Chapitre 5

V - La guerre


Le cortège impérial avançait parmis les vergers fleuris et les champs de blé doré. Tanguy savourait sa victoire sur la couronne, et avait même poussé l'insolence jusqu'à ordonner la construction d'une forteress près du col qui menait au plateau qui abritait le royaume.
Il ne voulait pas entrer dans le défilé, car il savait que les archers royaux surveillaient toute entrée et que des troupes attendaient en embuscade; le piège était un peu grossier.
Mais il rentrais à Impérianne avec un sentiment de plénitude, comme quoi ses ennemis n'étaient pas si terrible que ça et pouvaient aisément être vaincus. Un goût amer lui restait tout de même sur la langue quand à la perte de sa cavalerie.
Il devrait dorénavant les équiper de boucliers lourds, et ne plus tenter de charges désastreuses.
L'empereur fut interrompu dans ses réflexions par un émissaire messager.

"Majesté impériale ? Un message de la capitale"

Tanguy ouvrit la lettre, et n'eu besoin que de parcourir quelques lignes pour comprendre le message de la lettre.
Une colère chaude l'envahi, il hurla de désespoir.


Rahma était plutôt discrète, certes elle intervenait dans beaucoup d'occasion afin de corriger son mari, mais elle n'était pas invitée aux conseils impérials, et ne siégait que rarement aux côtés du roi.
mais elle n'étais pas seulement belle, elle avait comme toute souveraine des secrets.
La disparition de sa fille avait été pour elle un supplice. Mais elle ne comptait pas attendre à rien faire, et elle décida d'agir.

L'impératrice avait aménagé sa chambre de façon à ce qu'elle puisse s'en échapper si les choses venaient à dégénérer, dont un était particulièrement intéressant.

Rahma avait passé la journée assise sur son trône à se lamenter, pendant que Tanguy, qui n'en était pas moins effondré, écoutait les doléances et requêtes quotidiennes de son peuple. Mais cela n'était qu'une facade.
Aussitôt 6 heures sonnées, elle prétexta un mal de tête afin de regagner sa chambre. Les couloirs étaient vide à cette heure ci car les domestiques prenaient leurs repas plus tôt.

Elle couru aussi vite qu'elle pu vers ses appartements, arrivée devant la porte, elle s'autorisa une pause pour reprendre son souffle puis poussa la porte. Sa tristesse apparente s'effaça en une seconde dès que la porte se fur refermée sur elle.
Elle retira ses vêtements, ouvrit son armoire, et vêtu une étrange robe noire marquée d'un rond blanc. Puis elle poussa le miroir accroché au mur ce qui ouvrit le faux fond de sa penderie. Elle s'y engouffra.

La porte secrète menait à un escalier qui descendait sous le château. l'impératrice descendait d'un pas sûr et droit dans l'escalier serpentant entre les murs et cloisons des différentes pièces du château ou l'on entendais des voix étouffées.
Puis elle arriva à un passage creusé dans les fondations du palais, le rocher sur qui avait été greffé le bâtiment.
L'escalier se transforma petit à petit en pente descendante et s'élargit. Des haut et bas reliefs commençait à apparaître, représentant des hommes et des femmes travailler, son la domination du symbole que portait Rahma sur sa robe.
Puis elle arriva à une grande ouverture cachée par un rideau pourpre. Elle marqua un temps. Puis s'y engouffra

La porte donnait sur une grande salle soutteraine, ou s'étendait une immense table recouverte d'un drap violet sombre, ou au centre était peint le rond blanc.
Des gens semblaient en grand débat, tous vêtus de la même robe. Chacun se tut quand Rhama pénétra dans la pièce et s'assis sur le siège qui lui était attribué.

Un veil homme aux chevaeux blanc et bouclés se leva
ce n'était autre que Yann, le mage. Il déclama :

" Mes frères, je déclare cette 241 ème réunion du cercle ouverte ! "

Le cerle était une organisation qui regrouppait un grand nombre de personne influentes de l'empire et de la couronne, elle oeuvrait en ce moment pour la paix qui leur serait favorable, car leur but était de contrôler le monde.
Rahma en faisait parti depuis sa création, mais elle avait tenu à ce que la famille royale de la couronne ne soit pas invitée dans l'organisation, sachant qu'un arrêt de guerre par les négociations au Cercle aurait apparu à Tanguy comme suspect.

Le sujet de ce soir n'était pas des plus passionants et consistait à raffermir l'économie dans le sud de l'empire. Mais Rahma s'en moquait et souhaitait simplement que le cercle l'aide à retrouver sa fille grâce à ses nombreuses relations.

Quand le sujet de la soirée fut clos, elle s'empressa de demander la parole, qui lui fut accordé par la remise d'un sceptre en or.

"Frères et soeurs,

Vous n'êtes pas sans savoir qu'un membre de la famille royale a disparu,
j'en reconnais d'ailleurs certains qui se matin même allaient adresser tout leurs regrets à mon mari.

J'avais de grands projets pour cette petite, qui allait faire une membre de choix pour notre organisation, étant donné qu'elle est écarté du pouvoir de part l'ordre de succession.
Je ne vais pas m'étaler plus longtemps : Je veux que le cercle retrouve ma fille."

Une jeune femme réclama le sceptre, qui lui fut accordé, et déclara :

"Pourquoi devrions nous vous aider ? Les moyens de l'empire ne suffisent plus ?

Rahma, au mépris des règles de l'organisation, rétorqua

- Si je fais appel au Cercle, c'est parce qu'il a de multiples contacts, il est tentaculaire. C'est une preuve de grande estime. D'autre part je pourrais procurer quelques avantages à notre organisation, comme par exemple une milice privée et un revenu issu des caisses de l'empire"

Un homme mûr aux gros sourcils se lêcha les lèvres à cette idée.

Alors le hérault se leva et déclama

"Nous y réfléchiront"

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Malgré les récents évenements, Sarel demeurait une tueuse, et devait à ce titre tuer.
La Confrérie sanglante luttait secrètement contre le Cercle, qui par principe devaient être leur ennemis : si il obtennait le contrôle total, la confrérie serait démentelée et ses membres traqués.
Sarel avait donc éliminés plusieurs membres plus ou moins notables du Cercle et était devenu le fer de lance de la Confrérie. Elle recevait régulièrement des missions.
Son capuchon enfoncé sur le visage, elle cheminait dans la rue de la débauche, caractérisée par ses tavernes, casinos et maisons closes.
Elle arriva dans la ruelle ou Bastien l'avait interpellée la première fois. Elle finissait par un mur de pierre coutenant la colline précédant la falaise sur laquelle se trouvait le palais, une grande porte ronde grillée menant à des égouts fictifs y était percée.
Une sentinelle gardait l'entrée, mais elle reconnu immédiatement Sarel et la laissa rentrer en lui lançant un rapide salut.

Le repère grouillait de vie à cette heure là, et dans les grandes salles lumineuses s'entraînaient les membres à des armes diverses.
Elle arriva devant la grande porte de la chapelle sanglante. C'est là que se tenaient les rituels où les missions étaient confiés.
Sarel entra.
La pièce était beaucoup moins éclairée que le reste du refuge, et l'on aurait pu se croire dans n'importe quelle temple ou église de n'importe quelle religion si ce n'est que les vitraux émettaient des rayons de lumière blanche.
Bastien l'attendais et la prit à part.

"Bonjour Sarel, comment allez vous ?

La jeune femme se contenta de hocher la tête doucement
Le vampire poursuivit :

- Que vous êtes bien fraîche aujourd'hui, j'ai d'ailleurs pensé à vous en vous achetant ce

- Allez à l'essentiel, j'ai raté la cérémonie à cause de mes devoirs impériaux, j'imagine que vous devriez me faire un compte rendu au lieu de me flatter.

- Très bien, la belle princesse s'insurge ... Le meurtre de ce soir concerne un jeune apprenti mage. Pourquoi doit-il mourrir ? Son maître fait partie du Cercle, et il est trop puissant pour l'instant pour que l'un de nous le tue discrètement.
Son apprenti en revanche constitue une cible de choix. Non seulement sa mort le destabilisera, mais cela fera passer un message très clair sur nos intentions : "nous ne rigolons pas"
- Très bien, où, quand et comment ?
- Malheureusement, cette tâche ne vous a pas été confiée, elle est revenue à un membre
- Alors pourquoi m'en parlez vous si je ne suis pas impliquée dans cet assassinat ?
- J'aimerais que vous vous en occupiez. C'est en tout point positif pour vous : si vous réussissez, vous affirmerez encore vos capacités au sein de la Confrérie, et si vous échouez, eh bien vous ne serez plus là pour en parler de toute façon.
- Je n'échouerais pas. Et où sont vos intérêts à vous ? Je vous connaît vous savez.
- Mes intérêts sont ailleurs, ils vont seront peut être révélés, en temps voulus. Bref, ce jeune magicien est en plein coeur du territoire de la couronne.

Sarel fronça les sourcils

- Comment voulez vous que j'y pénètre ? Le col est surveillé. Je gage même que les membres du Cercle ont du mal à passer. Alors moi ?
- C'est simple, et c'est d'ailleurs ce qui vous permettra de le faire avant l'autre assassin. Peut être pourriez vous remplir le contrat ce soir, si vous êtes rapide ...

Il sortit un parchemin de son manteau

- J'ai entendu dire qu'en tant que princesse, on vous enseignait les runes. Lisez ce parchemin à voix haute, vous serez téléportée sur la borne sanglante la plus proche de votre cible

Les bornes sanglantes étaient des pierres érigées par les assassins puis sanctifiées, elle permettaient à deux frères de disposer d'un point de rendez vous sûr par exemple. Et pouvait permettre à certains frères d'exeption de se téléporter à leur emplacement.

- Pour revenir ici, vous lirez simplement la deuxième phrase qui vous ramènera à la borne du refuge.
Chaque parchemin est fait spécialement pour un trajet, nessécite une grande quantité de magie à leur écriture, et sont à utilisation unique. C'est un grand honneur que je vous fais là, et ne le gaspillez pas ! Ne partez que lorsque vous serez prête et ne revenez que lorsque vous aurez coupé la tête de votre cible.
Bonne chance, soeur."

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Le nouvel héritier de la couronne se nommait Quentin, comme son père. Il lui avait été attribué en toute logique le nombre II, son père, après sa naissance, avait escaladé le Mont Chauve pour prier à l'autel D'Aspälian, divinité qui devait porter chance aux jeunes parents. Il était blond, bon présage chez les sujets de la couronne
Seulement le roi était davantage préoccupé par la famine qui décimait son peuple, faute de terres à cultiver. Il projetait donc d'envoyer une grande armée coloniser les terres convoitées, malgré sa dernière défaite.
Ses soldats était maintenants tous équipés d'espadons, utile pour percer la muraille de bouclier des légionnaires, et il avait conseillé à ses troupes de rester à distance pour briser les hallebardes. Ainsi ils ferait jeu égal, compensant son manque d'organisation par un bouclier plus maniable au corps à corps.

Sa femme, elle, n'avait pas l'air très enchanté par la naissance de son enfant. On recensait chez la reine des comportements bizarres depuis longtemps, mais depuis peu, elle semblait même ne plus s'en cacher.
Elle récupérait le sang des condamnés à mort après leur exécution, détterrais des cadavres dans les cimetières et emportait même des animaux dans des sacs. Certains mages de la cour la soupçonnait de sorcellerie, mais elle n'en présentait aucun symptôme : son haleine était fraîche, elle craignait de mourir (une sorcière rescussite si elle n'est pas brûlée) et elle ne craignait pas l'eau courante, ni le bois de noyer.
Les mages n'intervennaient donc pas.
En vérité, Léna pratiquait la magie noire, mais elle était nécromancienne, une piste que les mages n'avaient pas pensés à suivre puisqu'ils pensaient que cette magie avait disparu depuis longtemps chez les humain, seules les créatures immortelles la pratiquait encore.
La nécromancie tirait son pouvoir des morts, qu'ils soient cadavres ou fantômes. La reine pouvait entre autre invoquer des serviteurs, interroger des morts, prédire l'avenir, et aspirer la vie de personnes affaiblies. Elle maîtrisait aussi quelques sorts élémentaux basiques, elle avait choisi l'école de glace.
Léna était particulièrement agitée depuis quelques mois, et ses apparitions se faisaient rares.
Un jour, un guarde curieux décida de la suivre pendant toute une journée pour savoir ce qui la préoccupait à ce point. Son squelette intact fut retrouvé trois jours après.

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Sarel avait prévenu le chambellan du palais qu'elle s'absenterai ce soir, celui ci étant habitué de ces sorties nocturnes

TUER TUER TUER

Elle avait mit son capuchon du noir le plus sombre et équipé deux de ses meilleures dagues

TUER TUER TUER

Elle vérifia que tout les ceinturons de son équipement étaient bien serrés, et ajusta ses gants.

TUER TUER TUER

Elle saisi trois potion médicinales qu'elle coinca dans les boucles de sa ceinture prévue à cet effet.

TUER TUER TUER

Puis elle lu la première ligne du parchemin


"kääntäjät eivät ole sallittuja, roomalaiset ovat parasta, kukko tikkari"



Une énorme décharge de magie pure l'enveloppa violement, un souffle violent surgit du sol dans lequel elle tomba. Son pied toucha quelque chose de solide, puis la brume magique se dissipa et elle pu discerner le lieu où elle se trouvait.
Elle avait atterri sur le versan d'une montagne boisé de sapins. En contrebas, à une dizaine de mètre, la terrasse d'une place forte. Derrière elle, une grosse pierre taillée de runes où une main était taillée.
Elle connaissait sa cible et où étaient ses quartiers, et n'allait pas échouer.

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Le premier fils de Quentin s'entraînait avec dévotion, et la journée arrivant à son terme, son maître lâcha

"très bien, c'est tout pour aujourd'hui" tu peux aller te reposer. Demain nous travaillerons sur les sorcières et les covens d'invocation."

C'était le signal pour le jeune mage de regagner sa chambre. Ce qu'il fit en allumant sur le chemin de petites boules de feu pour l'éclairer.

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Voyons, où puis-je me cacher ?

Le placard a le mérite d'être discret, mais il pourrait le fermer avant que j'en surgisse et je devraus casser la porte, perdant mon effet de surprise.

Derrière la fenêtre ? Ainsi je pourrais surgir et ... Non il verrait mes mains et pourrait me tuer avant même que je sache qu'il m'ait repéré.

Mais c'est plein de piliers et de voûtes ici ...


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Antonin poussa la porte et fit quelques pas dans sa chambre avant que son intuition ne l'alerte. Quelque chose était entré ici. Les main dans ses manches, il commença à rassembler

Puis il se retourna vivement en brandissant ses mains enflammées. Surprise, ça n'était pas un monstre, c'était une fille.

C'est ce moment de surprise qu'attendait Sarel. Elle bondit les deux lames en avant pointées vers la gorge du garçon. Celui ci, sur le coup de la surprise, oublia de risposter et exécuta une roulade vers l'arrière pour esquiver la meurtière.
Puis il lança une timide boule de feu qui explosa à l'endroit où se trouvait Sarel à l'instant d'avant. Celle ci d'un mouvement rapide et large, décriva un grand arc de cercle avec sa dague. A défaut d'avoir la gorge tranchée, Antonin fit un pas en arrière. Mais il était accolé au mur.
Il devait se montrer plus aggressif, car l'assassine n'avait pas l'air de vouloir lâcher sa cible.
Avant que Sarel ne puisse esquisser sa prochaine attaque, deux grands jets de flammes partirent de ses paumes en direction de son adversaire. L'autre, désarçonnée par le bellicisme soudain du mage, esquiva les jets mortels, un coin de sa cape fut carbonisé. d'un saut, elle se placa en face de son adversaire dont les mains brûlaient encore.
Une dague dans chaque main, elle le fixa dans les yeux.

Les deux adversaires se jaugèrent, puis l'assassine bondit, une dague brandie. Antonin décocha des boules de feux sur toute la longeur de la course.
Enchaînant glissades et course, Sarel les esquiva toutes, Puis dans un dernier saut, elle brandit une lame à l'aveuglette dans la direction de sa cible. Le mage enflamma son poing, et frappa.

La lame atteint l'épaule, le poing atteint la cuisse.

Les deux adversaires furent projetés en arrière à cause de la violence des coups portés.
Antonin hurla de douleur, la dague coincée entre deux os, Sarel gémissait et équarquilla les yeux quand elle constata l'étendue des dégâts.
D'un geste vif, l'assassine sorti le parchemin puis lit entre deux sanglots

"Siirrän persettäni, minua raiskasi iso kova kalu"

Dans un éclair de magie, elle disparu

Sarel s'effondra au pied de la borne du temple de la confrérie, elle criait en se tenant la cuisse brûlée
Elle avait échoué.

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"QUOI ? des assassins ENTRENT dans le château des mages pour TUER mon premier fils ?

- Hélas j'en ai bien peur, Sire, mais il a su se défendre
- Cela ne change en rien l'atteinte qui a été faite à la famille royale, savez vous de qui il s'agit ?
- La facture de la dague semble indiquer qu'elle fut fabriquée à l'est et ...

Le roi s'étrangla

- J'en étais sûr ! C'est un coup de l'empire pour affaiblir mon pouvoir, en croyant toucher mon héritier !
  Non seulement ils mangent à leur faim, mais en plus ils assassinent mes fils ! Les enjeux ne sont plus les mêmes à présent ...
  Je ne me bat plus pour quelques terres cultivables. Je marcherais sur leur capitale, brûlerais leur villes et villages, et massacrerais leur peuple jusqu'au dernier !
  Cette fois-ci, c'est la guerre."

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Tanguy était toujours très malheureux de la disparition de sa fille, Marie. Il ne nourrissait plus aucun sentiment positif et avait laissé le pouvoir à sa femme.
Il passait le plus clair de son temps sur une des terrasses de son palais, allongé dans un sofa tenant un verre d'une boisson quelconque, pourvu qu'elle soit forte, et ne disait pas un mot, n'esquissait aucune parole.

"Tanguy ! Tanguy !

Nous avons deux messages pour le détenteur du pouvoir, bien que vous ne l'exerciez pas, il est capital que vous les sachiez."

Le roi haussa un sourcil en regardant le hérault

"En premier lieu, nous avons trouver des traces pouvant venir de votre fille, son châle, plus exactement. Il provient d'un village de l'extrême nord de l'empire. Un aventurier prétend l'avoir troupé alors qu'il se risquait très profondément dans les bois sombres.
C'est évidemment un lieu très dangereux où se trouve des créatures maléfiques, mais il se peut que votre fille ait cherché refuge chez des nains indigènes. En clair, il reste encore un espoir qu'elle soit en vie.

Deuxièmement, des troupes nombreuses et lourdements armée sont sorties du défilé montagneux après que des rochers tombés du ciel aient ravagé le camp de garde que vous aviez installé.
Ils pillent tout sur leur passage et ont l'air d'envoyer du ravitaillement par-delà les montagnes. Ils marchent droit vers Impérianne et les légions n'ont reçus aucun ordre"

Alors Tanguy se leva lentement et d'un air désinvolte, prononça :

"laissez moi mener les combats"