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Elliana

ARTE POVERA

Mar 10th, 2012
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  1. Cours du Mercredi 07.03.12
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  4. ARTE POVERA
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  8. Germano Selant est un critique d’art italien qui va organiser en 67 une exposition sur l’Arte Povera. Ce n’est pas qu’une idée de pauvreté des matériaux, c’est un mouvement qui s’oppose à l’art minimal et le pop art, s’oppose à l’idée d’industrie, intérêt très marqué pour la nature. L’arte Povera c’est une sorte de guerilla artistique, il y a une dimension d’engagement social et politique. Giuseppe Penone, il poursuivra sa croissance sauf en ce point, 1968. L’arte povera va beaucoup s’intéresser au processus. Dans cette œuvre, Penone a moulé sa main en bronze sur un arbre en pleine croissance, et ce geste va être placé sur l’arbre et il va grandir avec cette pression sur le tronc. Sculpture vivante. Cela fait partie d’une série de travaux que Penone a réalisé dans les alpes maritimes. Penone, l’arbre se souviendra du contact, 1968. Envie de dépasser le cadre de la galerie. Lier l’art à la vie ce qui est absent de l’art minimal et du pop art. Penone, rovesciare i propri occhi (renverser ses yeux), 1970. Performance où Penone porte des lentilles qui sont en fait des miroirs, qui font que la personne en face de lui se reflète dans ses yeux. L’idée du regard intérieur qui se retourne à l’intérieur de soi, figure présente dans le symbolisme. Autoportrait étonnant puisque les yeux de l’artiste, qui sont supposément un élément très important, deviennent le reflet du monde alentour. Penone, arbre de 5 mètres, 1973. Processus que Penone a beaucoup exploité, il est parti d’une poutre rectangulaire en bois (objet naturel mais usiné) et en enlevant les nervures Penone retrouve l’arbre lorsqu’il était arbuste. Rapport au temps. Penone, Souffle de feuilles, 1976. Composée de feuilles de buis avec l’empreinte du corps de l’artiste dans ce tas de feuilles. Relation du corps de l’artiste à la nature, l’empreinte c’est une manière de créer de l’image et les artistes de l’arte povera vont beaucoup utiliser ce processus. Représenter en trace une figure humaine, ce n’est pas de la figuration au sens traditionnel. Penone, soffio 6 (souffle), 1978. Terre cuite composée de plusieurs éléments avec l’empreinte du corps de l’artiste (trace chemise, bouche et intérieur bouche). Forme de vase. Le souffle est figuré par quelque chose de solide. L’empreinte représente l’absence. « Le souffle » en italien c’est l’équivalent de ce qu’on appelle « l’inspiration », « être inspiré ». Dans cette œuvre on parle du souffle (l’expiration) mais aussi de l’artiste en tant que créateur. Penone, Paupière (gauche), 1978. Dans l’arte povera il y a aussi une dimension poétique qui contraste beaucoup avec l’art minimal. Les œuvres de Penone bien souvent partent de son corps empreint dans la nature, dimension humaine et physique. Cette œuvre est un dessin de 10m de long et qui figure la paupière de l’artiste, ça fait partie de plusieurs travaux de Penone. Evoque le végétal. Penone, être fleuve 1, 1981. Dimension critique par rapport à l’art et à la société de consommation de l’époque. Penone, L’arbre des voyelles, 1999. Moulage d’un vrai arbre en bronze. Anselmo, Sans titre, structure qui mange, 1968. Pierre : solidité, pérennité. Deux matériaux naturels, granit et laitue. C’est la laitue qui fait tenir la sculpture, dimension humoristique. Anselmo, torsion, 1968. Force tenue par la sculpture elle-même. Le processus donne une dimension d’énergie. Anselmo, infinito, 1971. Brique de plomb sur laquelle est inscrit le mot « finito », coupure là où il devrait y avoir le « in ». Anselmo, Particolare, 1972. Œuvre qui n’existe que lorsqu’elle est exposée. Pistoletto, metrocubo d’infinito, 1966. Pistoletto, la Vénus aux chiffons, 1967. Confrontation de deux matériaux opposés, marbre blanc à l’antique face à des vêtements colorés. Question de la nudité par rapport aux habits. Intérêt très fort pour la nature et la tradition. Pistoletto, uomo in piedi, 1962-83. Sérigraphie sur acier poli. Inclure par le miroir le corps du spectateur. Zorio, poing phosphorescent, 1987. Exposition de 69 : « Quand les attitudes deviennent formes ». Sur l’art de la performance, exposition prospective. Zorio, pour purifier les paroles, 1969. Dimension parfois ésotérique dans les œuvres de Zorio, c’est le cas dans celle-ci. Tuyau de pompier au sil, embouchure en zinc. Codation ésotérique. Zorio, Colère, 1971. Série Odio, photographie de Zorio avec l’empreinte du mot sur le front. Merz, igloo de giap, 1968. Forme d’abris primitif, construit à base d’éléments naturels.
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