Citations d'Houria Bouteldja

Citations d'Houria Bouteldja (et un bonus Obono à la fin)

« Mohamed Merah c'est moi, et moi je suis lui. Nous sommes de la même origine et surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république »

« Le pire, c'est mon regard, lorsque dans la rue je croise un enfant juif portant une kippa ».

« On ne reconnaît pas un juif parce qu'il se déclare juif mais à sa soif de vouloir se fondre dans la Blanchité ».

La plupart des juifs « se sont donnés massivement à l'identité sioniste".

« Vous êtes condamnés à la binarité: ce sera l'Occident ou le tiers-monde, la blanchité ou la décolonialité, le sionisme ou l'antisionisme ».

Concernant l'enfermement de ce qu'elle nomme les "indigènes de la république", et sur les femmes "racisées":
« J'appartiens à ma famille, à mon clan, à ma race, à mon quartier, à l'islam, à l'Algérie ».

« Nous ne sommes pas des corps disponibles à la consommation masculine blanche ».
(ici, il faut être méchant: HB n'a vraiment rien à craindre de la "consomation masculine", qu'elle soit blanche, noire, marron, jaune, grise, verte, ou bleu à pois roses)

« Abattre un Israélien, c'est faire d'une pierre deux coups »
(parce qu'il est israélien ET "blanc" dans la vision du monde de Houria Bouteldja, qui ignore sans doute que pendant une bonne partie des XIXe et XXe siècle, les racistes-antisémites voyaient plutôt les Juifs comme des "nègres", si, si. En passant on aura compris que aux yeux de Houria Bouteldja, tout Israélien mérite la mort et dans la foulée, tout "blanc"...)

« L’idéologie selon laquelle les couples mixtes, la rencontre entre deux cultures c’est beau, est vraiment pourrie. »
(précision: ce n'est pas un suprémaciste blanc pro apartheid qui dit ça, c'est bien la "militante antiraciste" Houria Bouteldja)

Le choix d'un blanc pour une femme "racisée" est "un envoûtement qui leur a coûté une bagatelle: la rupture familiale, la stigmatisa de leur mère coupable de les avoir mal éduquées, la honte qui a rejailli sur tous mais aussi la culpabilisation, et en prime, la mauvaise réputation...".

« Si un féminisme assumé devait voir le jour, il ne pourrait prendre que les voies sinueuses et escarpées d'un mouvement paradoxal qui passera obligatoirement par une allégeance communautaire ».

« Si une femme noire est violée par un noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire. » (Houria Bouteldja ne précise pas ce qu'une femme noire doit faire si est violée par un arabe ou un métis, pakistanais, maya, etc.)

« Il faudra deviner dans la virilité testotéronée du mâle indigène la part qui résiste à la domination blanche, la canaliser, en neutraliser la violence contre nous pour l'orienter vers un projet de libération commune ».

« Comme chacun sait, la tarlouze n’est pas tout à fait un homme. Ainsi, l’Arabe qui perd sa puissance virile n’est plus un homme. »
(Apparemment, pour l'"antiraciste" Houria Bouteldja, l'homophobie ne constitue pas un discours haineux)

« L'homme indigène" "enfile son masque blanc". "Ils sont laids parce qu'ils n'abdiquent leur virilité que pour plaire aux blancs. Parce que nous subissons leur violence. Ils abdiquent devant le pouvoir. Quand ils convoitent une femme blanche, ils sont chevaleresques, prévenants, romantiques. Des qualités insoupçonnables dans l'intimité de nos HLM ».

« Le peuple blanc, propriétaire de la  🇫🇷v(...) Mes oppresseurs. Ils sont les petits actionnaires de la vaste entreprise de spoliation du Monde ».

« La blanchité est une forteresse inexpugnable (...) Tout Blanc est bâtisseur de cette forteresse ».

« Demain la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti blanc (...) Celui qui n'aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. (...) Parce que, lorsqu'il n'y a plus de politique, il n'y a plus de détail, il n'y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous? Ce sera n'importe lequel, n'importe laquelle d'entre vous ».

En 2011 un incendie d'origine criminelle avait détruit en partie les locaux de Charlie Hebdo. Le PIR avait publié une tribune intitulée "Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo!", signée par Saïd Bouamama, Youssef Boussoumah, Houria Bouteldja, Abdelaziz Chaambi , Ismahane Chouder, Ndella Paye, Christine Delphy, Sylvie Tissot, Olivier Cyran, Thomas Deltombe, Rokhaya Diallo, Sébastien Fontenelle, Hassina Mechaï, Henri Braun, Nawel Gafsia, Arielle Saint Lazare, Laurent Lévy, Faysal Riad, Karim Tbaili, Pierre Tevanian, Najate Zouggari.

Bien sûr tout ce petit monde n'a pas été très ému lorsque Charlie s'est fait massacrer en 2015...

La députée de la France Insoumise qui n'est pas non plus Charlie a déclaré sur Radio J [sic!]:
« Je respecte la militante antiraciste. (…) Houria Bouteldja (…) est une militante antiraciste. (…) Je considère Houria Bouteldja comme une camarade, parce qu’elle fait partie de ce mouvement-là. Et dans ce mouvement-là, on se bat sur la question de l’égalité. (…) Il ne faut pas réduire tous ces militants antiracistes à des antisémites. »

Portrait et portrait de Houria:
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Et un gros morceau de juin 2005 (via http://elisseievna.blogspot.fr/2010/04/houria-bouteldja-interviewee-par.html):
« L’appel des Indigènes dit : “ Merde.” Il propose de repartir sur des bases saines. […] Prenez-le : le discours ne vous plaît pas … mais prenez-le quand même ! […] Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. Celui qui n'aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N'importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu'il n'y a plus de politique, il n'y a plus de détail, il n'y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n'importe lequel, n'importe laquelle d'entre vous. C'est pour cela que c'est grave et que c'est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c'est maintenant. Les Indigènes de la République, c'est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c'est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd'hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n'est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »
(Houria Bouteldja, entretien avec Christine Delphy, in Nouvelles Questions Féministes - sic -, juin 2005).