Quand la nuit vient

Quand la nuit vient, je voudrais pouvoir dormir tranquille, loin des bruits de la vie qui résonnent dans mon crâne ;
Poser ma tête sur l’oreiller, et m’entendre murmurer qu’enfin tout va bien.

C’est perdu d’avance, on le sait tous, la nuit à ses démons et l’aube attise notre défiance.

En vérité, je l’ai compris, je suis bien trop aveugle le jour et j’ai peur de ce que la nuit révèle, les ténèbres sont souvent bien trop lucides.

J’aimerai parfois me tenir en retrait, ou savoir écarter les sinistres chemins qui s’augurent dans mes songes.

Alors pour m’apaiser je m’imagine coller des pansements sur mon esprit.

Mais je n’arrive pas à l’atteindre, il me parait mélangé aux fibres de mon être, emmêlé, entrelacé à ce corps si tangible