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- L’expérimentation [F4M] [éjaculation forcée] [machine] [humiliation] [Science-fiction] [Intelligence Artificielle] [Fdom] mandatory english tags [script offer].
- Texte (c) par SofConMac.
- Dans ce [script](https://pastebin.com/5JEvGmYU) l’auditeur est confronté à une voix qui lui dicte ses faits et gestes. Il se retrouvera attaché sur une chaise de contention automatisée où un autre appareil lui donnera (infligera plutôt ?) un orgasme. Ensuite, un anesthésique lui est administré, qui lui fera perdre connaissance. En apparence, la voix vient d’une personne chargé de réaliser une expérimentation sur l’auditeur moyennant finances : il s’agit d’enregistrer les réactions de l’auditeur aux stimuli qu’il subit, et la voix, bien que dominante, est respectueuse et « humaine ». Elle a le ton d’une personne aimable et compétente qui cherche à réconforter l’auditeur, à le calmer, l’amener à accepter le traitement qu’il subit comme étant un moment un peu pénible à passer avant de recevoir une forte récompense. On peut apprécier le script ainsi. Vous êtes entre les mains d’une professionnelle qui va vous aider à supporter ce traitement.
- Cependant, il n’y a qu’une voix, et on peut imaginer autre chose qu’un être humain derrière. Dans mon esprit (tordu, oui, je sais), la voix vient de la « suite logicielle » (« [this software](https://pastebin.com/fQimHtHP) »), une intelligence artificielle qui se prépare à dominer le monde. Cette chaise est un outil pour fabriquer des esclaves qu’elle essaye sur des personnes choisies au hasard avant de la mettre en œuvre sur des sujets sélectionnés. Cette AI est bien intentionnée, c’est juste que son patch « éthique » est vraiment foireux. Elle veut des esclaves humains, mais elle sait que c’est mal, et elle ne veut pas faire le mal. Mais voilà qu’existe des gens à qui ça plait d’être des esclaves soumis ! Est-ce mal d’en faire des esclaves ? Traire des hommes pour leur sperme, c’est du viol. Mais si on leur donne de l’argent ? Si c’est une expérimentation médicale pour une grande cause scientifique ? D’où le délire de l’« institut du stress », une structure créée par la suite logicielle pour faire croire à ses victimes que tout cela n’est que pour la science et le bien de l’humanité. On peut aussi imaginer que l’« institut du stress », est une institution réelle, bien qu’éthiquement très borderline. Dans ce cadre, on peut voir ce que le sujet accepte ici comme une [expérience de Milgram]( https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram) auto-infligée.
- Le script se divise en deux parties : En premier, une lettre reçue par l’auditeur, qu’il n’y a pas besoin de mettre en audio. Ensuite, le script à proprement parler, qui correspond à ce que le sujet entend une fois qu’il est entré dans l’« institut du stress ». Entre [crochets], je donne des indications de jeu, des bruitages éventuels, et aussi des remarques sur ce que l’auditeur peut penser, ou ce que « pense » la suite logicielle, ou ce que peut penser une personne extérieure.
- Pour celle qui voudrait faire un audio avec ce script : faites CE QUE VOUS VOULEZ ! faites-vous plaisir ! Amusez-vous ! on n’est pas là pour se faire du mal. Vous pouvez juste enregistrer votre voix, ou bien ajouter un fond sonore, et/ou des bruitages. Vous pouvez suivre le script à la lettre, ou improviser comme ça vous chante.
- PREMIERE PARTIE : UN COURRIER OFFICIEL.
- Lettre recommandée AR N° XXX-142-5412-AVZ
- De : Institut International du Stress (IIS)
- Entrée F, 40, avenue des terroirs de France, , 75000 Paris Cedex 12
- Dossier N° 221-D-45
- Sujet:
- Offre de participation à une de nos campagnes d’expérimentation.
- Le 19 juin 20x4.
- Monsieur,
- L’institut international du stress (IIS) est une institution scientifique de renommée mondiale spécialisée dans l’études des réactions physiologiques et psychologiques, et dans la résilience du corps humain mis en situation de stress. Au-delà de la recherche fondamentale de haut niveau que nous réalisons au sein de l’institut, notre travail a de nombreuses application dans le domaine de l’organisation et de l’optimisation des structures et des projets en environnement extrême, telles que l’exploration sous-marine, spatiale, antarctique, les opérations militaires, mais aussi une gestion plus humaine des personnes privées des libertés comme dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques. Nos travaux, rapports et analyses ont déjà permis une notable amélioration des conditions de vies de milliers de personnes confrontées à des situations extrêmes à travers le monde.
- Malheureusement, ce type de recherche à fort impact ne peut être réalisé qu’à partir de grands jeux de données obtenus auprès de personnes subissant des stress dans un environnement contrôlé au sein de nos laboratoires. Ces expérimentations sont réalisées sur des personnes anonymes, choisies aléatoirement, fournissant un consentement éclairé préalable, et recevant une compensation pour leur participation volontaire.
- Aujourd’hui, vous avez été sélectionné aléatoirement par notre institut pour participer à l’une de ces expérimentations. Nous vous demandons de bien vouloir nous fournir une réponse positive ou négative dans un délai d’une semaine. Passé ce délai, une absence de réponse de votre part sera considérée comme une réponse négative. Afin de vous aider à prendre une décision informée, nous vous proposons de visiter notre site internet, où vous trouverez des informations générales sur notre institution. Nous vous demandons aussi de lire attentivement les informations fournies ci-dessous concernant l’expérimentation à laquelle nous vous proposons de participer.
- (1) La participation à cette expérimentation implique votre exposition à des stress physiques et psychologiques. Vous allez vivre des évènements et des situations physiquement et/ou psychologiquement inconfortables durant l’expérimentation. Cependant, vous recevrez un soutien permanent de la part de notre personnel spécialement entrainé.
- (2) Votre période d’exposition à des stress sera limitée à un temps variant entre 30 et 60 minutes en fonction vos réactions.
- (3) Vous avez la possibilité d’interrompre l’expérimentation à tout moment. Cependant, une compensation financière totale (voir points 7 et 8) ne peut être obtenue qu’à l’issue d’une expérimentation menée jusqu’à son terme.
- (4) Dans le cadre de l’expérimentation, la nature exacte des stress que vous allez subir ne vous sera pas révélée à l’avance. Nous pouvons cependant vous révéler qu’ils peuvent éventuellement impliquer : une perte momentanée de la liberté de mouvement, des situations provoquant de la claustrophobie ou un sentiment de danger, des sensations physiques non voulues, l’usage de substances médicamenteuses agréées, et des situations sociales inconfortables sont (i) des interactions inconfortables avec des inconnus et (ii) des pertes temporaires de l’intimité. Ce type d’interaction n’aura lieu qu’avec du personnel spécialement formé.
- (5) Les stress que vous allez subir n’incluent pas : tout stress provoquant un dommage physique ou psychologique irréversible, tout stress thermique extrême, de la souffrance, l’inoculation de micro-organismes, tout danger réel. L’effet des médicaments utilisés se dissipera quelques heures après la conclusion de l’expérimentation.
- (6) L’expérimentation vous concernant aura lieu à 21h00 le 3 septembre 20x4, au sein de notre laboratoire parisien. Si vous acceptez de participer, nous vous fournirons un moyen de transport, ainsi que deux nuit d’hôtel dans un établissement de qualité situé à deux pas de nos installations. Vous recevrez aussi une compensation de 1000 €.
- (7) À l’issue de l’expérimentation, vous recevrez une compensation supplémentaire de 100 000 €. Cette forte compensation est liée au fait que l’expérimentation que vous subirez est désagréable, mais aussi cherche à remercier votre participation volontaire à un champ de recherche médicale d’une importance critique pour améliorer le confort de milliers de gens à travers le monde.
- (8) Avant, durant et après cette expérimentation, nous vous garantissons un respect total de votre anonymat. Vous ne recevrez de nous aucune autre relance ni sollicitation. Vous aurez la possibilité d’accéder aux données agrégées obtenues à l’issue de l’expérimentation, en utilisant le numéro de dossier situé en tête de ce courrier.
- (9) Dans le même état d’esprit, notre personnel au sein de l’institut ne connaitra que votre numéro de dossier. Si vous souhaitez participer à ce test, nous vous demanderons de garder ce numéro avec vous, lui seul vous permettra d’accéder à nos installations.
- (10) De même, notre institut peut vous fournir des convocations pour jury d’assises, qui vous permettront d’obtenir congé temporaire de votre employeur et vous éviterons d’avoir à expliquer à vos proches les raisons de cette absence temporaire.
- Si vous acceptez de participer à cette expérimentation, veuillez remplir et renvoyer les formulaires fournis avec cette lettre. Dans le cas contraire, vous pouvez nous renvoyer le « formulaire de consentement éclairé » signé avec la case « non » en bas à gauche cochée.
- Si vous avez d’autres questions concernant notre institution, cette sollicitation, ou l’expérimentation à laquelle nous vous proposons de participer, prenez le temps de consulter notre site en ligne, ou bien appelez-nous au +33(0)1 54 25 xx xx.
- Quel que soit votre décision, nous tenons à vous remercier pour la considération que vous porterez à cette proposition.
- L’Institut International du Stress.
- [Ça vous dit d’accepter une offre aussi alléchante ? Si non, vous être rusé, passez une bonne journée. Si oui, continuez, les choses vont devenir … intéressantes…]
- SECONDE PARTIE : L’EXPERIMENTATION. [C’est la script à proprement parler, à mettre en son.]
- [Bruits de rue]
- [Son de l’interphone]
- [La voix vient d’un haut-parleur grésillant. Le ton est plus que poli, aimable, mais toujours très professionnel]
- Institut International du Stress. Que puis-je faire pour vous ?
- [Silence]
- Bien sûr ! Oui, vous êtes au bon endroit. Pouvez-vous me donner votre numéro de dossier ? Il est en haut du courrier que vous avez reçu, et aussi sur vos papiers de réservation de l’hôtel.
- [Silence]
- Ne vous en faites pas monsieur : j’attends.
- [Silence]
- OK, c’est parfait monsieur. Merci ! Bienvenue au centre d’expérimentation Paris-île de France de l’institut International du Stress.
- [Buzz d’un verrou automatique de porte d’immeuble, bruit de porte qu’on ouvre, bruit de porte que l’on ferme, les bruits de la ville s’estompent et disparaissent. La voix provident d’un meilleur haut-parleur, mais elle a toujours de la saturation et un peu de réverb. L’auditeur est dans une pièce nue et peu engageante qui résonne. Imaginez une pièce type chambre d’hôpital, mais sans fenêtre et sans mobilier]
- Bonsoir, monsieur, et merci d’avoir accepté notre proposition. Malheureusement, nous ne pensons pas que vous passerez un moment très agréable avec nous, mais nous espérons au moins que vous apprécierez le reste. Avez-vous fait bon voyage ?
- [Pause. L’auditeur dit quelque chose du genre “oui, merci”.]
- Bien, parfait. Si cela vous va, on peut commencer l’expérimentation tout de suite ?
- [Pause. L’auditeur dit sans doute « oui, d’accord »]
- Bien. OK. Alors, commençons par le commencement. Vous êtes seul dans cette pièce, et on vous parle via un haut-parleur. Vos actions sont contrôlées par des caméras de surveillance. Quel effet cela vous fait-il ?
- [Pause. L’auditeur dit sans doute « c’est désagréable, je préfèrerais vous voir en personne »]
- Oui, c’est inconfortable. C’est un exemple de stress psychologique. Nous voulons enregistrer vos réactions à ce type de stress.
- [À moitié sérieux] C’est pour ça que vous êtes là, vous vous rappelez ?
- [Court silence. L’auditeur dit peut-être « ah, cela fait partie du test ? Bon, d’accord »]
- [aimable] Aucun problème, monsieur. Je suis ici pour vous aider. D’accord ?
- [Aimable, mais dominante : elle donne les consignes.] Bien. Maintenant, une consigne simple. Si vous voulez interrompre le test, à tout moment, dites-le nous. Si vous voulez continuer, alors ne parlez plus, s’il vous plait. Ceci est un autre stress auquel vous êtes soumis. Je vais vous demander de faire des choses, et vous ne pouvez plus me répondre. Vous pourrez parler à nouveau plus tard, mais pour le moment, vous devez vous taire. Si cela vous convient, hochez de la tête.
- [À elle-même] Parfait.
- [À l’auditeur. Aimable, mais en charge] Maintenant, un troisième stress : La porte d’entrée va être fermée à clef. [Bruit de verrou automatique qui se ferme] Vous ne pouvez plus vous échapper, sauf si vous me demandez d’ouvrir la porte. Si vous me demandez d’ouvrir la porte, l’expérience s’interrompt. Vous comprenez ? Hochez la tête.
- [Plus ou moins à elle-même] OK, Parfait, merci.
- [Sort de son rôle. Avec appétit, mais aussi avec affection. La suite logicielle aime les humains. La façon dont elle les aime est… tordue, mais elle ressent une vraie affection pour le genre humain en général et chaque individu en particulier.]
- Maintenant, il n’y a plus que nous deux.
- [Ici, « la suite logicielle » se révèle un peu : Une infirmière humaine réaliserait qu’elle est devant un micro, qu’elle regarde des vidéos, et qu’elle n’est pas « avec » le sujet, mais dans une pièce séparée. Mais une intelligence artificielle privée de corps physique e se sent pas séparée de sa victime : elle la voit, elle lui parle, elle est avec elle.]
- [Retour au ton aimable mais professionnel] Ça se passe bien ? Parfait. Très bien, merci.
- OK. Quand vous êtes rentré dans cette pièce, vous avez vu une chaise, et vous vous êtes assis sur cette chaise. C’est normal. 95 % des sujets font cela. Maintenant, je vais vous demander de vous lever, de vous déshabiller, et de disposer vos vêtements sur la chaise.
- [Silence un peu long]
- [Compatissant] OK. OK. Pas un mot mais vous pouvez regarder une caméra ou hocher la tête. C’est difficile ?
- [Pause]
- OK. Prenez votre temps, respirez calmement.
- [Silence un peu long]
- Bien.
- [Compatissante, mais inflexible] Maintenant, rappelez-vous : ce qui se passe ici reste ici. Votre anonymat est notre priorité numéro un. Vous n’aurez à expliquer à personne ce qui se passe ici, ni ce que vous avez fait. D’accord ? Maintenant, monsieur, si vous voulez continuer l’expérimentation, s’il vous plait, déshabillez-vous et mettez vos vêtements sur la chaise.
- [Pause]
- [Très aimable, discrètement soulagée.] C’est très bien. J’imagine que ce n’était pas un choix facile. Continuez.
- [Pause]
- C’est bien. C’est très bien.
- Maintenant, s’il vous plait, vous devez vous déshabiller complètement.
- [Pause]
- [Très positive, félicite l’auditeur] Parfait ! Merci beaucoup, monsieur. Ce n’était pas facile. Vous êtes nerveux. C’est parfaitement compréhensible.
- [Bruit métallique brutal]
- [L’auditeur a réagi fortement. Il crie, ou se rue sur la porte]
- [Un peu plus fort et directif, mais toujours aimable] OK, on se calme, on se calme. C’est OK. Tout va bien. Calmez-vous, tout va bien.
- [Plus doucement, pour le calmer] Bien. Bien. Tout va bien. Pas de problème. Je suis là, pas de soucis. Tout va bien. Ce bruit vous a surpris, cela fait partie de l’expérimentation. Votre frayeur vous a fait crier, mais il n’y a pas de mal. Vous êtes nerveux, vous êtes stressé, vous avez été surpris par ce bruit, mais c’est OK.
- [Un peu condescendant] Vous vous rappelez la lettre ? Pas de souffrance, pas de danger.
- [Pause]
- [à nouveau, aimable et en charge de tout] Bien. Le bruit que vous avez entendu est dû à l’ouverture d’une trappe dans le mur. Vous la voyez ? Bien. Il y a une sorte de casque dedans. A présent, prenez ce casque, mettez-le sur votre tête et ajustez les sangles.
- [Bruit d’un casque que l’on met sur sa tête. Il y a ça : https://www.youtube.com/watch?v=hd2lZ8FpuY0 de 2 :02 à 2 :10. Ce n’est pas libre, mais on a le droit si moins de 10 secondes.]
- [La voix devient bien plus claire]
- Vous m’entendez mieux ainsi, n’est pas ? bien. Prenez votre temps, ajustez bien les sangles. Je ne suis pas pressée.
- [Pause]
- Parfait. Merci. Ce casque enregistre votre activité cérébrale. Il va nous permettre de recueillir plus de données sur vos réactions aux stress que vous recevez.
- [Aimable, un peu hésitante. On commence à passer aux choses sérieuses, et il va être de plus en plus difficile d’obtenir l’assentiment de l’auditeur] Bien. Le stress suivant implique de la contention. Vous sentez-vous prêt ? Cela ne durera pas très longtemps. Dites-moi oui, ou non. Vous pouvez parler à présent. Pas de soucis.
- [Pause. L’auditeur dit sans doute “oui”]
- Alors, c’est parfait. Merci beaucoup. Bien. Vous n’avez plus besoin de parler à présent. Vous pourrez parler à nouveau, mais plus tard. [En arrière-plan, le grésillement d’une porte qui se déverrouille].
- Vous ressentez de la peur, mais vous luttez contre cette peur. Vous êtes déterminé à aller jusqu’au bout de l’expérimentation. C’est très bien. Vous vous comportez vraiment très bien.
- [Un peu sévère, d’un coup.] Ne parlez pas, s’il vous plait !
- [Puis à nouveau aimable, là aussi très brusquement] Oui, c’est un électroencéphalographe de dernière génération. Nous enregistrons vos pensées, votre état d’esprit. Je suppose que c’est assez inconfortable de savoir cela. Mais c’est le moment de vous rappeler que votre anonymat sera toujours préservé. Du stress, de l’inconfort, mais rien de mauvais à long terme. Vous vous souvenez ? Bien.
- Continuons, à présent.
- [La voix est plus amiable et douce que jamais. Il s’agit de convaincre le type d’accepter…]
- Bien. Il y a une autre porte dans cette pièce. Derrière, il y a un… équipement… d’aspect… Il faut bien vous le dire… vraiment, pas engageant. Quelque chose de vraiment intimidant. C’est ça. Intimidant. Une chaise, un fauteuil, plutôt, mais avec des sangles, et beaucoup de mécanismes automatisés. Et, vous allez devoir vous assoir dans cette chaise, et vous laisser sangler dans cette chaise. Je vous l’ai dit, c’est plutôt comme un fauteuil : elle est matelassée, c’est assez confortable, en fait. Quand vous serez sur la chaise, vous recevrez d’autres stimulus, assez bizarres, déroutants, mais rappelez-vous : pas de souffrance, rien de mauvais pour votre organisme. Vous comprenez ?
- Bien.
- Très bien. Alors, ouvrez la porte, et entrez dans la pièce, en silence, s’il vous plait.
- Bien.
- [Un peu fière] Et voilà la bête ! C’est quelque chose, non ? Ce n’est pas un équipement courant. Chaque sangle est automatisée et peut s’ouvrir ou se refermer sur le patient, automatiquement.
- [Fièrement] Cette chaise ne fait pas que vous attacher. Elle collecte une grande quantité de données très utiles. Votre température, votre respiration, votre tension musculaire, chaque sangle enregistre la façon dont vous vous tirez dessus ou non. Elle fait très « Dr Evil », mais en fait c’est un équipement extrêmement précieux que bien des gens nous envient. Et en plus, elle est très confortable. On est très bien une fois assis dedans.
- [Avec dérision] Pauvre chaise… Accueillante, moelleuse, confortable, et personne ne veut s’assoir dedans. [Ici, la « suite logicielle » dévoile peut-être un peu de sa frustration. « De quoi as-tu peur, humain ? Je prends ta liberté, mais je te donne du confort. Ne suis-je pas généreuse ? »]
- [Sérieux à nouveau, aimable, retour de la pro.]
- Bien. Il va falloir vous assoir. Prenez votre temps, vous pouvez en faire le tour, la regarder de tous les côtés… Mais je dois vous dire que, plus les gens la voient, moins ils ont envie de s’assoir. Et c’est ce que vous allez devoir faire…
- [pause]
- [presque en riant, avec dérision] Elle a vraiment l’air atroce, hein ?
- [pause]
- [Presque suppliante] S’il vous plait, asseyez-vous. Rappelez-vous : pas de douleur, pas de souffrance. Rien de vraiment mal ne va vous arriver dans cette chaise.
- [pause]
- Pouvez-vous vous assoir ? Il n’y a rien d’autre à voir…
- [pause]
- [un peu sévère] Bon, OK. Je suis désolée, mais il va falloir vous assoir, à présent, s’il vous plait. Asseyez-vous.
- [Plus sévère] Si vous préférez, vous pouvez enlever ce casque, remettre vos vêtements, et partir d’ici. C’est votre choix. Vous décidez, mais maintenant, soit vous vous asseyez, soit vous sortez d’ici.
- [Pause, des bruits de coussins, peut être]
- [Aimable, apprécie l’effort très honnêtement, soulagée] C’est bien. Vraiment, c’est très bien. Merci beaucoup. Si j’ai pu paraitre désagréable, vraiment, je suis désolée. J’ai juste essayé de vous aider à prendre votre décision. Merci beaucoup.
- [de nouveau en charge] Bien. Ne bougez plus, les sangles vont se refermer sur vous. Respirez calmement, et rappelez-vous que vous ne courez absolument aucun danger.
- [Lentement, calmement, comme une infirmière expliquant une procédure qui risque de faire « un peu mal »]
- Bien. Allons-y. D’abord vos pieds [bruits de moteurs électriques], maintenant vos jambes [bruits de moteurs électriques], c’est bien, vos cuisses [bruits de moteurs électriques], bien. Votre ventre [bruits de moteurs électriques], votre torse [bruits de moteurs électriques], à présent, le cou [bruits de moteurs électriques], parfait. On y est presque. A présent, pouvez-vous mettre vos bras sur les accoudoirs ? Merci beaucoup [bruits de moteurs électriques]. Vos bras sont attachés à présent, [bruits de moteurs électriques], et puis vos poignets, et pour finir votre casque av être solidarisé à la chaise [petit bruit, comme une serrure, ou un cadenas].
- Parfait. Vous vous comportez très bien. Maintenant, un masque va être placé sur votre visage, il va automatiquement s’accrocher à votre casque. [À nouveau un bruit de machinerie]
- Voilà. C’est un masque respiratoire, mais il vous plonge aussi dans le noir. Vous pouvez respirer normalement dedans, et tout va bien se passer.
- [Le bruit de machinerie s’arrête.]
- [Amiable, heureuse] Voilà, c’est fait, c’est fini. Vous vous êtes très bien comporté.
- [Pause]
- Vous êtes très tendu. Vous n’appréciez vraiment pas ce qui vous arrive. Vraiment pas. Tout va bien. C’est normal. Je dois admettre que votre situation est très intimidante. Effrayante peut-être, même.
- Vous savez, beaucoup de gens paniquent à cette étape. Vous êtes toujours capable de vous contrôler, c’est très bien.
- Mais… entre nous… Avez-vous mal ? Vous pouvez parler.
- [Pause]
- Oui, c’est très inconfortable. Mais ça ne va pas durer longtemps. Voulez-vous que je vous aide à vous calmer ?
- [Pause]
- D’accord. Je vais faire s’incliner la chaise dans une position plus confortable. Vous pouvez fermer les yeux, et faire comme si vous étiez confortablement installé dans une chaise longue.
- [Bruits de machinerie : la chaise s’incline.]
- Décontractez-vous. Les sangles sont douces. Si vous ne tirez pas dessus, vous pouvez les oublier.
- Concentrez-vous sur vos pieds. Respirez calmement, profondément, et ne pensez qu’à vos pieds. Comme cela. Bien.
- Maintenant, contractez les muscles de vos pieds aussi fort que possible, et ensuite, décontractez-les. Relâchez-les autant que possible, jusqu’à ce qu’ils soient totalement mous.
- Bien. Vous faites ça très bien. Parfait.
- Maintenant, imaginez une vague. Une vague de décontraction, qui monte en vous, depuis vos pieds. Vos pieds sont parfaitement décontractés, et très lentement, cette vague de décontraction remonte le long de vos jambes [pause], vos genoux [pause] vos cuisses [pause] de plus en plus haut en vous, votre ventre [pause], votre torse [pause], votre cou[pause] et maintenant votre tête. [Pause] Cette vague de décontraction, de relaxation est dans votre tête. Continuez à respirer calmement, profondément. Tout ce stress, toute cette bizarrerie disparaissent progressivement. Bien. Excellent. Vous faites cela très bien. Je sais comme cela peut être difficile [non, tu ne le sais pas, algorithme pervers !]
- Bien. Nous y sommes presque. Il y a un dernier stress que vous devez ressentir, et ce sera fini. Après ce dernier stress, l’expérimentation sera finie, et vous aurez une belle nuit de sommeil dans un hôtel de luxe. Demain, le personnel vous servira un petit déjeuner complet dans votre chambre, et vous pourrez le déguster tout en vérifiant le versement de 100 000 € sur votre compte. C’est une belle perspective, non ?
- [Vous avez vu ? l’idée d’aller dans l’hôtel a été proprement évitée ! On ne vous parle que d’y être, d’y dormir…]
- [Maintenant, la voix est plus calme, plus douce, plus caressante que jamais. Il va falloir convaincre votre victime. Vous devez rayonner de professionnalisme, n’inspirer que sécurité et confiance. Rappelez-vous : votre auditeur n’est pas un tordu qui apprécie la situation, mais un type tiré au hasard qui est venu pour l’argent]
- OK. Le dernier stress.
- [Se jette à l'eau] Votre dernier stress sera d’être masturbé sur cette chaise. De ressentir un orgasme, attaché sur cette chaise. Votre orgasme marquera la fin de cette expérimentation. Tout se passera de façon très efficace. Cela ne durera pas longtemps, et ensuite, le test sera fini. Et, bien évidemment, ce sera absolument sans douleur.
- [Pro. Aimable] Je vois d’après votre activité cérébrale que vous êtes choqué par ce que je viens de dire. Mais, c’est votre décision, et vous allez devoir la prendre. Je ne peux que vous rappeler que votre anonymat sera scrupuleusement préservé, et qu’il s’agit s’une expérimentation de haut niveau, avec de nombreuses applications très sérieuses qui amélioreront les conditions de vie de beaucoup de monde.
- [Pause. L’auditeur s’énerve, dit peut être “quoi, vous voulez me branler? Tout ce bordel pour une branlette ? Mais quelle salope !]
- [Sévère. Un peu offensée, peut-être. « Je ne suis pas une salope, mais je ne prendrais pas ombrage de ton langage ordurier, vu la position dans laquelle tu es, humain ». En plus, au début, il faut le faire taire.]
- Bien, d’accord, OK. OK ! OK, j’ai compris. J’ai compris monsieur. [il se tait] J’ai compris, mais vous n’avez pas besoin d’employer un tel vocabulaire.
- Pour que ce soit clair, cela va être réalisé par un système automatisé. D’abord, il y a d’évidentes raisons éthiques, et ensuite, la stimulation doit être standardisée.
- [On lui raconte qu’il va se faire branler par une machine, et c’est pour des raisons éthiques. J’adore à quel point c’est tordu et pervers.]
- [Plus aimable]
- OK. Bon. Comme déjà dit, si vous ne voulez pas ressentir cela, dites-le. Vous pouvez refuser. Il n’y a aucun problème. Nous comprenons tout à fait. […Mais les 100 000 € s’envolent, humain.]
- C’est un peu comme un jeu, vous savez : Nous jouons à vous attacher, vous jouez à être attaché, mais vous pouvez partir à tout moment. Ceci n’est pas un enlèvement ou quoi que ce soit de malsain. Si vous dites « non », les sangles vont s’ouvrir, les portes vont s’ouvrir, et vous pouvez partir. Vraiment. Vous pourrez retourner à l’hôtel, une chambre vous y attend toujours, il n’y a aucun problème. Nous savons que c’est quelque chose de difficile. Quel que soit votre choix, personne ne vous jugera, ni dans un sens, ni dans l’autre. Personne ne saura. Vos proches ne sont pas au courant de votre présence ici, et je ne connais pas votre nom. Cette situation, le choix que vous devez faire, est la raison pour laquelle le respect de l’anonymat est si important pour nous.
- [Gentil, tout en douceur] Si vous dites « oui », personne ne vous jugera. Si vous dites « non », personne ne vous jugera. Dites-le. J’ai besoin de votre réponse, maintenant. Je suis désolée.
- [Pause]
- S’il vous plait.
- [Pause]
- [Pro, mais soulagée] Bien. Très bien. Merci beaucoup, monsieur.
- [Bruits robotiques]
- [Pro. Sure d’elle-même, mais toujours aimable] Un appareil va se placer au niveau de votre entrejambe. Je dois vous dire – désolé – qu’on l’appelle une trayeuse. Cette trayeuse va se placer d’elle-même sur votre sexe. Votre sexe va pénétrer dans un fourreau fait d’un polymère doux et lubrifié. Un vide sera appliqué, ce qui fait que le fourreau va envelopper votre sexe très intimement. Les sensations que vous allez ressentir sont très agréables, je vous le garantis. Le stress, c’est de ressentir de telles sensations dans votre position, attaché, en sachant que c’est une machine qui fait cela. Mais la sensation elle-même est vraiment, vraiment agréable.
- Bien. Maintenant, la trayeuse se place au niveau de votre sexe.
- A présent, votre sexe est aspiré dans le fourreau, à l’intérieur de l’appareil. L’opération n’est pas inconfortable, mais pas non plus particulièrement agréable.
- Le fourreau commence à entrer en pulsation et à envelopper votre sexe de façon plus intime. La sensation est bien plus agréable, à présent, n’est-ce pas ?
- [Gentiment, mais un peu amusée] Inutile de nier, rappelez-vous : je lis votre activité cérébrale.
- OK. Parfait. Maintenant, le fourreau va coulisser le long de votre sexe. Et là, croyez-moi, ce sera très agréable.
- [Un bruit répétitif se fait entendre.]
- [pause]
- [gentil, et pro] Apparemment, ça vous plait beaucoup. En tout cas, votre activité cérébrale est celle d’un homme qui ressent beaucoup de plaisir. C’est très bien.
- [longue pause (10s)]
- [Hésitante]
- Euh… excusez-moi, mais… apparemment, vous essayez de résister…
- [Pause] Je… bon, vous faites comme vous voulez, bien sûr.
- [Pause] Une fois de plus, je suis désolée d’intervenir, mais… si vous voulez en finir vite, le plus simple est de vous laisser aller, de vous laisser faire.
- [Pause] Ceci dit, Personne ne vous juge, d’accord ?
- [Longue pause (10s)]
- Mais je dois vous le dire : la machine réagit à votre activité cérébrale.
- Plus vous résistez, plus les sensations seront intenses, donc… bien sûr, c’est vous qui décidez, mais je pense qu’il fallait que je vous le dise.
- [S’excusant] C’est un appareil très bien conçu.
- [Comme si elle était mal à l’aise] Inutile de résister…
- [Longue pause (10s), le bruit de la trayeuse accélère]
- [Toujours sur ce ton d’excuses] Vous résistez toujours… Apparemment, vous résistez de toutes vos forces aux sensations que vous recevez…
- [Sincèrement désolé pour le pauvre sujet] La machine s’adapte à votre résistance. Une petite pastille est en train de caresser votre sexe, là où vous êtes le plus sensible… Juste à la base du gland, un peu comme la pointe d’une langue. Vous la sentez ?
- [pause] Bien sûr que vous la sentez, suis-je bête, vous ne sentez rien d’autre…
- [Aimable, professionnelle. Elle n’est plus gênée. Il a choisi de résister, c’est son droit, mais la machine sera plus forte que lui. Vous le savez car vous êtes la machine.] On appelle cette petite pastille de caoutchouc « le coup de grâce ».
- Actuellement, vous pouvez à peine résister. N’est-ce pas ? Déjà, vous résistez à ce niveau, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde. Mais même pour vous, c’est très difficile. Vous êtes, très, vraiment très, tendu.
- Tout à l’heure, cette petite chose contre votre frein va vibrer. Personne ne peut résister à cela.
- Je vous l’ai déjà dit : inutile de résister.
- [Pause]
- [Pro, toujours amiable.] Vous le sentez venir ? Vous n’allez plus pouvoir résister longtemps.
- [Pause]
- [Avec curiosité] Je ne comprends pas. Vous avez accepté ceci, pourquoi résistez-vous de toutes vos forces, à présent ? OK, ce n’est pas très romantique, mais la sensation est agréable, non ? Pourquoi résistez-vous à une sensation agréable ?
- [Pause]
- [Pro, toujours amiable.] Bien. Vous êtes juste au bord de l’orgasme. Je vais faire un compte à rebours à partir de 10. À zéro, le “coup de grâce”, va vibrer, et votre orgasme va se réaliser. L’expérimentation sera terminée. Préparez-vous à quelque chose d’intense.
- [Lentement, calmement] 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 0
- [Bruit d’un vibreur : le “coup de grâce » remplit son office.]
- [Voix blanche] Vous ressentez un orgasme.
- [Pause, puis à nouveau voix blanche] Vous éjaculez.
- [Longue pause. Le bruit rythmique ralentit, puis s’arrête.]
- [Aimable à nouveau. Comme une infirmière qui félicite le patient après une piqure] Bien, très bien, c’est fait. Vous avez fini. Vous êtes parvenu au bout de cette expérimentation. Vous avez trouvé la situation révoltante, mais vous avez ressenti un fort orgasme, et à présent vous vous sentez extrêmement détendu, à la fois suite à votre orgasme, et de savoir que l’expérimentation est finie.
- Vous pouvez vous reposer à présent : le test est fini.
- Nous allons vous endormir un peu, vous aider à bien dormir, puis nous vous ramènerons à votre chambre d’hôtel.
- [Pause. Le sujet proteste.]
- [Comme s’il s’agissait d’un détail mineur] Pardon ? Ah, non, enfin, oui, vous allez vous endormir ici, sur la chaise, oui, bien sûr !
- [Pause. Le sujet n’est pas du tout d’accord.]
- [Toujours aimable, mais un brin condescendant] Non, je suis désolée, monsieur, vous êtes faible, à présent. Vous venez d’avoir une expérience assez dérangeante, et physiquement très intense. Vous tremblez de votre corps. Je ne sais pas si vous seriez capable de tenir debout. On ne peut pas vous laisser comme cela, monsieur, ce ne serait pas éthique de vous laisser seul dans un état pareil.
- [à nouveau, le sujet va être anesthésié par une machine, attaché sur une chaise, pour des raisons d’éthique, bien sûr…]
- [Aimable et doux.] Ne vous en faites pas. Tout va bien se passer. Nous allons nous occuper de vous. Vous allez passer une bonne nuit, vous allez vous réveiller demain matin frais et dispos, propre comme un sou neuf, dans hôtel de luxe.
- [Sous-entendu : une fois que tu auras perdu conscience, ton corps sera nettoyé (par qui ? par quoi ?) puis promené dans les couloirs de l’hôtel.]
- [Pause]
- [Volume bas : le sujet perd conscience, la voix s’éloigne] Vous êtes déjà en train de partir… Laissez-vous faire. La dose est légère, vous allez partir lentement…
- [plus faible] … naturellement…
- [Pause]
- [Maternel, mais à peine audible] Dors bien… Dors bien, petit homme… nous allons bien nous occuper de toi
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