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Oct 19th, 2017
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  1. Avant de parler du fonctionnement ou de la composition du conseil de sécurité, il est nécessaire de comprendre dans quelles circonstances il a été créé et quels sont ses rôles au niveau international qu’on lui a attribué. Le conseil de sécurité est issu de la création de l’ONU, qui est une organisation internationale qui vise à régler ou plutôt empêcher les conflits à travers le monde, comme celui de la deuxième guerre mondiale. En effet, la date de création officielle de l’ONU est le 24 octobre 1945. Cependant, le 26 juin 1945, la coalition des pays alliés signe un traité, la Charte des Nations Unies, qui définit les buts et les principes de l’ONU. Composée de 19 chapitres et de 111 articles, l’ONU a énormément de rôles, mais tous ne sont pas pertinents à la composition ou aux rôles du conseil de sécurité. Nous allons nous pencher davantage sur les chapitres III et V. Dans l’article 24 du chapitre III, il est écrit que le Conseil de Sécurité a pour fonction première « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale ». En d’autres mots, le but du conseil est de prendre des décisions éclairées pour garder un certain niveau de prospérité sur la surface du globe. Pour ce faire, les rédacteurs de la Charte des Nations Unies ont modulé le Conseil de Sécurité comme ceci : Il serait composé de 11 pays et, parmi ces 11 pays, les créateurs du conseil ont voulu récompenser la participation active de certains pays dans la création de l’Organisation des Nations Unies -soit la France, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les États-Unis- en leur accordant le statut prestigieux de membre permanent au Conseil de Sécurité. Le 17 décembre 1963, par un amendement, les 6 membres non-permanents ont été élevé à 10 membres non-permanents, qui sont en permutation. En effet, 5 nouveaux pays rentrent et sortent su conseil de Sécurité à chaque année, sans être limité sur le nombre de fois qu’un pays peut siéger au conseil. En d’autres mots, un pays peut siéger plus d’une fois au conseil, mais pas plus d’une année consécutive. Certains pays reviennent plus souvent que d’autres. Nous pouvons penser notamment au Brésil, au Japon et à l’Argentine, qui ont siégé 20, 21 et 16 fois respectivement. Chacun des pays dans le Conseil de Sécurité possède une seule voix par vote. Un vote est décidé comme étant applicable seulement lorsque 9 des 15 pays supportent la décision. Les 5 membres permanents, qui, soit dit en passant, étaient les 5 pays les plus important économiquement et démographiquement, en plus d’être choisis comme membres permanents, recevront un pouvoir spécial, qu’on appelle communément « droit de veto ». Le droit de veto permet à ses détenteurs d’empêcher n’importe quelle décision ou loi que le conseil essaie de faire passer. Ici nait un problème. Il suffit qu’un seul de ces pays s’oppose à la décision et le changement ne pourra être appliqué. Donc nous savons déjà que pour qu’un changement puisse être mis en place, 9 des 15 membres du conseil doivent être en accord, mais, en rajoutant le pouvoir du veto, les 5 pays permanant doivent obligatoirement faire partie des 9 membres qui sont en accord. Puisque les valeurs et les opinions diffèrent entre les 5 pays détenteur du droit de veto, cela rend le conseil de sécurité plutôt inefficace, comme nous allons le démontrer dans la partie qui suit.EN BREF, Avant de parler du fonctionnement ou de la composition du conseil de sécurité, il est nécessaire de comprendre dans quelles circonstances il a été créé et quels sont ses rôles au niveau international qu’on lui a attribué. Le conseil de sécurité est issu de la création de l’ONU, qui est une organisation internationale qui vise à régler ou plutôt empêcher les conflits à travers le monde, comme celui de la deuxième guerre mondiale. En effet, la date de création officielle de l’ONU est le 24 octobre 1945. Cependant, le 26 juin 1945, la coalition des pays alliés signe un traité, la Charte des Nations Unies, qui définit les buts et les principes de l’ONU. Composée de 19 chapitres et de 111 articles, l’ONU a énormément de rôles, mais tous ne sont pas pertinents à la composition ou aux rôles du conseil de sécurité. Nous allons nous pencher davantage sur les chapitres III et V. Dans l’article 24 du chapitre III, il est écrit que le Conseil de Sécurité a pour fonction première « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale ». En d’autres mots, le but du conseil est de prendre des décisions éclairées pour garder un certain niveau de prospérité sur la surface du globe. Pour ce faire, les rédacteurs de la Charte des Nations Unies ont modulé le Conseil de Sécurité comme ceci : Il serait composé de 11 pays et, parmi ces 11 pays, les créateurs du conseil ont voulu récompenser la participation active de certains pays dans la création de l’Organisation des Nations Unies -soit la France, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les États-Unis- en leur accordant le statut prestigieux de membre permanent au Conseil de Sécurité. Le 17 décembre 1963, par un amendement, les 6 membres non-permanents ont été élevé à 10 membres non-permanents, qui sont en permutation. En effet, 5 nouveaux pays rentrent et sortent su conseil de Sécurité à chaque année, sans être limité sur le nombre de fois qu’un pays peut siéger au conseil. En d’autres mots, un pays peut siéger plus d’une fois au conseil, mais pas plus d’une année consécutive. Certains pays reviennent plus souvent que d’autres. Nous pouvons penser notamment au Brésil, au Japon et à l’Argentine, qui ont siégé 20, 21 et 16 fois respectivement. Chacun des pays dans le Conseil de Sécurité possède une seule voix par vote. Un vote est décidé comme étant applicable seulement lorsque 9 des 15 pays supportent la décision. Les 5 membres permanents, qui, soit dit en passant, étaient les 5 pays les plus important économiquement et démographiquement, en plus d’être choisis comme membres permanents, recevront un pouvoir spécial, qu’on appelle communément « droit de veto ». Le droit de veto permet à ses détenteurs d’empêcher n’importe quelle décision ou loi que le conseil essaie de faire passer. Ici nait un problème. Il suffit qu’un seul de ces pays s’oppose à la décision et le changement ne pourra être appliqué. Donc nous savons déjà que pour qu’un changement puisse être mis en place, 9 des 15 membres du conseil doivent être en accord, mais, en rajoutant le pouvoir du veto, les 5 pays permanant doivent obligatoirement faire partie des 9 membres qui sont en accord. Puisque les valeurs et les opinions diffèrent entre les 5 pays détenteur du droit de veto, cela rend le conseil de sécurité plutôt inefficace, comme nous allons le démontrer dans la partie qui suit.
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