"Il faut aller à droite", dit-il en tournant le volant de son poids-lourd à gauche."On dirait une Twingo", hurla Vaca à son 36 tonnes. "Allez!", insista-t-il, non sans frustration, en espérant faire bouger son énorme cargaison plus vite.
Il est évident que la "vue cinatographique", comme Vaca le dit lui-même, n'aide pas à la conduite. Il ne me semble pourtant pas que Vaca ait consommé quelconque substance illicite avant de prende le volant; après tout, il était plus consciencieux qu'il en avait l'air.

"OOOH, LA POLICE! COUCOU!" C'est par ces mots que Vaca termina sa pauvre carrière de chauffeur-livreur, avant d'engouffrer son camion dans un panneau de signalisation. Vaca n'était pourtant pas crédule, mais cette fois-ci, il était tombé dans le panneau... littéralement.
"Je sais pas si c'est légal d'aller dessus, on va le faire quand même", s'exclama Vaca, roulant sans vergogne sur la bande d'arrêt d'urgence, s'exposant ainsi à 90€ d'amende et 3 points sur son permis.

"Je veux voir l'avion!" s'exclama Vaca avec enthousiasme. Il est évident que s'il fut dans le World Trade Center le 11 septembre 2001, il aurait tenu un discours différent.

"Pardonnez-moi", dit Vaca, un peu confus mais hilare, après avoir percuté à toute vitesse un véhicule de police. Il répètera ces mêmes mots devant une cour de justice qui le déclarera coupable de double homicide involontaire, 3 ans de prison et 45 000€ d'amende.
"C'est quoi ce camion de merde?" protesta Vaca, visiblement offusqué d'avoir son 36 tonnes bloqués par un pixel de pylône

"Tu as l'air un petit peu.. voilà", déclara Vaca à un collègue par radio, visiblement désorienté et désabusé par l'échec cuisant de sa mission précédente. Ne se laissant pas abattre, il reprit la route, et décida de délibérement foncer dans les contenairs qu'il est pourtant censé livré en l'état.
"Je m'en fous des accidents", protesta Vaca, avant de s'encastrer dans le panneau.
"Je suis fait pour ce métier", se répéta-t-il, comme pour se convaincre d'une réalité dont tout le monde savait qu'elle était fallacieuse.

"C'est beau les paysages", Vaca contempla, en roulant de manière aléatoire entre les quatre voies. En se rappelant qu'il devait tourner à droite, il manipula avec précaution le volant. Le camion finit sa course folle par-dessus la barrière de sécurité, visiblement inutile, laissant le pauvre chauffeur ridiculisé.

Encore une fois, il avait atomisé ses feux avants. Quelle bonne idée! Point de réverbères! Après tout, les vaches ne sont-elles pas nyctalopes?

"Je suis un gros blaireau", décida Vaca. Je dois admettre qu'il a raison.
"J'appuie sur tous les boutons en même temps, et ça fait des trucs!" Routier depuis 25 ans, Vaca en apprenait toujours plus sur son métier. Plus qu'une vocation, c'était une passion. "Il m'énèrve, ce camion! J'en ai marre! Les boutons marchent pas!", ajouta-t-il calmement.
Vaca, visiblement amusé par les néons de Las Vegas, s'éprit d'une folie douce et tenta de les imiter en allumant et éteignant ses phares. Très amusé par ceci, il ignora le feu rouge, et crasha son véhicule dans la rambarde, achevant la vie d'encore un autre camion.

"Je me suis foiré", balbutia-t-il à ses supérieurs. Et il reprit la route une troisième fois. Peut-être réussira-t-il à tromper la mort. "On ne se foire pas", dit vaca, plein de détermination dans la voix. Je ne puis m'empêcher de lâcher un rire tonitruant à cette farce de Vaca.

Pressant le pied contre la pédale de droit, il repartit de nuit. Oh, seigneur.

"On ne se foire pas", se souvint Vaca, avant de se cracher contre un banc.
"Je suis sorti de la route!" observa perspicacement Vaca, avant de crasher le live. Visiblement, le génie de Wolfy en tant qu'auteur ne sera jamais reconnu.
"La connexion est en train de me lâcher!" dit Vaca, essayant tant bien que mal de dissimuler le fait que l'on pourrait dire la même chose de son véhicule. Il semblerait que la cargaison de Vaca transporte sa propre connexion internet. Cela expliquerait sans doute la couleur rouge du camion, et la relation entre les nombreux accidents et la perte de sa connexion.23:40
"Oh la la! Une attaque de truc de.. euuhuhuhuhguhgeugheg... Oh, des bouboules!" dit Vaca, de façon confuse.
"J'ai tout cassé, une fois de plus!" Visiblement, Vaca avait pris pour habitude de dire l'évidence.
"Rentre dans ce truc, allez!" Dit Vaca, sans savoir que cette phrase pouvait être prise hors de son contexte."OUAAAIS! J'ai réussi!" se réjouit Vaca, qui a réussi une livraison pour la première fois depuis le début de sa carrière, en 1712.
La légende raconte que Vaca a mis plus de 17 heures afin de trouver la marche arrière de son véhicule, et 33 jours pour livrer sa cargaison de fruits - qui étaient déjà tous périmés, et dangereux à la consommation.