Philo générale B

Philo générale B ( TD )

RMC : Réflexion, Méthode, Connaissance.
Éviter :
La simple description ( linéarité )
La paraphrase.
Le plagiat est interdit.
Le dogmatisme et le relativisme
Attente de :
Esprit critique.
Engagement intellectuel.
Ne pas dire tout et son contraire, dans une volonté de
'' neutralité'' ou de tapissage large du sujet.
Progression des idées, conclusion claire et tranchée.
Argumentation structurée, avec un plan.
NB : Pas de ''plan-type''.
Faire des transitions.

1. Pas de contradiction sauf si cela est dans la dynamique de la réflexion ( dans des parties différentes ).
2. Pas de répétition, de digression, de délayage.
3. Aller du moins au plus essentiel ; du plus simple au plus compliqué.
4. Propos clair et précis, éviter banalités ( La Palisse ) , et les généralités, n'apportant rien au sujet.
5. Ne pas utiliser deux auteurs dans une même partie surtout si leurs arguments sont opposés.

Ne traiter QUE le sujet posé.
1. Pas d'épanchement personnel sur le sujet donné.
2. Les Hors sujets n'auront pas la moyenne.
3. Éviter : Traiter un sujet ressemblant, traiter le sujet de façon trop générale.

Équilibre entre connaissance du sujet et notre réflexion.
Arguments ( Réflexion ), Références et Exemples ( Connaissance).

Les erreurs factuelles sont sanctionnées.

Réflexion préalable ( Problématiser ).
Cela demande de :
1. analyser
2. définir les termes de la problématique.
''Pourquoi '' dans une question : Raison d'être, nécessité et légitimité.
Soigner la qualité de l'expression, ni trop expressive ni trop militante. Éviter le pathos, et l’ampoulé ( faussement savant ). Simplicité et Clarté.

Les sources et leur usage :
1. idées comprises, assimilées et explicitées.
2. TOUJOURS citer ses sources.
3. Plagiat : '' Produire un texte sans indiquer la source''

Qui parle ? Son objectif.  Propos qui rendent circonspect.




3) Dissertation.

Problématiser et résoudre cette problématique.
Enchaînement d'arguments, de raisonnements, sur des def et distinctions claires.
Introduction :
1. Pourquoi ( Problématique ) ?
2. Comment ( Plan)  ?
Pourquoi = Raison du sujet.
Problématique = Problème sous-jacent au sujet.

Annonce du Plan. Éviter le paraphrase, la généralisation ( " de tout temps ...." ) , le morcellement.
Paragraphe = Une idée, une explication, un exemple, une conclusion.
Un paragraphe par idée. Abstrait = Conceptuel.
Éviter :  Oui/Non, Abstrait/Concret, Théorie/Pratique.
Les citations ne sont pas des ''jokers''.

La conclusion :
Elle dégage la portée du sujet. Elle donne une réponse à la question posée. ( Ne pas relativiser ! )
Si Ouverture il y a, la limiter.

Le temps, en 4h00 :
Brouillon = ¾ h / une heure.
Plan + rédaction intro et conclusion =  Une heure.
Rédaction = 1 heure et demie / 2 heures.
Relecture = 15 minutes.



Explication de texte :

Choses à éviter :  Le HS, la paraphrase.
L'explication doit tjrs partir du texte. C'est la pensée de l'auteur qui prime.
1. Analyser
2. Qualifier les idées
3. Critiquer
Grand principe à suivre = '' Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas détester mais comprendre ''
Vérifier la justesse des propos.
Questions :
Pourquoi ?
Comment ?
Par qui ?
Quels fondements théoriques ?
Conséquences logiques des propos tenus dans le livre.
Oublis, faiblesses etc.

L'introduction

Accroche, Situation du passage, Problématique, le Thème,  la Thèse du texte.
Annonce des sous-parties.
Les citations ne peuvent pas servir comme argumentation ( Risque d'argument d'autorité ) . Elles servent d'appui.











Le Développement


Ne traiter QUE le texte, et s'y référer souvent.
Démarche logique.
Critiques, développements, explications, comparaison
--=> Dans le développement.
Distinguer explication et appréciation critique.
Exemples : Utiles pour la clarté, la rigueur. Finalité pédagogique. Qualité plutôt que quantité.

Conclusion :

Jamais simple résumé de ce qui la précède.
Elle dégage la portée philosophique du texte.


Sparte = Cité-état comme Norme
Glorification du patriotisme et du sacrifice personnel des spartiates. État comme force éducative. Modèle valorisé par Tyrtée ( Vll ). Polis plus importante que l'individu.
Arrêté du champion ---> Arrêté du patriote .
Seule immortalité : Être célébré par les poètes et la cité.
Conception politique de l’héroïsme. La polis est un idéal exaltant et un pouvoir tyrannique ; Cité comme entité spirituelle proche de la divinité. Désir de justice, obéissance à la Loi = Remplace le courage guerrier de la vielle culture aristocratique. ( Criton )
Législateur = Éducateur. L'homme vertueux doit être un bon citoyen ( pas de séparation morale/politique ) .

Sophistes :
 Foi quasi illimitée dans la force du logos pour comprendre le monde, Paradoxe du "miracle grec" . Les penseurs tel Anaxagore expliquent la nature sans recourir à des forces supérieures. ( Aitia, principe, cause naturelle )
Eau ( Thalès )
Air ( Anaximène )
L'infini ( Apeiron , principe matériel selon Anaximandre )
Logique pure et indépendante. Logique comme explosif.
( Les maîtres de vérité ) . Méthode scientifique.
Théoria : Spéculation sur la genesis et la phusis de la Nature. Activité théorétique. Dévotion intellectuelle à la connaissance. Mépris des biens que les autres chérissent. Sont vu comme des excentriques. Intérêt pour la structure de l'univers du cosmos et la météorologie. Phusis de l'homme ( microcosme ) et de l'âme ( cosmos intérieur ) .
Protagoras 485 - 411
Gorgias De Leontium 487 - 380
Prodicos de Ceos 465 - 395
Thrasymaque
Antiphon d'Athène
Hippias d'Elis

Science pédagogique, éducation comme art de spécialiste ( Technè ) , payé pour transmettre son savoir. Scandale pour les aristocrates ( vulgarisation ) et pour les démocrates ( faire payer ) . But de l'existence = Le succès ( Calliclès, Gorgias ) . Les valeurs intellectuelles prennent le pas sur les valeurs morales. But des sophistes = L'éducation de l'esprit.
Vertu = Éloquence. Rhétorique ( art de bien parler ).
Logos comme instrument de persuasion et de pouvoir.
Antilogies de Protagoras ( dissoi logoi  , discours doubles ) .
Langage comme maître des maîtres ( Traité du non être )
Compétent en toute chose ( Hippias et le savoir universel )
" Maîtres du savoir " .
Éduquer les chefs du peuple. En faire des tribuns. Politicien comme orateur. L'éloquence = Point de départ de la formation. Leur nomadisme va aboutir à un "relativisme des valeurs " . Effet critique général dans tout les domaines. Les traitions mythiques sont soumises à l'herméneutique ( interprétation ) . Opposition Phusis ( nature )  et Nomos ( loi ) .
Pragmatiques ( vrai est ce qui est efficace) et Relativistes, selon Platon : " ils séduisent les jeunes et les amènent à penser que '' le bien ne vaut pas mieux que son contraire, ni le juste '' "
Dévalorisation et marchandisation du savoir. Le mythe du Protagoras explique la techné .
2 stades :
Civilisation technique
Justice et idée de loi ( cohésion )
La vie humaine est axée sur l'éducation culturelle.
Subordination des compétences à la culture.
" Humanités " tirée de la culture gréco-romaine .
Platon et La République . Académie ( 387 ), Socrate ( 470-399 ), La République ( 372 ) .

Politeia : Constitution, régime politique.
Philo politique : Problème politiques ( nature du droit, du pouvoir, e l'autorité etc. ) en trouvant des réponses philo.
Diffère des sci politiques descriptives. Meilleur type de gouvernement. Si elle ignore les circonstances historiques, ce sont des utopies.

Rapport entre Philosophie et État. Il donne un nouveau sens au mot philosophie. C'est d'abord un désir. Le désir propre à la partie intelligente de l'âme, qui tends vers l'unité réelle de ce qu'est chaque chose ( son essence ou nature ) . Désir de vérité. Recherche de la définition de l'essence. Le philosophe peut apprendre, car il sait qu'il ne sait pas. S'éduquer et éduquer. Désir de sens ( acharnement à penser pour comprendre ) .
Bon gouvernement, pour quelles raisons et pour quels types d'hommes ? Qu'est ce qu'un homme ?
Gorgias : Socrate est le seul politique.
Sens courant ( toxique car Doxa ) . Définir la justice ( reconnaître à chaque chose sa valeur propre ) , rendre justice à l'intelligence. Capacité de compréhension. Le philosophe doit avoir le premier rang. Sauvegarde de l’État juste. Livre 6, distingue le philosophe de l'usurpateur. Est-ce une utopie ? La politique doit d'abord être philosophe et ensuite devenir le politique.  Politique comme savoir directif ( tel l'architecture ) . Lien théorie / pratique.
" Le faire a , moins que le dire, rapport à la réalité vraie " .

Logos comme meilleur moyen d'accès aux réalités intelligibles. Tracer par le discours l’État idéal. Paradigme tracé par simple jeu ? Réalisation compliqué mais pas impossible.
Modèle élaboré contre réalité des faits ( sur le schéma ) .
Science  = Dialectique / Finalité = Le Bien.
Éducation comme conversion totale de l'âme, arrachement à l'opinion et la tyrannie de la bêtise.
Livre 1 :
Céphale et Polimarque : La justice consiste à donner à chacun ce qui lui revient. Thrasymaque : La justice comme étant l'avantage es plus forts et la soumission des plus faibles ( 336b ) .
Échec de Socrate contre ce dernier. Limite de la dialectique : Ne pas pouvoir persuader ceux qui refusent ( mauvaise volonté ) . Seule façon de contraindre celui n'écoutant pas : La Violence. Impuissance de la dialectique à l'échelle de la Cité ( peuple non atteignable ) . La longue contrainte de l'éducation est nécessaire pour imprimer des opinions droites dans la mémoire.
La justice est elle plus avantageuse que l'injustice ?
Ergon = Fonction. Pas de réponse suffisante car pas de définition précise de la Justice.
1) Qu'est ce qu'est la justice ? Glocon et Adimante
L'anneau de Gysés ( anneau rendant invisible ) / Glocon : Assuré de l'impunité personne ne résisterait à l'avantage de l'injustice.
Adimante : Le plus avantageux est l'injustice dissimulée sous une apparence de justice. Mais il faut examiner la justice sans compter ses effets.
B) Préalables posés :
Homologie, analogie entre structure de l'âme et de l’État.
Le Besoin comme origine de la communauté politique.
(=) Division du travail, Compétence comme spécialisation.
Ergon = La fonction. La fonction de l'âme est de diriger, de commander, se soucier des choses ===> Justice ( Vertu ) .
Justice comme vertu de l'âme, son bon fonctionnement. Métier de guerrier devenu nécessaire.

C) Qui seront les Gardes ?

Douceur et énergie comme qualité essentielles. Comment les éduquer pour y parvenir ? Par la culture ( musiké, par les Muses ) .

  Fond : Vérité
  Forme : Harmonie, Simplicité

Sens de la tempérance. Pour le combat, la gymnastique. Culture et gymnastique sont là pour créer le courage ( andreia ) , contre vice et brutalité ( 410 b ) . Les gardes ne posséderont rien en propre .
Sage par sa tête, courageux , par ses guerriers, tempérant, juste.




 Appétit ( Epithumia )
 Énergie ( Thumos ), Achille
 Raison ( Logos )

Justice profitable, utile.
Adimante oblige Socrate à soutenir 3 paradoxes, 3 vagues.
Opposition Essence / Existence.

Première : L'égalité des sexes . Compétences indépendantes de la  " nature " .

Deuxième : Communauté des femmes et des enfants. Abolition de la famille. L’État se chargera de l'éducation des enfants ( Pour éviter le népotisme ) . Mais Adimante lui pose la question de la possibilité technique de cet État.

Troisième : Gouvernement des philosophes ( Marc Aurèle )
Ami du savoir ( faux ) , Amoureux de la vérité ( vrai ) .
Sincérité, Tempérance, Grandeur d'âme, Bonne mémoire, Grâce.
Adimante lui réponds que cet être est persécuté, alors pourquoi ?
Ils sont inutilisés, nuance Aristote. Les naturels philosophes sont pervertis par la doxa, donc détournés de la philo. On les confond avec les Sophistes. Perversion évitable dans aucuns des États existants.
Quel éducation pour les gouvernants ?




Pourquoi cela est bon/bien .
Prendre les images comme si elles étaient réelles. S'arracher à la Doxa . Donner le pouvoir à celui qui le méprise ( 520 e ) . Dialectique saisissant l'essence de chaque être réel. Seulement à l'âge mûr ( 30 ans ) pour éduquer et recevoir cette éducation .

L'injustice : Ses formes.

Étapes de la corruption :
Tout ce qui est né se corrompt.

Timocratie ( L'honneur , Spartes ) . Gymnastique prends le pas sur la culture ( et une élite asservit le reste du peuple ) . Gouverné par la passion de l'honneur et par l'énergie . Pas de création .

Oligarchie. Pouvoir aux riches, lutte entre riches et pauvres.  L'oligarque estime l'argent par dessus de tout ; Divisé mais ce désir prends le dessus. Apparence de tempérance conservée.

Démocratie. Riches rendus méprisables.  Révolte des pauvres. Mosaïque de tout les régimes possibles . Personne ne commande ni n'obéit vraiment. Satisfaction des désirs sans distinction. Licence d'agir.

Tyrannie .  La licence appelle la servitude. Choix " au pif " , Accroissement de l'armée de ce dernier et la retourne vers le peuple. Tyrannisé par l'Epithumia. ( Film : Devil's double )

Qui est le plus heureux entre le philosophe et le tyran ?
Homme tyrannique malheureux. / Seul le philosophe connaît les 3 parties de l'âme. / Le plaisir de penser est un plaisir pur, car non mêlé de douleur en amont .
Causes de l'injustice : La mauvaise éducation. Poésie comme art d'illusion. Produire des effets dans l'âme en flattant la déraison.
L'injustice elle même ne peut pas détruire l'âme. Quel est la meilleure vie pour cette dernière ?  Mythe d'Er ( destinée des âmes )
Conservation du bien et écartement du mal.

Laideur : Absence de mesure
Maladie : Corruption d'une nature donnée
Le Vice  : Anarchie intérieure.
Dissension interne dont la guerre civile dans la Cité est le symptôme.
2 maux de l'âme : Perversion ( volontaire ) et ignorance ( involontaire ). Thèse du vice-ignorance de la vertu-science.
Volontaire ( ekôn ) ne signifie pas une décision ayant acte mais le consentement à un acte dont on souhaite les conséquences. Involontaire: ce que l'on ne fait pas de son plein gré. Vouloir ce qui est bon pour nous. Mais nous nous trompons souvent. Si la fin est mauvaise, celui qui l'a choisie ne la voulait pas réellement ( Nicomaque, Vii ). L'ignorance = Déraison = Déviation.
Corps / Âme , Mal / Technique de soin.  Philosophe comme médecin de l'âme ( Gorgias ). Laideur / Gymnastique // Maladie / Médecine
Perversion / Justice punitive = Ignorance / Enseignement. Ignorance double  :
Courant , absence de savoir . Ceux qui croient savoir, ignorant qu'ils ignorent ( Doxa , Menon 84c et Apologie 21d )


Admonestation : Réprimande, remontrance. Rempli de Doxa, car vient des Anciens. " La tradition est l'oubli des origines " Husserl.
Persuasion . Conséquence : Faible impact. Donc la seule chose ayant de la force sur l'âme est l'intelligence. La force est contre productive. Admonestation = Contrainte morale, aussi inutile que la physique.
Réfutation :

S'adresser à l'intelligence et non à l'affect.
Provoquer la réflexion via la provocation ; La Doxa doit être questionnée . Poisson-torpille, embarrasse par des questions et des réponses. Maïeutique, douloureuse mais nécessaire pour penser par soi-même = Propédeutique à la dialectique.
Erreur expliquée par la différence entre Volonté infinie ( capacité d'affirmer ou de nier ) et Entendement ( capacité de concevoir ) fini ( Erreur volontaire ). Socrate = Éducateur par excellence. La plus haute forme d'éducation comparée à l'admonestation.
" Dialoguer c'est apprendre, et se rendre compte qu'on a tort " Oscar Wilde. Vacuité de la Doxa. " Le préjugé est comme une baudruche pleine d'air ( vanité ) qu'il faut dégonfler " Nietzsche. Principe de contradiction . Aristote : Une affirmation ne peut pas être vraie et fausse en même temps sous le même rapport. Principe fondamental du logos.
Hypothèse d'un " dieu de la réfutation " . Les philosophes sont des êtres divins. Paradigme du philosophe : Moins u  savant qu'un homme apprenant à penser. La prétention à tout savoir concerne les Sophistes, pas les philosophes. Cerner le statut de l'image et du non-être.
Colère des interlocuteur face à leur bêtise
Indulgence et douceur envers leur interlocuteurs.

Hélas c'est l'opposé qui arrive très souvent.

Définir et respecter le principe de non contradiction. Meilleur signe de cet amour de la vérité = La réfutation. Être réfuté est mieux que réfuter , selon Socrate ; ce que la majorité des gens refuse ( Amour - Propre ). Volonté éristique ( Combat ) , pour Gorgias . La vérité absolue est le signe de la cohérence. Recherche  commune, sans vainqueur et vaincus.
Fondement solide = Absence de certitude ...... Différence radicale entre la Doxa et le Savoir. Cs d'une ignorance / Prétendus sages. Flatterie :

  Maquillage / Sophistique
  Cuisine / Rhétorique
Gymnastique / Législation
 Médecine / Philosophie

Doxa vue comme corps étranger à retirer car elles empêchent le bon fonctionnement de l'âme ( Phèdre et la vérité ). Autrui ne peut qu'aider à éliminer la bêtise et non à pratiquer la dialectique. Purifier = Retirer un mal, et non introduire un bien. La science ne peut être donnée ou reçue passivement. Transmission des règles et des connaissances positives = inutile si pas e réfutation antérieures. Rejet de l'illusion de l'omniscience ( Hippias ). Rabaisser la vanité courante liée à la Doxa ( Statues de Dédale dans le Ménon )
car même si elle est vraie, ce n'est que fortuitement. Transmission du désir d'apprendre.
L'âme est la chose la plus essentielle et l'éducation prends soin de l'âme.
Éduquer = Réfuter les apparences de savoir et de sagesse, méthodes actives ( contre l'endoctrinement ) .
Modèle géométrique euclidien pour une métaphysique naturaliste. IV partie : La " servitude humaine " . Expliquer pourquoi l'homme emporté par ses affects, est souvent poussé à accomplir ce qu'il sait lui être nuisible . Ovide : " Je vois le meilleur, je l'approuve mais je poursuis le pire " . Meilleur comme modèle de perfection. Modèles impuissants devant la force des sentiments, impuissance comme désaccord entre nos actes et nos modèles.
Histoire des notions de " perfection et d'imperfection ".
Thème : Perfection / imperfection et le sens qu'il y a à penser l'humain selon un modèle et à agir selon lui.
Thèse : Valeurs morales n'ayant aucune réalité objective ou ontologique. Mais sont indispensables d'un point de vue moral et éthique.
Parties :
1. Jusqu'à la ligne 10 ( " mots " )
2. Jusqu'à ligne 27 ( " fin " )
3. Explication de la cause finale, ligne 35 ( " la même chose " )
4. Modèle de la nature humaine ( Dernier paragraphe )
1ere partie :
Production humaine, jugée par la comparaison entre l'acte de l'auteur et son intention de départ. Jugement. Elles ne sauraient qualifier une chose en soi .
Le critère de perfection c'est d'abord le but du producteur.
[ Ligne 6 ] L'ignorance de ce que vise un homme implique de s'abstenir de juger. Condition : Que l’œuvre soit originale, ce qui est rarement le cas ( finalité utilitaire ).
Se passer de l'intention de l'auteur, et comparaison à un genre auquel appartiendrait l’œuvre.
Ethique , 2 ; 40 / Scolie 1 : L'idée universelle naît de notre impuissance corporelle et mentale. Aptitude à être affectée réduite, sensible eux différences entre les choses singulières et qui se ressemblent. Notre corps forme une image commune de ces êtres singuliers et notre esprit :
" imagine distinctement cela seul "
Nous retenons ce qui nous a frappé, relatif à nos affections et à nos affects ( Opinion ).
( Sartre : Réflexion sur la question juive ) :
 Le racisme est un essentialisme. Invention d'un genre à partir de sentiments tristes et de rencontres désagréables.

Pas le même modèle selon les gens et les groupes. Chaque idée universelle = Dépends de ce que nous vivons, et de nos affections habituelles. Nos affects nous conduisent à privilégier certains modèles à d'autre. ( Subjectivité totale ). Jugement des œuvres selon nos modèles de pensée.
Critique de la " naturalité " de ces idées.
3eme sens nous poussant à déraisonner avec l'imagination. Imperfection des productions de la nature défectueuse de la Nature elle-même ===> Donc la Nature devrait se conformer à des modèles. Parler de " péché ",  de " défaut ", de " manque " suppose d'imaginer une Nature dotée d'intentions.
Le Finalisme relève d'une projection anthropomorphique.
Fruit de l'imagination ( 1er sens ), non de la raison.
On ne compare la nature qu'avec elle-même. Car la nature est; tout est Dieu et Dieu est tout. Rien en manque au réel, le néant n'existe pas. Tout est parfait selon ce sens ( Partie 2, def Vi ). Tout est parfaitement ce qu'il est. Nature unique et absolument infinie ( Théorie des 	attributs ). Elle n'est donc pas soumise à une chose la dépassant ou pouvant la juger.
Amoralisme théorique de Spinoza.
Aucune vérité morale donc aucune morale n'est absolument vraie,  comprendre n'est pas juger. Dieu ne juge pas, la vérité non plus. On ne juge que faute de connaissance adéquate ou parfaite.
La connaissance du mal est une connaissance inadéquate car bien et mal n'existent pas dans la nature
Si l'esprit humains n'avait que des idées adéquates, il ne formerait aucune notion du mal.

Bien et mal sont l'objet d'une méconnaissance, par conséquent. ( Scolie, iv, 73 ). Par ce que tout est nécessaire. Ne pas comprendre amène à moraliser. La morale se dissout dans le vrai. Elle est sans objet et sans vérité. Comment juger de la perfection de l'homme, alors , car il est le produit de la nature et de lui-même .  Nature et artifice par le biais de l'éducation ? Si volonté de perfection, est-ce possible de s'abstenir de juger selon un modèle ? Besoin de poser une fin pour progresser ? Pas de fin en soi pour l'homme en dehors de appétits, finalité présente seulement dans le monde humain. Spinoza réduit la fin au désir. Projection de nos désirs sur les choses naturelles ou artificielles pour les juger. Effort de persévérance dans l'être ( Conatus ) . Désir ce qui nous conserve, ce qui nous apporte la joie. Désir de ce qui colle le mieux à nos modèles de perfection.
Iii, 9, scolie :
Renversement du schéma aristotélicien :
La valeur n'est pas première, c'est le désir qui valorise ( la chose désirée et la personne qui désire ) .
Relativisme axiologique intégral :
Spinoza substitue l'absoluité des valeurs existant par soi par la relativité des notions de bon et de mauvais existant pour soi. Exemple de la musique. Iv, 8 . Pour Spinoza il n'y a de morale que du sentiment.
Identification des jugements de valeur à une CS affective =
Réduction de la morale spontanée aux variations de notre puissance d'agir. Morale inscrite dans le corps.
Dernier effet de l'ignorance : Nous méconnaissons la causalité qui gouverne nos désir. [ Nos somme ignorants des causes qui nous déterminent ] . Univers de possibles parmi lesquels nous pouvons diriger nos actions. Pour trancher nous formons des modèles.
Rapport imaginaire au monde : Finalité, contingence et libre arbitre sont solidaires.

4)
Non rejet de cette représentation par Spinoza. Elle est inadéquate si ignorance, elle devient adéquate si on en comprend les mécanismes.
Il faut viser un " Modèle de la nature humaine "
La raison utilise ces notions de bien et de mal ( seul le 3e genre s'en passera ) . Affectivité rationnelle : Associer raison et imagination.
Modèle : L'homme libre ( image d'une nature parfaite ) .
Vertu de l'imagination.  L'évaluation morale garde un sens. Reconstruction d'un modèle et d'un jugement comparatif après en avoir Délimité la légitimité. Voir ce qui est mauvais ou bon dans nos affects. Bonnes et mauvaises passions : Joie et Tristesse. Rapprochement ou éloignement par rapport à ce modèle.
Adage de la Bible : " Qui accroît son savoir, accroît sa  douleur ".
La Fiction consciente de notre perfection nous donne les moyens de nous engager sur la voie ardue de notre perfectionnement réel.  Concilier 2 choses contradictoires :
Chaque chose est en soi pleine et entière perfectionnement
Un perfectionnement de soi est possible et désirable.
Modèle de vie vertueuse  permettant de penser les mauvaises façon de penser. Morale relative.
Pas d'homme sans morale. Relativisme , nullement Nihilisme.
" Un bien véritable capable de se communiquer "
Tout ce qui nous rapproche de la pleine actualisation de notre puissance = Le Bien.
(TRE :  Extrait chapitre 5/13 )
La perfection d'une chose " n'a nul égard à sa durée " .
Bon = Ce qui développe mon humanité.
L'anti-humanisme théorique n’entraîne pas d'immoralisme pratique, mais un Humanisme pratique.
Protéger et servir l'homme. ( iv, Appendice XXVi ).
Pensées sur l'éducation , 1693, Locke. 3 plans :
"mens sana in corpore sano "
Caractère vertueux
Programme d'études approprié.
S'oppose à l'innéisme des idées, il est empiriste.
Ce qui forge un homme, c'est l'éducation.
" Je crois pouvoir dire que les 9/10e des hommes (…) de leur éducation "
Manuel de savoir-faire à l'usage des parents. Suites de conseils pratiques, peu conceptuels. Locke s'éloigne de l'humanisme e la renaissance, et aussi de l'abstraction de la scolastique. Former un homme utile à la société. À la suite de Bacon et Descartes , remise en question de l'autorité des anciens. Expérience et habitude liés aux exercices répétés.
Vertu
Sagesse-prudence
Bonne éducation.


Question : La discipline dans l'éducation.
Quel niveau de fermeté ? Doit-elle passer par la violence physique ?
Thèse : Les éviter car contre-productifs. Effet pervers.
1)  Rejet de la traitions
2)  L'explication.

1 .. (  P 91 / 94 )  Grande fermeté dans l'éducation, apprendre à dominer les désirs de l'enfant même dès le berceau. Pas de liberté ni de complaisance pour les enfants. Besoin de direction et de discipline. En bas âge, les parents sont les maîtres absolus :
Crainte et Respect pour emprise sur eux
Amitié et Amour ensuite.
Endurcir le corps < = > Endurcir l'esprit.
1 ére fermeté : Celle de ne pas céder aux cris. Volonté tyrannique de l'enfant … ( Chapitre " des pleurs et des cris " )
Les pleurs trahissent souvent la prétention de l'enfant à se faire obéir ; ils sont comme la déclaration de son arrogance et de son entêtement.
Endurcissement par la maîtrise de soi ; Refoulement des sentiments { " Pédagogie noire ", Alice Miller }.  Accorder les choses selon leur utilité et non par ce que l'enfant le demande.
( paragraphe 38, p 91 )
Recourir aux coups est mauvais, mais cela est parfois inévitable.
Dispositions mauvaises chez l'enfant ?
Le plus souvent, non. Contre l'augustinisme, sur le péché originel.
Contre la position cartésienne, avec les principes innés.
Locke postule un esprit vierge ( dans les Essais sur l'entendement humain ). L'enfant doit vite prendre les bonnes habitudes.
Pas de nature mauvaise, mais de mauvaise seconde nature. Les enfants diffèrent. Donc compliquer de tirer des règles générales.
Caractère de chaque enfant ( contradiction avec la Tabula Rasa ). Éducation individuelle plutôt que l'école.

2 ) L'explication.
Contraire de l'effet recherché ( p 295 ). La Vertu :
P 91 : Ne pas suivre nos désirs si contraires à la raison.
Apprentissage par l'habitude. Pas de plaisir désintéressé de l'ordre moral. Association Vertu / Douleur, ce qui est mauvais.
Si la sévérité poussée jusqu'à ses extrêmes limites parvient à dominer l'enfant et à corriger pour le moment son caractère désordonné, elle met souvent à la place une maladie  pire encore et plus dangereuse qui est de briser les ressorts de son esprit
( Pensés, chapitre 51 )
Miller : Comportement monstrueux non innés. Les grands criminels ont tous eu une enfance extrêmement violente.

Il faut éviter avec le même soin de flatter l'enfant en les récompensant par des choses qui leur plaisent ( Pensées, chap 52 )
Plaisir ou douleur comme principe de la conduite.
( Voir les Pensées , chap 53 ).
La vertu doit avoir un motif moral et non sensible ou physique.
Cultiver le sens de l'honneur / Discipline.
( Pensés, chap 52 ) . Au lieu de créer des maîtres, on crée des esclaves. Rends l'enfant hypocrite, fourbe. État d'esprit pernicieux.
L'enfant se soumet ( … ) éclatent avec d'autant plus de violence
Renfort de l'agressivité au lieu de faire des êtres gouvernés par la tempérance. Les enfants apprenant par imitation, si on leur dit de ne pas frapper et qu'on les frappe, le message est contradictoire.
Ce qui est certain (….....) l'avenir de nouveaux triomphes
La " pédagogie noire " préconise l'alternance entre récompense et punition, afin de s'assurer d'une dépendance complète de l'enfant.
Dégoût des études.
Les châtiments de cette espèce ont pour résultat ( ..... ) faire aimer
Lorsque pour une faute contre les ( ...... ) fasse du bien à l'esprit et le redresse ?
( Pensées 47 , 78 )
Compliments ou mépris ( … ) préférés à la violence.
Quand ils sont très jeunes / Plus tard, lorsque tout les moyens doux sont inutiles / Lorsqu'il y a rébellion, châtiment corporel exemplaire.

Comment faire pour qu'un enfant s'intéresse aux études ?
Thèse : L'étude libre et spontanée le plus possible.
Puisqu'on peut espérer que l'enfant ( … ) utiles à la vie.
Éducation tournée vers l'utile, apprendre une autre langue, le latin ( chap 164, Pensées ) " plus rien à démêler "  , et l'histoire ( chap 184 , Pensées ). Allier l'utile à l'agréable, susciter l'intérêt sans la contrainte. Usage de jouets pour apprendre à lire et à compter.
Curiosité naturelle de l'enfant.
Ne rejetez ( ….... ) et son âge et son esprit. ( Chap 118 )
Apologie du travail libre.
Locke privilégie l'intelligence et la spontanéité de l'enfant à sa soumission physique.
Leibniz ( 1646 - 1716 ) :
Sens de l'Histoire, progrès. Contrairement à Descartes, nous ne pouvons pas tout tirer de notre propre esprit. L'esprit humain est dans tout ce qu'il fait, et non dans la partie dans laquelle il se meut. L'unité et la diversité s'entremêlent.  Il y a toujours du multiple sous l'un.  [ 1677 , premier microscope créé par Antoni van Leewenhoek ).
L'infini est partout.
À Paris, il découvre le principe du calcul intégral et différentiel.
Le calcul peut être précis sans être pour autant exact. Philosophie de l'époque marquée par Descartes. La pensée de Leibniz est un dialogue critique sur Descartes. Sémantique de la Nature chez Aristote. Descartes a engagé la science dans la connaissance, et non dans la simple énumération des choses existantes.
La critique de Leibniz porte sur :
La partition de la science de la métaphysique.
Possible de s'approprier les choses réelles que l'on voit et sur lesquelles on peut avoir une influence concrète.
L'harmonie de la Nature est ignorée. Dieu fait en sorte que les choses aillent dans la plus grande harmonie possible.
" Je commence en philosophe, je finis en théologien "
Construction d'une physique s'attachant aux forces ( dynamique ).
Physique = Mécanique. Cela signifie l'égalité des actions et des réactions. La quantité de mouvement dans l'univers est constante selon Descartes, selon Leibniz, non, c'est la quantité de force vive.
Réintroduction du sens dans la science de la physique.
( Direction et signification ) Les sens ne sont pas aléatoires. Elle explique mais n'apporte pas la compréhension, tandis que la dynamique le fait. La force vu comme concept métaphysique. Une énergie pure. Chaque chose à un " être " déterminé, dans l'univers.
Force intérieure ( Vis in sita ) . Ce concept de force n'est-il pas un { " élan vital " ? }. La vie est le prototype de la force. Lutte pour le maintient. Tout vie, pour lui, dans l'univers. L'âme est dans tout
( Anima ) , c'est la Force. L'univers a du sens, qui a une direction. Lorsqu'une fonction décroit, atteindre le zéro est impossible, du fait de l'infinité de chiffre entre 0 et 1.
" Toute les choses conspirent " .
Passage du tout à la connaissance humaine. L'esprit ou la chose qui pense a en elle/lui des idées par lesquelles l'esprit se représente des choses. Les oppositions sont factices .
( Entre la nécessité spinoziste et la liberté absolue cartésienne ).
L'Homme tends toujours vers le bien. La liberté dépends de l'entendement.
Bien que les idées soient des modes e la pensée, ce n'est pas que de la représentation.