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- Il doit bien y avoir une issue quelque part,
- Milou, mon compagnon, dit d'une voix tremblante.
- Mais nous nous enfoncions davantage dans le noir,
- Vînmes à une fosse, sous une pluie battante,
- Où nous vîmes une âme se tordre vers le fond.
- Et tels des arbres secs aux saisons abondantes,
- Il parut assoiffé même sous le torrent.
- Milou dit : Que tes yeux sur ceci se reposent.
- Là-dedans est puni François de Richemont,
- Qui osa proclamer la fin de toute chose
- Encore de son vivant. Si tu en as le feu,
- Vas-y : demande-lui, mon fils, où il suppose
- Sa thèse le mena. Et je criai au creux :
- Ô justement maudit : alors, ta fin d'histoire ?
- Et lentement du fond du gouffre ténébreux
- Se leva la voix rauque qui dit : je vis l’histoire
- S’achever aux vitrines, et la paix s’acheter
- Au prix du souvenir. Hélas ! Je vis la gloire
- Du siècle qui venait. Ses rivaux dévastés,
- Je vis l’Homme assis seul, repu de son triomphe.
- Mais enfin le présent vint : ici, condamné,
- Sous cette pluie amère, sans fin, qui m’inonde
- J’apprends de chaque goutte un nouveau mouvement
- D’en haut, et si j’entends la vérité, quiconque
- Croit conquérir l’histoire… Or déjà le torrent
- Avait vaincu celui qui croyait, tout bête,
- Vaincre le temps. Or il se tut déjà : dûment.
- Ta punition est juste. Or si la paix s'achète,
- Dit mon guide Milou, maudit, c’est à crédit.
- L’histoire reprend toujours, damné, ce qu’on lui prête.
- Mais continuons donc. Toujours le temps est vif
- Et n’attendra ni nous, comme Autrui proclama,
- Ni jamais personne. Lève les pieds, mon fils.
- Et car la vie est brève, disons un hosanna.
- Il n’avait pas fini, peut-être, mais soudain,
- Vêtu en rouge et noire, arriva Obama.
- Ummm, let me be clear, dit-il d’un vif geste de main,
- I have stolen the chaos emeralds. All seven. Milou lui aboya pour ne pas se taire.
- Yes, the master emerald too, ajouta-t-il d’un sourir malin.
- Oses-tu ? dis-je, mais il avait déjà téléporté en arrière
- De Milou, qui ne parlait plus, en chien normal, que d’un coup de son katana
- Cyberobotechnique, Obama occit. How dare
- Anyone disrupt my international order. I’ll get that hedgehog, too, il dit, et ricana.
- Puis il nous laissa dans le passé.
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