Exposé HGGSP

Exposé HGGSP: Les "Nouvelles routes de la soie"

Introduction:

"Les nouvelles routes de la soie" est un projet commercial annoncé en 2013 pendant une visite au Kazhakstan, qui a pour objectif : d'accélérer les échanges commerciaux, de contourner la puissance des États-Unis surtout en Europe, de renforcer la position de la Chine sur le plan mondial, de sécuriser ces espaces maritimes et d'implanter des bases militaires .

Quelles sont les origines de ou des "Routes de la soie":

La route de la soie est un réseau ancien de route commerciales entre L'Asie et l'Europe qui convoyé beaucoup de ressources et notament de la soie d'où elle tire son nom.
Ce réseau, aussi bien terrestre que maritime, faisait transiter des marchandises, des techniques, des idées, des religions.
Les premières voie de communication de ces routes remontent à 2000 avant notre ère et continura à exister jusqu'au XVe siècle environ où elle va être progressivement abandonné suite aux guerres turco-byzantines et la chute de Constantinople qui va pousser les Occidentaux à chercher de nouvelles routes maritimes vers les Indes à travers l'Atlantique.
Les Grecs puis les Romains seront les premiers à entretenir un commerce important avec L'Asie et notamment la Chine qui avait le monople de la soie, très prisé par les Romains. De nombreux produit voyagaient par ces routes comme: le musc, les pierres précieuses, la porcelaine, les étoffes de laine ou de lin, le jade, l'ambre, l'ivoire, le laque, les épices, le corail, ou encore les métaux précieux et armes.

Le contexte économique:

La République populaire de Chine a été créé en 1949 par Mao Zedong, l'économie de la Chine était jusqu'à lors marqué par un très fort interventionnisme d'État et jusqu'en 1970. Son modèle économique, qui été inspiré du modèle soviétique, a longtemps créer un relatif isolement sur la scène du commerce international. Depuis 1976 la Chine développe un modèle nommé "économie socialiste de marché" qui fait se côtoyer un secteur public toujours omniprésent et un certain libéralisme économique, ainsi qu'une ouverture progressive de son marché intérieur.
Depuis les années 1980 le pays connaît une croissance économique particulièrement soutenu, dépassant les 10 % certaines années, et peu sensible aux chocs conjoncturels comme la crise des subprime où la crise de la dette dans la zone euro.
De 2000 à 2010 la Chine a vu sa croissance mondiale augmenter de 33 %.
On peut noter en 2001 sur l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, lors des négociations la Chine s'est engagé à libéraliser son économie et en particulier à:
Accorder un traitement non discriminatoire à tous les membre de l'OMC,
Toutes les entreprises étrangères se verrait accorder un traitement qui ne soit pas a moins favorable que celui accordé aux entreprises chinoises en matière de commerce.
Ne pas pratiquer de contrôle des prix à des fins de protection des producteurs ou le fournisseur de services locaux.
Refondre sa législation intérieure,présente et futur, pour la mettre en accord avec l'accord conclu avec l'OMC.
Dans les 3 ans suivant l'adhésion, donner le droit à toutes les entreprises d'importer, d'exporter et de commercer librement avec l'étranger, avec un nombre limité d'exception.
Et ne pas maintenir ou accorder de subvention à l'exportation sur ses produits agricoles.
Sur son territoire on peut voir d'importantes inégalités régionales comme sur la côte Est où se trouve le cœur économique du pays, avec Shanghai, Hong Kong et Macao, où se concentre la production de richesse à l'inverse des provinces de l'Ouest rester très rural et présentant un important retard de développement.
La population active du pays compte 800 million de personnes. L'agriculture occupe 33,6% de la main d'oeuvre mais ne représentent que 10 % du PIB en 2012. L'industrie et majoritaire elle emploie environ 30,3% la population active et est le secteur le plus productif avec près de 47 % du PIB.
Depuis quelques années la Chine est décrite comme «l'usine du monde ». Le projet des « nouvelle route de la soie » s'inscrit dans une volonté de ne plus produire pour les autres mais de devenir producteur et devenir un leader dans l'innovation.

Qu'est ce que les "Nouvelles routes de la soie"et pourquoi:

Il existe un risque pour la Chine qui est de tomber dans ce que l'on appelle la trappe des pays à revenu intermédiaire. Il s'agit d'une de notion économique qui veut que lorsqu'un pays a atteint un certain niveau de développement, il doit passer à un stade supérieur pour essayer de devenir un pays développé. Des pays tels que la Malaisie où la Thaïlande, connaissent une croissance économique forte et des revenus intermédiaire,ils n'ont pourtant pas réussi à passer ce stade. La Chine se trouve actuellement dans cette position et pour pouvoir passer ce cap, elle doit surmonter un certain nombre de contraintes, en matière de qualité de la croissance et et d'amélioration de la technologie.
Ce projet s'inscrit également dans une vision civilisatrice de rayonnement de la Chine, tel un nouveau levier pour le soft power chinois, en effet son image à l'étranger soufre de son régime autoritaire qui affaibli son poids diplomatique.
Les espaces visés sont d'abord vers l'Asie, et notamment pour remédier au manque d'infrastructures, puis en l'Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. Ce projet définit 5 grandes priorités;
-une meilleure coordination politique,
-des infrastructures connectées,
-un commerce sans entrave,
-une intégration financière des pays les plus pauvres et
-des populations connectées.
C'est un ensemble de liaison de commerce entre la Chine et l'Europe passe par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Le nouveau nom donné et initiative route et ceinture (Belt and Road Initiative, BRI selon l'acronyme anglais) afin de marquer le fait que ce projet ne sait pas à une seule route.
Selon le CNN, ce projet angle obra 68 pays représentant 4,4 d'habitants et 62 % du PIB mondial.

La Stratégie Chinoise:

La banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII),a été créé pour contrebalancer le le Fonds Monétaire International (FMI) et la banque, elle est la principale source de financement de ce projet. Le fait que la balance commercial de la Chine sois toujours positive assure au pays quelle pourra son projet tout en préservant ses réserves de change. Le FMI estime son coût à plus de 100 milliards de dollars par an. Pour construire c'est réseau de commerce et d'infrastructure entre l'Asie et l'Europe, différentes promesses chinoises ont déjà été engagé comme:
-1,4 milliards de dollars pour le développement de l'infrastructure portuaire au Sri Lanka, -50 milliards de dollars dans l'infrastructure et les gazoduc en Asie centrale,
-327 million de dollars pour l'Afghanistan (chemin de fer, autoroute, installation de gestion de l'eau et centrale électrique),
-construction de 2 lignes ferroviaires internationales en Thaïlande.
Une des stratégies mises en place par la Chine et le projet « clé en main » qui prête de l'argent au pays les plus pauvres pour financer leurs infrastructures commercial, plus de 60 pays y adhèrent déjà.
Comme au Sri Lanka où la Chine a financer un gigantesque port au sud du pays, support est très vite devenu très actif et rentable. Mais du fait de son taux très élevé les Sri Lankais n'arrive pas à rembourser leur prêt et le Chine a conclu un nouveau contrat avec eux, qui en échange d'un rééchelonnage confère à la Chine les pleins pouvoirs sur les activités du port 99 ans. Cette stratégie a pour but de prendre le contrôle des nouvelles infrastructures commercial des pays financé par leur projet « clé en main ». Cette stratégie va de pair avec une vague de rachat à but commercial comme le porc du Pirée en Grèce, l'aéroport de Toulouse en France, ou des entreprises comme «Kuka » fleuron de la robotique allemande. Et courant 2018 la Chine contrôle dix pour-cent de l'activité portuaire européenne.
Les oppositions:

Les Allemands sont les premiers à tiré la sonnettes d'alarme après le rachat de leur entreprise de robotiques "Kuka" en septembre 2016, le ministre allemand des affaires étrangères d'Angela Markel, Sigma Gabriel, dénonce une face caché des routes de la soie, d'après lui:
"L'initiative d'une nouvelle route de la soie n'est pas, comme le pense certain en Allemagne, un rappel sentimental de Marco Polo. Au contraire, il représente la tentative d'établir un système global pour faconner le monde dans l'intérêt chinois. Il ne s'agit plus seulement de l'économie: La Chine développe une alternative globale au système occidental, contrairement à notre modèle, ne se repose pas sur la liberté, la démocratie et les droits de l'homme."
En France, Emmanuel Macron propose en juin 2017, au conseil de L'Europe, une loi pour protéger les entreprises stratégiques des rachats Chinois "La juste concurrence est préférable à la loi de la jungle" mais à sa grande suprise le premier ministre portuguais s'y oppose. Plus tard il lui dira que au creux de la dette se sont les Chinois qui on racheter leurs entreprises et se retrouve obliger de protéger les Chinois.
Ce qui traduit bien du souhait de la Chine de prendre le contrôle de ces nouvelles routes de la soie.
La banque des règlements internationaux (BRI) a émis depuis de plusieurs inquiétudes:
D’abord, les capacités de financement chinoises posent question. L’État chinois accentue le poids de sa dette et finance parfois des projets non viables Il en va de même pour les États hôtes des projets, «déjà très endettés et dont l’implication dans la BRI compromet leurs finances publiques». Un risque contre lequel a déjà alerté la présidente du FMI, Christine Lagarde, l’an dernier. Comme le Sri Lanka vu auparant.
Ainsi que le renforcement du contrôle Chinois sur le pays émergents. Et qu'elle entraîne ces pays dans des dérives d'endettement insoutenables. L’Empire du milieu sécurise ses routes d’approvisionnement et s’accapare des marchés avantageux, notamment en Afrique: «les financements chinois conduisent souvent les pays hôtes des projets à devoir sélectionner des entreprises chinoises pour leur mise en œuvre», limitant les retombées économiques sur le tissu local, alerte l’institution, qui souligne des «déséquilibres» suscitant la méfiance voire le rejet des populations.
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