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- Une première nuit et une deuxième âme,
- Nos mains de plumes à l'unisson, liées.
- Sur la portée de l'obscurité , lames,
- Le contrepoint de ces vallées escarpées.
- Un battement dont le vent serait jalou,
- Discute au creux de mes profondeurs.
- Carillon sonant de milles douceurs,
- Haut héraut clamant, il est d'amadou.
- Mes mains battirent ces routes d'aciers,
- Saisissant les hanches, maniant balancier.
- Chassant le silence, empire de sarments,
- Attaquant le nylon d'un désir violent.
- Blanche à la lumière, les langues anicroches,
- Le galbe rond gronde face aux assauts vicieux,
- L'innocence délitée, vertu pointant aux cieux.
- Quatre noires et quatre temps, tel fut notre roche.
- Deux inerties équines, collisions en rimes,
- Aucun char, ni guides, ni brides, ni brimes.
- Au ciel montant soleil, Amour et Ombre,
- Plus que nous, à travers Noûs, sans nombres.
- La trame de l'univers stoppé, car ce moment,
- Fut plus qu'il ne fut jamais, lui, je déclame
- Le temps son acolyte meurtrier, je proclame
- La fin de leur tyrannie, j'impose la mienne, nous, amants.
- Nous fûmes plus que vous, volutes.
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- J'aime au vide ce qu'il ne m'apporte pas,
- Les pâles figures d'un autre monde, las,
- Un point infinitésimal est mon royaume,
- Le repos des entrelacs sous cette ride, dôme.
- L'amour est une haine qui ne se sait, hante,
- Parcourant sans brides les années passées,
- Labourant la terre et les hommes, plante,
- Les graines d'un champs noir aux épis drappés.
- Les saisons passent, le tocsin sonne sans témoins,
- Les êtres vidés de leurs subtances agonisent au sol,
- Nourrissant de leur putréfactions, tombent les grains,
- Ce vent ensemencé d'ivraie, tombeaux aux stèles aérosols.
- Les marcheurs moissonnent de leur pieds débiles,
- Foulent les épis malfaisants de leur âmes épuisées,
- Trébuchant, puis se relevant. Marcher, il faut marcher.
- Les feuilles de ces tours fuligineuse, haut, le soleil trille.
- Le dos vouté, baroque, le dos arché soutenu de colonnes,
- Cherche de ses contreforts les terres amères, solitaire,
- Ses yeux l'irrite et sa toux , sa peau brûle aux réverbères,
- Il est le marcheur perpétuel, et même son ombre l'abandonne.
- Aux désirs de ses pas sans nombres,
- Il se mis en en tête de mettre en bouche une tombe,
- Les jardins de cailloux morts, où rien ne pousse gré,
- Un parterre et l'hypersialorrhé des grés.
- Les plaies sont de plombs et de blés,
- Les pandiculations acerbes de quelques chaines,
- De rouilles mordorées, mélant présent et passés,
- L'aître et le néant, visage de futaines.
- Oiseau de proie guettant champs et rafles,
- Nichant creux et vacarmes, nuages gravés d'épitaphes,
- Voguent en formations, et de ces hères arrachant de leur dieux ,
- Pâles et de peaux arrachées, une paire de cieux.
- Incorporant ton ombre en leurs silences haltés, Scandant ton nom en cascades d'objurgations,
- Soliloque monomaniaque de la note sculpté,
- Et répeté jusqu'à ce que le coeur glisse en réptations.
- Et encore elles tombent les gouttes de pluie douces,
- Sur un visage qui ne peux plus que les sentirs, ô lettres,
- La langue à sécher dans le gosier de cet amer être,
- Un papier informe se mèle aux tourbillons, et courrouce encore...
- Un hurlement.il
- Frotte la pierre, longeant les linéament de mes mains,
- La poésie aqueuse des roches éternellement éphémères,
- Strates calmées de quelques pyroclastes époques, et maint,
- Moments mobiles, les regards mouvants, calme belvédère.
- J'appuis de mon nez en l'air, humant fumées d'Asmodée,
- Extatique statut de fer, de charbon, yeux de sels,
- Mais tranchant le vif d'une main immobile, les doigts se mêlent,
- Caressant les racines enchevetrées en mon buste usé.
- Et ces arbres de sols, ensemencant les terres consommées,
- Tunnels de chairs et d'airs, de veines et de seves, d'âme et d'ombre,
- Les profondeurs de quelques souterrains, les murmures sombres,
- Les années espérées, comme autant de secondes manquées.
- Mais peu importe, l'arbre aux racines légères marche au vent,
- Creuse l'air et mange sans dents, digére sans entrailles,
- Lucifer amphitrion, et les demons aiguillés, calmes et lents,
- La petite lumière lucide ronge mes songes, longes monts et failles.
- La langueur devient une fine liqueur en un coeur étroit,
- Droiture aux vents durs, et dos courbé en ces lames armées,
- De temps, de vitesse, larmes des cimes au loin, et noient,
- Les innombrables collines d'un paysage aux laves nacrées
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- Le flot des mots et des images,
- Dans mon esprit et ses ravages,
- Torrent insensible, le sang qui bat,
- Milles vengeances dont je ne suis las.
- Au loin se déroulent milles paysages,
- Défilent avant que ne s'assagent,
- Les petits esquifs, bourreaux de Raison
- Un vicieux voyage pour une docte guerison,
- Ici bas se ménent les invisibles armées,
- Implacables, de leur célérités,
- Maintes batailles menées aux passés,
- Et la nuit tombée, dans la pénombre chassée
- Poussière au coeur, vague commandement,
- Et de ses haines jadis, portée en ornement,
- Leur sable à construit les murailles,
- Que l'on sait d'un jet d'oeil sans failles
- Les amers de mon esprits, petites babioles,
- Se révélant, me guidant quand l'âme est folle,
- Ayant résister à ce mainte purge, massacres,
- Du haut de ces ocres falaises... Si acres
- Mais de la bile vient nos haines et nos idoles,
- Comme une cosmogonie intime, délicate
- Du maçon le ciment, de notre âme une colle,
- Et celui qui se sait, connais sans hâte,
- Car ayant polis cent fois les méchante roches,
- que l'on enfilent ensuite tel un collier de perle,
- Une potence ou un tuteur, sillon quand deferle-
- -le présent, Ce courroux que je caresse dans ma poche.
- Et des étendues sans fin de mon existence,
- Je ne vois desormais plus que ces plages,
- Ces large et inoffensif galets, que j'aime à fouler de mes pieds nus
- Que seule la mer oublieuse désormais, frotte de ses langues.
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