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- # Séquence 4 : « Indignez-vous ! »
- **Objet d'etude :** La question de l'Homme dans les genrs de l'argumantation
- **Problématique :** Nous allons montrer qu'à travers la littérature engagée les auteurs se posent la question de ce qui fait l'Homme, de ce qui définit la condition humaine. Nous allons montrer que l'indignation peut apparaître comme une expression de la liberté humaine qui condamne des comportements qui salissent la noblesse ne l'Homme, comme un témoignage de la responsabilité de l'homme face à ce qu'il se passe autour de lui.
- ## Séance 1 : Introdution
- * impératif / ordre
- * révolte, apour but de faire prendre consience de quelque chose
- * arrêter d'être indifféfent à une cause, prendre parti
- * injonction provocatrice
- L'idignation est décrite comme une reaction face a quelque chose paraissant injuste, indigne de l'homme. Pour Stéphane Hessel, l'indignation est une necessité car elle témoigne de notre humanité : nous sommes responsables en tant qu'individus de la marche du monde. Il oppose l'indignation à l'indifference.
- Texte de Savater :
- * Comment comprenez-vous ce que dit Savater sur la liberté humaine ?
- * Quel lien peut-on établir entre ce qu'il dit de la liberté humaine et l'indignation ?
- ## Séance 2 : Lecture analytique, « Torture », Voltaire
- S'éloigne de l'objectivité ou de la neutralité de point de vu attendu d'un article de dictionnaire : parties de narration et marques de subjectivité où est porté un jugement
- On a bien affaire ici à un texte polémique. Il ne s'agit pas pour Voltaire de définir la torture mais bien de s'indigner contre une pratique de son époque.
- problématiques possibles :
- * Par quels moyens Voltaire dénonce-t-il la torture ?
- * Dans quelle mesure Voltaire s'indigne-t-il ici contre la pratique de la torture ?
- Répondre à la problématique à l'oral
- ---
- Les Lumieres
- 1.
- * Diffusion du savoir, lutte contre l'obscurantisme
- * contre les oppressions, la raison au lieu des croyances, liberte de l'individu, contre l'ignorance etc.
- * Ose penser par toi-meme. exercer son esprit critique, ne plus se refugier derriere des ideologies
- 2.
- * La raison, le rationel, le savoir ≠ la religion. les institutions religieuses empechent de penser par soi-meme
- * l'eglise profere des mensonges qui sont nuisibles aux gens dans le but d'avoir du pouvoir sur la pop. L'eglise est mauvaise, pas la foi
- 3.
- * electricite, astronomie (telescope), microscope, machine à vapeur, montgolfiere
- * encyclopedie, imprimerie
- 4.
- * la conaissance, la raison, la diffusion du savoir
- * liberalisme, liberte de l'individu, contre monarchie, inspirent les revolutionaires, souverainete du peuple, en faveur d'un despote eclairé
- * esclavage, emancipation des femmes
- ---
- ## Séance 3 : Lecture analytique, « Souvenir de la nuit du 4 », Victor Hugo
- 4 déembre 1851, trouppes napoleoniennes donnent l'assaut contre les barricades republicaines et tirent dans la foule
- Veillee funebre d'un enfant tue par les troupes de Napoleon III
- Poeme daté d'un an apres : sorte d'hommage
- Les Chatiments : recueil de Hugo crtiquant le pouvoir de Napoelon III, une arme, un combat par les mots pour deonocer les mefaits de Napoeleon III
- **Comment passe-t-on du souvenir à l'indignation du poète ?**
- Structure qui permet de passer de l'un à l'autre
- Question sans reponse qui donne la place aux reproches faites à Napoleon
- souvenir a valeur argumentative, il est la pour mettre en place l'indignation, le souvenir montre deja la mort injuste et inxeplicable, prepare l'indignation
- montrer que c'est un souvenir. definir ses buts. l'indignatin est une reponse et une xplication du souvenir
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- un souvenir realiste. cham lexical du corps, description du cadavre, adjectifs macabres, insistance sur la jeunesse de l'enfant, sur son innocence, il etait eduqué. Mort injuste, n'avait rien fait de mal, etait une bonne personne et innocente. Texte pathetique, l'aieule pleure, s'exclame, suscite la pitie.
- Ligne 49, on passe du passe au present et on change de point de vue. Auteur temoin passe de l'auteur qui s'exprime et explique a l'aieule pourquoi l'enfant a ete tue. accunulation de termes de richesse. antithese "pauvre/prince". Opposition entre la situation de Napoleon et celle de l'enfant
- **Quelle est la fonction du souvenir dans ce texte ?**
- souvenir montre l'horreur subie par l'enfant et sa famille. champ lexical du coprs. presence de la mort et de l'horrerud des le debut. jeunesse et innocence ajoutent a l'hoeerur. compare a jesus : tue a tort. enfant n'a pasde nom, generiauq, aurait pu etre n'importe qui. horrer
- souvenir provoque l'indignation. pathetique suscite la pitie, propos de l'aieule qui se lamente et dit qu'elle aurait du mourir avant lui. injustice, ne comprend pas : permet a l'auteur de critiquer napoleon. enumeration pleines d'ironie, conttraste entre l'horreur de la situation du garcon et celle de napoleon
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- le souvenir montre que l'evenement s'est reelement produit, auteur se presente comme temoin de la scene
- evoque de la pitie et de l'horreur, permet a l'auteur de critiquer napoelon
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- bon plan, plus de citations du texte et de figures de style
- * le mental est délabré, perdu, dépité
- * ils sont physiquement abîmés et maltraités
- * le lui-méme terrain est délabré et
- mble vaciller (epave, banquise)
- tout est détruit par la guerre (donc montrer comment en problematique)
- * vacillent mentalement
- * vacillent physiquement
- quelle est la place de l'homme dans la guerre / quel est son effet sur l'homme
- revolte du soldat face a la guerre (un cri qui enfle)
- Comment Barbusse s'y prend-t-il pour condamner la guerre ?
- 1. Une representation de l'enfer dans les tranchees à la fois realiste et symbolique
- * Les effets de reel
- * Une scene symbolique
- 2. Un vibrant appel pacifiste
- * La progression du texte : un cir qui enfle
- * La formulation d'un ideal : la der des der
- * le role du souvenir
- damnit
- **Intro** : Henri Barbusse ecrivain, soldat 1GM. Fin 19eme siecle debut 20eme. *Le Feu*, ouevre relatant son experience au front, passee a la posterite. Realisme de l'oeuvre frappant. Paru en feuilleton à l'ete 1916. Barbusse fait parti du mouvement de la Litterature proletarienne (communiste), ecrivain engage et pacifiste. L'extrait est une narration d'une scene de discussion entre soldats au front. Ils s'elevent pour souligner la necessite de se souvenir de la guerre pour garder la paix.
- 1. Une representation de l'enfer dans les tranchees à la fois realiste et symbolique
- * **Les effets de reel** : langage familier realiste, description detaillee et emphatique des hommes et de leur etat (insiste sur la saleté l.13-14, l.16-17, l.33-34, l.36, l.45), ponctuation expressive et appropriee aux propos (points de suspention l.41-43, exclamations à presque toutes les repliques), discours direct, protestation des soldats ajoute au realisme, beaucoup de comparaisons qui donnent un aspect tangible aux descriptions («comme» l.7, l.14, l.17, l.21, l.26, l.37, l.46)
- * **Une scene symbolique** : decor generique, les lieux sont decrits vaguements et avec des metaphores qui insistent seulement sur l'horreur mais une horreur non specifique au lieu en particulier («ce coin bourbeux» l.16, «campagnes sans limites [...]» l.33-35, «sombres immensites de styx» l.36). «nous, toi moi» l.42, le fait que chacun complete les phrases de l'autre (l.22-24, l.42-43) et qu'ils soient tous d'accord insite sur l'aspect universel des propos, de leur avis et de la stituation : ce n'est pas seulemt eux mais tous les soldats qui sont dans cette situation et qui pensent comme eux. Ce n'est pas seulement un scene qui est decrite, car celle-ci est elevee au rang de symbole qui s'aplique a la guerre en general
- 2. Un vibrant appel pacifiste
- * **La progression du texte, un cir qui enfle** : au debut discussion tranquille («sans remuer sa tete» l.1), puis les soldats s'indignent et crient (l.9-12), puis d'autres soldats sortent de terre pour s'exclamer et s'indigner à leur tour (l.13, l.18, l.44), beaucoup de «oui» (l.12, l.23), montre l'unanimité des soldats sur la volonté pacifiste et sur l'horreur de la guerre, chacun rencherit pour confirmer les propos du precedent, «une parole vint en echo a leur vague pensee» l.44 et l.11, l'expression et l'indignation des soldats va croissant : «s'ecria» l.9, «cria sourdement» l.14, «les exclamations sombres» l.20, «d'autres cris pareils» l.18, «ils grognaient comme des fauves» l.26
- * **La formulation d'un ideal, la der des der** : repetition de «plus de guerre» (l.15, l.19, l.22-24, l.43), la guerre est un gachis, repetition de «c'est bete» (l.24) et ils parlent de «betes» au lieu d'humains pour montrer l'inhumanite et la ferocite (l.30, l.32), mention d'un ideal de vie et de bonheur (l.38), les hommes dont faits pour la vie (l.30)
- * **le role du souvenir** : les soldats insistent sur la necessité souvenir (l.3, l.4, l.9, l.12, l.33), on n'oublie pas l'horeeur mais on oublie la souffrance (l.3), se souvenir est important pour garder la paix
- Ouverture : Rimbaud, Le Mal, Cahier de Douai : description de la destruction de la guerre, de l'horreur de l'aneantissement de l'homme
- ## Texte complémentaire : Discours de Jean JAURÈS
- * Rapprochement avec le texte de Barbusse ?
- * Thèse défendue par JAURÈS ? arguments ?
- * Procédés utilisés pour donner de la force à son discours ?
- deux textes pacifistes, comparent la guerre a un suicide collectif, contraste entre la vie avec la guerre et la vie sans, optimisme pour aller vers la paix et qu'il n'y ait plus de guerre
- nouveaux liens entre les nations qui decouragent a faire la guerre, echanges, interdependance
- questions rhetoriques, exclamations, donnent du rythme. reference mythologique, evocation des ancetres : argument d'autorite. personification de la paix. metaphores et hyperboles insistant sur l'absurdite de la guerre. gradation l.24 montrant l'importance de la paix. anaphore et parallelisme de construction pour marteler et insister «la guerre devient plus difficile». metaphore filee de la maladie, image.
- registre oratoire
- Lors de l'inauguration du lycée Jean Jaures en 2018, on lit aux eleves le discours a la jeunesse de Jaures. Imaginez qu'un lyceen monte a la tribune apres ce discours pour en contester l'optimisme. vous redigerez ce discours. vous veillerez a utilisr des techniques 'argumentation variees.
- la science n'a pas evite la guerre, au contraire, les liens entre les pays n'ont pas empeche la guerre, les lyceens a qui ils s'adresse sont au front pour la premier GM
- gggggggggggg
- Reponse au discours a la jeunesse de Jean Jaures :
- Chers camarades c'est a vous que je m'adresse, pour aujourd'hui refuter ce qu'avancait Jean Jaures.
- J'aimerais pouvoir reagir aux propos de Jean Jaures, qui il y a cela plus de cent ans s'adressait a la jeunesse. Une audience telle que celle d'aujourdh'hui se tanait alors a ses pieds devant lui. Venu porter son message a la jeunesse tout entiere, il soutenait alors que nous nous eloigniions de la guerre. Permettez moi de contester cet optimisme fade, car les arguments qui le refutent me viennent en cascade.
- Des dizaines de guerres sont en cours. non pas une, mais des dizaines de conflits, tous aux airs inextricables et d'une violence plus frappante les une que le es autres. Jean Jaures nous disait en 1903 que la guerre s'eloignait. Que l'interdependance croissante des pays creait des interets communs. Mais la complexite du monde d'aujourd'hui est inegallee et nous sommes toujeours en proie a des conflits devastateurs.
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- Sujet de dissertation : Barbusse a écrit *Le Feu* à partir de sa propre expérience de soldat. Pensez-vous qu'un écrivain doive s'interdir d'inventer lorsqu'il veut dénoncer ?
- 1. Oui, il peut être intéressant pour un auteur de s'interdire d'inventer lorsqu'il veut dénoncer
- * Souvenir de la nuit du 4 (Hugo), Le Feu (Barbusse)
- * le reel est plus direct, rend la dénonciation plus facile a comprendre, supprime le besoin d'interpreter
- * s'interdire la fiction peut donner confiance en l'auteur, le rendre plus crédible aux yeux du lecteur
- * le vrai peut être plus convaincant qu'une image, que le lecteur peut considérer mal choisie, inadaptée ou décorrélée
- * le réel est plus marquant, peut avoir une empreinte emotionnelle plus forte sur le lecteur
- * valeur documentaire, informe le lecteur en plus d'argumenter
- * gage d'authenticité, on ne peut rejeter l'argument sou prétxte qu'il utilise un exemple fictif
- 2. Mais un auteur peut aussi choisir de passer par la fiction pour dénoncer
- * Passage par la fition permet de donner une dimmension atemporelle et universelle au message (ex: Incendies)
- * Moyen de mettre à distance l'auteur pour éviter les cirtiques ou la censure (ex: Lettres persanes, fables de la fontaine)
- * s'affranchir du réel permet à l'auteur de gagner en liberté dans sa dénonciation
- * associe au message un dimmension de divertissement (ex: la fontaine)
- * permet de denoncer les consequences potentielles mais pas imediates de qqch (1984)
- * seul moyen pour l'auteur de raconter la denonciation n'est pas possible sans utiliser la fiction, elle est necessaire pour relacher l'emotion (4eme mur)
- 3. Faut-il toujours opposer fiction et réalité
- ## Eldorado, Laurent Gaudé
- Salvatore Piracci commandant va se remettre en question et changer sa vie
- Femme du bateau nauffragé
- Suleiman
- Boubacar
- Angelo On connait l'interiorite de Piracci grace a lui (le pote)
- Une lente dépossession de soi pour le commandant, qui commence avec la rencontre avec la femme et aboutit a la fin du roman tue par un camion de migrant. Il devient une ombre, n'a plus de lui au fil du roman
- Cherchent leurs eldorados, ont un but
- Remise en question de son role dans la societe et du sens de sa mission
- Suleiman est le plus riche car riche de toute sa valeur interieure
- chacun a son eldorado, c'est ca qui donne sa motivation
- ## Lecture analytique 4, Quatrieme Mur
- contraste entre effroi et indifference
- souligne la presence et la vulnerabilite de l'humain dans la guerre
- Problematiques :
- * Comment le romancier fait-il sentir que la guerre detruit toutes les valeurs humaines ?
- * Montrez que l'auteur denonce la guerre en provoquant le rencontre brutale entre l'humain et l'inhmain
- tout ce qui est humain est detruit par la guerre
- larmes qui remontent jusqu'au bras, aux doigts, puis s'arretent a l'arme et a son pontet de detente
- transformation en monstre : ne ressens plus rien, ne tremble plus a la fin de l'extrait
- sensibilite degagee par la recitation du poeme de victor hugo s'evapore lors des coups de feu
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