Bien le bonjour chers collègues,

J'ai, dernièrement, eu une conversation tout à fait intéressante avec
l'une de vos membres et je l'en remercie.

Je voudrais vous faire part à la fois de quelques questions, de quelques
réflexions ainsi de quelques griefs et reproches.

Premièrement, pour commencer, l'une de vos (éminente) membres est allée
dire à ses amis, il y a plusieurs mois de cela, que je l'avais "harcelée",
alors que c'est totalement faux. Elle a aussi *apparemment* affabulé et
menti à propos de moi. Et j'ai entendu la membre – que je trouve
sympathique et contre qui je n’ai rien personnellement - en question de
FRAAP (excusez-moi mais je trouve le nom ridicule – vous n’avez pas
demandé mon avis mais je le donne quand même), avec qui j'ai finalement pu
discuter il y a quelques jours, dire à l'un de ses amis que j'avais «
harcelé » son amie.

Une réponse adéquate doit s'imposer à ce genre de propos et à ce genre de
diffamations. Et il faut y mettre un terme. Et nous allons faire ça
maintenant et tout de suite, en attendant votre prochaine réunion, que
l'on puisse en parler de vive voix.

Tout d'abord, j'ai fait remarquer à votre membre avec qui j'ai eu ensuite
le plaisir d'échanger qu'elle n'avait en aucun cas le droit de dire que
j'ai "harcelé" qui que ce soit, dans la cour, en public, ni même en privé.

Je rappelle, pour la petite histoire, qu'il n'y a jamais eu *aucune*
accusation de "harcèlement" à mon encontre, d'aucune sorte, ni
administrative, ni juridique. Et pour cause. On est dans un Etat de droit.
Etre "féministe" ne donne en aucun cas le droit d'accuser de tout et
n'importe quoi, n'importe comment et comme bon vous semble. Et l'air du
temps ne vous donnera en aucun cas une "présomption de sincérité et de
vérité", simplement parce que vous pouvez être majoritairement blanches
(et la blancheur n'est pas une couleur de peau, lisez "How the Irish
became White" et Elsa Dorlin, "La Matrice de la race"), donc détentrices
d'un pouvoir symbolique et politique, que vous êtes effrayées par les
Arabes car (trop) habituées aux mecs blancs ou assimilés et à leur
manières d'être, de parler, d'agir et de sentir (Cf. la définition du fait
social de Durkheim...). Il y a une définition légale du "harcèlement" et
des limites à son utilisation.

Je vous interdis d'utiliser le mot "harcèlement" à tort et à travers,
allègrement et à tour de bras. Vous n'en avez pas le droit. J'ai
l'impression que ça vous procure un petit plaisir mesquin. Je sais tout à
fait que se faire réellement harceler n'est pas une partie de plaisir.
Mais là on ne parle pas de harcèlement mais d'autre chose. Ce n'est pas
parce que quelqu'un ne vous plaît pas, qu'il vous dérange ou vous
importune, vous incommode ou vous mets mal à l'aise que c'est un
"harceleur". Et même quelqu'un que vous trouvez, dans votre discours de
djeuns en quête de perpétuelle cool-attitude, en quête de perpétuel
conformisme, de légèreté détachée de jeunes bobos à la jeunesse dorée,
même quelqu’un que vous trouvez lourd ou relou ou je ne sais quoi, ce
n’est pas un harceleur. Cela n'a juste RIEN à voir. Et c'est du gros
amalgame. Comme penser qu'un musulman qui prie dans la rue - ce qui peut
être dérangeant - est un futur terroriste ou un futur promoteur de la «
charia ».
(Juste entre nous, vous faîtes pas des soirées pour vous compter et vous
comparer combien de "harceleurs" vous avez chacunes, pour savoir qui sera
la prochaine présidente et la super-féministe ?)

Je me suis rendu compte, ensuite, en parlant avec votre membre, qui a
toute ma sympathie, qu'elle ne savait RIEN de l'histoire en question. Et
elle a eu le culot de dire "il a harcelé B**** " sans savoir UN SEUL MOT
de l'histoire. Vraiment, il faut être habituée à être ultra-privilégiée et
se sentir détenir tous les pouvoirs, pour user et abuser de la diffamation
et de la calomnie de ce type. Il faut que cela cesse immédiatement.
Plusieurs choses. La diffamation et la calomnie sont punies par la loi,
tout d’abord.

Porter atteinte à ma dignité et à ma réputation est non seulement bas,
méprisable, mesquin et ultra-violent, mais c'est aussi d'une incroyable
lâcheté, surtout dans une Ecole où la présence d'un mec comme moi est
déjà, en soi et pour-soi, un miracle ontico-ontologique, surtout dans une
Ecole ultra-violente et ulra-excluante pour les mecs comme moi, où je suis
minoritaire car minoritaire (au sens de appartenant à une minorité raciale
et surtout socio-économique et politique), où je n'ai pas mon bloc et mes
frères et compagnons « d'armes », surtout dans ce contexte. Vous ne vous
rendez pas compte que c’est vous qui avez du pouvoir économique, social,
politique et symbolique sur moi – et c’est sans doute pour cela aussi que
je vous désire ; c’est un fait social. Vous ne vous rendez pas compte que
le patriarcat blanc, je le subis plus que vous. Vous ne vous rendez pas
compte que pour pouvoir parler de harcèlement, il faut qu’il y ait un
caractère de pouvoir, de domination, de contrainte et/ou de menace, et de
répétition avec refus, ou l’imposition hors-contexte approprié – mais on
ne sait pas vraiment quel est le contexte approprié - de propos
ouvertement sexuels à une personne inconnue n’ayant rien demandé. Hors le
pouvoir c’est vous qui l’avez, d’abord en tant que blanches. C’est vous
qui me dominez, dans une certaine mesure. Mais peu importe.

Vous n'auriez pas eu autant de pouvoir ni autant le loisir de me chier
dessus et de prendre plaisir à me diffamer sans rien savoir de l'histoire
en question, à m'humilier à et m'écraser si c'était nous qui gouvernions
ce pays, ou tout simplement si j'avais mes frères et sœurs avec moi. Vous
êtes lâches et vous vous dites "féministes" et "gauchistes"
hahaahahahahahaha.... Awwddiiii... ya satir... C'est vrai que vous êtes
teeeellement dominées et violentées et discriminées. Incroyable. Vous
voulez en plus de vos privilèges avoir "militante féministe" sur votre CV,
à côté de Normale Sup ?? Ca fait chic, sexy et radical ? Hum.

Donc, je disais. D'abord, souvenez-vous de ce que disait Dostoïevski - et
Mahomet - à propos des rumeurs et des ragots : inventés par des gens
jaloux ou en colère, propagés par des gens mesquins et écoutés par des
gens stupides. Et par simple réflexe, avant de diffamer quelqu'un ou de
croire un ragot, prenez la peine d'aller vérifier l'information, de parler
aux deux personnes en question, d'avoir les deux "versions" des faits, les
interprétations, les enjeux, les tenants et les aboutissants, avant de
vous faire votre propre avis sur la question.

Car c'est très très facile de trouver des "méchants" et des boucs
émissaires. Si c'est ça le féminisme, alors oui, je suis radicalement
anti-féministe.

Qu'on se comprenne bien, je suis pour le droit à l'avortement, pour le
remboursement de la pilule, pour l'utilisation de contraceptifs masculins,
pour l'égalité salariale et l'égalité des droits, mais aussi pour que les
femmes soient représentées par des femmes et non par des hommes qui
parlent en leur nom, pour briser les plafonds de verre et pour libérer les
femmes de la dépendance économique des hommes. Mais le féminisme des
bourgeoises/petites-bourgeoises ce n'est pas ça.

Le radicalisme chic de la bourgeoisie moderne ce n'est pas ça. Le
"pourquoi tu oses me parler", "pourquoi tu oses me regarder", le féminisme
que vous défendez, avec la posture de blanches effarouchées que vous
adoptez en m'accusant de "harcèlement" derrière mon dos, a un usage
politique, social et surtout normatif qui consiste à jouer le rôle d'une
barrière à l'entrée pour tous les Outsiders, pour tous les contestataires,
concurrents roturiers de basse extraction, qui ne sont pas prêts à courber
l'échine, qui n'entendent pas se taire, ni se faire former, ni se faire
civiliser, ni se faire éduquer, ni respecter l'entre-soi et la
reproduction biologique et matérielle des classes dominantes et des
privilégiés, ce que vous faîtes sert simplement à essayer de dissuader et
décourager toute personne modifiant les règles du jeu et contestant à la
fois le monopole du discours critique, mais aussi et surtout le monopole
du discours tout court.

Voilà ce que vous faîtes quand vous m'accusez lâchement et bassement, dans
mon dos, sans avoir le courage de me parler et de m'écouter d'abord, et ça
se dit "féministe".... !!! Bien évidemment que vous n'avez rien de
féministes, et vos ancêtres féministes auraient honte de la manière dont
vous vous comportez avec quelqu'un comme moi.

Au lieu de chercher des boucs émissaires et des "méchants" à bannir et à
punir, à diffamer et à humilier, pourquoi pas à mettre en quarantaine et à
exterminer, est-ce que vous avez déjà eu l'idée d'aller leur parler et de
les écouter, sans approuver ni condamner, sans joie ni tristesse, pour
essayer avant tout, de manière raisonné et rationnelle, de... comprendre ?
On pourrait attendre au moins ça de gens à l'ENS ? Au lieu d'activer des
réflexes bestiaux et communautaristes du type " allez nous tous les
blanches dérangées et bousculées dans notre douce reproduction biologique
et matérielle " et "avec nous nos mecs blancs qui eux sont comme il faut"
contre le méchant Outsider qui se comporte pas comme il faut et qui est un
peu frivole et franchement se permet de nous aborder et de nous parler,
même ! Summum de l'insolence !

Eh bien, il se trouve que je vais continuer à être insolent. Mon Visage,
au sens lévinassien du terme, ne disparaîtra pas de l'ENS et vous allez
encore me supporter pour un ou deux ans, voire plus. Voir pour l’éternité.
(Cf. « L’œil de dieu » sur Caïen, de V.Hugo). J’irai vous « harceler »
jusqu’à la tombe hahaha… A la vôtre. Mais, hé, hey… (tout bas). Je vous
aime quand même, je le jure. Et la membre en question, qui ne supportait
pas de s’assoir à côté de moi à la bibliothèque, eh bien…je…je. Oublions.

Maintenant, quelques questions sérieuses, et je m'adresse d'abord aux
féministes de sexe féminin :

1/ A propos du corps et de la corporéité. Croyez-vous que le Corps et
l'Esprit soient deux réalités différentes, séparées, avec en plus une
hiérarchie entre avec l'Esprit/l’Âme en haut et le Corps/le Cul en bas ?

2/ A propos de l'objectivation et de la réification. Je veux bien que vous
m'expliquiez pourquoi vous *semblez* penser et sous-entendre que dire à
une fille dans une conversation qu'on la trouve belle/charmante (ou qu'on
lui écrive de la poésie - alors qu'elle a demandé à lire mon travail
d'écrivain) serait dégradant ou irrespectueux ? Vous pensez que nous ne
sommes pas un corps et que tout ce qui touche au corps est bas, sale,
répugnant et rabaissant ? (Et je ne vous parle pas du fait d'aller dire
dans la rue à une inconnue "je te trouve bonne je voudrais te baiser" qui
est là clairement du harcèlement sexuel). Je vous parle de la
considération morale générale de "quelqu'un qui parle ou évoque la beauté
du corps féminin serait machiste, méchant, harceleur ou je ne sais quoi
d'affreux".

Vous me direz on ne veut pas être considérées comme des objets
esthétiques. Ah bon ? Lorsque vous vous habillez, que vous vous lavez et
que vous vous maquillez, vous ne pensez pas au regard de l'Autre ? Ne
savez-vous pas que nous SOMMES, hommes et femmes compris, des objets de
perception les uns pour les autres, des objets de rituels et de
ritualisation, des objets de désirs ou de révulsion, etc ?
Ou bien vous n'aimez être "draguées" ou approchées que d'une certaine
manière, par un certain type de personnes ? Je voudrais souligner que
personnellement, je refuse la « drague », voilà pourquoi, entre autres
raisons, je suis tout à fait direct, spontané et sincère, car je refuse de
me soumettre aux conventions sociales de la « drague » qui exige
l’hypocrisie et le détachement du bourgeois.

Mais sinon, si vous êtes « réservées vip », à ce moment-là dites le
clairement et affichez-le : notre amour et nous-mêmes sommes réservées à
ceux qui savent se comporter conformément à notre groupe social d'origine,
d'appartenance et/ou de référence. Comme au Maroc, une bourgeoise signifie
toujours très clairement que si jamais elle se fait approcher par un mec
du peuple, par un gueux, elle peut le frapper ou le faire frapper,
l'accuser de harcèlement ou de viol et le faire enfermer parce que papa ou
tonton ou chéri a des contacts et le bras long au commissariat. C'est
clair est net dans ce cas qu'il y a des barrières à ne pas franchir : on
ne courtise pas nos bourgeoises car elles sont réservées à leur classe
sociale. Mais ici, un jour vous avez dit "Liberté, Egalité, Fraternité".
Je ne vous comprends pas. Je pensais que les françaises étaient libres et
émancipées ? Les féministes des années 50-60, pour les plus hardies,
avaient au moins le cul(ot) d'envoyer chier leurs familles et leurs
valeurs traditionnelles, de baiser comme des hommes et d'exiger
l'avortement, de revendiquer l'expression du désir féminin, tout en
assumant et en revalorisant le statut de "salope" et/ou de "déviante" avec
les manifestes pour le droit à l'avortement.

3/ Pensez-vous qu’une femme qui se laisse approcher et aborder est une
salope et une fille facile ? Pensez-vous qu’une femme, pour avoir de la
valeur, doive être considérée comme « une fille difficile » et qu’il
faille « payer » on ne sait quoi pour pouvoir lui parler ?

4/ Pensez-vous qu’il faille l’approbation de votre groupe
d’appartenance/d’identification pour sortir avec quelqu’un ? Croyez-vous
réellement faire des choix libres et en toute connaissance de cause «
quand je veux, si je veux, avec qui je veux » ? Ne voyez-vous pas que
vous-mêmes cherchez à influencer les autres avec normativité et idéologie
?

5/ Pensez-vous que quelqu'un qui s'assoit à la même table que vous à la
bibliothèque, sans vous parler ni vous écrire, vous "harcèle", alors qu'il
s'assoit à la même table depuis 3 ans ? Pensez-vous que vous avez le
droit, parce que féministe toute-puissante, de vous lever et de lui dire
publiquement, juste parce qu'il est assis à une table "c'est du
harcèlement ça !" en mode : j'ai pas envie de te voir dans cette salle,
dégage tu me déranges/tu me fais trop d'effet ?

J’attendrai avec impatience votre réponse, en attendant de vous parler de
vive voix.

- Pour un vrai féministe égalitaire et égalitariste à Normale Sup.
- Pour en finir avec les logiques de l'exclusion par les ragots et la
diffamation (Cf. Norbert Elias, "Les logiques de l'exclusion").
- Pour une meilleure compréhension des mécanismes de domination et de
résistance.
- Pour vous rappeler que "domination masculine", ne signifie absolument
pas "domination des hommes", mais bien domination de certains principes et
propriétés associées à la masculinité et statistiquement plus présents
chez les hommes que chez les femmes. Etre un homme ne signifie pas
universellement être dominant par rapport aux femmes. Etre un homme ne
signifie pas appartenir à une classe ou à une essence universelle. (Je
vous rappelle que vous êtes infiniment plus dominantes et donc masculines
que moi et que je n'ai rien de "masculin", c'est-à-dire, avant tout, le
pouvoir économique...).

- Pour vous rappeler qu'à force de fantasmer sur des dangers
imaginaires...on finit par les créer et leur donner une réalité. (Cf.
Sartre dans la Question juive, sur le fait que c'est l'antisémite qui crée
le juif à force de fantasmer sur lui...).
- Pour vous rappeler que je suis tout de même... votre Bouc et que je suis
prêt à porter les péchés d'un peuple.
Pour vous rappeler que vous auriez tout à gagner et que ça vous ferait
tout le bien du monde de sortir un peu de votre entre-soi, d'aller voir
ailleurs (en banlieues notamment), de fréquenter d'autres types de mecs
que ce que vous avez traditionnellement à Normale Sup, dans les
différentes églises, gauchistes ou catho, à Danielou ou à H-IV, dans le
16ème ou dans le 6ème.

 - Pour vous rappeler qu'au lieu de me diffamer et de m'insulter, vous
pourriez venir me parler directement, comme l'ont fait certain.es., c'est
plus simple, ça coûte moins d'énergie, ça ne nécessite pas de plaintes
pour diffamation et/calomnie, et ça peut vous intéresser tout en vous
donnant deux ou trois conseils/références de lectures d'un vieux con.
Ouais ouais je vous prends un peu de haut... Et non je ne vais pas vous
violer en bibliothèque, ni en salle de classe, ni vous courir après en
courô (quoique ça pourrait être marrant hahaha xD...). Votre (éminente)
membre en question a même apparemment dit à une amie qu'on avait en
commun - j'ai décidé d'arrêter de parler et d'arrêter de fréquenter tous
mes amis et toutes mes amies qui étaient lié.e.s à la fois à elle et à
moi, d'une manière ou d'une autre - qu'elle avait "peur de se retrouver
en classe avec moi":

Visage ahuri de Molloy et de Ahmad Massad, gros yeux, fou rire dément et
hystérique, grosses larmes, grosse colère. WHAT ? Et je veux bien
comprendre que les êtres humains puissent avoir du délire paranoïaque ou
des névroses, je peux totalement concevoir, mais je n'arrive pas à croire
que des gens croient cela sur parole. Peur de quoi ? Vous oubliez que vous
avez plus de chances de vous faire violer ou harceler par votre petit
chéri blanc qui a l'air tout doux et gentil, par quelqu'un de votre
famille, par un ex, un patron, un professeur, un directeur ou un mari
plutôt que par l'immigré arabe du coin qui écrit de la poésie dans son
coin et qui aime vous regarder car vous êtes trop belles - parce que vous
avez le temps et l'argent pour bien manger, faire du sport, prendre soin
de vous et que vous êtes les représentantes de l'hégémonie culturelle de
la blancheur construite sur 2 siècles de propagande et d'historiographie
et de pseudo-science colonialiste - et que lui est habitué aux filles des
petites classes moyennes et des classes populaires de Casablanca ?

Voilà; avec amour et révolte. Et pour en finir avec la diffamation et la
calomnie. Que je ne vous y reprenne plus mes ami.e.s, sinon, vous risquez
de vous prendre de la poésie et du bon steak pamphlétaire dans la poire :
n'oubliez jamais, un casablancais confronté à la rue des collèges et
lycées publics sait toujours se défendre, quoi qu'il arrive haha...
surtout par la plume et la verve du pamphlet. Mes vieux cons à Casa ont
même inventé un verbe pour mon verbe et ma verve : pamphlétiser, se
pamphlétiser. Qui s'y frotte s'y pamphlétise.

A la vôtre, bien évidemment. Et à la beauté - oui, oui - des françaises
intello.
Ah oui et svp , au lieu de "Que le consentement c'est important", on
pourrait pas mettre "L'amour la poésie" ou "Que l'amour et la poésie c'est
important" ? Parce qu'en fait ce que vous appelez "consentement", c'est
surtout des modes de comportement et d'interactions socialement
déterminées et qui fonctionnent par harmonies pré-établies. Voilà. En plus
vous criminalisez et vous diabolisez la sexualité et le désir masculin.
Bref, votre slogan, empiriquement, c'est un truc dégeulasse de sélection
sociale inégalitaire au possible. Cf. Prochain épisode.