle était moins ferme que sa soeur, mais plus malicieuse. Et il ne doutait pas qu'elle soit un membre influent de sa dynastie.
  40.  
  41. Des trompettes retentirent, loin, dans les montagnes. La tension montait, petit à petit, et on voyait le roi devenir nerveux.
  42. Des drapeaux bleus apparurent dans une vallé qui descendait jusqu'à la grande plaine impériale, et une petite armée accompagnait un homme et une femme à cheval.
  43. après une quizaine de minutes d'approche, l'on pu distinger le visage de du roi et de sa reine
  44. Du couple royal se dégagait une aura de puissance, d'arrogance et de pouvoir. Ils fonctionnaient comme en symbiose, et semblait ne former qu'un seul être.
  45. Ils descendirent de cheval, et se dirigèrent vers la tente où des sièges avaient été disposés pour eux.
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  47. Ils jaugèrent Tanguy, puis Quentin prit la parole :
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  49. "Ainsi vous vouliez nous voir afin d'entamer des relations diplomatiques. Que souhaitez vous exactement
  50. - Je voudrais conclure des contrats commerciaux avec vous, et peut être pourrions-nous visiter nos pays respectifs afin de se connaître plus en profondeur ?
  51. - Je regrette, mais nous sommes fermés aux marchands et aux voyageurs. Nous tenons beaucoup à notre sécurité et à l'intégrité de notre nation.
  52. - Personne ne pourra donc entrer ?
  53. - Vous n'êtes pas sourd, c'est bien. Parfaitement, personne n'entre.
  54. - Je vous prie de mesurer vos paroles, hors du fait que c'est offensant pour moi , l'empire est une puissance militaire.
  55. - Des menaces ? Sachez que je pourrais vous tuer, avec grand plaisir, si cela ne m'était pas interdit par l'honneur. Nous avons aussi une armée; essayez donc de nous envahir et vous le regretterez.
  56. - Je préfère mettre fin à cette discussion, et vous prier de partir. Si vous avez des nouvelles de moi dans les prochains mois, cela sera d'un de mes soldats avant qu'il ne vous tranche la gorge."
  57.  
  58. Les dirigeants de la couronne se levèrent et tournèrent le dos à l'empereur et sa femme.
  59. Puis ils partirent sans se retourner.
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  61. Dans son fort intérieur, Tanguy regrettait que cela se soit si mal passé. Il s'était senti humilié et avait bien l'intention d'écraser le peuple de ces deux arrogants.
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  66. Quand Quentin et Léna arrivèrent dans leur château, ils furent joyeusement acceuillis par leur jeune fils Antonin vêtu d'une robe capuchonnée de magicien.
  67.  
  68. "Père ! Mère ! Comment s'est passé la rencontre avec nos ennemis ?
  69. - Plutôt bien, mon fils. Que s'est-il passé au château en notre absence ?
  70. - Rien, mais regardez ce que mon maître m'a appris à faire !"
  71.  
  72. Antonin leva la main et une boule de feu y apparu, en lévitation au dessus de sa paume. Puis il la lanca en direction d'un mannequin qui s'enflamma aussitôt.
  73.  
  74. "Il m'a dit que j'était en bonne voie pour devenir un mage ! Je vais être puissant !
  75. - C'est bien, c'est bien ! maintenant retourne t'entraîner, j'ai à faire."
  76.  
  77. L'enfant s'en alla en parsemant son chemin de boules jaunes lumineuses.
  78.  
  79. Quentin pénétra dans son donjon, richement aménagé. Puis gravit les escaliers jusqu'à la deuxième porte.
  80. à l'intérieur de la salle se trouvait une grande table autour de laquelle se trouvait ses officiers qui l'attendait. Il n'avait guère besoin d'eux en bataille, étant lui-même un stratège hors-pair.
  81. Mais ils faisaient respecter sa parole et s'occupaient des finances ainsi que de la gestion de ses villes.
  82.  
  83. "Messieurs, aujourd'hui j'ai provoqué l'empire.
  84. Notre peuple se développe et nos gens se multiplient. Bientôt notre enclave dans les montagnes ne suffira plus à nourrir et loger la population. Nous devons avancer sur les terres fertiles de l'empire !
  85. Nous tuerons et brûlerons, mais replanterons et repeuplerons, pour la gloire de la couronne !
  86.  
  87. La stratégie est simple. Nous lancerons en premier une timide offensive qu'ils battront sans difficulté.
  88. Nous croyant faibles, ils contre-attaquerons sur notre terrain. Grosse erreur !
  89. Nous les prendront en embuscade, leur feront tomber des avalanches ou des pierres. Une fois l'armée détruite, nous enfonceront en profondeur les terres de l'empire pour voler leurs domaines.
  90. Notre victoire ne fait aucun doute camarades. Dites aux forgerons de fabriquer épées, flèches, armures légères et lourdes, sans oublier des casques.
  91. Vous, lady Richard, ordonnerez aux alchimistes de nous préparer de la poudre ardente."
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  93. + - + - + - +
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  95. Sarel était une belle jeune fille, fille de l'empereur Tanguy. à l'âge de 15 ans, elle n'était toujours pas promise, mais n'en avait cure. Elle préférait la chasse et le combat que les préoccupations royales, bien qu'elle fût très douée dans les deux domaines.
  96. Son père répétait souvent qu'elle ferait une merveilleuse souveraine. Seulement elle avait une passion sombre que personne ne soupçonnait, et qu'elle excerçait dans les bars et autres tavernes de la ville : elle jouait et avait un penchant pour la débauche, bien que curieusement elle détestât l'alcool.
  97.  
  98. Bien qu'elle fut élevée dans le respect de la tolérance envers les autres, elle nourrissait un farouche ressentiment envers la couronne, et ne souhaitait que sa perte.
  99. Dans l'empire, la notoriété d'une personne était évaluée avec sa bravoure, et Sarel avait décidé qu'elle participerais aux batailles contre la couronne, fusse son père d'accord ou non.
  100. Elle fit une drôlede rencontre le jour de son seizième anniversaire qui changea le cours de sa vie et sa façon de se battre, je vais vous la conter.
  101.  
  102. La jeune Sarel ne sortait jamais jouer sans sa capuche enfoncée sur son visage, de nature prudente, elle était passée maîtresse dans l'art de changer sa voix. Ainsi ceux qu'elle ruinaient en l'espace d'une soirée ne savait pas avoir toujours affaire à la même personne. Ce qui évitait aussi bien sûr les représailles.
  103. Mais une personne ne s'y trompais jamais, et admirait beaucoup la jeune fille. Cette personne se nommait Bastien, avait une apparence juvénile et arborait un rictus permanent, que personne ne voyait.
  104. Bastien était un vampire, une créature démoniaque autrefois humaine mais corrompue. Il était important, et ça, beaucoup de personne s'y intéressait.
  105. Un soir, Sarel sortit de l'auberge du mort-de-soif, ou elle s'était gagné un petit pactole en profitant de l'ébriété de riches joueurs.
  106. Bastien l'attendait, et c'est dans une ruelle étroite, un couteau dans la main, que la princesse eu sa première immersion dans la conférie sanglante.
  107.  
  108. "Je t'ai beaucoup observée tu sais, et depuis longtemps. J'imagine que tu ne remarquait pas cet homme étrange au capuchon rouge qui te suivais partout.
  109. Vois-tu, je vais être direct. Je suis le chef de la confrérie sanglante.
  110.  
  111. La jeune fille n'osait pas répondre et aggripait toujours son couteau.
  112.  
  113. - J'imagine que tu ne sais pas qui nous sommes. Eh bien nous représentont les voleurs et assassins. Nous aimons l'argent, plus que tout. Et c'est dans ce but que nous exécutons notre art.
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  115. Sarel osa enfin répondre, avec une rage contenue.
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  117. - De l'art ? Vous n'êtes qu'un ramassis de pauvres illetrés vêtus de capuchons, qui croient posséder le moindre charisme sous prétexte qu'assassin ou voleur serait un travail noble.
  118. Savez-vous que je pourrais appeler la guarde et vous faire immédiatement emprisonner jusqu'à la fin de vos jours ?
  119.  
  120. Bastien éclata d'un rire franc.
  121.  
  122. - Je sortirais quand vos pierres tomberont en miettes; Je suis immortel et l'éternité des humains n'est qu'un clignement d'oeil par rapport à ma vie ! J'ai vu votre race sous forme de vers grouillant sur le sol jusqu'à ces temples grandioses que bvous bâtissez.
  123. Et rappelle toi que je t'aurais tué avec de tels propos, si tu ne m'intéressait pas au plus haut point.
  124. Tu possèdes l'ombre en toi. Je le sais. Tu préfères la discrétion d'un coup dans le dos aux glorieux duels à mort. Ne me ment pas ! Je sais que tu portes un couteau et le dessein de me le planter dans mon coeur; ce qui ne servirait à rien.
  125. Je pourrais te former; tu devriendras maîtresse des couteaux, et personne ne pourras te battre même en combat singulier. Toi et moi, future disciple, nous accomplirons de grandes choses !
  126. Seulement, tu dois pouvoir me prouver que tu es prête à cet avenir, et je dois pouvoir te faire confiance. Suis moi."
  127.  
  128. Ils empruntèrent un long passage dans les égouts, et au détour d'un enième couloir, ils arrivèrent à une porte de pierre. Bastien posa sa main gauche sur celle ci, et en coulissa lentement vers le bas.
  129.  
  130. - Bienvenue dans le repère ! Ici nous organisont tout nos coups bas et meurtres.
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  132. Le lieu ressemblait à n'importe quelle salle de château, les fenêtre en moins, et l'endroit grouillait de monde.
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  134. - Evidemment, tout ces gens sont membres de notre famille. L'entrée est secrète et aucun étranger ne doit la connaître.
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  136. Ils avancèrent dans un long couloir, et poussèrent une porte.
  137. C'était une chambre, avec un lit à baldaquin. meublée très luxueusement. Des bouteilles de toutes sortes d'alcools étaient rangés sur les étagères, et un doux parfum embaumait la pièce.
  138.  
  139. - Maintenant, montre moi ce à quoi tu es prête pour nous rejoindre.
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  141. Sarel, d'une main, déchira sa tunique, et s'approcha du vampire.
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  143. + - + - + - +
  144.  
  145. Tanguy était rentré très déçu et bouillonant de son entretien avec le roi, et ne désirait qu'une chose : punir l'arrogance de ce souverain de pacotille.
  146. Il n'était pas un très bon stratège, mais avait pour lui la richesse et la prospérité de son empire. Il se préparait pour la guerre.
  147. En moins de six mois après la rencontre, les effectifs de ses légions avaient triplés, et leur anciens armement de cuir avait été remplacé par des cottes de mailles, quelques plaques d'acier, et des lances, épées et boucliers solides. Tous portaient la tunique rouge de l'empire.
  148. Tanguy était aussi devenu plus sombre, ses visites dans la chambre de sa femme se faisaient plus rares et ils paraissait moins aux evènements publics qu'avant, il ne parlait de rien d'autres que de guerres et de massacres, et s'entraînait trois fois par jour au maniement de l'épée.
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  150. Un matin, un émissaire de l'empire vint apporter une lettre à remettre en mains propres au roi. Les premiers mots que Quentin put lire furent : "déclaration de conflit ouvert".
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  152. La guerre avait commencée.
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