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Elliana

BEZY 18/25.01

Feb 22nd, 2012
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  5. Histoire de l’art : année 60-80
  6. Cours de R. Bézy
  7.  
  8. Il y a plusieurs courants important durant cette période.
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  10.  
  11. Année 60 : Pop Art, Minimal, Nouveau Réaliste.
  12. Année 70 : Arte Povera, Land Art, Art Conceptual, Body art , video , performance.
  13. Année 80 : mouvement post modern, du retour à la peinture, simulationniste.
  14.  
  15.  
  16. On va identifier les grandes questions de chaque époque.
  17.  
  18. Année 60 : Question sur la disparition de l’auteur. Ecrit de Rolland Barthes, Michel Foucault.
  19. Fascination pour l’industrialisation.
  20. Année 70 : Idée de la dématérialisation de l’œuvre.
  21. Année 80 : Question de l’authenticité.
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  24.  
  25. L’Expressionnisme abstrait (50-60)
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  28. Mouvement artistique américain qui est né dans les années 40, qui va se développer sur la côte ouest. Mouvement qui a eu deux grands critiques d’art : Clément Greenberg et Harold Rosenberg.
  29.  
  30.  
  31. Jackson Pollock, Number I, 1948 :
  32. Œuvre de très grande taille.
  33.  
  34. Photo de Hans Namuth :
  35. On se rend compte de la taille de l’œuvre, et que l’artiste prend part physiquement à l’œuvre.
  36. Peinture de chevalet : taille d’une fenêtre. Renvoi à un espace qui serait au-delà de la toile (fenêtre sur le monde), c’est un espace illusionniste.
  37. Caractéristique de l’expressionniste abstrait : - Taille des œuvres (échelle du corps de l’artiste voire plus).
  38. - Présence du geste, de la trace de l’artiste.
  39.  
  40. Les artistes ne sont pas dans une démarche esthétisante : utilisation de matériaux industriels (pinceaux de bâtiment, peinture en gros…), outils qui ne renvoient pas l’univers des beaux-arts.
  41.  
  42. Chez certains artistes la dimension performatrice va les mener à créer des processus, des manières de peindre particulière.
  43. Pollock : Dripping
  44. Ce processus détruit la manière dont on peint académiquement, ici on voit le processus la technique de travail. Le processus est dévoilé dans l’œuvre final.
  45.  
  46. Déconstruction de la façon de peindre.
  47.  
  48. Invention d’un nouveau type de composition : L’all-over.
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  50.  
  51.  
  52. Out of the web, number7, 1949, Pollock:
  53. C’est un all-over, repetition d’un motif sans composition.
  54. Chez Pollock il y a une dimension du paysage, du territoire à la façon américaine.
  55.  
  56. Greenberg est un critique formaliste pour lui l’art est continu. Il a une conception moderniste de l’art.
  57. Pour lui, la peinture s’auto-objective, ça tend à devenir un art non illusionniste. Elle se renvoie à elle-même.
  58. Idée d’un mouvement moderniste et continue, la peinture tend vers ça.
  59.  
  60. Greenberg est un des plus fervents défenseurs de Pollock.
  61.  
  62. Rosenberg à une idée plus psychologisante de l’art. Son artiste de référence est Willem de Kooning.
  63.  
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  66. Willem de Kooning, Merritt ParkWay, 1959 :
  67. Le titre renvoi à quelque chose contrairement à Pollock.
  68. Rosenberg défend ça, c’est une peinture expressionniste avec une valeur psychologiste. Déposition des émotions sur la toile.
  69.  
  70.  
  71.  
  72. Willem de Kooning, Woman I, 1950-52 :
  73. Question du sens pour Rosenberg, figure qui apparait, retour à la figuration.
  74.  
  75. Pour Rosenberg, il y a une idée d’un art improvisé où des choses inconscientes peuvent ressurgir. Héritage Surréaliste.
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  77.  
  78.  
  79. Franz Kline, Accent Grave, 1955 :
  80. Très gestuelle, il se limite au noir et au blanc dans son œuvre. Il y a une dimension architecturale : taille, tracé simple. Référence à l’architecture en acier. Ici, le blanc devient une couleur. Les couleurs N&B se combattent.
  81.  
  82.  
  83.  
  84. Clyford Still, 1957-D n°1, 1957 :
  85. Grandes zones de couleur. Anticipe le colorfield painting.
  86.  
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  88.  
  89. Barnett Newman, Covenant, 1949 :
  90. Reprend le All-over. Aplat de couleur parcouru par des lignes. (zip)
  91.  
  92.  
  93.  
  94. Mark Rothko, n°8, 1952 :
  95. Grande Zone coloré comme flou qui renvoie au bord, au cadre de la toile.
  96. Flou visuel : quelque chose de très physique qui en même temps ne s’inscrit pas sur le plan physique de la toile.
  97.  
  98.  
  99.  
  100. Mark Rothko, number 22, 1950
  101.  
  102.  
  103.  
  104. Morris Louis, Isis, 1954 :
  105. Colorfield painting, abandonné la trace du pinceau a mis en place un processus de travail. Toile non apprêté (apprêt : le tissus est imperméabilisé puis après blanc). La peinture rentre dans les fibres de la toile et de développe sur la toile.
  106. Processus qui laisse une part au hasard, on le comprend une fois l’œuvre fini.
  107. Greenberg est intervenu sur les œuvres a choisi le montage sur châssis et des découpes des toiles à cause de la mort de l’artiste.
  108.  
  109.  
  110.  
  111. Morris Louis, Alpha Gamma, 1961 :
  112. Choix d’une composition en triangle, centre vide s’intéresse au bord de la toile.
  113.  
  114.  
  115.  
  116. Sam Francis, sans titre, 1973 :
  117. Poursuite du colorfield et du dripping, utilisation de cache.
  118.  
  119.  
  120.  
  121. Sam Francis, Dark Beaams, 1978
  122.  
  123.  
  124.  
  125. Jules Olitski, Draky, 1966
  126.  
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  128.  
  129. Jules Olitski, Comprehensive dream, 1965 : Fait au pistolet à peinture, donne quelque chose de vaporeux, variation de couleur, champ coloré.
  130.  
  131.  
  132.  
  133. Dans l’expressionnisme, l’importance du corps apparait ainsi que la dimension matérielle.
  134. Il y a l’arrivé de l’égo de l’artiste dans la peinture, c’est Rosenberg qui en parle.
  135. Cette dimension de l’égo va être très critiquée pendant les années 60.
  136. Pour Greenberg, il y a la volonté de produire un art anti-illusionniste notamment avec le All over.
  137. Les années 60, par rapport à ces artistes vont reprendre certaines idées mais également s’y opposer.
  138.  
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  140.  
  141.  
  142.  
  143.  
  144. Le Pop Art
  145.  
  146.  
  147. Le Pop Art est souvent associer aux USA mais il nait en Angleterre fin des années 50. Il y a dons deux Pop Art.
  148.  
  149. Le Pop Art anglais né sous l'impulsion de Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi et avec une exposition fin des années 50, « This is Tomorrow » qui va réunir différents artistes.
  150. C’est un témoignage de fascination pour la modernité, le Pop Art est tourné vers le futur.
  151. Il est plus intellectuel, plus singulier que le Pop Art américain.
  152.  
  153. Le Pop Art américain n’est pas un mouvement critique qui prend parti contre la société.
  154.  
  155.  
  156.  
  157. Richard Hamilton, Just what is it that makes today’s homes so different so appealing? 1956 C’est une de ses œuvres les plus connu, C’est l’image utopiste d’une certaine consommation, une déclaration d’amour pour la société d’après-guerre, une fascination pour l’industrie culturelle (cinéma, tv, etc…).
  158.  
  159.  
  160.  
  161. Richard Hamilton, Hommage à Chrysler Corp., 1957
  162.  
  163.  
  164.  
  165. Richard Hamilton, She, 1958-61 :
  166. Elles mixent une dimension de la culture de masse populaire (grille-pain, frigo, ect…) et en même temps dans le traitement de l’espace on a quelque chose de très érudit, inspiré du cubiste par la déstructuration des formes.
  167. La femme est un motif très récurent et très classique.
  168.  
  169.  
  170.  
  171. Richard Hamilton, Pin-Up, 1961
  172.  
  173. Dans le Pop Art américain, il y a deux notions : le High Art (art des galeries) et le Low Art (art de consommation (pub)) il y a une opposition entre les deux.
  174. Pour Hamilton ceci forme un cercle, il n’y a pas de réel opposition.
  175.  
  176.  
  177.  
  178. Richard Hamilton, Adonis in Y-Fronts, 1962 :
  179. C’est le premier à utiliser la sérigraphie dans l’optique d’une critique de l’égo de l’artiste.
  180. Il montre une mécanisation de la représentation. Ici, c’est une image d’image.
  181.  
  182. Le mouvement Pop Art n’est pas un mouvement figuratif car c’est un travail sur des images déjà faites.
  183.  
  184.  
  185.  
  186. Richard Hamilton, Interior II, 1964 :
  187. Le collage se fait beaucoup dans le Pop Art anglais.
  188.  
  189.  
  190.  
  191. Peter Blake, On the balcony, 1955-57:
  192. Il fait parti du Pop Art anglais. Peter Blake est un personnage un peu à part dans le Pop Art, il est fasciné par toutes les images venues des USA.
  193. Cette œuvre est un clin d’œil à une œuvre de Manet, Le balcon, 1868-69.
  194. Blake reprend la couleur et la composition de cette peinture.
  195. Manet choisi une vision frontale soulignée par le jeu de lignes.
  196. Blake fait une peinture à l’huile avec collage, les personnages sont peints dans un style presque naïf. Les collages sont dans le plan de la toile ce qui forme une grille.
  197.  
  198.  
  199.  
  200.  
  201.  
  202.  
  203. Peter Blake, World’s most tattooed lady, 1955 :
  204. Ici, il s’intéresse à un motif qui est dans la culture populaire depuis longtemps (tatouage + femme) ce qui n’a rien à voir avec la culture industrielle. Il reprend également les enseignes qui appartiennent aussi à la culture populaire.
  205. Il ne se réduit donc pas seulement à la culture de masse.
  206.  
  207.  
  208.  
  209. Peter Blake, Girlie door, 1959:
  210. Il y a une utilisation du collage liée à des objets ici une vrai porte.
  211.  
  212.  
  213.  
  214. Peter Blake, Got a girl, 1960-61:
  215. Il y a deux parties dans cette œuvre, une inférieure avec une peinture abstraite très colorée et une supérieure avec une série de photo de personnalité et un disque.
  216.  
  217.  
  218.  
  219. Peter Phillips, For men only-starring MM and BB, 1961:
  220. Il va reprendre des compositions qui rappellent les jeux.
  221. L’érotisme est un motif récurent du Pop Art. C’est souvent un objet mis en avant. Ce n’est pas forcément une dimension critique, c’est parfois juste un constat, une fascination, et un plaisir.
  222. Ici, il y a peut-être une idée critique et notamment dans son œuvre Distributor, 1962 (à gauche).
  223. Il s’agit d’un jeu de plateau qui ressemble au jackpot. Univers lié au jeu que l’on retrouve dans le graphisme.
  224. Les femmes sont des trophées que l’on va gagner ou non.
  225.  
  226.  
  227.  
  228.  
  229. Peter Phillips, Custom Painting n°4, 1965 :
  230. Il va mettre en place des peintures avec un registre qui va perdurer pendant plusieurs années.
  231.  
  232.  
  233. Peter Phillips, The Randon illusion n°3, ?
  234.  
  235.  
  236.  
  237. Peter Phillips, Art-O-Matic Cudacutie, 1972 :
  238. Ce sont des œuvres de très grandes tailles, avec des combinaisons d’objets, d’élément figuratif. Leur mode de représentation est déjà préexistant. C’est une peinture de mode et de représentation codifiée. Cela mêle élément iconique, représentatif avec des éléments très abstraits.
  239.  
  240.  
  241.  
  242. David Hockney, Tea painting in an illusionistic style, 1961 :
  243. Il fait parti au début de sa carrière du Pop Art anglais mais va partir s’installer en Californie.
  244. Ici, il s’agit d’une toile découpé (= shaped canevas.)
  245. Il s’agit d’un objet de consommation où vient se mêler une figure humaine.
  246.  
  247. Le Pop Art anglais a une dimension plus humaine, plus personnelle.
  248.  
  249.  
  250.  
  251. David Hockney, Two boys in a Pool Hollywood, 1965 :
  252. Quand il fait cette œuvre, il est installé aux USA.Il y a un jeu formel dans la représentation. Les vagues sont en rupture avec le traitement des corps.
  253.  
  254.  
  255.  
  256. Patrick Caulfield, Leaving Arabia, 1961 :
  257. Il fait parti du Pop Art anglais. Travail du peintre sur la représentation, la juxtaposition, le collage, jeu avec les stéréotypes. Le collage n’est pas réel, c’est une illusion de la peinture.
  258.  
  259.  
  260.  
  261. Patrick Caulfield, After Lunch, 1965 :
  262. Il y a deux modes de représentations différentes.
  263.  
  264.  
  265.  
  266. Patrick Caulfield, Dining/Kitchen/Living, 1980 :
  267. Il y a trois plans d’espace avec des traitements de représentations différentes (réalisme, simplification, …).
  268.  
  269. Caulfield travail toujours avec un décalage et prend ainsi des références passées de mode.
  270.  
  271.  
  272.  
  273. Allen Jones, Sheer magic, 1967 :
  274. C’est un peintre et un sculpteur anglais. Il y a une grande dimension fétichiste dans son travail.
  275.  
  276.  
  277.  
  278. Allen Jones, Chair, 1969 :
  279. Travail sur la femme objet qui va faire polémique. La dimension Pop vient de la radicalité de son travail. Il s’agit d’un mannequin en résine à l’échelle 1/1. Dimension fétiche et SM.
  280. Jones refuse de porter un jugement moral sur ce travail. Cette distanciation est très Pop Art, c’est une idée très « Warholienne ». C’est montré avec une certaine froideur, de façon neutre.
  281.  
  282.  
  283.  
  284. Clive Barker, Van Gogh’s chair, 1966 :
  285. Il est anglais et son travail porte sur les objets, sculpture en acier chromé,
  286. ce qui idéalise l’objet. Il est proche du Ready Made.
  287.  
  288.  
  289.  
  290. Clive Barker, Art Box II, 1967 :
  291. Chromé en or. Dimension de l’objet très Pop, fait référence à l’univers de la peinture. Cette référence est paradoxale car le peintre réalise avec ses mains.
  292.  
  293.  
  294.  
  295. Richard Hamilton, The critics laughs, 1971-72 :
  296. C’est un Ready Made aidé car il y a plusieurs objets assemblés ( branche de brosse à dent, dentier,…). C’est un commentaire acerbe sur le rôle des critiques d’art.
  297.  
  298.  
  299.  
  300. Richard Hamilton, Soft Blue landscape, 1973-80 :
  301. C’est presque une œuvre abstraite mais il y a deux femmes qui sont présentes et une boite de papier toilette.
  302.  
  303.  
  304.  
  305.  
  306.  
  307. Les précurseurs du Pop Art américain
  308.  
  309.  
  310. Jasper Johns et Robert Raushenberg sont considérés comme des précurseurs du Pop Art.
  311. Ces deux artistes commencent à travailler dans les années 50 et sont souvent associer au Néo Dada.
  312. Ils ont la particularité de s’intéresser à l’objet dans leurs travaux.
  313.  
  314.  
  315.  
  316. Jasper Johns, Flag (drapeau), 1955 :
  317. C’est une reprise du drapeau américain. Johns est un peintre qui a une technique particulière à l’encaustique et liant à l’œuf. Il a fait aussi quelques sculptures. Sa technique est très traditionnelle et donc insiste sur le côté artisanal des tableaux.
  318. Quand il indexe le drapeau américain, il le reprend car c’est un objet très frontal. Il est repris dans le plan de la toile.
  319. Il y a ambiguïté entre un objet toile et l’objet commun.
  320. Ce jeu passe par l’utilisation de la matière (peinture matiériste) et par un symbole qui n’est pas singulier.
  321.  
  322. Les motifs utilisés sont des éléments très reconnaissables, très iconiques et génériques, connu du plus grand nombre.
  323. Il utilise des objets qui sont très identifiables.
  324. Jasper Johns se situe dans la suite de Marcel Duchamp ce qu’il revendique.
  325.  
  326.  
  327.  
  328. Jasper Johns, Cible verte, 1955 :
  329. Objet repris là aussi dans le plan de la toile. Double effet : peinture mais la peinture devient l’objet. Inversion du Ready Made : l’œuvre d’art devient objet car il prend des objets qui sont plats et les reproduits à l’échelle d’objet dans le plan de la toile.
  330. L’autre aspect important c’est la façon dont cette œuvre joue une charnière entre l’expressionnisme abstrait et le Pop Art.
  331.  
  332.  
  333.  
  334. Jasper Johns, carte géographique, 1961 :
  335. Inscription des noms des états fait au pochoir.
  336. Ici, il reprend la gestuelle expressionniste par les couleurs, ce rapproche du All over et en même temps il y a la froideur, le détachement présent dans le Pop Art présent dans le motif de la carte qui est un objet générique.
  337.  
  338. Le Pop Art va traiter l’objet mais ce sont des objets très connus, très distribués, pas du tout singulier.
  339.  
  340.  
  341.  
  342. Jasper Johns, Trois drapeaux, 1958 :
  343. Il a empilé des drapeaux. Il s’oppose à la doxa de l’expressionnisme car ici pas d’improvisation, tout est déjà déterminé.
  344. S’oppose aussi à l’expressionnisme abstrait.
  345. Il produit une peinture anti-illusionniste par le sujet qu’il choisit.
  346. Répétition du cadre par les drapeaux. Il n’y a pas de revendication nationaliste dans cette série mais une dimension humoristique froide.
  347.  
  348. Jasper Johns, Carte géographique, 1963 :
  349. Son travail s’opère par série.
  350.  
  351. Jasper Johns, 0-9, 1959 :
  352. Fait au pochoir.
  353.  
  354. Jasper Johns, Faux départ, 1959 :
  355. Principe du All over, texte au pochoir, jeu paradoxale avec la couleur et le texte.
  356. Jasper Johns, Zéro à travers neuf, 1961 :
  357. Superposition de chiffres.
  358.  
  359. Jasper Johns, Champ lent, 1962
  360.  
  361. Jasper Johns, Bronze peint, 1960 :
  362. Sculpture qui est là aussi un Ready Made retourné. Moulage de deux cannettes de bière dont l’étiquette est repeint à l’identique ce qui donne ainsi l’illusion d’être un objet.
  363.  
  364. Marcel Duchamp, Fountain, 1917 :
  365. Redécouverte de Duchamp pendant les années 50.
  366.  
  367. Jasper Johns, Bronze peint, 1960 :
  368. Moulage de boite de conserve « savarin coffee » avec des pinceaux à l’intérieur peint de façon illusionniste. Cela fonctionne comme un clin d’œil vers l’expressionnisme abstrait , objet que l’on peut trouver dans un atelier.
  369. Travail référentiel et codifié.
  370.  
  371. Jasper Johns, M., 1962 :
  372. Présence des premiers éléments du Pop Art.
  373.  
  374. Jasper Johns, Ventriloque, 1983 :
  375. Jeu sur les illusions d’optique. Il met en avant le paradoxe de sa peinture, il ya donc plusieurs lectures possibles de ses toiles.
  376.  
  377. Robert Rauschenberg, Charlène, 1954 :
  378. (Assemblage peint) C’est une œuvre de grande taille. C’est le premier à faire ce genre de peinture, on peut donc le considérer comme le créateur du Combine Painting.
  379. On est dans un collage dadaïste en beaucoup plus grand.
  380. Présence d’une facture picturale qui évoque l’expressionnisme abstrait mais il y introduit des objets du quotidien.
  381.  
  382. Robert Rauschenberg, Bed, 1955 :
  383. Objet unique. Il s’agit d’un vrai objet avec une intervention picturale sur le haut de l’objet. C’est un geste Ready Made assumé associé à un geste pictural.
  384. Référence ironique au dripping de Pollock : L’objet est normalement dans le plan du sol qui est accroché au mur par Robert Rauschenberg.
  385.  
  386. Robert Rauschenberg, Factum I et Factum II, 1957 :
  387. C’est un diptyque : combinaison d’éléments. Il montre que l’expressionnisme n’est pas unique, on peut le reproduire. Il s’attaque ici à l’authenticité.
  388.  
  389. Robert Rauschenberg, Erased De Kooning drawing, 1953 :
  390. Il s’agit d’une feuille sans rien car il a efface une œuvre que De Kooning lui a donné (un pastel gras). Geste destructeur, production de l’œuvre par une destruction, « tuer le père » de façon symbolique.
  391.  
  392. Robert Rauschenberg, Black Market, 1961 :
  393. Dimension participative de l’œuvre. Dimension utopiste que le Pop Art ne reprendra quasiment pas sauf exception.
  394.  
  395. Robert Rauschenberg, Estate, 1962 :
  396. Combine Painting. C’est une huile et une sérigraphie sur toile.
  397.  
  398. Robert Rauschenberg, Odalisque, 1955-58 :
  399. Mixte peinture-sculpture.
  400.  
  401. Robert Rauschenberg, Coca cola plan, 1958 :
  402. Présence d’objet Ready Made.
  403.  
  404. Robert Rauschenberg, Monogramme, 1955-59 :
  405. Se développe dans le plan du sol.
  406.  
  407.  
  408.  
  409. Le Pop Art Américain
  410.  
  411. Les débuts du Pop Art américain sont en 1962 avec une exposition d’Andy Warhol.
  412.  
  413. Tom Wesselmann, Great American Nude #30, 1962 :
  414. C’est une de ces premières œuvres.
  415. Tom Wesselmann est un peintre mais il va associer à sa peinture des collages.
  416. Il prend de grandes affiches publicitaires pour ses collages. L’œuvre est donc très grande.
  417.  
  418. Roy Lichtenstein, Engagement Ring, 1961 :
  419. C’est surtout un peintre, il va être le premier à utiliser le motif du dessin animé lié à la culture populaire américaine. C’est une de ses premières peintures, elle est faite à l’huile mais il prendra très vite de l’acrylique. Dans sa peinture, il reprend la mauvaise qualité de la trame des BD.
  420.  
  421. Roy Lichtenstein, Step-on can with leg, 1961 :
  422. Il n’utilise pas seulement la BD mais aussi la publicité. C’est un diptyque.
  423.  
  424. Roy Lichtenstein, Hopeless, 1964 :
  425. Série dur les femmes qui pleurent. Il reprend beaucoup les stéréotypes.
  426.  
  427. Andy Warhol, Popeye, 1961 :
  428. Dans cette œuvre Warhol se cherche encore, il ya une dimension picturale encore présente que l’on voit par des coulures. Il y a une combinaison de deux images (mots croisés en arrière-plan). Warhol délaissera les figures des BD vu que Lichtenstein travaille déjà dessus et commence à être connu pour ça.
  429.  
  430. Claes Oldenburg, White shirt and blue tie, 1961 :
  431. Il y a une dimension très picturale, il y reste quelques reliques de l’expressionnisme abstrait.
  432. Il va s’intéresser aux objets du quotidien, de la banalité.
  433. Il y a une dimension chez lui plus engagée et plus utopiste que les autres artistes.
  434.  
  435. Claes Oldenburg, Pastry case 1, 1961-62 :
  436. Il ne veut pas réduire l’œuvre d’art à l’objet, il va même créer un restaurant où le restaurant lui-même devient œuvre. Il prendra par contre la guerre du Vietnam ce qui le rapproche davantage du mouvement Fluxus.
  437.  
  438. Claes Oldenburg, Soft pay telephone, 1963 :
  439. Il va reprendre des objets du quotidien mais va en faire des sculptures molles. Il laisse une dimension affective dans ses objets représentés.
  440.  
  441. Claes Oldenburg, Floor burger (giant hamburger), 1962:
  442. Sculpture surdimensionnée, agrandissement de l’objet, objet mou là aussi.
  443.  
  444. Claes Oldenburg s’intéresse à la publicité et reprend l’isolement du l’objet et l’agrandissement.
  445. L’idéalisation d’objet est reprise par le Pop Art, cela provient de la pub mais aussi du cinéma.
  446.  
  447. Claes Oldenburg, Bedroom Ensemble, 1963:
  448. On sort du contexte de l’objet pour être dans l’installation. Il s’agit de la réalisation d’une chambre d’hôtel typiquement américaine assorti à l’esthétique du kitch et du mauvais gout (fausse fourrure). Il joue sur les faux semblants ainsi le lit n’est pas rectangulaire mais bizoté fait ainsi des raccourcis forcés.
  449.  
  450. Claes Oldenburg, Soft fur good humours, 1963:
  451. Reproduction de bâton de glace de très grande taille avec des matériaux mous.
  452. Il y a une dimension de légèreté et d’humour dans le pop art que n’avait pas l’expressionnisme abstrait.
  453.  
  454. Claes Oldenburg, Lipsticks in Piccadilly circus, 1966:
  455. Il va vouloir faire des projets a la taille de la ville dont la plupart restera à l’état de projet.
  456.  
  457.  
  458. Claes Oldenburg, Lipstick, Ascending, on caterpillar tracks, 1969:
  459. C’est une œuvre avec une dimension subversive et critique, elle est antimilitariste.
  460. La partie rouge peut rentrer et sortir, la sculpture est mobile, elle peut se déplacer.
  461. Elle est ironique car elle relève d’un vocabulaire militaire et masculin mais en même temps c’est un attribut féminin.
  462.  
  463. Claes Oldenburg, Extinguished match, 1987:
  464. Objet surdimensionné, monumental.
  465.  
  466. Ed Ruscha, Annie, 1962 :
  467. Il fait partie de la côte ouest contrairement aux autres qui se situent plus à New York.
  468. Il s’intéresse à la signalétique.
  469.  
  470. Ed Ruscha, Large Trademark with Eight spotlights, 1962 :
  471. Il reprend un sigle de la “20th century fox”, il le reprend de façon pictural très simplifié et formaliste. La façon de peindre est très impersonnelle.
  472.  
  473. Ed Ruscha, Standars station, Amarillo, Texas, 1963 :
  474. C’est un motif qu’il va reprendre plusieurs fois. Il y a une idée de standardisation, c’est très simplifié.
  475.  
  476. Allan D’Arcangelo, Marilyn, 1962 :
  477. Il y a une dimension critique sur la culture populaire, sur la fabrication des stars.
  478.  
  479. Robert Indiana, The Demuth American Dreams #5, 1963 :
  480. La peinture est plate, dépersonnalisé. Idée du single object.
  481.  
  482. Robert Indiana, Imperial love, 1966 :
  483. C’est un objet passé dans la culture populaire et reproduit de multiple fois.
  484. Objet typographique.
  485.  
  486. Mel Ramos, Man of steel, 1962 :
  487. Peinture très en matière. On est encore dans la peinture de façon artisanale.
  488.  
  489. Mel Ramos, Senorita Rio, 1963 :
  490. Référence à la BD.
  491.  
  492. Mel Ramos, Candy, 1969 :
  493. Elle fait partie d’une série, c’est une œuvre qui associe élément de consommation et la femme nue.
  494.  
  495. James Rosenquist, President Elect, 1960-61 :
  496. Il n’y a pas de collage, c’est uniquement de la peinture. La technique est détachée, c’est un photo réalisme.
  497. Il commence par faire des affiches de cinéma pour vivre.
  498. Composition virtuose.
  499.  
  500. James Rosenquist, I love you with my ford, 1961 :
  501. Photo réalisme, c’est une image d’image. Il utilise la projection pour travailler ses grands formats.
  502.  
  503. James Rosenquist, Lanai, 1964 :
  504. Mélange de codes, figuration paradoxale, espace de collage, d’objet.
  505.  
  506. James Rosenquist, F-111, 1965 :
  507. C’est une œuvre qui se développe sur plusieurs tableaux (envahit tous les murs de la salle de la galerie). Il y a des éléments anodins mélangés à des éléments de la guerre.
  508.  
  509.  
  510. James Rosenquist, Star thief, 1980 :
  511. James Rosenquist, Still life #24, 1962 :
  512. Oeuvre de très grande taille.
  513.  
  514. James Rosenquist, Still life #33, 1963 :
  515.  
  516. James Rosenquist, Bathroom Collage #3, 1963 :
  517. Il pratique le collage en combinaison avec la peinture.
  518.  
  519.  
  520. Il y a une filiation avec le Ready Made dans le Pop Art
  521.  
  522. James Rosenquist, Interior #2, 1964 :
  523. Univers très plat mais en même temps des objets (horloge, radio…) sont présents.
  524.  
  525. Tom Wesselmann, Seascape #19, 1967 :
  526. Morceau de corps humain.
  527.  
  528. Tom Wesselmann, Mouth #18 (smoker 4), 1968 :
  529. Peinture à l’aérographe, toile découpée.
  530.  
  531.  
  532.  
  533. Quelques artistes en marge du Pop Art
  534.  
  535.  
  536. George Segal, Cinéma, 1963 :
  537. Moulage, personnage entièrement blanc.
  538.  
  539. Ed Kienholz, The portable war memorial, 1968 :
  540. Dimension critique et politique. C’est surréaliste, fait référence au surréalisme des postes Tv.
  541.  
  542. Martial Raysse, Fille aux sept couleurs, 1963 :
  543. Artiste français associé au nouveau réalisme (Arman, Klein..). Son principe est de peindre sur des tirages photos. Renvoie à l’affiche publicitaire.
  544.  
  545. Martial Raysse, Made in japan: tableau turc et invraisemblable, 1964 :
  546. Reprend des tableaux connus et leurs donne un côté pop et joyeux.
  547.  
  548. Martial Raysse, America America, 1964 :
  549. Esthétique commerciale avec une dimension optimiste. Utilisation du néon.
  550.  
  551. Alain Jacquet, Naissance de Vénus, 1963 :
  552. Elle devient recouverte de logo de « Shell », vient en écho au coquillage symbole de la marque. Dimension critique et politique.
  553.  
  554.  
  555.  
  556. Michelangelo Pistoletto, Vietnam, 1965 :
  557. Processus de reproduction d’image. Sérigraphie sur acier réfléchissant, les spectateurs se fondent dans l’image et en font donc partie.
  558. Dimension participative dans l’œuvre.
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