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Mar 23rd, 2017
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  1. & : Ma tête est lourde. J'ai mal. Mon esprit est embrumé. Quel est ce vacarme ? Mes yeux s'entrouvent et se referment. Je ne vois rien. Je sombre.
  2.  
  3. & : Nouveau choc. Ma tête ne va pas mieux mais j'émerge des pénombres. A ma droite, un bolkis du nom de Lucario, si j'en crois la surimpression en réalité augmentée qui flotte sur sa tête. Il beugle des mots à mon encontre que je ne comprends pas. Une sensation étrange parcours mon bras gauche. Je tourne la tête péniblement et je vois un bolkis médic qui retire son membre seringue de mon bras. Un fiole à ses côtés semble vide. Il a dû m'injecter quelque chose dans le sang et ça fonctionne. Mon esprit reconnecte soudain et mon coeur s'emballe. Il y a une brêche dans la coque du vaisseau spatial ! Plusieurs dizaines de bolkis sont à l'oeuvre pour tenter de la colmater. L'un d'entre eux perd prise, éjecté dans l'infini de l'espace. Aussitôt remplacé par l'un de ses collègues, on entend leur chez crier des ordres. Quelques intols sont à l'oeuvre pour les aider d'une manière ou d'une autre. La vision est appocalyptique. Nous sommes plongés dans un champ d'astéroïde ! Le vaisseau manoeuvre tant bien que mal. J'aperçois une planète mi-verte, mi-bleue non loin de là.
  4.  
  5. Lucario : La situation est critique. Les pilotes sont opérationnels et compensent les défaillances de l'esprit du vaisseau. La brêche sera bientôt hors de contrôle, la survie des humains est en jeu. Il faut s'en occuper en priorité avant de tenter de sauver ce qu'il reste de notre vaisseau. "Commandante ! Commandante !". Enfin elle tourne sa tête vers moi. Est-elle valide ?
  6.  
  7. & : Lucario m'appelle commandante... Je ne me rappelle de rien... Qui suis-je ? Que fais-je ici ? Je lui demande ce q'uil se passe. "Suivez moi commandante, la situation est critique, il faut d'urgence évacuer le vaisseau".
  8. Je tente de me lever mais je suis attachée. Mes seins sont douloureux, ils ont dû être écrasés contre la ceinture double lors d'un choc. Je me détache péniblement et me lève. La tête me tourne. J'ai mal au coeur. Je titube jusqu'à l'escalier et prends un temps pour me équilibrer. Je descends prudemment enlassé avec la barrière. Le stress m'envahit... J'ai peur...
  9. "Il faut vous dépécher, lance Lucario d'un ton rassurant".
  10. Je le suis donc dans les coursives. Je vois des bolkis s'agiter en tout sens. Je trouve ma combinaison bien confortable mais mon casque un peu lourd. La réalité augmenté m'affiche de ci de là des informations pratiques.
  11.  
  12. Notre commandante et Lucario avancèrent dans une coursive jusqu'à une large baie vitrée. Derrière, trois des huit caissons de stase étaient sortis de leur tiroirs, la vitre ouverte. A l'intérieur, trois jolies jeunes femmes étaient allongées. Lucario expliqua : "Nous avons lancé la procédure de réveil d'urgence il y a dix minutes. L'ensemble des passagers devraient pouvoir se déplacer par leur propre moyen. Notre marge de sécurité est assez courte. Il ne faut pas trainer". Lucario se plongea alors dans la matrice du vaisseau en marmonnant de multiples ordres. Son hologramme portatif affichait devant lui toutes sortes d'informations pertinentes à l'intention de la commandante mais celle-ci n'y prétait guère attention... Elle avait les yeux rivés sur ces beautés qui se réveillaient.
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  14. { : Que se passe-t-il ? Où suis-je ? Ma tête est lourde, mais je suis directement sur le qui vive. L'analyse mon environnement, prête à réagir. Je ne sais même pas pourquoi je suis déjà debout et pourquoi j'ai pris position à côté du caisson afin d'avoir une vue dégagée sur l'ensemble de la salle. Le sang cogne dans ma tête. Je ne reconnais personne, je ne sais pas comment je m'appelle. Je suis quasiment nue. Je récupère la combinaison mes côtés et je l'enfile prestement.
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  16. ¤ : C'est quoi ce boucant ? Aller, debout et vite. Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas où je suis, je ne sais pas ce que je fais là, mais ce qui est sûr c'est qu'il faut bouger de là et vite ! Tiens une combaison là, je prends.
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  18. # : "N'ouvre pas les yeux. Ecoute." Je sens qu'il me faut être prudente. J'analyse les alentours. Une alarme, je suis allongée, confortablement installé. Mes membres sont lourds et tout mon corps est comme endormi. Ma mémoire est défaillante. J'ouvre les yeux et j'observe mon environnement. Aucune personne ne semble hostile, plutôt déconcertées. Une sublime femme est déjà debout à côté d'un autre caisson, elle enfile une combinaison. Une seconde se lève à peine d'un troisième caisson. Aucune ne semble hostile. Derrière la baie vitrée, je vois une belle femme mature qui a l'air complétement paumée. A ces côtés, j'ai trouvé ce que je cherchais : un bolkis en effervescence. Il doit être en charge et la situation semble tendue. Il me faut l'interroger au plus vite qu'importe que je sois quasiment nue.
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