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- Sur la sente sinueuse serpentant ce séjour,
- Strié des longs sillons que laisse la moisson,
- Les boisseaux ruisselants sèchent sous l’astre-jour,
- Aux sifflements stridents d’insectes polissons.
- Plus haut sur le chemin, les charmes et les chênes,
- Gardent de la chaleur un cheptel de choix,
- Cachent haut dans leurs branches une charmante scène ;
- Malgré les chuchotis, le chanteur reste coi.
- Vient un guide gloussant, gargouillant dans les gorges,
- Il glisse infatigable, sans trop d’égards pour qui,
- Galérant à grimper, s’y irrigue la gorge,
- Mais gauche, se gamelle, et finit dans son lit.
- Puis craquent sous les pas, les rocs dont les éclats,
- Couteaux calcaires ardents, vous piquent les cuissots,
- Et ceux qui sur la crête, équilibristes las,
- Risquent à chaque instant, de vous casser le dos.
- S’achève enfin la voie, volute évaporée,
- Ne livrant que le vide à qui voudrait la suivre,
- Vaniteux vagabond, sous le vent déchaîné,
- Et vers elle s’envoler, au son vibrant des cuivres.
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