Trad de l'interview de MK, sur RT

*** EN ***

Journaliste : Banks have criticized the movement(?), saying moody's decision is badward looking, is it ?

Max Keiser : Look, the banks are dead. You know he famous russian short story "The death of Ivan Ilych" about a dead man who hears everyone talking around him and
that's what we're talking about when we're talking about the global banks. They're dead, they're corpses, no amount of aerosol, trying to make the stink go away
is going to change that. That's what Christine Lagarde, and the other folks of the IMF, have failed to come to terms with. There is a huge problem in the
banking sector in their core, they are as dead as a corpse.

J : Dead as corpses, this all comes after the euro breathed a sigh of relief over Greece, which formed a pro-bailout governement after weeks of uncertainty.
What do you make of the timing ?

M : The timing makes no difference, because starting in 2007 / 2008, you had what's called an economic a "Minsky moment" where the global indebtedness reach
a critical amount of no amount of stimulus or any kind of policy changes which change the fact that the globe is embarking on this massive, global deleveraging
which is going to end in massive default ! And banks in Europe and across the world, this major banks are technically insolvent, deutsch bank is insolvent,
BNP is insolvent, SocGen is insolvent, JP Morgan is insolvent, and of course Lloyd Blankfein who's here at the conference of St. Petersburg, his bank Goldman Sachs, is insolvent.

J : This downgrade could raise the (???), but could it also helps the politician push through their agenda of global financial governement ?

M : Well, they of course will use this opportunity to forward more global governance, more centralised governance, more commanding control, more state run operations,
less democracy, less market activity, less free competition. So all of those things are being displaced by state control, command and control, bank and fascist
relationship with governements, and that's growing to the detriment of people in Greece who are now suffering the real consequences, people are dying in the street.
They can't afford help, they can't afford food, as the result of that incredible cleptocracy that has destroyed the global banking system. And nobody, particulary
in America and particularly not Barack Obama and his administration are doing anything about it.

J : Now, the leaders of the euro zone, the four biggest economies, are meeting in Rome, with the Italian prime Minister Mario Monti saying "There is one week left to
save the euro zone". But after years of failing to deal with the crisis, is one week enough to form some kind of rescue, a miracle maybe ?

M : How many time are going to hear this hijacking scenario, where some technocrat like Mario Monti put a gun to the people's heads and say "Give us all your money or
we gonna take all your assets !" The're gonna do it anyway. So why not form some sort of resistance against this global occupation by bankers. You know, people have to
stand up and realize no one is going to help them but themselves. They need to push out the cleptocrates the banking terrorists as I call them and stand up for themselves.
Until they do something for themselves, no one is going to do it for them.

J : Well, thank you very much there. Max Keiser, economic expert and host of the Keiser report here on RT, thanks for talking to us.


 *** FR ***

Journaliste : Les banques ont critiqué les opérations, disant que la décision de Moody's allait aggraver la situation (Du mal à la comprendre cette phrase ...)

Max Keiser : Les banques sont mortes. C'est comme dans la célèbre nouvelle russe "La mort d'Ivan Ilych" à propos de cet homme mort qui peut entendre tout le monde autours de lui,
et c'est de ça qu'on parle quand on parle des banques internationales. Elles sont mortes, des cadavres, et peut importe la quantité d'aérosol utilisé pour faire partir la puanteur,
rien ne changera ça. C'est ça que Christine Lagarde et les autres types du FMI n'arrivent pas à admettre. Il y a un énorme problème dans le secteur bancaire, en leur coeur même, et
elles ne sont plus que des cadavres.

J : Des cadavres, tout ça survient après que l'euro ait poussé un soupir de soulagement pour la Grèce, qui a formé un gouvernement pro-sauvetage après des mois d'incertitudes.
Que pensez vous de ce timing ?

M : Le timing n'a pas d'importance, car quand tout a commencé en 2007/2008, il y a eu ce qui s'appelle en économie un "Minsky moment" ou l'état d'endettement global a atteint un tel sommet
critique d'absence de stimulis ou d'évolution, ce qui fait que le monde est embarqué dans cet effet de levier inversé (deleveraging) qui va finir en défaut massif !
Et les banques d'Europe et du monde entier, les plus grandes banques sont techniquement insolvables, la Deutsch Bank est insolvable, la BNP est insolvable,
la SocGen est insolvable, JP Morgan est insolvable, et bien sur Lloyd Blankfein qui est ici à la conférence de St. Petersburg, sa banque Goldman Sachs est insolvable.

J : Cette spirale infernale pourrait entrainer ???, mais ne pourrait-il pas aussi aider les politiciens à avancer dans leur plan de gouvernemant financier global ?

M : Et bien, ils vont évidemment profiter de cette opportunité pour mettre en place plus de gouvernance globale, plus de gouvernance centralisée, plus de controle, plus d'opérations
par les gouvernements, moins de démocratie, moins d'activité de marché, moins de libre compétition. Toutes ces choses sont remplacées par le controle étatique, par les relations fascites
entre les banques et les gouvernements, et c'est en train de se mettre en place au détriment du peuple grecque qui est en train de souffrir des vraies conséquences, les gens meurent
dans la rue. Ils n'ont pas les moyens d'obtenir de l'aide ou de la nourriture, et c'est le résultat de cette incroyable cleptocracie qui a détruit le système financié international.
Et personne, surtout pas aux USA et surtout pas BO et son administration, ne bouge le petit doigt pour y remédier.

J : En ce moment même, les dirigeants de la zone euro, ceux des quatre plus grosses économies, se réunissent à Rome où le premier ministre Italien Mario Monti a dit "Il reste une
semaine pour sauver la zone euro". Mais après des années d'échec à résourdre la crise, est-ce qu'une seule semaine permettra de trouver la solution, un miracle peut-être ?

M : Combien de fois va-t-on nous jouer cette mascarade, où une poignée de technocrate comme Mario Monti pose un flingue sur la tempe des gens et dit "Donnez moi tout votre argent ou
on vous prendra tout ce que vous avez !" Ils le prendront de toute façon. Alors pourquoi ne pas former une sorte de résistance contre l'occupation globale des banquiers ? Vous savez,
les gens doivent se réveiller et réaliser que personne ne va les aider ci ce n'est eux-même. Ils doivent mettre ces cleptocrates dehors, ces terroristes bancaires comme je les apelle,
et se battre pour leur intérets. Tant qu'ils ne feront rien pour eux-même, personne ne le fera à leur place.

J : Et bien, merci beaucoup. Max Keiser, expert economique et présentateur du Keiser Report ici sur RT, merci de nous avoir accorder votre temps.