Anachronique
Globalement il me manque un mot et j’ai pas d’idée et je viens de remarquer qu’il parle de Robinson Crusoé? Je suis pas sûr mais il a pas été écrit au 17ème siècle? Parce que la technologie à l’air très peu avancée? Aussi ça veut dire que ça se passe soit dans le futur soit dans une dimension parallèle où Daniel Defoe existe mais il parlent d’armes à feu dans Robinson iirc? Donc ça doit être de la science fiction car après une guerre nucléaire... Cela dit ça explique le nez mutant des parfumeurs, la vieille... Je suis confus.

Drôle
Ce point là est lié au précédent, (si je n’ai pas fait de B/C) l’absurdité de ce livre est souvent un ressort comique efficace: la magie des filles de l’île Existante qui font disparaître tous les 27 ans les enfants (c’est ça de King), l’illogique des mots-qui-réveillent, et même les éléments tragiques sont souvent comiques, bon c’est peut-être un défaut ça mais le récit de la mort de Pitt ou de la vie de Bastibaligom m’ont fait rire plus que ressentir de la compassion pour Marie et Bastibal et l’abus de subordonnées est un vrai drame.

Illogique
Plusieurs points de ce conte ne font aucun sens: la forêt de l’oubli, les mots qui réveillent, la rivière elle-même; mais cela n’est pas tant d’un défaut, car cette absurdité est assumée et sans décalage, tout le conte est dans le même registre et cela, à mon avis, est rafraîchissant comparé aux contes modernes.


Superflu
Ce livre regorge, exhale, suppure le superflu, pas celui qui te fait souffler du nez, celui qui, tel un arc-en-ciel, ne sert à rien, mais n’en est pas moins essentiel, qu’on admire en passant sans toutefois en avoir besoin. La mention de « l’élixir Contrecoups de l’abbé Perdrigeon », par exemple, ne fait en aucun avancer l’histoire, mais ancre l’histoire dans le réel et m’a fait sourire à ma découverte.

Moralisateur
Ah euh je sais qu’il faut pas mettre d’hésitation à l’écrit, pas dans l’ordre alphabétique mais je préfère mettre celui là à la fin. Ceci est l’un des points que j’ai le moins apprécié dans ce livre, il essaie, vers la fin,  et sans que ç’ait été préparé tant que ça en amont (vocabulaire de la rivière blink blink nan mais pas fait exprès et cet aparté me rajoute des mots) de faire passer un message (le discours de Icham sur la vie et la mort et qu’il faut vivre sa vie tant qu’il est temps et pis voilà et cætera), avec lequel, bien que mon avis soit bien sûr subjectif, je ne suis pas d’accord. J’aurais sans doute apprécié plus la fin du livre si ç’avait été mieux préparé à l’avance. Bon le style de cette partie est beaucoup moins élevé c’est une catastrophe mais c’est une partie beaucoup plus subjective donc ça se justifie et c’est un peu trop long.