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Dec 8th, 2016
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  1. L’homme est un être qui affecte une valeur à chaque objet, chaque personne, chaque action. Il essaie d’évaluer, selon ses propres critères ces différents sujets, afin d’anticiper son appréciation face à ceux-ci. Comment comprendre, alors, que la grande majorité des hommes limite cette évaluation à des choses futiles? Pourquoi succombent-ils à l’estimation de leur propre personne par le biais de caractéristiques peu importants? Dans un extrait de sa série de livres Pensées pour moi-même, Marc Aurèle, durant les années 170 à 180, soutient que les hommes estiment à tort, qu’un animal remplissait ces critères d’appréciation. Qui elles, devraient pourtant être une marque de positivité et non la condition d’être comparé, réduit à une bête. De même que les hommes portent trop d’importance à l’égocentrisme, alors que ce serait plus un défaut. Il existe pourtant des sujets auxquels les hommes peuvent aspirer, tel que l’approfondissement et l’étude de l’âme et son activité serait plus digne de notre estime.
  2. L’enjeu est d’importance : il s’agit de la restauration de la vérité,de l’écartement des sujets considérés comme dignes de notre estime et de l'éclaircissement sur les objets réellement dignes de notre estime. Cet extrait peut être découpé en trois temps. Marc Aurèle tente d’écarter des hypothèses que les hommes désignent dignes de notre estime (des lignes 1 à 6), puis il essaie de rapprocher d’autres hypothèses, qu’il désigne digne de notre estime (des lignes 7 à 15). Enfin, le dernier temps du texte présente les conséquences positives ou bien négatives des choix que l’homme peut faire, sur les sujets qu’il estime digne ou non de son estime. (des lignes 15 à la fin). Alors, les hommes peuvent-ils reconsidérer leurs hypothèses jugés dignes ? Ces choix ont-ils un réel impact sur la condition de l’homme qui estime ? Ce sera l’objet de la réflexion qu'a posée Marc Aurèle dans son oeuvre.
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  5. La première phrase du texte présente “ce qui est digne de notre estime”, il se veut montrer les différents objets de notre estime, en afficher quelques unes. Néanmoins, le début affiche plutôt ce qui “n’est pas” digne de notre estime, l’exemple de respirer est pris pour la bonne raison que c’est à la portée de non seulement les hommes, mais aussi les animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages. Cette mise à la même échelles des deux espèces, l’homme et l’animal, pour l’unique démonstration que cet action, considérée comme digne par la plupart, n’est en fait qu’un basique acte provenant de notre nature d’êtres vivants. Le second exemple est à propos de la vue, de l’action de voir qui est également réducteur pour ceux qu’ils l’estiment digne, tout simplement car, de même que pour l’exemple précédent, voir est à la portée autant de l’homme que de l’animal. Mais cet exemple entend un double sens, dans l'intérêt d’une mémoire, de “retenir imprimées” ces choses que l’on voit. Mais il en va de même pour les deux types d’être vivants déjà mentionnés auparavant, malgré que l’animal est plus limité face à ce procédé. Le dernier exemple que ce texte veut éloigner de l’affectation digne de notre estime est à propos des désirs, et de la condition que l’homme a vis à vis de ceux-ci. Il ne peut être considéré comme digne d’être soumis par nos désirs car nos désirs ont cet effet de nous rendre soumis par nature, et ce sans que nous pouvons réellement nous défaire de cette relation dominé dominant de l’homme à ses désirs. Par la suite est posé la question majeure du texte, que devons nous donc estimer ? L’hypothèse de la gloire est émise mais est très vite exclue des réponses recevables à notre question. En effet, il impliquerait que d’autres hommes se mettent à nous idolâtrer, à nous acclamer afin que l’on ait une satisfaction personnelle, ce serait égoïste et donc plutôt un défaut que peut ressentir l’homme. Cette gloire est considérée comme “méprisable” (ligne 6), elle est donc tout l’inverse d’un objet digne de notre estime, s’il l’on veut admettre un sujet digne, la gloire est exclue des propositions recevables.
  6. Mais alors, après ces divers objets considérés comme dignes par les hommes qui sont au final, pas dans l’optique d’être dignes, bien au contraire. Est proposé, et est introduit par une question, la réflexion d’autres objets qui seraient, eux, dignes d’estime. La première proposition est au final l’avis personnel de l’auteur, est la manière dont l’individu interagit avec sa “constitution propre”, c’est à dire avec sa raison. Cette interaction est l’expression de l’action que l’homme entreprend vis à vis de sa raison, soit il va choisir d’agir en conséquence ou alors d’ignorer sa raison et d’oeuvrer à sa volonté seule. Ce qui est donc digne d’estime, c’est l’homme qui agit en fonction de sa morale, l’homme raisonnable. Par la suite, il est indiqué qu’il faudrait atteindre un but, le même que “l’étude et les arts” (lignes 8-9). Car ces deux permettent d’atteindre une finalité recherchée au préalable, grâce à la méthode que l’on applique, qui est le fondement des études et des arts. C’est donc la technique qui permet au vigneron, pris pour exemple, de cultiver la vigne, c’est elle qui fait en sorte que l’on puisse approcher les animaux et les réduire à la manière dont nous voulons qu’ils soient, tel que les chevaux et les chiens. Il y a aussi mention de “l’éducation”(ligne 12), une autre forme de transfert de technique, l’instruction ici concerne les enfants, elle vise à rendre les jeunes autonomes et d’être de bons citoyens. Il est donc digne d’estime de mettre en oeuvre un processus d’apprentissage afin d’acquérir la technique qui permettra de réaliser le but envisagé au préalable. De plus que ce comportement est encouragé et est bénéfique, cette manière de vivre avec le but d’atteindre la “perfection” (ligne 14) est digne d’estime. Tel que par cette méthode de vie, les objets futiles et dirigés par nos désirs qui ne sont dignes d’estime ne gêneront pas cette satisfaction de l’esprit et de l’âme qui elle est digne d’estime.
  7. Le troisième mouvement est lui aussi amorcé par une question,
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